- SOMMAIRE
ISRAEL, FIL-INFO-ISRAEL
©, ARCHIVES, JANVIER 2005
- Samedi
1er janvier 2005 : ISRAEL : Le
quotidien Ha'aretz a annoncé
dans son édition de jeudi que la Knesset (Parlement)
a adopté mercredi une loi interdisant le
financement des familles des
"terroristes" et doit permettre aux
autorités de combattre le terrorisme en visant
leurs sources de financement. Cette loi, qui
prendra effet dans 6 mois, doit également
permettre à l'Etat de prendre part à la lutte
internationale contre les sources de financement
des "terroristes". Selon la nouvelle
loi, toute personne finançant des
"terroristes", ou des "familles de
terroristes", sera considérée comme
finançant le terrorisme, et pourra être
condamnée à une peine allant jusqu'à 10 ans de
prison. Cette loi autorisera Israël à saisir
les avoirs d'une personne ou d'un groupe
déclaré terroriste par un pays tiers, même si
les activités de ce groupe ne ciblent pas
Israël ou les Israéliens. Le député arabe à
la Knesset Wasal Taha a voté contre la loi,
parce qu'elle ne définit pas le terrorisme,
prenant comme exemple la résistance
palestinienne contre Israël, et indiquant qu'une
action palestinienne contre l'occupation
israélienne n'est pas du terrorisme ajoutant que
la loi pourrait également déclencher des
soupçons injustifiés à l'égard
d'organisations humanitaires. ** L'armée
israélienne a indiqué vendredi que le nombre
d'Israéliens tués, civils et militaires
confondus, dans les attaques dans les territoires
palestiniens a reculé de 44 % en 2004 par
rapport à 2003. En 2004, 118 Israéliens ont
été tués dans des attentats ou des
affrontements en Cisjordanie et dans la bande de
Gaza, contre 212 en 2003, selon l'armée
israélienne. Elle a attribué cette baisse à
l'amélioration des mesures de sécurité, en
particulier à la contruction de la barrière de
sécurité en Cisjordanie, ainsi qu'à
l'amélioration de ses capacités
opérationnelles.
Mardi 4 janvier 2005 : Le
Shinouï, le PNR avec l'Union Nationale, et le
parti Shass ont déposé lundi à la Knesset 3
motions de censure contre le gouvernement d'Ariel
Sharon, mais elles n'ont pas atteint la majorité
absolue de 61 votants, nécessaire pour faire
tomber le gouvernement.
Jeudi 6 janvier 2005 : Lors d'une
réunion de son parti, le Likoud, le Premier
ministre Ariel Sharon a annoncé mercredi qu'il
espérait présenter son nouveau gouvernement au
parlement la semaine prochaine. Le Parti
ultra-orthodoxe du Judaïsme unifié de la Torah
a accepté de se joindre à la coalition d'Ariel
Sharon, composée de son parti, le Likoud, et du
Parti travailliste de Shimon Peres.
Vendredi 7 janvier 2005 : La Cour
suprême a rejeté jeudi un recours présenté
par l'Autorité Nationale Palestinienne et
réclamant la participation au vote lors de
l'élection présidentielle palestinienne du 9
janvier 2005 des 8 0000 prisonniers palestiniens
détenus dans les prisons israéliennes estimant
qu'il est impossible d'un point de vue pratique
d'organiser le scrutin dans les prisons. Selon
certaines sources judiciaires, les juges auraient
examiné le problème du statut des prisonniers
qui selon la loi ne leur permet pas de jouir de
leurs droits civils. ** 34
officiers de réserve, tous colons, servant dans
des unités opérant dans la région de Binyamin,
ont publié dans le quotidien "Yediot
Aharonot" une pétition déclarant
"illégale" l'évacuation des colonies
juives de peuplement de la Bande de Gaza, et
"sa réalisation immorale". Selon le
colonel qui commande cette unité, "un
soldat n'a pas le droit d'y participer selon les
lois de l'Etat et le code éthique de Tsahal
(NDLR. armée israélienne)" et a menacé de
désobéir à tout ordre de démantèlement des
colonies. ** Le Likoud,
le parti du Premier ministre, Ariel Sharon, et le
Parti travailliste de Shimon Peres, ont signé
jeudi à huis clos un accord de gouvernement.
Samedi 8 janvier 2005 : Les
autorités israéliennes ont interdit l'affichage
et les meetings électoraux dans la ville sainte
de Jérusalem, annexée par Israël en 1967,
pendant la guerre des 6 Jours, qu'il considère
comme sa capitale "indivisible et
éternelle". Les Palestiniens souhaitent
établir la capitale de leur futur Etat dans sa
partie orientale. Les résidents de
Jérusalem-Est sont autorisés à voter par
correspondance dans des bureaux de poste de
Jérusalem. Les autorités israéliennes
affirmant que "Jérusalem n'est pas une
circonscription palestinienne" et estiment
que "les Palestiniens ne peuvent y voter que
par procuration".
Lundi 10 janvier 2005 : Le nouveau
gouvernement de coalition du Premier ministre
Ariel Sharon doit être investi lundi par le
Parlement, la Knesset. Avec le chef du Parti
travailliste, Shimon Peres, numéro 2 de ce
gouvernement, il aura la tâche de mener à bien
le plan d'évacuation des colonies juives de la
Bande de Gaza, alors que les colons s'opposent
fortement à cette mesure.
Mardi 11 janvier 2005 : Shimon
Peres, chef du Parti travailliste et N° 2 du
gouvernement, a salué la victoire de Mahmoud
Abbas. ** Le parlement a approuvé
lors d'un vote lundi la constitution d'un nouveau
gouvernement dirigé par Ariel Sharon incluant
les travaillistes et visant à un retrait de la
Bande de Gaza. ** La radio
publique israélienne a annoncé dimanche que
l'armée israélienne a limogé les officiers
réservistes qui avaient appelé à désobéir
aux ordres d'évacuer les colonies juives de
peuplement dans la bande de Gaza. ** Une
première dans l'histoire de l'Etat hébreu : par
7 voix contre 2, la Cour suprême a autorisé
lundi 2 femmes homosexuelles, qui vivent ensemble
depuis 15 ans avec 3 garçons conçus avec le
sperme de donneurs anonymes, à adopter leurs
enfants respectifs. 2 précédentes décisions de
justice avaient rejeté leur demande d'adoption.
La cour a indiqué que cette décision n'était
pas "destinée à faire jurisprudence".
L'homosexualité n'est plus pénalisée depuis
1988. Le 8 décembre 2004, le ministère de la
Justice avait reconnu la validité des mariages
homosexuels pour tout ce qui concerne les
questions de propriété et d'héritage sans pour
autant reconnaître le mariage homosexuel. En
Israël seul le mariage religieux est reconnu.
Les Juifs orthodoxes avaient fortement contesté
cette mesure avertissant que l'Etat juif risquait
de connaître le sort de Sodome et Gomorrhe.
Mercredi 12 janvier 2005 : Le Premier
ministre Ariel Sharon a félicité mardi, lors
d'un entretien téléphonique, le chef de l'OLP,
Mahmoud Abbas de son élection à la présidence
palestinienne. Un porte-parole du Président
palestinien Mahmoud Abbas a précisé qu'une
rencontre entre les 2 hommes sera fixée dans les
prochains jours.
Jeudi 13 janvier 2005 : Une semaine
après la formation de son gouvernement d'union
nationale, avec le parti travailliste et le petit
parti ultra-orthodoxe du Judaïsme unifié de la
Torah, le Premier ministre Ariel Sharon a
remporté une victoire par le vote, avec 64 voix
pour et 53 contre, du budget 2005 en première
lecture au Parlement. 3 votes au Parlement sont
prévus d'ici le 31 mars 2005. Si ce budget n'est
pas voté, il entraînera la chute du
gouvernement et la convocation de nouvelles
élections.
Vendredi 14 janvier 2005 : La radio
publique a annoncé mercredi que 5 000 soldats et
policiers israéliens seront mobilisés pour
évacuer les 8 000 colons de la Bande de Gaza
conformément au plan de retrait élaboré par le
Premier ministre Ariel Sharon. L'opération,
baptisée "Entre Frères" (Shevet
Ahim), prévoit que l'armée va
"tester" le niveau de résistance des
colons en évacuant une des 21 colonies de la
bande de Gaza au mois de juillet 2005. La radio a
également indiqué que "les forces de
l'ordre seront accompagnées de militaires
équipés de caméras pour repérer les colons
qui auraient recours à la violence durant les
manifestations contre cette évacuation. Des
équipes médicales accompagneront également les
soldats et les policiers pour soigner les
blessés au cours d'éventuels
affrontements". Des colons et des rabbins
extrémistes ont appelé les soldats et les
officiers à la désobéissance militaire et
qualifié ce retrait d'illégal. ** Le groupe
français Alcatel déjà implanté dans le pays,
aurait signé un accord de recherche et de
coopération industrielle avec Israël. NDLR.
Alcatel avait déjà été choisi par
l'opérateur palestinien Jawwal comme fournisseur
d'infrastructure mobile le 16 décembre 2004.
Samedi 15 janvier 2005 : Le Premier
ministre Ariel Sharon a annoncé vendredi avoir
rompu tout contact avec le Président palestinien
Mahmoud Abbas après l'attentat suicide
perpétré au point de passage de Karni dans la
Bande de Gaza et qui a fait 6 morts parmi les
civils israéliens et ordonné le bouclage du
passage de Karni et d'Erez. Cet attentat a été
revendiqué par les Brigades des martyrs
d'Al-Aqsa, organisation proche du Fatah de
Mahmoud Abbas, ainsi que par le Hamas, le
Mouvement de la résistance islamique. ** Le ministre
des Affaires Etrangères, Sylvan Shalom, a
appelé la Russie à ne pas livrer des missiles
à la Syrie déclarant à des journalistes à
Jérusalem : "Nous avons demandé à la
Russie d'annuler un contrat avec la Syrie, car ce
pays soutient le terrorisme et fournit
constamment des armes au Hezbollah (chiite
libanais)" tandis que son homologue syrien,
Farouk al-Chareh, a accusé jeudi Israël d'être
derrière une "campagne trompeuse".
Cette affaire provoque des tensions entre Israël
et la Russie, déjà affecté par l'affaire
"d'intérêts israéliens" accusé par
Moscou d'avoir largement financé la campagne du
nouveau président ukrainien élu, Viktor
Iouchtchenko. Le Premier ministre Ariel Sharon,
d'origine russe, s'est rendu 3 fois à Moscou
depuis son arrivée en pouvoir en 2001. ** Le Haut
représentant de l'Union européenne pour la
politique étrangère, Javier Solana, en visite
à Tel-Aviv a déclaré que "cette vente de
missiles pourrait déranger les efforts de paix
au Proche-Orient" rappelant que "la
Russie faisait partie du Quartette qui a accepté
la Feuille de route qui doit conduire Israéliens
et Palestiniens à conclure une paix
durable".
Lundi 17 janvier 2005 : Après
l'attentat de Karni, qui avait coûté la vie à
6 Israéliens jeudi, le Premier ministre Ariel
Sharon a ordonné l'extension des opérations
militaires dans la bande de Gaza "pour une
lutte sans limite de temps et par tous les moyens
contre les organisations terroristes". Il a
également reproché au nouveau président de
l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas,
"de ne pas faire preuve d'assez de fermeté
envers les groupes d'activistes".
- Mardi
18 janvier 2005 : Noam Livnat, un
porte-parole des colons, a révélé lundi que
plusieurs milliers de soldats israéliens ont
signé une pétition indiquant qu'ils refusent de
respecter les ordres de l'armée israélienne
visant à évacuer les colonies juives de
Cisjordanie et de la Bande de Gaza. Selon lui, 7
000 soldats l'ont déjà signée et 3 000 autres
devraient le faire dans les semaines à venir.
Mercredi 19 janvier 2005 : Le
porte-parole du gouvernement Avi Pazner a
"appelé Mahmoud Abbas à agir
immédiatement contre les organisations
terroristes pour éviter que la situation ne se
dégrade dangereusement". Un responsable à
la présidence du conseil, sous couvert
d'anonymat, a donné "un court répit"
au nouveau Président de l'Autorité Nationale
Palestinienne, Mahmoud Abbas, pour qu'il se
décide à lutter contre les terroristes"
ajoutant "s'il ne le fait pas nous
changerons du tout au tout les règles du jeu au
point que les Palestiniens paieront un énorme
prix".
Jeudi 20 janvier 2005 : Le cabinet
de sécurité du Premier ministre Ariel Sharon,
réuni mercredi à Jérusalem, a décidé de
rétablir les contacts avec l'Autorité
palestinienne suspendus après l'attaque du 13
janvier 2005 contre le point de passage de Karni,
entre la bande de Gaza et Israël dans laquelle 6
Israéliens avaient été tués outre ses 3
auteurs.
Samedi 22 janvier 2005 : Après
avoir accusé les banques européennes d'avoir
conservé l'argent placé par les victimes de
l'Holocauste, une commission d'enquête du
Parlement (Knesset) a révélé, après 5 années
de travail, que les banques israéliennes se sont
comportées de la même façon en conservant
l'argent de victimes du génocide en déshérence
et publié une liste de 9 000 Juifs victimes du
génocide qui avaient placé leur argent sur des
comptes bancaires en Israël à l'époque de la
Palestine sous mandat britannique. La valeur
actuelle de ces comptes s'élèveraient à 6
milliards de shekels soit 55 millions d'euros.
Selon le quotidien Haaretz, la
commission n'a retrouvé qu'une petite partie de
ces comptes en raison "du manque de
coopération du secteur bancaire
israélien". Plus de détails : Rappel
historique sur les fonds en déshérence dans les
banques suisses
Lundi 24 janvier 2005 : Selon le
quotidien "Maariv", une
équipe de chercheurs israéliens d'un
laboratoire d'ingénierie électronique d'Ariel,
une des plus grosses colonies juives de
peuplement de Cisjordanie, ont mis au point une
arme capable de mettre hors combat un ennemi,
sans le tuer ni lui occasionner de blessures
graves. Elle utilise un rayon de micro-ondes à
hautes fréquences, qui provoque une sensation de
brûlure dans le corps et met momentanément hors
de combat la personne touchée.
Mardi 25 janvier 2005 : Israël a
repris lundi la construction d'un des tronçons
les plus controversés du mur de séparation en
Cisjordanie, dans le secteur du village
palestinien de Salfit. Les travaux de ce
"mur qui mord profondément sur des terres
palestiniennes", avaient été interrompus
durant 8 mois sur ordre de la Cour suprême
israélienne. Plus de détails : Vols de terres palestiniennes à
Jérusalem-est ; Solidarité avec le peuple
palestinien : le mur de l'apartheid ; Stop the
wall (arrêtez le mur) ; Réseau
d'information palestinienne (RIP).
Mercredi 26 janvier 2005 : Selon le
quotidien Haaretz, qui a
révélé l'affaire vendredi 21 janvier 2005 dans
son magazine de fin de semaine, par un article
intitulé "Injustice et stupidité à
Jérusalem", l'Etat hébreu a décidé
d'appliquer à Jérusalem-Est la "loi sur
les biens des absents" de 1950. Cette loi,
qui n'a pas été publiée dans le
"Reshumot" (journal officiel), adoptée
en juillet 2004, stipule que "toute personne
qui a quitté les territoires israéliens entre
le 29 novembre 1947 et le 1er septembre 1948 est
considérée comme "absente", ce qui
autorise l'Etat à se saisir de ses biens sans
appel et sans compensations". Par le biais
de cette loi, des biens bancaires, immobiliers et
fonciers ont été confisqués aux Palestiniens
qui ont fui le pays pendant la guerre de
1948-1949, même s'ils s'étaient réfugiés pas
très loin de leurs terres et sont revenus par la
suite. "La décision d'appliquer la
"loi sur les biens des absents" a pu
sembler acceptable à l'époque de la guerre
d'indépendance et de la fondation de l'Etat.
Mais 55 ans plus tard elle est inconcevable. Elle
ne peut qu'endommager les relations entre Israël
et les Palestiniens", dénonce le quotidien
de gauche Haaretz. "Ariel Sharon est
le premier responsable de ces projets inutiles,
comme pionnier de la colonisation au sein du
gouvernement ou en tant que particulier qui a
acheté une maison dans le quartier arabe de
Jérusalem-Est", estime Haaretz, qui trouve
que cette décision "ne fait pas honneur à
l'Etat" condamnant une mesure
"injuste" qu'il qualifie même de
"vol". Plus de détails : Vols de terres palestiniennes à
Jérusalem-est.
Jeudi 27 janvier 2005 : Après
l'annonce faite mercredi par le Premier ministre
Ariel Sharon d'une reprise des contacts avec
l'Autorité Nationale Palestinienne, gelés
après un attentat suicide commis le 14 janvier
2005 au point de passage de Karni et qui avait
tué 6 Israéliens et en blessant 6 autres, le
ministre de l'Administration locale de
l'Autorité Nationale Palestinienne, et en charge
des négociations avec Israël, Saeb Erekat, a
rencontré Dov Weisglass, conseiller du Premier
ministre israélien, pour discuter d'un accord de
cessez-le-feu et préparer une rencontre entre le
Président palestinien Mahmoud Abbas et Ariel
Sharon. ** Des responsables
israéliens de la sécurité ont annoncé la
suspension par Israël de ses attaques ciblées
de militants palestiniens.
Samedi 29 janvier 2005 : La
détention d'Iyyad al Achuah, 39 ans, citoyen
danois né au Liban, d'origine palestinienne,
emprisonné depuis le 6 janvier 2005, accusé
"d'avoir filmé des installations de
sécurité et d'avoir essayé de recruter de le
compte du Hezbollah libanais", a été
prolongée jusqu'au 30 janvier. Iyyad al Achuaha
été placé en garde à vue après avoir été
surpris par des contrôleurs dans un train alors
qu'il filmait à travers la fenêtre. Il dément
avoir enregistré des images pouvant porter
atteinte à la sécurité d'Israël. Le
ministère danois des Affaires étrangères a
convoqué la semaine dernière l'ambassadeur
d'Israël à Copenhague pour s'assurer qu'un
traitement équitable serait réservé au
détenu.
Lundi 31 janvier 2005 : L'ICAHD (Israeli
Committee Against House Demolitions, Comité
Israélien contre les démolitions de maisons) a
lancé une campagne en plusieurs points et
portant sur l'imposition de sanctions de nature
à la fois stratégique et sélective contre
Israël, et ce jusqu'à l'arrêt de l'Occupation.
Cette campagne appelle "la communauté
internationale (gouvernements, syndicats,
universités, organisations religieuses et aussi
toute la société civile dans son ensemble) en
vue de rendre l'Etat d'Israël responsable de sa
politique et de ses actions liées à
l'Occupation, et ce en vue de hâter la fin de
cette tragédie". Elle a également appelé
l'Autorité Palestinienne à adhèrer aux
conventions relatives aux droits humains. Les
principaux volets de cette campagne : Concernant
"la vente d'armement ou transfert d'armement
à Israël : ils devraient être conditionnés à
l'usage qui en serait fait et qui ne devrait pas
contribuer à perpétuer l'Occupation, non plus
à bafouer les droits humains et le droit
international humanitaire ; tous ces manquements
cesseraient si les gouvernements appliquaient la
législation existante en matière d'utilisation
d'armements en violation des droits humains.
Sanctions économiques contre Israël : en raison
de ses manquements aux "Accords
d'Association" qu'Israël a signé avec
l'Union Européenne, et qui interdisent la vente
de produits fabriqués dans les colonies sous
l'étiquetage "Fait en Israël", et
aussi en raison des manquements aux clauses de
ces accords relatives au respect des droits
humains. Le désinvestissement : par les
sociétés qui tirent profit de leur implication
dans l'Occupation. Sous ce chef, l'ICAHD soutient
des inititiaves comme celle de l'Eglise
Presbytérienne aux USA qui vise les sociétés
contribuant matériellement à l'Occupation, et
au premier chef contre Caterpillar dont les
bulldozers détruisent des milliers de maisons
palestiniennes. Le boycott des produits des
colonies et des sociétés qui fournissent les
habitations des colonies, ou qui jouent un rôle
majeur dans le maintien de l'Occupation. Et enfin
tenir tous les individus, qu'ils soient des
politiques, du personnel militaire exécutant des
ordres ou autre, tous personnellement
responsables de ces violations des droits
humains, y compris par la voie judiciaire devant
les tribunaux internationaux, et ne pas leur
permettre de voyager dans d'autres pays". ** A l'appel
du Conseil des implantations de Judée-Samarie
(Yesha Council of Jewish Communities in Judea,
Samaria and the Gaza district, acronyme en
hébreu de Judée, Samarie et Gaza) et de la
bande de Gaza (principale organisation de
colons), plus de 130 000 Israéliens, Juifs
orthodoxes pour la plupart, ont manifesté devant
la Knesset (parlement)
à Jérusalem contre le plan de retrait de la
bande de Gaza. Ils devraient rester sur place
jusqu'à lundi midi. ** La radio
israélienne a annoncé qu'un premier sommet
entre le président de l'Autorité palestinienne
Mahmoud Abbas et le Premier ministre Ariel Sharon
aura lieu le 8 février 2005, ajoutant qu'une
"date définitive devrait être déterminée
dans les prochains jours lors de discussions
entre Dov Weisglass, le conseiller d'Ariel Sharon
et le ministre palestinien chargé des
négociations Saëb Erakat". Si la date du 8
février est confirmée, le sommet coïncidera
avec la tournée dans la région de la
secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
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