SOMMAIRE

ISRAEL,
FIL-INFO-ISRAEL ©, ARCHIVES, AVRIL 2005



Vendredi 1er avril 2005 : Des rabbins ultra-nationalistes, opposés au retrait prévu de la bande de Gaza cet été, ont appelé pour la première fois jeudi des militaires chargés d'évacuer des colonies à la désobéissance. Dans un manifeste signé par plusieurs rabbins, dont l'ancien grand rabbin d'Israël Avraham Shapira, et des dirigeants de l'extrême droite, ils ont appelé les militaires à ne pas se présenter à leurs bases après les fêtes de Pessah, la Pâque juive qui s'achèvera fin avril, et à ne répondre à aucun ordre de l'armée.

Samedi 2 avril 2005 : Les autorités israéliennes et les représentants des colons dans les territoires occupés ont indiqué jeudi avoir convenu que colons et policiers seront désarmés durant le retrait de la bande de Gaza. Cette décision a été prise lors d'une rencontre jeudi entre le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Guidéon Ezra, le commandant en chef de la police, Moshé Karadi, et les chefs du Conseil des localités juives de Judée-Samarie (Cisjordanie) et Gaza, le Yesha, (Moezet Yesha, council of Jewish communities in Judea, Samaria and the Gaza District) principale organisation de colons, précisant que "la police ne confisquera pas les armes à feu des colons. Elle se contentera de collecter celles qu'ils lui remettront à titre volontaire". Guidéon Ezra s'était publiquement inquiété mercredi de ce que les colons ne se servent de leurs armes contre les forces de l'ordre chargées de les évacuer, ou pour se suicider. Selon les estimations de la police, les colons du Goush Katif, un bloc de colonies de la bande de Gaza, détiennent près de 3 500 armes à feu.

Lundi 4 avril 2005 : Dans un communiqué publié samedi, le ministre des Affaires étrangères, Silvan Shalom, a déclaré à propos de la mort du pape Jean-Paul II : "Israël, le peuple juif et le monde entier ont perdu aujourd'hui un grand champion de la réconciliation" ajoutant : "Il a promu la compréhension entre les religions et le dialogue, avec une volonté de faire face au passé, et une profonde détermination à construire un avenir de compréhension et de fraternité entre toutes les religions". ** Dans une interview donnée au quotidien "Yédiot Aharonot", le Premier ministre Ariel Sharon a indiqué qu'il "serait heureux de ne pas détruire" les maisons des colons juifs après le plan de retrait de la Bande de Gaza et du nord de la Cisjordanie prévu pour cet été 2005 précisant qu'une telle décision "devrait nécessiter une coordination avec les Palestiniens". Selon un responsable militaire, cité par le quotidien israélien, l'armée s'est préparée à détruire les synagogues ainsi que les bâtiments abritant les bains rituels mais devrait laisser les habitations intactes, ajoutant que "la plupart des bâtiments religieux sont couverts de plaques en mémoire aux Israéliens tués pendant les 4 ans et demi d'Intifada et les laisser aux Palestiniens causerait un désespoir émotionnel inutile". Des responsables palestiniens de leur côté préféreraient qu'Israël détruisent les maisons, qui sont trop petites pour des familles palestiniennes et construites sur des terrains dont ils pourraient faire un meilleur usage. Le maire de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, Osama al-Farrah, avait indiqué que "le gouvernement israélien doit démolir ces maisons et évacuer les gravats. S'il ne fait pas cela, ils devront payer pour les destructions". La destruction des maisons laisserait un million de m3 de gravats. Le coût du déblaiement d'une telle quantité est estimé à 18 millions de dollars, sans compter les dommages écologiques liés à un telle opération. ** Des inconnus ont profané dans la nuit de samedi à dimanche 3 avril 2005, la tombe du Premier ministre israélien Yitzhak Rabin, assassiné par un Juif extrémiste. Les profanateurs ont marqué à la peinture noire sur la tombe située dans le carré des "Grands de la nation", au cimetière du mont Herzl, à Jérusalem les mots : "Chien d'assassin". "Un Etat qui n'a pas su assurer la sécurité de ses dirigeants, ne réussit pas non plus à préserver leur tombe", a réagi le mouvement La Paix maintenant.

Mardi 5 avril 2005 : Pour la première fois, des dirigeants du mouvement des colons devraient rencontrer mardi le Premier ministre Ariel Sharon pour discuter du projet de retrait de la Bande de Gaza. Selon certaines informations, les colons devraient demander, lors de cette réunion, une rallonge d'un milliard de dollars (776 millions d'euros). L'Etat a déjà débloqué environ 900 millions de dollars (700 millions d'euros). Les représentants des colons voudraient que les 7 000 habitants de Gush Katif, le principal bloc d'implantations de Gaza, soient réinstallés en groupe dans un secteur côtier juste au nord de la ville de Gaza, proche de la ville israélienne d'Ashkelon, dont nombre d'entre eux sont originaires.

Mercredi 6 avril 2005 : Selon le quotidien "Haaretz", l'Etat hébreu souhaite transférer 10 000 tonnes de détritus par mois en Cisjordanie , "une décision sans précédent depuis l'occupation de la Cisjordanie et Gaza en juin 1967 et contraire au droit international". Haaretz révèle que des bulldozers et des camions israéliens ont commencé ces derniers jours à aplanir le terrain et à le recouvrir de terre pour transformer en décharge le site d'Abou Shusha situé entre l'implantation juive de Kedoumim et la ville palestinienne de Naplouse (nord de la Cisjordanie) au détriment des risques de provoquer des problèmes de pollution, notamment de la nappe phréatique. Les travaux ont été confiés à la société Baron Industrial Park, qui doit rassembler les ordures d'abord sur le site de Hadarim en territoire israélien, puis vers celui d'Abou Shusha. Les profits escomptés par cette société dans ce projet sont estimés à 6 shekels (1,06 euros) par tonne de détritus évacués, soit 60 000 shekels par mois (10 700 euros). L'administration civile israélienne a indiqué que "les permis permettant de jeter des ordures à Abou Shusha n'ont pas encore été délivrés", et qu'elle considère comme "très graves, les violations de la loi et des directives du ministère (israélien) de l'Environnement". Plus de détails : Paix en Palestine : Les dégâts sur l'environnement durant l'Intifada ; L'environnement : une arme dans le conflit Israël - Palestine ; L'environnement en Israël ; Le mur de l'Apartheid Israélien: Un désastre écologique en Palestine

Jeudi 7 avril 2005 : La police israélienne a annoncé mercredi qu'elle interdisait toute visite dimanche 10 avril 2005 de non musulmans à l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, afin d'empêcher la manifestation d'un groupe d'extrême droite, Revava (Myriade), opposé au plan de retrait de la Bande de Gaza du Premier ministre Ariel Sharon. Ce mouvement, hors-la-loi officiellement mais qui est toujours actif, prône l'expulsion des Arabes du "Grand Israël" allant de la Méditerranée au Jourdain.

Vendredi 8 avril 2005 : Le ministre de la Défense, le général Shaul Mofaz, a indiqué jeudi que les habitations des colons israéliens ne seraient pas démolies après le retrait de la Bande de Gaza prévu pour l'été 2005. Seuls les bâtiments rituels, comme les synagogues, seront détruits et reconstruits en Israël. Les tombes seront déplacées une à une. Le gouvernement doit donner son aval à cette décision et devrait se prononcer avant la fin du mois.

Samedi 9 avril 2005 : ISRAEL/PALESTINE : Des milliers de policiers israéliens ont été déployés dans la Vieille ville de Jérusalem, par crainte de manifestations de Palestiniens contre le projet d'extrémistes juifs de pénétrer dimanche sur l'Esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l'Islam. La police a limité l'accès de l'Esplanade pour la grande prière du vendredi aux Musulmans âgés de plus de 40 ans et détenteurs d'une pièce d'identité délivrée par les autorités israéliennes. Le service de sécurité intérieure israélien craint que des extrémistes juifs tentent de commettre un attentat contre l'esplanade des Mosquées pour déclencher une vague de violence dans toute la région et saboter ainsi le plan d'évacuation de la bande de Gaza.

Lundi 11 avril 2005 : Alors même que le président américain George W. Bush demandait vendredi à l'Etat hébreu de geler la construction d'implantations juives en Cisjordanie, conformément à la feuille de route pour la paix au Proche-Orient, le ministre israélien des Affaires étrangères Silvan Shalom déclarait samedi qu'Israël "n'a pas l'intention de revenir sur le projet de construction de logements dans l'implantation de Maale Adoumim", en Cisjordanie

Mardi 12 avril 2005 : Selon les médias locaux, l'armée israélienne envisage de désarmer les habitants de 4 colonies juives de Cisjordanie 2 mois avant leur évacuation prévue à l'été 2005. ** Un responsable du groupe juif radical "Revava" (Myriade) a annoncé dimanche que ses militants tenteront, le 9 mai 2005, d'aller prier sur le Mont du Temple de Hérode où se trouve l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-est, troisième lieu saint de l'Islam. 3 000 policiers israéliens se sont déployés dimanche pour empêcher quelques dizaines de militants du groupe "Revava" d'accéder à l'esplanade des Mosquées. 22 de ses militants ont été arrêtés.

Mercredi 13 avril 2005 : Un responsable du ministère de la Défense a annoncé, mardi, sous couvert d'anonymat, que les autorités israéliennes allaient former près de 10 000 soldats pour les préparer à évacuer la population des colonies juives de la Bande de Gaza et de 4 implantations de Cisjordanie.

Lundi 18 avril 2005 : L'état-major de l'armée israélienne, la police et les services de sécurité ont organisé dimanche une "simulation" de l'évacuation de la bande de Gaza prévue pour l'été 2005. Selon la radio publique, l'armée a envisagé toutes les options notamment des affrontements armés avec des colons, des tentatives de blocage des routes d'accès aux colonies ou des tirs de Palestiniens. Les militaires entendent également se préparer à d'éventuels refus d'obéissance de soldats et d'officiers après les appels de rabbins "extrémistes" contre le démantèlement des 21 colonies de la bande de Gaza et de 4 implantations isolées du nord de la Cisjordanie. ** Selon un communiqué du bureau du Premier ministre, "le gouvernement a voté à l'unanimité la libération de 9 prisonniers jordaniens n'ayant pas de sang (d'Israéliens) sur les mains". Selon la radio publique, cette mesure constitue un "geste de bonne volonté" de l'Etat hébreu adressé au roi Abdallah II de Jordanie. Le 3 avril 2005, l'ancien ministre jordanien des Affaires étrangères Hani al-Moulki avait affirmé que son pays s'attendait à la libération prochaine par Israël de plus d'une dizaine de prisonniers afin de marquer le réchauffement des relations entre les 2 pays voisins. 25 Jordaniens sont détenus en Israël pour des raisons de sécurité, alors que 50 autres sont en prison pour des affaires de droit commun ou pour séjour illégal en Israël. Le gouvernement israélien a décidé de créer une commission ministérielle présidée par le ministre des Affaires étrangères Silvan Shalom, qui sera chargée de traiter le dossier des Jordaniens séjournant de façon illégale en Israël. ** Selon les administrateurs du Fonds monétaire international (FMI), "la croissance est revenue, les prix et les taux de change sont stables, et la compétitivité s'améliore", en Israël, mettant en avant "un environnement économique plus favorable, une amélioration de la sécurité et des mesures politiques plus adéquates, y compris un renforcement de la discipline fiscale et un assouplissement de la politique monétaire". Après plusieurs années de récession, l'économie israélienne a renoué avec une "croissance vigoureuse". Israël a notamment décroché de nombreux contrats civils en Irak. Son contrôle du marché mondial des médicaments génériques, un secteur en plein essor, est très avancé. Le Technion à Haïfa, (Israel Institute of Technology), "pilier du savoir et du developpement technologique et scientifique d'Israel" est une réussite, où les découvertes qui ont été faites, son niveau "excessivement élevé", sont reconnus à l'échelle internationale, grâce aux "sociétés Amies du Technion" installées dans le monde entier. Son secteur militaire, des armes légères aux équipements sensibles, connaît une croissance exponentielle, désormais concurrent direct des Etas-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne et de la France sur le marché mondial des armes ou du mercenariat des "compagnies militaires privées" auprès d'Etats minés par la corruption, en Afrique principalement, où les sous-sols renferment du brut, de l'or et des diamants. Dynamisé aussi bien par le commerce extérieur que par la demande intérieure, le produit intérieur brut (PIB) israélien a progressé de 4,3 % en 2004, alors qu'il n'avait augmenté que de 1,3 % en 2003 et même reculé de 0,7 % en 2002 et de 0,9 % en 2001. En 2000, le pays comptait autant de sociétés cotées au Nasdaq que l'ensemble des pays de l'Union européenne ; il n'était dépassé que par les Etats-Unis et le Canada. Les flux d'investissements en capital-risque dans des start-up israéliennes s'élevaient à plus de 3 milliards de dollars, soit un montant proche de celui investi à la même époque dans la Silicon Valley, en Californie aux Etats-Unis. Enfin, le pays comptait 3 000 start-up, pour 2 000 habitants, le record mondial. Plus de détails : Notification publique du Rapport du FMI (Israël) du 29 mars 2005. En anglais, Public Information Notice (PIN) No. 05/44 March 29, 2005.

Mardi 19 avril 2005 : L'Etat Hébreu a lancé lundi un appel d'offres pour la construction de 50 logements dans une colonie en Cisjordanie, la colonie d'Elkana, de 3 000 habitants, située à 6 kilomètres environ de la ligne verte séparant la Cisjordanie d'Israël et fait partie du bloc de colonies d'Ariel. Washington multiplie les appels au gel de toute nouvelle construction de colonies conformément à la Feuille de Route. ** Le Premier ministre Ariel Sharon a annoncé un "léger report" du début du retrait de la bande de Gaza, qui au lieu de commencer le 21 juillet 2005, se ferait à partir du 15 août 2005. Ariel Sharon a déclaré : "Il faut tout faire pour faciliter l'évacuation et leur permettre (aux colons) de surmonter la crise du désengagement (...) Il s'agit effectivement de jours durs de l'histoire du peuple juif".

Vendredi 22 avril 2005 : Le ministre de la Défense Shaul Mofaz a accepté jeudi de reporter du 25 juillet au 15 août 2005 le retrait de la Bande de Gaza, "pour des raisons religieuses". La date du retrait coïncide avec la période de deuil de 3 semaines précédant Tisha B'Av, la date marquant, dans le calendrier juif, la destruction des Temples bibliques qui avait eu lieu un 14 août. Pendant les 20 jours avant la fête de "Tisha B'Av", les Juifs pratiquants ne doivent pas se raser, se couper les cheveux, écouter de la musique ou se marier mais le travail est autorisé. Une commission ministérielle dirigée par le Premier ministre Ariel Sharon doit approuver cette décision. S'exprimant à la radio militaire le Premier ministre a indiqué être d'accord pour ce report assurant toutefois que "l'évacuation des 21 implantations de la Bande de Gaza et de 4 autres petites colonies de Cisjordanie aurait bien lieu" affirmant : "Quiconque pense que ce report ou toute autre pression ouvriraient la voie à la non-application de ce plan se trompe tout simplement".

Samedi 23 avril 2005 : Selon la radio militaire, le ministre israélien de la Défense, Lieutenant Général de réserve, Shaul Mofaz, et le ministre palestinien des Affaires civiles Mohammed Dahlan ont convenu jeudi soir, lors d'une réunion, de "former des mécanismes de coordination" avant le retrait d'Israël de la bande de Gaza et de poursuivre les réunions jusqu'à la mise en application de l'évacuation, désormais prévue pour le mois d'août 2005. Shaul Mofaz a indiqué que la coordination de la sécurité avec les Palestiniens avait pour but d'empêcher le retrait de se trouver "sous le feu" des militants palestiniens. ** Le grand rabbin ashkénaze Yona Metzger et le grand rabbin sépharade Shlomo Amar ont appelé vendredi les colons à ne pas s'opposer par la force à l'évacuation, prévue cet été, des implantations de la bande de Gaza et de 4 en Cisjordanie.

Lundi 25 avril 2005 : Le septième président de l'Etat d'Israël, Ezer Weizman, Juif d'Israël né à Tél Aviv en 1924, est décédé dimanche 24 avril 2005, à l'âge de 81 ans, à l'hôpital Rambam d'Haïfa où il avait été hospitalisé à la suite d'une infection pulmonaire. Il a fait ses débuts militaires dans l'armée britannique, la "Royal Air Force" (RAF), pendant la Seconde guerre mondiale, Général d'aviation et ancien commandant de l'armée de l'air israélienne, Ezer Weizman a été président de 1993 à 2000. Il a occupé plusieurs postes ministériels, dont celui de la Défense (1977-1980). Ministre des Sciences dans un gouvernement d'union nationale, il s'est opposé à la loi interdisant tout contact avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et a rencontré secrètement un responsable de la centrale palestinienne en 1989 à Genève. Il est réélu en mars 1998 pour un second mandat présidentiel. Le président Weizman avait annoncé le 28 mai 2000 sa démission à effet au 10 juillet 2000. Il avait été mis en examen (inculpé) pour corruption pour avoir accepté des "cadeaux" d'un montant d'environ 500 000 dollars offerts par l'homme d'affaires français Edouard Saroussi, présenté comme "un ami très proche", de 1989 à 1993, sous forme de versements mensuels. ll soutenait le Premier ministre de droite Ariel Sharon. ** Le ministre de la Défense Shaul Mofaz a décidé dimanche de prolonger d'une semaine le bouclage de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, jusqu'à la fin de la Pâque juive. Ce bouclage empêche les Palestiniens d'entrer dans l'Etat hébreu. ** La radio militaire a annoncé dimanche que les forces de sécurité ont arrêté 3 Palestiniens "qui s'apprêtaient à perpétrer un attentat en Israël". Un quatrième Palestinien a pris la fuite et les forces de sécurité le recherchent.

Mercredi 27 avril 2005 : Une cérémonie en hommage à l'ex-président Ezer Weizman, décédé dimanche à l'âge de 81 ans des suites d'une infection respiratoire, a été célébrée mardi au cimetière d'Or Akiva, au nord de Tel-Aviv. L'ancien président a été inhumé aux côtés de son fils, mort dans un accident de voiture. Le chef de l'Etat Moshe Katzav a salué en Ezer Weizman un "visionnaire", qui avait été un "architecte de la victoire" de la guerre de juin 1967 contre les Arabes. Le Premier ministre Ariel Sharon, a rendu hommage à un "compagnon d'armes", "l'avant-garde du combat pour la paix". L'Autorité Nationale Palestinienne était représenté par son ministre chargé des négociations avec Israël, Saëb Erakat.

Jeudi 28 avril 2005 : En visite historique de 3 jours dans ce pays, (c'est la première fois qu'un président russe se rend en Israël), le Président russe Vladimir Poutine a proposé de réunir à Moscou à l'automne 2005 une conférence internationale sur la paix dans cette région, avec la participation du quartet (Union européenne, ONU, Etats-Unis, Russie à l'origine de la Feuille de route plan de paix destiné à relancer les négociations israélo-palestiniennes et prévoyant la création d'un Etat palestinien en 2005) et de toutes les parties concernées. Il se rendra vendredi dans les territoires palestiniens sous occupation israélienne où il rencontrera le président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas.

Vendredi 29 avril 2005 : Le Président russe Vladimir Poutine poursuivait jeudi sa visite historique dans le pays. Il a rencontré le Président de l'Etat hébreu, Moshe Katzav, qu'il a tenté de rassurer quant aux ventes de missiles de défense anti-aérienne à la Syrie, indiquant que "le système que nous allons fournir à la Syrie est à courte portée et ne menace en aucune façon le territoire israélien". Il a également été question du dossier portant sur la coopération nucléaire avec l'Iran. Le Président Poutine a assuré que celle-ci "se limitait à l'utilisation de l'atome à des fins civiles" ajoutant "nous sommes contre tout programme destiné à doter l'Iran d'une arme atomique". Vladimir Poutine a visité en compagnie de Moshe Katzav, le mémorial de Yad Vashem dédié aux victimes de l'Holocauste, où il a déposé une gerbe. Le Président russe s'est ensuite entretenu avec le Premier ministre Ariel Sharon. Les 2 hommes ont convenu de la mise en place un système de coopération dans la lutte anti-terroriste qui prévoit un partage d'informations en temps réel entre les 2 pays. ** Les Etats-Unis, en accord avec le Pentagone, fourniront à Israël 100 bombes à guidée laser GBU-28 Bunker Buster (anti-bunker), spécialement conçues pour percer et détruire le bunker de Saddam Hussein en Irak, et capables de détruire les installations nucléaires iraniennes dont le combustible doit être livré par la Russie. La bombe anti-bunker de haute-précision GBU-28 est une bombe de 2,3 tonnes qui s'enfonce jusqu'à 30 mètres (100 pieds) dans le sol avant d'exploser. ** Un responsable à la présidence du conseil israélien, qui a requis l'anonymat, a annoncé qu'Israël "refusera une éventuelle demande d'extradition de 3 hommes d'affaires associés à Mikhaïl Khodorkovski, l'ex-patron du géant pétrolier russe Ioukos, l'homme le plus riche de Russie, que pourrait présenter le président Vladimir Poutine durant la visite historique qu'il effectue en Israël" ajoutant : "Israël ne peut extrader des Juifs sur la base de soupçons concernant des délits financiers alors que nous ne disposons d'aucun dossier". Le verdict dans le procès de Mikhaïl Khodorkovski, a été reporté au 16 mai 2005. La semaine dernière, le Premier ministre Ariel Sharon interrogé par le quotidien "Yediot Aharonot" avait déjà refusé toute idée d'extradition. "Je n'ai l'intention de livrer personne (...) Depuis les jours de ma jeunesse, j'ai toujours été opposé au fait de livrer des Juifs et je dis cela de la façon la plus claire possible". Léonid Nevzlin, Mikhail Brudno et Vladimir Dubov, 3 anciens partenaires de Mikhaïl Khodorkovski qui ont fui la justice russe pour fraude se sont réfugiés en Israël. Selon les médias israéliens, ils sont à la tête du Groupe Menatep, une holding qui détient 60 % de ce qui reste de l'empire Ioukos. Léonid Nezvlin a fait publier dans les médias israéliens des communiqués pour dénoncer le caractère "politique" du procès intenté à Mikhaïl Khodorkovski.

Samedi 30 avril 2005 : Des responsables de la sécurité israélienne, sous couvert d'anonymat, ont annoncé que l'Etat hébreu avait refusé la livraison par la Russie de 50 véhicules de patrouille blindés à la police palestinienne doutant de "l'utilité de tels équipements pour la police palestinienne". Le Président Poutine a alors déclaré : "Nous souhaitons que le président Abbas combatte efficacement le terrorisme, il ne peut pas le faire avec des lance-pierres et des cailloux". ISRAEL/PALESTINE : Des heurts ont opposé mercredi et pour la seconde journée consécutive des policiers israéliens à des ultra-orthodoxes juifs à Jérusalem-Ouest. Ces derniers qui s'opposent à l'extension d'une route qui détruirait d'anciennes tombes juives, ont attaqué les policiers à coups de pierres. 6 manifestants ont été arrêtés. 3 policiers ont été blessés par des jets de pierres, selon une source policière.



 

Retour Israël


Retour Israël année 2005


Retour sommaire





QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.