FRANCE,
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FRANCE, VENDREDI 6 AOUT 2004
- Sur
commission rogatoire du juge d'instruction
Patrick Ramaël chargé de l'enquête sur la
disparition, le 16 avril 2004 à Abidjan en Côte
d'Ivoire, du journaliste franco-canadien
Guy-André Kieffer, un journaliste ivoirien connu
sous le pseudonyme de James Cenach, Léonard
Guede-Pépé, 52 ans, a été placé en garde à
vue qui a été prolongée de 24 heures jeudi.
Proche de Paul-Antoine Bohuen Bouabré, le
ministre de l'Economie et des Finances ivoirien,
le journaliste aurait eu une altercation avec
Guy-André Kieffer peu avant la disparition de ce
dernier.
Gérard Onesta, député Vert européen entendu
par les gendarmes en Corse, et, Noël Mamère,
député Vert, entendu à Toulouse dans le cadre
d'une enquête sur le fauchage d'un champ de
maïs transgénique (OGM, organismes
génétiquement modifés) le 25 juillet à
Menville (Haute-Garonne) ont reçu une citation
directe devant le tribunal
correctionnel de Toulouse fixée au 16 septembre
2004, pour "destruction en réunion de
parcelles génétiquement modifiées et
conventionnelles". Les peines prévues par
le Nouveau Code Pénal NPC, sont
de 5 ans de prison ferme et 75 000 euros d'amende
maximum. Mais les 2 députés jouissent de
l'immunité parlementaire. Les
décisions du Tribunal de Grande Instance TGI,
statuant en matière correctionnelle, s'il s'agit
d'une peine de prison ferme ou d'une mesure
coercitive, demeureront à la discrétion de
l'Assemblée nationale ou du Parlement européen
qui devront être saisis pour que cette levée
n'entrave plus l'éxécution de la peine.
L'ex-porte-parole de la Confédération paysanne, José
Bové, qui sera entendu fin août, a déclaré :
"La justice travaille les yeux fermés et à
toute allure. J'ai une petite fleur coupée sur
la conscience et je suis prêt à en répondre
devant la justice, mais pas plus. Le couvercle va
sauter, j'imagine mal que les centaines de
personnes qui étaient avec nous restent sans
réagir". L'opération médiatisée avait
été baptisée "les faucheurs
volontaires" dans le cadre d'une campagne de
"désobéissance civile" d'arrachage
d'essais d'OGM. La Société Pioneer Génétique
avait immédiatement déposé une plainte, le 26
juillet, pour "destruction en
réunion", et le ministre de la Justice,
Dominique Perben, avait adressé une circulaire
aux procureurs de la République, leur demandant
d'apporter une "réponse judiciaire
exemplaire". NDLR. Le 12
février 1997, Alain Juppé, Premier ministre,
(droite) annonce l'interdiction en France de la
mise en culture de semences de maïs
transgénique et le 27 novembre 1997, Lionel
Jospin, Premier ministre, (socialiste) annonce
l'autorisation de la mise sur le marché du maïs
transgénique. Le Parti socialiste PS et les
Verts (écologistes) au pouvoir en 1997 ont
introduit les OGM en France développés par les
multinationales agrochimiques et dont la
dissémination est irréversible, notamment pour
l'agriculture biologique. Le Parti socialiste PS
(opposition) avait fermement condamné l'action
des militants anti-OGM, à travers la voix de son
porte-parole Julien Dray. Plus de
détails : DOSSIER OGM ; Site
interministériel sur les OGM ; Greenpeace France - Campagne OGM ; L'Agence
Française de Sécurité Sanitaire des Aliments
(AFSSA)
Philippe Douste-Blazy, ministre de
la Santé, s'est déclaré favorable à
l'étiquetage préventif des bouteilles d'alcool,
rappelant que l'usage d'alcool (syndrôme
d'alcoolisation foetale) par les femmes enceintes
était la première cause de retard mental non
génétique de l'enfant. Le ministre a annoncé
le lancement d'une vaste étude épidémiologique
sur 2 décennies, auprès de 10 000 femmes
enceintes qui sera confiée à l'INSERM (Institut
National de la Santé et de la Recherche
Médicale) et d'une campagne de prévention de la
consommation excessive d'alcool à l'automne
2004. Plus de liens : Alcool
Stratégie de prévention
Jean-Charles Marchiani, 60 ans,
ancien Préfet du Var, conseiller de
l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, écroué
dans la nuit de lundi à mardi 3 août au
quartier VIP (case prison réservée aux
personnalités) à la prison de la Santé à
Paris, pour "trafic d'influence par personne
dépositaire de l'autorité publique" et
"recel d'abus de biens sociaux" d'un
montant retrouvé sur des comptes secrets en Suisse de 13
millions d'euros, impliqué notamment dans le
cadre de l'affaire Falcon, vendeur d'armes vers
l'Angola, alors sous embargo, a retrouvé
officiellement son statut de Préfet hors cadre (hors classe, avec ou sans
affectation, mission, mais complètement
rénuméré). Enfin, la demande de
remise en liberté déposée en
"référé" (urgence) a été rejetée.
Plus de détails dans notre
édition du 3 août 2004
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