FRANCE,
FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES,
FRANCE, LUNDI 2 AOUT 2004
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- Brahim
Yadel, Nizar Sassi, Mourad Benchellali et Imad
Kanouni, les 4 Français de retour de la base
américaine de Guantanamo à Cuba ont été
écroués (détention provisoire) à la suite
d'une mis en examen par le juge Jean-Louis
Bruguière (bilderberger), chargé
d'une information judiciaire en novembre 2002
pour "association de malfaiteurs en relation
avec une entreprise terroriste". Ils sont
soupçonnés par les magistrats français d'avoir
intégré un groupe terroriste en se rendant en
Afghanistan, d'avoir voulu étudier le Coran
auprès des Talibans (étudiants en religion)
afghans selon les avocats des inculpés. Les
Français ont dénoncé des "conditions
extrêmement dures" à Guantanamo. Certains
"interrogatoires" auraient été menés
sous la menace d'armes, de "fusils à
pompes". NDLR. Brahim Yadel a été
condamné à Paris par contumace à 1 an de
prison en décembre 2000, accusé d'avoir fait
partie du réseau projetant de commettre un
attentat lors de la Coupe du monde 1998 en
France. 3 Français sont encore détenus à
Guantanamo : Ridouane Khalid, 36 ans, originaire
de la région parisienne, Mustaq Ali Patel, né
en Inde et marié à une Française dont il a
pris la nationalité et Khaled Ben Mustafa, 32
ans. Quelques 600 détenus originaires de 47 pays
sont incarcérés dans le cadre de la
"guerre contre le terrorisme"
instaurée par le président George W. Bush
après les attentats du 11 septembre 2001.
Washington considère que ces "combattants
ennemis" ne peuvent bénéficier de
l'application de la troisième Convention de Genève
relative au traitement des prisonniers de guerre. Plus de
détails sur l'arrivée des 4 français dans
notre édition du 28 juillet 2004.
Après que la France se soit retrouvée vendredi
"totalement isolée" à la réunion à
Genève en Suisse des ministres européens du
Commerce, en s'opposant au projet de compromis de
l'OMC (Organisation mondiale du Commerce), le
ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de
la Pêche et des Affaires Rurales, Hervé Gaymard
et le délégué au Commerce extérieur François
Loos, ont annoncé que la France avait approuvé
le compromis agricole qui prévoit l'élimination
à terme des subventions à l'exportation
européennes. C'est au terme d'une semaine de
discussions que les 147 pays membres de l'OMC ont
approuvé à Genève la relance des négociations
de Doha (Qatar) sur la libéralisation des
échanges internationaux. Cela concerne
directement les règles de la concurrence et
devrait permettre aux pays en voie de
développement de vendre plus facilement leur
production agricole sur le marché mondial, face
aux pays riches qui se sont engagés à éliminer
à terme leurs aides financières aux
exportations agricoles, via une baisse des aides
et des droits de douane. NDLR : Dans notre édition du 25 mai 2004, nous
révélions déjà que le commissaire européen
au commerce, le socialiste français Pascal Lamy à
Bruxelles avait proposé l'élimination des
subventions agricoles à l'exportation dans le
cadre des négociations à l'OMC. Et, le 14 mai
2004, le ministre français délégué au
Commerce extérieur François Loos avait exprimé
des "réserves" de la France "sur
la méthode" du commissaire Lamy. Rappelons
enfin, que le 21 juillet, le président de la
République Jacques Chirac avait jugé
"inacceptable en l'état" la première
proposition sur l'agriculture présentée par
l'OMC le 16 juillet 2004 pour relancer les
négociations multilatérales de Doha. Plus de
détails : La
Direction Générale du Commerce de la Commission
européenne.
Des inconnus ont fauché près de 4
000 pieds de maïs transgénique (OGM, organismes génétiquement
modifiés) dans la nuit de mercredi
à jeudi 29 juillet 2004 cultivés par la
société Pioneer dans le cadre d'essais OGM en
plein champ à Montauban (Tarn et Garonne). Plus
de liens : Essais OGM de MONTAUBAN : Où sont
les fiches d'information destinées au public ?
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