FRANCE,
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FRANCE, SAMEDI 14 AOUT 2004
- Les
pélerins affluent par dizaines de milliers en
provenance d'Europe, d'Afrique ou d'Asie à
Lourdes où le Pape Jean-Paul II sera reçu
samedi en début de matinée par Bernadette et
Jacques Chirac, Président de la République,
entouré de 15 cardinaux et d'une centaine
d'évêques, dont Monseigneur Jacques Perrier,
évêque de Tarbes-Lourdes. Le successeur de
l'apôtre Paul est attendu devant la grotte où
la Vierge Marie serait apparue 18 fois à
Bernadette Soubirous (1844-1879) en 1858. Elle
fut béatifiée le 14 juin 1925 et canonisée par
le pape Pie XI à Saint Pierre de Rome le 8
décembre 1933. Le Pape Jean-Paul II offrira une
rose d'or aux sanctuaires et boira de l'eau de la
source de Massabielle en présence du Père
Raymond Zambelli, recteur des Sanctuaires.
Rappelons que le Pape fit son premier pélerinage
à la Vierge le 15 août 1983, où il lança
"Je reviendrai". Le Président
français s'entretiendra avec le Saint Père,
rappelant "à
cette occasion, les valeurs universelles que la
France et le Saint Siège ont en partage :
valeurs de paix, de justice, de solidarité, de
tolérance et de progrès qui placent l'homme au
coeur de tout projet". Plus de 2
700 gendarmes et policiers assureront la
sécurité du pélerinage de Lourdes, protègée
par plusieurs batteries de missiles
anti-aériens. Plus de détails : le Site officiel des sanctuaires ; Le Saint
Siège (Vatican) ; L'Elysée
(Présidence de la République)
C'est un combat gagné aujourd'hui à titre
posthume par un Sénégalais, Amadou Diop,
militaire de février 1937 à avril 1959 dans
l'armée française, qui avait eu gain de cause
devant le Conseil d'Etat, la plus
haute juridiction administrative en France, par
un arrêt du 10 décembre 2001, de sa plainte de
1996, visant à être indemnisé au titre d'une
pension militaire jusqu'à dix fois inférieurs
aux pensions perçues par les Français. En
effet, le ministère des Anciens Combattants, par
la voix du ministre délégué, Hamlaoui
Mékachéra, a annoncé que 80 000 anciens
combattants de l'armée française, originaires
des anciennes colonies, ont été augmentées de
20 % à 100 % depuis avril 2004. 120 millions
d'euros ont été inscrits au budget de 2004 pour
financer les "revalorisations" de
pensions. Une annonce qui intervient à la veille
des commémorations du débarquement des forces
alliées en Provence le 15 août 1944, auquel
avaient participé près de 100 000 combattants
du Maghreb et d'Afrique noire. NDLR. Les
combattants coloniaux perdaient ou se voyaient
restreindre considérablement les pensions
d'invalidité et de retraite dès lors que leurs
pays déclaraient "l'Indépendance".
Le Président de la République, accompagné de
Bernadette Chirac, se rendra sur le porte-avions
nucléaire Charles-de-Gaulle en rade de Toulon le
dimanche 15 août 2004 pour assister à une
parade militaire organisée en commémoration du
débarquement des forces alliées en Provence le
15 août 1944. La revue navale comportera des
navires de nations ayant participé au
débarquement, un Américain, un Britannique, un
Marocain, un Tunisien et 3 Algériens. Plus de
détails : Site officiel du 60ème anniversaire
du débarquement de Provence
Après le nouvel arrêté autorisant
la "destruction de spécimens de l'espèce
Canis lupus (loups) pour l'année 2004",
paru en catimini au Journal Officiel JO,
édition numéro 0187 du 13 août 2004, signé
par le directeur de la nature et des paysages,
Jean-Marc Michel, à la demande de Serge
Lepeltier, ministre de l'Ecologie et du
Développement durable, l'Association
(indépendante) pour la protection des animaux
sauvages (ASPAS) qui vient
d'en obtenir en justice la suspension d'arrêté
préfectoraux devant les tribunaux administratifs
de Nice et de Marseille, juge cette nouvelle
décision illégale, compte tenu de la protection
accordée au loup par la Convention de Berne (1979) et
la directive européenne de 1992. L'ASPAS
rappelle que "le loup est une espèce
strictement protégée en droit français et
toute tentative de destruction de cette espèce
est un délit puni par la loi", et
"déplore le mépris de la loi et de la
nature affiché par le gouvernement".
L'ASPAS qui espère un retour à la raison,
rappelle "que la force ne doit pas
l'emporter sur le droit", annonçant la
saisine dans les prochains jours du Conseil d'Etat en
précisant avoir déjà saisi la Commission
européenne le 4 août.
La loi organisant les transferts de
compétences aux collectivités locales a été
validée dans sa quasi-totalité par le Conseil constitutionnel.
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