- SOMMAIRE
ISRAEL, FIL-INFO-ISRAEL
©, ARCHIVES, NOVEMBRE 2005
- Mardi 1er novembre 2005 : Igal
Amir, extrémiste juif, meurtrier du
Premier ministre Yitzhak Rabin, Prix Nobel de la
Paix 1994 conjointement avec
Shimon Peres et le président palestinien
défunt Yasser Arafat,
assassiné le 4 novembre 1995 lors d'un
meeting à Tel Aviv, a demandé lundi la
révision de son procès affirmant que ce
n'est pas lui qui a tiré la dernière
des 3 balles qui a tué le Premier
ministre. ** Selon
un responsable du bureau du Premier
ministre Ariel Sharon, sous couvert
d'anonymat, "les ministres
(israéliens) concernés par ce dossier
ont donné leur feu vert à la présence
d'observateurs européens qui seront
chargés de superviser le passage des
voyageurs à Rafah" dans le sud de
la bande de Gaza. Les contrôles seront
exercés par les Egyptiens et l'Autorité
palestinienne du côté égyptien du
terminal, tandis que du côté
palestinien des observateurs européens
seront présents et nous rendront compte
de ce qui se passe". Le point de
passage de Rafah, seul moyen de rejoindre
l'extérieur par la terre sans passer par
Israël, a été fermé le 7 septembre
2005 par Israël avant le début du
retrait de la bande de Gaza après 38 ans
d'occupation. Le point de passage a été
rouvert à plusieurs reprises pour des
raisons humanitaires, mais Israël refuse
de le rouvrir officiellement, craignant
que des résistants palestiniens ne
l'empruntent pour faire entrer des armes
dans la bande de Gaza. **
Lors d'un discours lundi à
la Knesset
(parlement) à l'occasion de la rentrée
parlementaire, le Premier ministre, Ariel
Sharon, s'est engagé à poursuivre la
colonisation en Cisjordanie et sur le
plateau syrien du Golan déclarant :
"Les projets de développement de
mon gouvernement comprennent non
seulement la Galilée, le Néguev et
Jérusalem, mais aussi les grands blocs
d'implantation, la vallée du Jourdain et
le Golan".
Mercredi 2 novembre 2005 : Dans
un entretien à l'agence de presse "Associated
Press", Yossi
Beilin, à la tête du parti pacifiste
d'opposition Yahad, a accusé le Premier
ministre israélien Ariel Sharon
d'enclencher un nouvel enchaînement de
violences afin de s'assurer que "le
retrait de la Bande de Gaza soit le
dernier geste politique" du genre.
Jeudi 3 novembre 2005 :
CORRUPTION : Selon le
contrôleur de l'Etat, le juge Micha
Lindenstrauss, s'exprimant devant la
commission parlementaire de contrôle de
l'Etat que 7 autres graves affaires de
malversations au sein du service public,
sont actuellement examinées par son
bureau. Il a exprimé sa "vive
inquiétude" soulignant que
"ces multiples scandales menacent de
disloquer la société
israélienne". **
SCANDALE : Le ministre de la
Sécurité intérieure et responsable de
la Police, Guidon Ezra, (NDLR. Ancien
numéro 2 du Shin Beth, service
intérieur de sécurité), aurait
ordonné cette semaine aux services des
prisons d'octroyer des vacances à un
détenu criminel, fils d'un membre
influent du comité central du parti
d'Ariel Sharon, le Likoud, afin de lui
permettre de se marier dans la résidence
de ses parents à Bat Yam. Le ministre
des Affaires étrangères Silvan Shalom,
s'est rendu au mariage à la surprise
générale.
Vendredi 4 novembre 2005 : Commémoration
du 10e anniversaire de l'assassinat du
Premier ministre travailliste, Yitzhak
Rabin, Prix Nobel de la Paix 1994
conjointement avec Shimon Peres et le
président palestinien défunt Yasser
Arafat, le 4 novembre 1995, à Tel Aviv,
par un extrémiste juif, Igal Amir, en
détention et qui a demandé une
révision de son procès, arguant que ce
n'est pas lui qui a tiré le troisième
balle mortelle. Une loi oblige les
écoles israéliennes à honorer sa
mémoire. Le président Moshé Katzav a
entamé les cérémonies à la mémoire
d'Yitzhak Rabin en allumant une bougie au
siège de la présidence à Jérusalem
devant une photo de l'ancien Premier
ministre tué à l'issue d'un
rassemblement "pour la paix et
contre la violence". Une cérémonie
officielle sera organisée par le
gouvernement aura lieu le 14 novembre
2005 en présence de personnalités
étrangères dont l'ancien président
américain Bill Clinton.
Lundi 7 novembre 2005 : Une
réunion s'est ouverte dimanche à Tel
Aviv entre une délégation israélienne,
conduite par le Vice-premier-ministre
Shimon Peres, et une délégation
européenne, portant sur la réouverture
d'ici 15 jours du point de passage de
Rafah, qui permet aux Israéliens de
quitter la Bande de Gaza sans passer par
Israël, sous supervision européenne.
Selon un responsable israélien, sous
couvert d'anonymat, les discussions
portent essentiellement sur "les
pouvoirs dont disposeront les
représentants européens lors des
opérations de contrôle sur les
Palestiniens entrant ou sortant de la
bande de Gaza".
Mardi 8 novembre 2005 :
ONU/ISRAEL : La Quatrième
Commission (questions politiques
spéciales et décolonisation) de l'Assemblée
générale de l'ONU a
entamé lundi 7 novembre 2005 son débat
sur le rapport du Comité spécial
chargé d'enquêter sur les pratiques
israéliennes affectant les droits de
l'homme du peuple palestinien et des
autres Arabes des territoires occupés.
Au cours du débat, plusieurs
délégations ont souligné les
difficultés rencontrées par le Comité
dans son travail, qui découle en
particulier, à leur avis, du refus
persistant des autorités israéliennes
d'autoriser les membres du Comité à
accéder aux territoires occupés.
Ceux-ci sont donc contraints de se rendre
dans les pays limitrophes pour y entendre
des témoins directs des pratiques
israéliennes. La question du
Golan syrien a
été abordée par de nombreux pays
arabes. La Syrie a dénoncé l'occupation
par Israël de ce territoire, affirmant
que les autorités israéliennes
cherchaient à l'annexer de fait et à en
modifier le statut juridique. Elle a
dénoncé les annexions de terre qui
chassent les populations arabes, victimes
de discrimination, pour les remplacer par
des colons israéliens. Cette annexion
n'a pourtant aucune validité juridique
sur le plan international soulignant
qu'elle enterre le processus de paix. De
son côté, le représentant des Emirats
arabes unis a estimé qu'Israël menait
une politique expansionniste délibérée
visant à imposer la culture juive dans
la région pour gommer l'identité arabe
des populations. Plusieurs délégations
ont par ailleurs dénoncé la poursuite
de la construction par Israël du
"mur de séparation", en dépit
de l'avis de la Cour internationale
de Justice
qui l'a déclaré illégal. Le
représentant de la Malaisie a estimé
que la construction du mur visait à
transformer les territoires en "une
vaste prison à ciel ouvert" et il a
invité Israël à arrêter ces travaux,
à démanteler les parties du mur déjà
érigées et à payer des indemnisations
à toutes les personnes affectées par ce
projet. Pour sa part, le représentant de
l'Inde a déclaré qu'un mur longeant la
"ligne verte" n'élèverait pas
d'objection mais qu'en l'occurrence, sa
construction sur un tracé qui empiétait
sur le territoire palestinien aggravait
la situation et compromettait le
règlement négocié du conflit. Par
ailleurs, de nombreuses délégations ont
affirmé qu'Israël accaparait les
ressources naturelles des territoires
arabes occupés, dont l'eau et l'énergie
naturelle, au profit des colons
israéliens. Plus de détails. ** Le
quotidien "Yedioth Ahronot"
a annoncé dans son édition de dimanche
que le Premier ministre Ariel Sharon a
"permis à l'Egypte de vendre des
balles mais pas des armes légères aux
forces de sécurité palestiniennes pour
les aider à enrayer la détérioration
des situations de sécurité dans les
territoires palestiniens.Cette demande
soutenue par les Etats-Unis avait été
refusée par Israël qui est finalement
revenu sur sa décision après la visite
du le ministre israélien de la Défense
Shaul Mofaz à Washington (Etats-Unis) ce
week-end.
Mercredi 9 novembre 2005 : Dan
Haloutz, chef d'état major, a indiqué
mardi que l'Etat hébreu poursuivra ses
opérations ciblées contres le Jihad
Islamique ajoutant que la politique
israélienne d'opérations d'assassinat
ciblé était "l'arme la plus
efficace parmi l'arsenal israélien dans
le combat contre le terrorisme".
Jeudi 10 novembre 2005 : Selon
un sondage effectué à la sortie des
urnes par la radio et la télévision
publiques, le député Amir Peretz, chef
de la centrale syndicale Histadrout,
serait élu à la tête du parti
travailliste israélien lors des
primaires qui se sont tenues mercredi 9
octobre 2005 avec 46 % des suffrages,
contre 41 % à Shimon Peres et 13 % pour
le troisième candidat, le ministre des
Infrastructures, Binyamin Ben Eliezer. Le
taux de participation est très faible :
50 %.
Vendredi 11 novembre 2005 : Le
docteur Youval Shteinitz, président de
la commission parlementaire de la
Défense et des Affaires étrangères et
membre du Likoud, s'est dit "très
inquiet" du tracé prévu pour la
barrière de séparation en
Judée-Samarie, qui selon lui
"étouffera complètement
l'expansion des localités juives de la
région" lors d'une réunion de
travail qui s'est tenue mercredi avec
tous les responsables civils et
militaires responsables de ce projet. Le
maire de la ville d'Ariel en Samarie, Ron
Nahman (Likoud), a est allé également
dans son sens déclarant : "Le
projet d'édification de la barrière à
l'Est de notre territoire municipal va
torpiller tout développement ultérieur
de la localité". Le gouvernement
prévoit également de transformer la
route principale de Samarie en étroit
couloir bétonné des deux côtés. Le
tracé du mur de béton est prévu dans
la région, située à une quinzaine de
kilomètres au sud de Jérusalem. Les
participants à cette réunion ont
souligné que "les plans du
gouvernement prennent en compte
uniquement les besoins des habitants
palestiniens, qui sont au nombre de 20
000 comparé à 50 000 Juifs qui habitent
cette zone". Le président du
Conseil des localités juives de
Judée-Samarie, Bentsi Liberman, a conclu
qu'il est préférable d'annuler
complètement l'édification de la
barrière, qui pourrait être remplacée
par des "zones de sécurité". ** Dans
son rapport annuel sur la liberté de la
presse, qui couvre environ 170 pays, dans
le monde entier, Reporters Sans
Frontières (RSF) "situe les
violations de la liberté de la presse et
le traitement des journalistes par
Israël à un niveau comparable à la
situation prévalant aux Etats-Unis"
alors qu'il n'y a pas 3 ans "Israël
était considéré comme un
"prédateur de la liberté de la
presse"". Israël remonte ainsi
de la 92ème à la 47ème place, dans le
Palmarès de la liberté de la presse
établi par RSF. Plus
de détails
Samedi 12 novembre 2005 : Le
Secrétaire général de la centrale
syndicale Histadrout (NLDR. En hébreu :
HaHistadrut HaKlalit shel HaOvdim B'Eretz
Yisrael ; en anglais : "General
Federation of Laborers in the Land of
Israel"), Amir Peretz, 53 ans, juif
sépharade, qui a été élu jeudi 10
novembre 2005, à la tête du parti
travailliste (Avoda), battant Shimon
Peres, 82 ans, figure historique du parti
et donné grand favori, avec 42,35 % des
voix contre 39,95 % à son rival, a
appelé samedi le Premier ministre Ariel
Sharon à organiser des élections
anticipées début 2006. Il a également
annoncé qu'il était prêt à quitter la
coalition d'Ariel Sharon.
NDLR. Amir Peretz
est né à Bojad au Maroc le 9 mars 1952
et a immigré en Israël à l'âge de 4
ans. Il est marié et père de 4 enfants.
Il a été maire de la ville de Sdérot
proche de la ville palestinienne de Gaza
de 1983 à 1988, date de son entrée à
la Knesset (Parlement). Il est élu, en
décembre 1995, Secrétaire général de
la centrale syndicale Histadrout. En
1999, il est réélu au Parlement à la
tête du parti Am Ehad (Un seul peuple),
sa formation. En mai 2004, il revient au
sein du Parti Travailliste.
Lundi 14 novembre 2005 : Après
l'Arabie Saoudite, la secrétaire d'Etat
américaine Condoleezza Rice, en tournée
dans la région, est arrivée dimanche en
Israël où elle doit assister ce lundi
14 novembre 2005 à une cérémonie de
commémoration du 10e anniversaire (selon
le calendrier hébraïque) de
l'assassinat de l'ancien Premier ministre
Yitzhak Rabin, Prix Nobel de la
Paix 1994 conjointement avec
Shimon Peres et le président palestinien
défunt Yasser Arafat,
le 4 novembre 1995 par un extrémiste
juif, Igal Amir, en détention et qui a
demandé une révision de son procès,
arguant que ce n'est pas lui qui a tiré
le troisième balle mortelle. Elle a
exhorté dimanche les Palestiniens à
"démanteler les infrastructures
terroristes" en soulignant
"qu'aucun gouvernement démocratique
ne peut tolérer des partis armés".
Elle devrait rencontrer le président de
l'Autorité Nationale Palestinienne,
Mahmoud Abbas en Cisjordanie avant de se
rendre en Jordanie. ** Le
Premier ministre Ariel Sharon a affirmé
dimanche, s'exprimant lors de la seconde
session du "Forum Saban" en
présence de nombreuses personnalités
politiques et économiques, que
"l'Iran est contrôlée par des
dirigeants qui aspirent à développer
des armes nucléaires et appelle à la
destruction de l'Etat d'Israël"
ajoutant : "Le Moyen-Orient est
divisé aujourd'hui en deux camps
opposés. D'un côté se trouve les Etats
modérés comme la Jordanie, l'Egypte ou
les pays du Golfe, et de l'autre les
régimes extrémistes de Téhéran et de
Damas, qui encouragent, financent, et
entraînent les mouvements terroristes et
menacent la stabilité de toute la
région". Et de conclure : "Les
Etats-Unis jouent un rôle positif et
décisif dans la région. Les changements
importants que nous avons vus en Irak, au
Liban ,ainsi qu'au sein de l'Autorité
palestinienne sont le résultat des
efforts américains." ** Selon
le journal saoudien Al Watan
qui a repris des sources diplomatiques
britanniques, une délégation de hauts
diplomates israéliens se trouve
actuellement à Doha, la capitale du
Qatar et serait sur le point de signer un
important accord de coopération
économique, commercial et diplomatique
"visant à adopter une ligne de vue
commune sur certaines questions
internationales". Selon Al Watan,
cet accord se "ferait dans le plus
grand secret afin d'éviter au Qatar de
s'attirer les foudres de ses
voisins".
Mardi 15 novembre 2005 : La
secrétaire d'Etat américaine
Condoleezza Rice a rencontré lundi son
homologue Silvan Shalom et le premier
ministre Ariel Sharon. Elle a estimé
qu'un "Etat palestinien augmenterait
la sécurité d'Israel" précisant
toutefois que "la destruction des
infrastructures terroristes est la
condition sine qua non pour obtenir la
paix. Aucun gouvernement démocratique ne
peut tolérer des partis armés, qui ont
un pied sur la scène politique et un
pied dans le camp terroriste". **
Le quotidien Yédiot Aharonot a
annoncé dans son édition de lundi 14
novembre 2005 que le personnel de la
centrale nucléaire de Dimona, dans le
désert du Néguev était en grève pour
protester contre un projet de
licenciements d'environ 400 personnes. La
France avait aidé Israël à ériger
dans les années 1960 la centrale de
Dimona, sur le modèle de celle de
Saclay, sans que les Etats-Unis en
fussent informés. Bien que l'Etat
d'Israël n'ait jamais formellement
reconnu disposer d'un arsenal nucléaire,
de nombreux observateurs étrangers
estiment qu'en 40 ans, la centrale de
Dimona a produit au moins 200 ogives
nucléaires. Israël n'a jamais signé le
Traité de non-prolifération nucléaire
(TNP) et refuse donc le contrôle de ses
installations nucléaires par l'AIEA
(Agence internationale à l'énergie
atomique). Israël dispose d'une
deuxième centrale nucléaire à Nahal
Sorek, au sud de Tel-Aviv. Voir notre édition
du 17 mars 2004
Mercredi 16 novembre 2005 : Les
8 ministres travaillistes du gouvernement
ont remis leur lettre de démission à
Amir Peretz, élu le 10 novembre 2005 à
la tête du Parti travailliste (Avoda).
Ils demandent que leur parti quitte la
coalition dans le cas où un accord ne
pourrait être conclu avec le Premier
ministre Ariel Sharon sur la date
d'élections anticipées. NDLR. Amir
Peretz est né à Bojad au Maroc le 9
mars 1952 et a immigré en Israël à
l'âge de 4 ans. Il est marié et père
de 4 enfants. Il a été maire de la
ville de Sdérot proche de la ville
palestinienne de Gaza de 1983 à 1988,
date de son entrée à la Knesset
(Parlement). Il est élu, en décembre
1995, Secrétaire général de la
centrale syndicale Histadrout. En 1999,
il est réélu au Parlement à la tête
du parti Am Ehad (Un seul peuple), sa
formation. En mai 2004, il revient au
sein du Parti Travailliste.
Vendredi 18 novembre 2005 : Amir
Peretz, élu le 10 novembre 2005 à la
tête du Parti travailliste (Avoda) a
rencontré jeudi le Premier ministre
Ariel Sharon. Les 2 hommes ont convenu
d'organiser des élections générales
anticipées d'ici la fin mars 2006, soit
8 mois avant l'échéance prévue.
Lundi 21 novembre 2005 : Selon
les médias, le Premier ministre Ariel
Sharon devrait annoncer lundi qu'il
quitte son parti, le Likoud pour former
un nouveau parti. Il devrait également
demander une dissolution du parlement en
vue d'élections anticipées, qui
pourraient avoir lieu en février ou mars
2006.
Mardi 22 novembre 2005 : Alors
que le Premier ministre Ariel Sharon
demandait au Président Moshe Katzav de
dissoudre la Knesset (Parlement), ce
dernier votait sa propre dissolution de
façon à convoquer des élections
anticipées prévues pour le 28 mars
2006. Ariel Sharon a indiqué dans une
conférence de presse donnée à
Jérusalem sa démission de la tête du
parti Likoud et la création d'un nouveau
parti politique, baptisé
"Responsabilité nationale"
(Ahrayout leoumit en hébreu) qui
oeuvrerait "pour la paix avec les
Palestiniens" ajoutant : "J'ai
l'intention d'appliquer la Feuille de
route dans son intégralité et je n'ai
pas l'intention d'appliquer un autre
plan" (NDLR. de retrait).
Poursuivant : "Le nouveau parti va
jeter les bases qui vont permettre de
définir les frontières d'Israël en
continuant à lutter contre le
terrorisme". 10 députés du Likoud
(sur 40) dont les ministres des Finances,
Ehud Olmert, de la Sécurité
intérieure, Gidéon Ezra, de la Justice,
Tzippi Livni et du Tourisme, Abraham
Hirshson se sont ralliés à Ariel
Sharon.
Mercredi 23 novembre 2005 : Le
ministre des Affaires étrangères Silvan
Shalom a annoncé officiellement mardi à
Tel Aviv, lors d'une conférence de
presse, qu'il briguait la présidence du
Likoud. Il a estimé que le Premier
ministre Ariel Sharon avait "commis
une erreur en choisissant une autre
voix" (NDLR. La création d'un
nouveau parti politique. Voir notre édition
du 21 novembre 2005).
L'ancien ministre des Finances, Benjamin
Netanyahu, rival de toujours d'Ariel
Sharon, au sein du Likoud, et le ministre
de la Défense, Shaul Mofaz, ont
également déposé leur candidature à
la tête du Likoud. Benjamin Netanyahu a
fortement critiqué le Premier ministre
Ariel Sharon lors d'une interview sur les
ondes de la radio militaire. Il a
qualifié le Premier ministre de
"dictateur qui conduit (le pays) à
la tyrannie, à la corruption et met en
danger sa sécurité" ajoutant :
"La famille Sharon a introduit au
cours des dernières années la plus
grande corruption au sein du
Likoud". ** Juste
avant de démissionner de son poste de
ministre du Logement et de la
Construction, comme tous les ministres
travaillistes présents dans le cabinet
d'Ariel Sharon, Isaac Herzog, avocat et
ancien secrétaire de cabinet d'Ehud
Barak, chef du groupe parlementaire
travailliste à la Knesset, a annoncé
qu'il avait approuvé un projet de
construction de 350 nouvelles maisons à
Maalé Adoumim, la plus importante de
Cisjordanie, à l'est de Jérusalem. PALESTINE/ISRAEL
: Le responsable des affaires
politiques de l'ONU, Ibrahim Gambari, a
achevé lundi 21 novembre 2005 une visite
au Moyen-Orient entamée le 13 novembre
2005, qui l'a mené au Liban, en
Jordanie, dans les Territoires
palestiniens occupés et en Israël.
Ibrahim Gambari s'est rendu à Gaza où
il a rencontré des responsables
palestiniens et observé certains
tronçons de la "Barrière de
séparation". Il a souhaité que le
retrait israélien de Gaza soit
désormais suivi d'un accroissement de la
liberté de circulation entre les
Territoires palestiniens et en
Cisjordanie.
Jeudi 24 novembre 2005 : Le
président, Moshé Katsav, a signé
mercredi un décret ordonnant la
dissolution du Parlement. Les élections
générales anticipées devraient se
tenir le 28 mars 2006.
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