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ISRAEL, FIL-INFO-ISRAEL
©, ARCHIVES, AVRIL 2005
- Vendredi 1er avril 2005 : Des
rabbins ultra-nationalistes, opposés au
retrait prévu de la bande de Gaza cet
été, ont appelé pour la première fois
jeudi des militaires chargés d'évacuer
des colonies à la désobéissance. Dans
un manifeste signé par plusieurs
rabbins, dont l'ancien grand rabbin
d'Israël Avraham Shapira, et des
dirigeants de l'extrême droite, ils ont
appelé les militaires à ne pas se
présenter à leurs bases après les
fêtes de Pessah, la Pâque juive qui
s'achèvera fin avril, et à ne répondre
à aucun ordre de l'armée.
Samedi 2 avril 2005 : Les
autorités israéliennes et les
représentants des colons dans les
territoires occupés ont indiqué jeudi
avoir convenu que colons et policiers
seront désarmés durant le retrait de la
bande de Gaza. Cette décision a été
prise lors d'une rencontre jeudi entre le
ministre israélien de la Sécurité
intérieure, Guidéon Ezra, le commandant
en chef de la police, Moshé Karadi, et
les chefs du Conseil des localités
juives de Judée-Samarie (Cisjordanie) et
Gaza, le Yesha, (Moezet
Yesha, council of Jewish communities in
Judea, Samaria and the Gaza District)
principale organisation de colons,
précisant que
"la police ne
confisquera pas les armes à feu des
colons. Elle se contentera de collecter
celles qu'ils lui remettront à titre
volontaire". Guidéon
Ezra s'était
publiquement inquiété mercredi de ce
que les colons ne se servent de leurs
armes contre les forces de l'ordre
chargées de les évacuer, ou pour se
suicider. Selon les estimations de la
police, les colons du Goush Katif, un
bloc de colonies de la bande de Gaza,
détiennent près de 3 500 armes à feu.
Lundi 4 avril 2005 : Dans
un communiqué publié samedi, le
ministre des Affaires étrangères,
Silvan Shalom, a déclaré à propos de
la mort du pape Jean-Paul II :
"Israël, le peuple juif et le monde
entier ont perdu aujourd'hui un grand
champion de la réconciliation"
ajoutant : "Il a promu la
compréhension entre les religions et le
dialogue, avec une volonté de faire face
au passé, et une profonde détermination
à construire un avenir de compréhension
et de fraternité entre toutes les
religions".
**
Dans une interview
donnée au quotidien "Yédiot
Aharonot", le Premier ministre Ariel
Sharon a indiqué qu'il "serait
heureux de ne pas détruire" les
maisons des colons juifs après le plan
de retrait de la Bande de Gaza et du nord
de la Cisjordanie prévu pour cet été
2005 précisant qu'une telle décision
"devrait nécessiter une
coordination avec les Palestiniens".
Selon un responsable militaire, cité par
le quotidien israélien, l'armée s'est
préparée à détruire les synagogues
ainsi que les bâtiments abritant les
bains rituels mais devrait laisser les
habitations intactes, ajoutant que
"la plupart des bâtiments religieux
sont couverts de plaques en mémoire aux
Israéliens tués pendant les 4 ans et
demi d'Intifada et les laisser aux
Palestiniens causerait un désespoir
émotionnel inutile". Des
responsables palestiniens de leur côté
préféreraient qu'Israël détruisent
les maisons, qui sont trop petites pour
des familles palestiniennes et
construites sur des terrains dont ils
pourraient faire un meilleur usage. Le
maire de Khan Younès, dans le sud de la
bande de Gaza, Osama al-Farrah, avait
indiqué que "le gouvernement
israélien doit démolir ces maisons et
évacuer les gravats. S'il ne fait pas
cela, ils devront payer pour les
destructions". La destruction des
maisons laisserait un million de m3 de
gravats. Le coût du déblaiement d'une
telle quantité est estimé à 18
millions de dollars, sans compter les
dommages écologiques liés à un telle
opération. ** Des
inconnus ont profané dans la nuit de
samedi à dimanche 3 avril 2005, la tombe
du Premier ministre israélien Yitzhak
Rabin, assassiné par un Juif
extrémiste. Les profanateurs ont marqué
à la peinture noire sur la tombe située
dans le carré des "Grands de la
nation", au cimetière du mont
Herzl, à Jérusalem les mots :
"Chien d'assassin". "Un
Etat qui n'a pas su assurer la sécurité
de ses dirigeants, ne réussit pas non
plus à préserver leur tombe", a
réagi le mouvement La Paix maintenant.
Mardi 5 avril 2005 : Pour
la première fois, des dirigeants du
mouvement des colons devraient rencontrer
mardi le Premier ministre Ariel Sharon
pour discuter du projet de retrait de la
Bande de Gaza. Selon certaines
informations, les colons devraient
demander, lors de cette réunion, une
rallonge d'un milliard de dollars (776
millions d'euros). L'Etat a déjà
débloqué environ 900 millions de
dollars (700 millions d'euros). Les
représentants des colons voudraient que
les 7 000 habitants de Gush Katif, le
principal bloc d'implantations de Gaza,
soient réinstallés en groupe dans un
secteur côtier juste au nord de la ville
de Gaza, proche de la ville israélienne
d'Ashkelon, dont nombre d'entre eux sont
originaires.
Mercredi 6 avril 2005 : Selon
le quotidien "Haaretz",
l'Etat hébreu souhaite transférer 10
000 tonnes de détritus par mois en
Cisjordanie , "une décision sans
précédent depuis l'occupation de la
Cisjordanie et Gaza en juin 1967 et
contraire au droit international".
Haaretz révèle que des bulldozers et
des camions israéliens ont commencé ces
derniers jours à aplanir le terrain et
à le recouvrir de terre pour transformer
en décharge le site d'Abou Shusha situé
entre l'implantation juive de Kedoumim et
la ville palestinienne de Naplouse (nord
de la Cisjordanie) au détriment des
risques de provoquer des problèmes de
pollution, notamment de la nappe
phréatique. Les travaux ont été
confiés à la société Baron Industrial
Park, qui doit rassembler les ordures
d'abord sur le site de Hadarim en
territoire israélien, puis vers celui
d'Abou Shusha. Les profits escomptés par
cette société dans ce projet sont
estimés à 6 shekels (1,06 euros) par
tonne de détritus évacués, soit 60 000
shekels par mois (10 700 euros).
L'administration civile israélienne a
indiqué que "les permis permettant
de jeter des ordures à Abou Shusha n'ont
pas encore été délivrés", et
qu'elle considère comme "très
graves, les violations de la loi et des
directives du ministère
(israélien) de l'Environnement". Plus
de détails : Paix
en Palestine : Les dégâts sur
l'environnement durant l'Intifada ; L'environnement
: une arme dans le conflit Israël -
Palestine ; L'environnement
en Israël ; Le mur de
l'Apartheid Israélien: Un désastre
écologique en Palestine
Jeudi 7 avril 2005 : La
police israélienne a annoncé mercredi
qu'elle interdisait toute visite dimanche
10 avril 2005 de non musulmans à
l'esplanade des Mosquées de Jérusalem,
afin d'empêcher la manifestation d'un
groupe d'extrême droite, Revava
(Myriade), opposé au plan de retrait de
la Bande de Gaza du Premier ministre
Ariel Sharon. Ce mouvement, hors-la-loi
officiellement mais qui est toujours
actif, prône l'expulsion des Arabes du
"Grand Israël" allant de la
Méditerranée au Jourdain.
Vendredi 8 avril 2005 : Le
ministre de la Défense, le général
Shaul Mofaz, a indiqué jeudi que les
habitations des colons israéliens ne
seraient pas démolies après le retrait
de la Bande de Gaza prévu pour l'été
2005. Seuls
les bâtiments rituels, comme les
synagogues, seront détruits et
reconstruits en Israël. Les tombes
seront déplacées une à une. Le
gouvernement doit donner son aval à
cette décision et devrait se prononcer
avant la fin du mois.
Samedi 9 avril 2005 :
ISRAEL/PALESTINE : Des
milliers de policiers israéliens ont
été déployés dans la Vieille ville de
Jérusalem, par crainte de manifestations
de Palestiniens contre le projet
d'extrémistes juifs de pénétrer
dimanche sur l'Esplanade des mosquées,
troisième lieu saint de l'Islam. La
police a limité l'accès de l'Esplanade
pour la grande prière du vendredi aux
Musulmans âgés de plus de 40 ans et
détenteurs d'une pièce d'identité
délivrée par les autorités
israéliennes. Le service de sécurité
intérieure israélien craint que des
extrémistes juifs tentent de commettre
un attentat contre l'esplanade des
Mosquées pour déclencher une vague de
violence dans toute la région et saboter
ainsi le plan d'évacuation de la bande
de Gaza.
Lundi 11 avril 2005 : Alors
même que le président américain George
W. Bush demandait vendredi à l'Etat
hébreu de geler la construction
d'implantations juives en Cisjordanie,
conformément à la feuille de route pour
la paix au Proche-Orient, le ministre
israélien des Affaires étrangères
Silvan Shalom déclarait samedi
qu'Israël "n'a pas l'intention de
revenir sur le projet de construction de
logements dans l'implantation de Maale
Adoumim", en Cisjordanie
Mardi 12 avril 2005 : Selon
les médias locaux, l'armée israélienne
envisage de désarmer les habitants de 4
colonies juives de Cisjordanie 2 mois
avant leur évacuation prévue à l'été
2005. ** Un
responsable du groupe juif radical
"Revava" (Myriade) a annoncé
dimanche que ses militants tenteront, le
9 mai 2005, d'aller prier sur le Mont du
Temple de Hérode où se trouve
l'esplanade des Mosquées à
Jérusalem-est, troisième lieu saint de
l'Islam. 3 000 policiers israéliens se
sont déployés dimanche pour empêcher
quelques dizaines de militants du groupe
"Revava" d'accéder à
l'esplanade des Mosquées. 22 de ses
militants ont été arrêtés.
Mercredi 13 avril 2005 : Un
responsable du ministère de la Défense
a annoncé, mardi, sous couvert
d'anonymat, que les autorités
israéliennes allaient former près de 10
000 soldats pour les préparer à
évacuer la population des colonies
juives de la Bande de Gaza et de 4
implantations de Cisjordanie.
Lundi 18 avril 2005 : L'état-major
de l'armée israélienne, la police et
les services de sécurité ont organisé
dimanche une "simulation" de
l'évacuation de la bande de Gaza prévue
pour l'été 2005. Selon la radio
publique, l'armée a envisagé toutes les
options notamment des affrontements
armés avec des colons, des tentatives de
blocage des routes d'accès aux colonies
ou des tirs de Palestiniens. Les
militaires entendent également se
préparer à d'éventuels refus
d'obéissance de soldats et d'officiers
après les appels de rabbins
"extrémistes" contre le
démantèlement des 21 colonies de la
bande de Gaza et de 4 implantations
isolées du nord de la Cisjordanie. ** Selon
un communiqué du bureau du Premier
ministre, "le gouvernement a voté
à l'unanimité la libération de 9
prisonniers jordaniens n'ayant pas de
sang (d'Israéliens) sur les mains".
Selon la radio publique, cette mesure
constitue un "geste de bonne
volonté" de l'Etat hébreu adressé
au roi Abdallah II de Jordanie. Le 3
avril 2005, l'ancien ministre jordanien
des Affaires étrangères Hani al-Moulki
avait affirmé que son pays s'attendait
à la libération prochaine par Israël
de plus d'une dizaine de prisonniers afin
de marquer le réchauffement des
relations entre les 2 pays voisins. 25
Jordaniens sont détenus en Israël pour
des raisons de sécurité, alors que 50
autres sont en prison pour des affaires
de droit commun ou pour séjour illégal
en Israël. Le gouvernement israélien a
décidé de créer une commission
ministérielle présidée par le ministre
des Affaires étrangères Silvan Shalom,
qui sera chargée de traiter le dossier
des Jordaniens séjournant de façon
illégale en Israël. **
Selon les administrateurs du
Fonds monétaire international (FMI),
"la croissance est revenue, les prix
et les taux de change sont stables, et la
compétitivité s'améliore", en
Israël, mettant en avant "un
environnement économique plus favorable,
une amélioration de la sécurité et des
mesures politiques plus adéquates, y
compris un renforcement de la discipline
fiscale et un assouplissement de la
politique monétaire". Après
plusieurs années de récession,
l'économie israélienne a renoué avec
une "croissance vigoureuse".
Israël a notamment décroché de
nombreux contrats civils en Irak. Son
contrôle du marché mondial des
médicaments génériques, un secteur en
plein essor, est très avancé. Le
Technion à
Haïfa, (Israel Institute of Technology),
"pilier du savoir et du
developpement technologique et
scientifique d'Israel" est une
réussite, où les découvertes qui ont
été faites, son niveau
"excessivement élevé", sont
reconnus à l'échelle internationale,
grâce aux "sociétés Amies du
Technion" installées dans le monde
entier. Son secteur militaire, des armes
légères aux équipements sensibles,
connaît une croissance exponentielle,
désormais concurrent direct des
Etas-Unis, de la Russie, de la
Grande-Bretagne et de la France sur le
marché mondial des armes ou du
mercenariat des "compagnies
militaires privées" auprès d'Etats
minés par la corruption, en Afrique
principalement, où les sous-sols
renferment du brut, de l'or et des
diamants. Dynamisé aussi bien par le
commerce extérieur que par la demande
intérieure, le produit intérieur brut
(PIB) israélien a progressé de 4,3 % en
2004, alors qu'il n'avait augmenté que
de 1,3 % en 2003 et même reculé de 0,7
% en 2002 et de 0,9 % en 2001. En 2000,
le pays comptait autant de sociétés
cotées au Nasdaq que
l'ensemble des pays de l'Union
européenne ; il n'était dépassé que
par les Etats-Unis et le Canada. Les flux
d'investissements en capital-risque dans
des start-up israéliennes s'élevaient
à plus de 3 milliards de dollars, soit
un montant proche de celui investi à la
même époque dans la Silicon Valley,
en Californie aux Etats-Unis. Enfin, le
pays comptait 3 000 start-up, pour 2 000
habitants, le record mondial. Plus de
détails : Notification publique du
Rapport du FMI (Israël) du 29 mars 2005.
En anglais, Public Information
Notice (PIN) No. 05/44 March 29, 2005.
Mardi 19 avril 2005 : L'Etat
Hébreu a lancé lundi un appel d'offres
pour la construction de 50 logements dans
une colonie en Cisjordanie, la colonie
d'Elkana, de 3 000 habitants, située à
6 kilomètres environ de la ligne verte
séparant la Cisjordanie d'Israël et
fait partie du bloc de colonies d'Ariel.
Washington multiplie les appels au gel de
toute nouvelle construction de colonies
conformément à la Feuille de Route. ** Le
Premier ministre Ariel Sharon a annoncé
un "léger report" du début du
retrait de la bande de Gaza, qui au lieu
de commencer le 21 juillet 2005, se
ferait à partir du 15 août 2005. Ariel
Sharon a déclaré : "Il faut tout
faire pour faciliter l'évacuation et
leur permettre (aux colons) de surmonter
la crise du désengagement (...) Il
s'agit effectivement de jours durs de
l'histoire du peuple juif".
Vendredi 22 avril 2005 : Le
ministre de la Défense Shaul Mofaz a
accepté jeudi de reporter du 25 juillet
au 15 août 2005 le retrait de la Bande
de Gaza, "pour des raisons
religieuses". La date du retrait
coïncide avec la période de deuil de 3
semaines précédant Tisha B'Av, la date
marquant, dans le calendrier juif, la
destruction des Temples bibliques qui
avait eu lieu un 14 août. Pendant les 20
jours avant la fête de "Tisha
B'Av", les Juifs pratiquants ne
doivent pas se raser, se couper les
cheveux, écouter de la musique ou se
marier mais le travail est autorisé. Une
commission ministérielle dirigée par le
Premier ministre Ariel Sharon doit
approuver cette décision. S'exprimant à
la radio militaire le Premier ministre a
indiqué être d'accord pour ce report
assurant toutefois que
"l'évacuation des 21 implantations
de la Bande de Gaza et de 4 autres
petites colonies de Cisjordanie aurait
bien lieu" affirmant :
"Quiconque pense que ce report ou
toute autre pression ouvriraient la voie
à la non-application de ce plan se
trompe tout simplement".
Samedi 23 avril 2005 : Selon
la radio militaire, le ministre
israélien de la Défense, Lieutenant
Général de réserve, Shaul Mofaz, et le
ministre palestinien des Affaires civiles
Mohammed Dahlan ont convenu jeudi soir,
lors d'une réunion, de "former des
mécanismes de coordination" avant
le retrait d'Israël de la bande de Gaza
et de poursuivre les réunions jusqu'à
la mise en application de l'évacuation,
désormais prévue pour le mois d'août
2005. Shaul Mofaz a indiqué que la
coordination de la sécurité avec les
Palestiniens avait pour but d'empêcher
le retrait de se trouver "sous le
feu" des militants palestiniens.
** Le grand rabbin
ashkénaze Yona Metzger et le grand
rabbin sépharade Shlomo Amar ont appelé
vendredi les colons à ne pas s'opposer
par la force à l'évacuation, prévue
cet été, des implantations de la bande
de Gaza et de 4 en Cisjordanie.
Lundi 25 avril 2005 : Le
septième président de l'Etat d'Israël,
Ezer Weizman, Juif d'Israël né
à Tél Aviv en 1924, est décédé
dimanche 24 avril 2005, à l'âge de 81
ans, à l'hôpital Rambam d'Haïfa où il
avait été hospitalisé à la suite
d'une infection pulmonaire. Il a fait ses
débuts militaires dans l'armée
britannique, la "Royal Air
Force" (RAF),
pendant la Seconde guerre mondiale,
Général d'aviation et ancien commandant
de l'armée de l'air israélienne, Ezer
Weizman a été président de 1993 à
2000. Il a occupé plusieurs postes
ministériels, dont celui de la Défense
(1977-1980). Ministre des Sciences dans
un gouvernement d'union nationale, il
s'est opposé à la loi interdisant tout
contact avec l'Organisation de
libération de la Palestine (OLP) et a
rencontré secrètement un responsable de
la centrale palestinienne en 1989 à
Genève. Il est réélu en mars 1998 pour
un second mandat présidentiel. Le
président Weizman avait annoncé le 28
mai 2000 sa démission à effet au 10
juillet 2000. Il avait été mis en
examen (inculpé) pour corruption pour
avoir accepté des "cadeaux"
d'un montant d'environ 500 000 dollars
offerts par l'homme d'affaires français
Edouard Saroussi, présenté comme
"un ami très proche", de 1989
à 1993, sous forme de versements
mensuels. ll soutenait le Premier
ministre de droite Ariel Sharon. **
Le ministre de la
Défense Shaul Mofaz a décidé dimanche
de prolonger d'une semaine le bouclage de
la Cisjordanie et de la Bande de Gaza,
jusqu'à la fin de la Pâque juive. Ce
bouclage empêche les Palestiniens
d'entrer dans l'Etat hébreu. ** La
radio militaire a annoncé dimanche que
les forces de sécurité ont arrêté 3
Palestiniens "qui s'apprêtaient à
perpétrer un attentat en Israël".
Un quatrième Palestinien a pris la fuite
et les forces de sécurité le
recherchent.
Mercredi 27 avril 2005 : Une
cérémonie en hommage à l'ex-président
Ezer Weizman, décédé dimanche à
l'âge de 81 ans des suites d'une
infection respiratoire, a été
célébrée mardi au cimetière d'Or
Akiva, au nord de Tel-Aviv. L'ancien
président a été inhumé aux côtés de
son fils, mort dans un accident de
voiture. Le chef de l'Etat Moshe Katzav a
salué en Ezer Weizman un
"visionnaire", qui avait été
un "architecte de la victoire"
de la guerre de juin 1967 contre les
Arabes. Le Premier ministre Ariel Sharon,
a rendu hommage à un "compagnon
d'armes", "l'avant-garde du
combat pour la paix". L'Autorité
Nationale Palestinienne était
représenté par son ministre chargé des
négociations avec Israël, Saëb Erakat.
Jeudi 28 avril 2005 : En
visite historique de 3 jours dans ce
pays, (c'est la première fois qu'un
président russe se rend en Israël), le
Président russe Vladimir Poutine a
proposé de réunir à Moscou à
l'automne 2005 une conférence
internationale sur la paix dans cette
région, avec la participation du quartet
(Union européenne, ONU, Etats-Unis,
Russie à l'origine de la Feuille de
route plan de paix destiné à relancer
les négociations israélo-palestiniennes
et prévoyant la création d'un Etat
palestinien en 2005) et de toutes les
parties concernées. Il se rendra
vendredi dans les territoires
palestiniens sous occupation israélienne
où il rencontrera le président de
l'Autorité Nationale Palestinienne,
Mahmoud Abbas.
Vendredi 29 avril 2005 : Le
Président russe Vladimir Poutine
poursuivait jeudi sa visite historique
dans le pays. Il a rencontré le
Président de l'Etat hébreu, Moshe
Katzav, qu'il a tenté de rassurer quant
aux ventes de missiles de défense
anti-aérienne à la Syrie, indiquant que
"le système que nous allons fournir
à la Syrie est à courte portée et ne
menace en aucune façon le territoire
israélien". Il a également été
question du dossier portant sur la
coopération nucléaire avec l'Iran. Le
Président Poutine a assuré que celle-ci
"se limitait à l'utilisation de
l'atome à des fins civiles"
ajoutant "nous sommes contre tout
programme destiné à doter l'Iran d'une
arme atomique". Vladimir Poutine a
visité en compagnie de Moshe Katzav, le
mémorial de Yad Vashem
dédié aux victimes de l'Holocauste, où
il a déposé une gerbe. Le Président
russe s'est ensuite entretenu avec le
Premier ministre Ariel Sharon. Les 2
hommes ont convenu de la mise en place un
système de coopération dans la lutte
anti-terroriste qui prévoit un partage
d'informations en temps réel entre les 2
pays. ** Les
Etats-Unis, en
accord avec le Pentagone, fourniront à
Israël 100 bombes à guidée laser
GBU-28 Bunker Buster (anti-bunker),
spécialement conçues pour percer et
détruire le bunker de Saddam Hussein en
Irak, et capables de détruire les
installations nucléaires iraniennes dont
le combustible doit être livré par la
Russie. La bombe anti-bunker de
haute-précision GBU-28 est une bombe de
2,3 tonnes qui s'enfonce jusqu'à 30
mètres (100 pieds) dans le sol avant
d'exploser. ** Un
responsable à la présidence du conseil
israélien, qui a requis l'anonymat, a
annoncé qu'Israël "refusera une
éventuelle demande d'extradition de 3
hommes d'affaires associés à Mikhaïl
Khodorkovski, l'ex-patron du géant
pétrolier russe Ioukos, l'homme le plus
riche de Russie, que pourrait présenter
le président Vladimir Poutine durant la
visite historique qu'il effectue en
Israël" ajoutant : "Israël ne
peut extrader des Juifs sur la base de
soupçons concernant des délits
financiers alors que nous ne disposons
d'aucun dossier". Le verdict dans le
procès de Mikhaïl Khodorkovski, a été
reporté au 16 mai 2005. La semaine
dernière, le Premier ministre Ariel
Sharon interrogé par le quotidien
"Yediot Aharonot" avait déjà
refusé toute idée d'extradition.
"Je n'ai l'intention de livrer
personne (...) Depuis les jours de ma
jeunesse, j'ai toujours été opposé au
fait de livrer des Juifs et je dis cela
de la façon la plus claire
possible". Léonid Nevzlin, Mikhail
Brudno et Vladimir Dubov, 3 anciens
partenaires de Mikhaïl Khodorkovski qui
ont fui la justice russe pour fraude se
sont réfugiés en Israël. Selon les
médias israéliens, ils sont à la tête
du Groupe Menatep, une holding qui
détient 60 % de ce qui reste de l'empire
Ioukos. Léonid Nezvlin a fait publier
dans les médias israéliens des
communiqués pour dénoncer le caractère
"politique" du procès intenté
à Mikhaïl Khodorkovski.
Samedi 30 avril 2005 : Des
responsables de la sécurité
israélienne, sous couvert d'anonymat,
ont annoncé que l'Etat hébreu avait
refusé la livraison par la Russie de 50
véhicules de patrouille blindés à la
police palestinienne doutant de
"l'utilité de tels équipements
pour la police palestinienne". Le
Président Poutine a alors déclaré :
"Nous souhaitons que le président
Abbas combatte efficacement le
terrorisme, il ne peut pas le faire avec
des lance-pierres et des cailloux".
ISRAEL/PALESTINE : Des
heurts ont opposé mercredi et pour la
seconde journée consécutive des
policiers israéliens à des
ultra-orthodoxes juifs à
Jérusalem-Ouest. Ces derniers qui
s'opposent à l'extension d'une route qui
détruirait d'anciennes tombes juives,
ont attaqué les policiers à coups de
pierres. 6 manifestants ont été
arrêtés. 3 policiers ont été blessés
par des jets de pierres, selon une source
policière.
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