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Offre n° 2
FRANCE,
FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES,
JEUDI 23 DECEMBRE 2004
- Les 2
journalistes français Christian Chesnot, 37 ans,
et Georges Malbrunot, 41 ans, otages en Irak
depuis le 21 août 2004, libérés mardi, sont
arrivés mercredi à l'aéroport militaire de
Villacoublay près de Paris où ils ont été
accueillis par le Président de la République Jacques
Chirac, qui a interrompu ses vacances à
Marrakech au Maroc pour l'occasion très
médiatisée. Le Premier ministre Jean-Pierre
Raffarin a précisé que leur libération n'a
fait l'objet d'aucun chantage ou tractation
financière. Jacques Chirac a remercié tous les
responsables religieux et politiques qui en
France et dans le monde ont oeuvré à cette
libération et réaffirmé que la France
"continuerait à opposer une détermination
sans faille à toutes les formes de
terrorisme", félicitant la DGSE (Services
secrets) "pour la qualité" de son
action. "S'en
prendre à deux journalistes, c'était prendre en
otage la liberté de la presse" a souligné
la Ligue des Droits de l'Homme LDH.
L'Assemblée nationale a créé
mercredi la Haute autorité de lutte contre les
discriminations et pour l'égalité (HALDE) et
mis en place des dispositifs contre l'homophobie
et le sexisme. Les groupes UMP et UDF (droite, au
pouvoir) ont voté pour, les groupes PS
(socialistes) et PC (communistes) se sont
abstenus. La nouvelle loi donne compétence à la
HALDE sur toute forme de discrimination légale,
qu'elle soit fondée sur le sexe, la race ou
l'origine ethnique, la religion ou les
convictions, un handicap, l'âge ou l'orientation
sexuelle. Plusieurs parlementaires de droite ont
dénoncé des menaces sur la liberté
d'expression et la liberté de la presse, voire
la naissance d'un "régime
communautariste" en France. La loi votée
crée "un délit de provocation à la haine,
à la violence, à la discrimination" à
l'égard de personnes "en raison de leur
sexe ou de leur orientation sexuelle",
limité toutefois aux discriminations liées à
l'emploi, au logement et aux services. Elle
prévoit que les associations luttant contre le
sexisme et l'homophobie pourront porter plainte
pour injure ou diffamation si elles sont
déclarées "depuis au moins 5 ans".
Elle aligne la répression des injures et
diffamations en matière de sexisme et
d'homophobie sur celle du racisme et de
l'antisémitisme, les rendant passibles d'un an
de prison et d'une amende de 45 000 euros.
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