- SOMMAIRE
FRANCE,
FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES,
JEUDI 2 DECEMBRE 2004
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- Dans
un rapport publié mercredi, l'Autorité
de contrôle des nuisances sonores
aéroportuaires (ACNUSA), organisme
consultatif indépendant, indique que plus de 10
000 habitants de la banlieue parisienne sont
survolés chaque jour de l'année par plusieurs
centaines d'avions à moins de 1 000 mètres,
créant un bruit supérieur à 70 décibels, soit
l'équivalent d'une rue à très gros trafic. A
proximité immédiate de l'aéroport de
Roissy-Charles De Gaulle, 7 690 habitants sont
survolés à moins de 1 km par 600 avions chaque
jour et 100 avions chaque nuit, qui utilisent
cette plate-forme pour décoller ou atterrir. Aux
abords de l'aéroport d'Orly où 300 avions
décollent ou atterrissent quotidiennement, ce
sont 2 700 habitants qui sont touchés.
Claudie André-Deshays-Haigneré, ministre
déléguée aux Affaires européennes, a
représenté le gouvernement français à la
Conférence ministérielle euro-méditerranéenne
à mi-parcours qui a eu lieu à La Haye, sous
présidence néerlandaise, les 29 et 30 novembre
2004. En marge de la Conférence, la ministre
déléguée s'est entretenue bilatéralement,
avec le docteur Solomon Passy, ministre bulgare
des Affaires étrangères, fondateur du parti des
Verts bulgare et président sortant de l'OSCE,
(Organization for Security and Co-operation in
Europe), Abdelbaki Hermassi, ministre tunisien
des Affaires étrangères et Nabil Chaath,
ministre des Affaires étrangères de l'Autorité
palestinienne. Elle a permis un "échange
constructif" entre le ministre israélien
des Affaires étrangères, Silvan Shalom, membre du
Likoud, parti d'Ariel Sharon, et ses
"homologues arabes" membres du
processus, à propos notamment de l'organisation
des prochaines élections palestiniennes. Les
représentants de l'Union européenne ont marqué
leur disponibilité à contribuer à la réussite
de ces élections. La France s'est résolument
engagée, dès l'origine, dans le processus
euro-méditerranéen. Elle appuie le projet
espagnol d'organiser un Sommet des chefs d'Etat
à Barcelone au mois de novembre 2005, ainsi que
l'idée de proclamer 2005 année de la
Méditerranée.
ANTISEMITISME : "Ma douce France, tes fréquentations
m'inquiètent" par Roger Cukierman,
président du CRIF, Conseil
Représentatif des Institutions juives de France, qui
regroupe l'ensemble des grandes organisations
juives de France, est le titre d'un article paru
dans l'édition du quotidien "Le Monde"
le 1er décembre 2004.
Le 40ème colloque des "intellectuels juifs
de langue française" dont le thème cette
année est "Penser et bâtir la Paix au
Proche-Orient" se tiendra les 4, 5 et 6
décembre 2004 au Centre Chaillot Galliera,
avenue Georges V, à Paris, dans le 8ème
arrondissement.
Selon le CRIF, 19 948 personnes ont déjà signé
la pétition exprimant leur indignation à
l'annonce de la décision prise par le Conseil
Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) le
vendredi 19 novembre 2004 de conventionner la
chaîne de télévision du Hezbollah Al Manar. Cette
autorisation permet à Al Manar, diffusée par
satellite, d'émettre dans toute l'Europe.
Pétition du CRIF : http://www.crif.org/index02.php?menu=petition
Selon le quotidien en ligne
"Proche-orient.info" placé sous la
responsablité de l'éditorialiste Elisabeth Schemla qui
"fait la veille médiatique" d'Al Manar
TV, la chaîne du Hezbollah, "toutes les
émissions sans exception enfreignent le cahier
des charges du CSA", citant un message
traduit de l'arabe, diffusé hier,
"Rappelez-vous que l'entité sioniste est un
virus introduit dans le corps de la nation. Son
devoir est de l'éradiquer, tôt ou tard".
"Clips, bandes annonces, journal
télévisé, documentaire, court métrage,
émission de jeu, rien n'échappait à la haine
et à la violence" s'inquiète la rédaction
de "Proche-orient.info", site de
référence de la communauté juive, selon
l'agence France Presse, AFP.
L'Union des Patrons et des Professionnels Juifs
de France (UPJF) qui publie sur son site "Guerre Psychologique Juive' contre
subversion antijuive", a
"vu" avec "beaucoup
d'inquiétude" l'autorisation d'émettre sur
la France donnée "à la chaîne de
télévision antisémite al-Manar".
JUSTICE : La chronique judiciaire de Pascal Mourot : La cour
d'appel de Versailles, présidée par Martine
Ract-Madoux, a condamné Alain Juppé,
ex-secrétaire général du parti gaulliste RPR
(1988-1995) et adjoint aux finances à la mairie
de Paris (1983-1995), poursuivi pour "prise
illégale d'intérêt" dans l'embauche à la
mairie de Paris de permanents de ce parti, devenu
UMP, à 14 mois de prison avec sursis et 12 mois
d'inéligibilité. Martine Ract-Madoux indique
dans ses attendus, "qu'il est regrettable
qu'au moment où le législateur prenait
conscience de la nécessité de mettre fin à des
pratiques délictueuses qui existaient à
l'occasion du financement des partis politiques,
M. Juppé n'ait pas appliqué à son propre parti
les règles qu'il avait votées au
Parlement", précisant "Toutefois, M.
Juppé s'est consacré pendant de nombreuses
années au service de l'Etat, n'a tiré aucun
enrichissement personnel de ces infractions
commises au bénéfice de l'ensemble des membres
de son parti, dont il ne doit pas être le
"bouc émissaire". Le 27 octobre 2004,
le parquet général de la cour d'appel
réduisait sensiblement les réquisitions de la
justice française placée sous la tutelle d'un
ministre issu de l'UMP, Dominique Perben. Cette
réduction de peines en appel ne compromet donc
plus la carrière politique d'Alain Juppé,
ancien Premier ministre, favoris du Président
Chirac pour sa succession. Selon la loi no 95-65 du 19 janvier
1995 (Edouard Balladur, droite, est
alors Premier ministre) relative au financement
des partis politiques, et le code électoral, la
première peine de 18 mois de prison avec sursis
infligée le 30 janvier 2004 à Nanterre à Alain
Juppé, avait entraîné une peine
d'inéligibilité de 10 ans pour "prise
illégale d'intérêt". Alain Juppé avait
été ébranlé par le premier jugement qui
l'accusait d'avoir "trompé la confiance du
peuple souverain", dénonçant un procès
d'intention émanant du parti socialiste PS, en
particulier de Bertrand Delanoë, successeur de
Jacques Chirac à la Maire de Paris. Enfin,
rappelons que l'actuel Président de la
République, à l'époque maire de Paris et
président du RPR, bénéficie en tant que
Premier personnage de l'Etat, d'une immunité
totale qui interdit toute audition et toute
poursuite, selon les hauts magistrats qu'il a lui
même nommés, et, conformément à la
constitution établie par le père de l'actuel
Président de l'Assemblée nationale, Michel
Debré, qui fut une des grandes figures du Conseil d'Etat. La plus haute juridiction
administrative en France qui doit
examiner la condamnation du maire socialiste de
Dijon (Côte d'Or), numéro 3 du parti socialiste
PS, François Rebsamen, membre du Grand
Orient de France, Première obédience
maçonnique française, (initié lors de son
"passage" au ministère de l'Intérieur
par Pierre Joxe, dans le
gouvernement de Laurent Fabius), condamné à une peine
d'inéligibilité de 12 mois. Plus de
détails : http://www.justicedijon.info/
La Cour de cassation, plus
haute juridiction dans l'ordre judiciaire, a
cassé l'arrêt de la cour d'appel d'Agen qui
avait relaxé les dirigeants de Ratier poursuivis
pour discrimination syndicale. Plus de
détails : La CGT confortée en cassation
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