FRANCE,
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FRANCE, JEUDI 22 JUILLET 2004
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- Le Commissariat
à l'Energie Atomique (CEA) a
annoncé qu'il allait poursuivre en justice le
groupe sud-coréen Samsung pour avoir
violé son brevet sur les écrans
plats à cristaux liquides (LCD).
L'objet du litige porte sur la technique dite
"Vertically aligned" qui offre une
meilleure qualité d'image. Des appareils
utilisant cette technique seraient vendus sur le
territoire français sans licence. Pour le CEA,
il s'agit d'une contrefaçon. Le tribunal de
grande instance TGI de Paris est saisi de
l'affaire.
Le P-dg d'Altran, groupe français de conseil en
technologies (Leader Européen du conseil en
innovation), Alexis Kniazeff, et le co-fondateur
Hubert Martigny, ont été mis en examen mardi
pour "diffusion d'informations trompeuses,
présentation de comptes inexacte, faux et usage
de faux" et placés sous contrôle
judiciaire mercredi par la brigade financière de
Paris. Ils ne seraient pas interdits de fonction
et resteraient à la tête de la société. 8
personnes sont poursuivies dans ce dossier.
L'association des petits porteurs actifs (APPAC)
a réclamé le renouvellement du conseil
d'administration du groupe, compte tenu de
l'implication d'un grand nombre de membres de ce
conseil dans la procédure judiciaire en cours.
Les dirigeants d'Altran auraient gonflé
artificiellement les comptes de la société pour
dissimuler un recul de l'activité en 2001 et au
premier semestre 2002. Une information judiciaire
avait été ouverte en février 2003 pour
"abus de bien sociaux, complicité et recel,
publication de fausses informations". Altran
est constitué d'un réseau international de
sociétés présentes en Europe, aux Etats-Unis,
en Amérique latine et en Asie, avec 17 862
salariés fin 2002, 1 372,9 millions d'euros de
chiffre d'affaires, dont 712,8 millions d'euros
à l'international en 2002, en progression de 26
% par rapport à l'exercice précédent selon
"Altran".
La Tour Eiffel a été
évacuée mercredi en milieu d'après-midi
"à la suite d'un message anonyme"
reçu sur place selon la Société nouvelle
d'exploitation de la Tour Eiffel (SNTE).
Dans un long entretien publié par l'hebdomadaire
"Paris-Match" daté de jeudi, Nicolas
Sarkozy, Ministre d'Etat, ministre de l'Economie,
des Finances et de l'Industrie, dit ressentir un
"sentiment d'injustice" après le
rappel à l'ordre de Jacques Chirac lors de sa
traditionnelle interview du 14 juillet : "Je
décide et il exécute", propos qui "ne
reflètent pas leurs rapports". Il
n'annoncera "au tout début septembre ce
qu'il a décidé aux militants de l'UMP",
concédant qu"'assumer la présidence de
l'UMP (parti du Président), ce n'est pas un
choix de carrière", "Ce n'est pas rien
et ce n'est pas non plus un cadeau", voyant
"plutôt ce choix comme un devoir".
C'est un reportage de 8 pages, illustrées de
photographies montrant le ministre courant sur la
plage avec sa femme Cécilia (proche
collaboratrice qui apparait désormais dans
l'organigramme du ministère des Finances) ou
jouant au football avec leur fils Louis.
Interrogé sur la prochaine élection
présidentielle, le ministre des Finances répond
qu"'il faut gérer le calendrier jusqu'en
2007 sans précipitation... ni somnolence".
La section de recherche de la
gendarmerie de Paris est chargée de l'enquête
dans le cadre d'une information judiciaire
ouverte pour "assassinats" à la suite
de la découverte, à 2 jour d'intervalles de 2
cadavres de jeunes femmes nues et ligotées lundi
et mardi dans le canal de l'Ourcq à
Fresnes-sur-Marne (Seine-et-Marne). La piste du
règlement de compte de proxénètes à
l'encontre de prostituées
"récalcitrantes" est évoquée parmi
d'autres.
L'instauration d'un service minimum dans les
transports a été jugé impraticable au niveau
national mais pas au niveau régional par la
commission de 9 experts présidée par Dieudonné
Mandelkern, dont le rapport remis mercredi au
gouvernement évoque l'éventualité d'imposer à
chaque gréviste de se déclarer avant tout
conflit. Gilles de Robien, ministre de
l'Equipement, des Transports, du Logement, du
Tourisme et de la Mer, "ouvrira dès le
début du mois de septembre 2004 une concertation
avec l'ensemble des parties concernées" par
la continuité du service public dans les
transports terrestres afin "d'établir un
dispositif efficace et équilibré fondé sur un
droit de grève respectueux des usagers".
"Sauf à remettre en cause le droit de
grève ou à jouer avec la sécurité", le
scénario d'un service minimum général
applicable aux heures de pointes est écarté par
les experts, qui le jugent impraticable. Un
exemple : sur une simulation effectuée par la
SNCF sur la ligne C du RER, la société
nationale souligne que pour assurer 3 heures de
trafic complet lors des pointes du matin et du
soir, "il faudrait pouvoir disposer de plus
de 80 % des agents de conduite commandés sur la
journée". La création d'une autorité
administrative indépendante qui veillerait au
bon fonctionnement du dialogue, sans se prononcer
sur le fond des conflits, pourrait contraindre
salariés comme directions à se mettre autour de
la table pour éviter les crises.
"Contribuables associés" qui
rappelle que certains Français travaillent pour
l'Etat du 1er janvier au 15 juillet (pour payer
l'impôt) a lancé une pétition contre le projet
de loi de financement des syndicats par les
contribuables. Rappelant que curieusement c'est
un député de droite (UMP), Yves Nicolin, maire
de Roanne (Loire) qui en est l'auteur : Proposition de Loi tendant à la
pérennité et à la transparence du financement
de la vie syndicale (n° 977).
A peine 8 % des salariés français adhèrent
aujourd'hui à une organisation syndicale, contre
20 % il y a seulement 20 ans, rappelle Yves
Nicolin sur son site Internet : "Avec une
telle rétraction de leur base, ces organisations
perdent jour après jour de leur légitimité,
risquant de céder à un égocentrisme et à une
radicalisation éloignés des intérêts des
travailleurs, voire de recourir à des
financements externes extrêmement douteux.
L'argent restant le nerf de la guerre, indique
Yves Nicolin, c'est donc bien un financement
transparent, durable et juste dont a besoin le
mouvement syndical et que réclament nos
compatriotes". "Contribuables
associés" veut recueillir 200 000
signatures dans sa pétition pour dénoncer ce
"projet scandaleux" : faire financer
les syndicats par les contribuables, rappelant la
fausse représentativité de ceux-ci, "qui
organisent des grèves qui prennent en otage
chaque année des millions de Français dans les
transports publics". Les emploi syndicaux
fictifs sont légions, 180 financés par la
sécurité sociale, plusieurs centaines par les
caisses de retraites, 7 000 par l'Education
Nationale pour un total de 126 millions d'euros
selon "Contribuables associés" qui
dénonce également les subventions
"cachées" comme les 300 000 euros
versés aux syndicats par le Ministère des
Affaires sociales pour "soutenir la
coopération syndicale internationale".
Le champion du monde du contre-la-montre, David
Millar, coureur écossais de l'équipe cycliste
Cofidis, qui a plusieurs fois porté le maillot
jaune, mis en examen le 1er juillet 2004 pour
"acquisition et détention de substances
vénéneuses" par le juge de Nanterre
Richard Pallain, (laissé en liberté sans
contrôle judiciaire à 2 jours du départ du
Tour de France) va "recevoir une lettre,
notifiant la désapprobation et lui indiquant son
licenciement par Cofidis". Lors de sa garde
à vue à Biarritz fin juin, il avait reconnu
avoir pris de l'EPO (ou érythropoïétine) lors
de 3 cures en 2001 et 2003. 8 autres personnes
sont mises en examen, les coureurs Cédric
Vasseur, Philippe Gaumont, Robert Sassone,
Médéric Clain, Marek Rutkiewicz et Daniel
Majewski, le "soigneur" Boguslaw
Madejak, et le directeur d'une formation de
troisième division, Oleg Kozlitine. La formation
Cofidis avait licencié également Gaumont et
Clain. Son manager général, Alain Bondue, et le
médecin de l'équipe, Jean-Jacques Menuet, ont
démissionné. C'est la plus importante affaire
dans les milieux cyclistes depuis l'affaire
Festina pendant le Tour de France 1998.
Françoise Grossetête, Lyonnaise,
Vice-présidente du groupe PPE (Parti
Populaire eurpoéen, démocrates chrétiens,
droite), explique dans le quotidien "Le
Progès" pourquoi son groupe a favorisé
l'élection du socialiste espagnol, Josep
Borrell, à la présidence du parlement
européen. Elle dénonce l'attitude
"inacceptable" de l'UDF, "ces
élus qui s'allient avec des gens de gauche,
c'est incroyable. Cette position est dictée par
les ambitions personnelles de François
Bayrou sur le plan national." NDLR. Sur 732
députés que compte le parlement européen de
Strasbourg, 268 sièges sont classés à droite
et 200 à gauche. Plus de détails : Le Progrès
de Lyon
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