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Cote
d'Ivoire, FIL-INFO-COTE-D-IVOIRE ©,
2004, ARCHIVES, JUIN 2004
- Mardi 8 juin 2004 : 2
soldats français de l'opération Licorne
qui assure le maintien du cessez-le-feu
dans la ville de Gohitafla, à la
périphérie sud de la zone tampon dans
le centre du pays ont été blessés
lundi par des "éléments
incontrôlés". 100 à 200 jeunes
favorables au président ivoirien Laurent
Gbagbo ont manifesté lundi
après-midi devant l'ambassade de France
à Abidjan en lançant des pierres sur
les bâtiments. Plusieurs Occidentaux
circulant en voiture dans le quartier de
l'ambassade ont été agressés par les
manifestants armés de pierres et de
bâtons. Plusieurs voitures ont été
endommagées et leurs occupants parfois
pourchassés. Une trentaine de véhicules
4X4 de la mission des Nations unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI) ont également
été saccagés par des manifestants. Le
président Gbagbo a quitté dimanche soir
la Côte d'Ivoire pour une visite privée
d'une semaine aux Etats-Unis.
- Mercredi 9 juin 2004 : Après
l'attaque dans la nuit de dimanche à
lundi des soldats français de la force
de maintien de la paix, Licorne, le
Comité de suivi de l'Accord de
Linas-Marcoussis, signé le 24 janvier
2003, a exprimé mardi, dans un
communiqué, sa "très vive
préoccupation" après ces violences
et a "exigé que toute la lumière
soit faite afin de déterminer les causes
et les responsabilités de cette
inadmissible provocation". Le
Comité "a condamné tout autant les
actes de violences contre les ambassades,
les agences internationales, les
communautés et personnes étrangères au
mépris des conventions diplomatiques et
en violation du droit des gens". Il
en a appelé "à la responsabilité
des autorités pour maîtriser une telle
situation qui risque de mettre en péril
le fragile processus de paix que tous
doivent s'attacher à consolider".
Vendredi 11 juin 2004 : Environ
1 millier de partisans du président
Laurent Gbagbo, actuellement en visite
privée aux Etats-Unis, a manifesté
jeudi devant la base militaire française
à Abidjan pour demander le départ des
forces françaises de l'opération
Licorne.
Mardi 22 juin 2004 : Des
affrontements entre factions rivales de
l'ex-rebellion Forces Nouvelles (FN) qui
contrôlent le nord du pays, ont eu lieu
lundi à Bouaké faisant 22 morts et une
vingtaine de blessés dont de nombreux
civils. Les Forces Nouvelles ont accusé
le président Laurent Gbagbo et son
homologue guinéen, Lansana Conté,
"d'être derrière de cette
attaque".
Mercredi 23 juin 2004 : Le Haut Commissaire
des Nations Unies aux droits de l'homme
par intérim, Bertrand Ramcharan, a
annoncé mardi la création d'une
commission d'enquête indépendante
chargée d'établir les faits et les
responsabilités au sujet des graves
violations des droits de l'homme et du
droit humanitaire international commises
entre le 19 septembre 2002 et le 24
janvier 2003, date de la signature de
l'Accord de Linas-Marcoussis. La mission
de la Commission d'enquête devrait durer
3 mois au terme duquel elle présentera
un rapport au Haut Commissaire par
intérim qui le transmettra ensuite au
Secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan.
Jeudi 24 juin 2004 : Le
juge d'instruction français Patrick
Ramaël, chargé par Paris d'enquêter
sur la disparition, le 16 avril 2004 à
Abidjan, du journaliste franco-canadien
Guy-André Kieffer, est arrivé mardi en
Côte d'Ivoire pour y interroger des
proches du président ivoirien Laurent
Gbagbo, dont Michel Legré, beau-frère
de Simone Gbagbo, la femme du président
ivoirien. Michel Legré est la dernière
personne à avoir vu Guy-André Kieffer
avant sa disparition. Il a été inculpé
de complicité d'enlèvement, de
séquestration et d'assassinat mais
également de diffamation par la justice
ivoirienne, puis incarcéré à la maison
d'arrêt et de correction d'Abidjan.
Mardi 29 juin 2004 : Le
président Laurent Gbagbo reçoit mardi
les partis de l'opposition (G7, coalition
regroupant 6 partis d'opposition et les
ex-rebelles des Forces nouvelles (FN),
pour une réunion préparatoire à un
sommet prévu la semaine prochaine à
Accra au Ghana pour relancer les accords
de Marcoussis. Les Forces Nouvelles
(ex-rebelles) ont décliné l'invitation
du président ivoirien justifiant leur
refus par l'absence des Nations Unies à
la table des négociations et affirmant
ne pas croire en la sincérité de
Laurent Gbagbo.
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