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Cote
d'Ivoire, FIL-INFO-COTE-D-IVOIRE ©,
2004, ARCHIVES, DECEMBRE 2004
- Vendredi 3 décembre 2004 : Le
président sud africain Thabo Mbeki,
mandaté par l'Union Africaine, est
arrivé jeudi à Abidjan, capitale
économique, pour tenter de relancer le
processus de paix. NDLR. Yamoussoukro est
la capitale.
Lundi 6 décembre 2004 : Le
porte-parole du président, Désiré
Tagro, a indiqué que le président
Laurent Bgagbo a décidé de
"transmettre immédiatement à
l'Assemblée Nationale, le projet de
révision de l'article 35 de la
Constitution" ivoirienne, afin de
"faciliter le désarmement, la
réunification du pays et la tenue du
réferendum" sur cette loi. Le
président Gbagbo a jusqu'à présent
toujours refusé la révision de
l'article 35, qui était pourtant une des
principales exigences des Accords de
Linas-Marcoussis. Ce refus avait
provoqué le refus des rebelles de
désarmer. Le président sud-africain
Thabo Mbeki, médiateur de l'Union
Africaine dans la crise ivoirienne, s'est
entretenu séparement samedi avec les
députés du parti au pouvoir et ceux de
l'opposition. Il
s'est rendu dimanche à Bouaké, fief des
rebelles dans le nord du pays, pour
poursuivre ses consultations.
Mardi 7 décembre 2004 : L'Envoyé
de l'ONU en Côte d'Ivoire, Albert
Tevoedjre, a démissionné de son poste
à la tête de la Mission de l'ONU
(ONUCI) dans une lettre adressée le 24
novembre 2004 au secrétaire général
Kofi Annan. Les raisons de sa démission
n'ont pas été données.
Jeudi 16 décembre 2004 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
débuté l'examen de l'évolution de la
situation en Côte d'Ivoire sur la base
de la résolution 1572 adoptée le 15
novembre 2004 à l'initiative de la
France, qui a entériné le principe d'un
embargo immédiat sur les armes à
destination de la Côte d'Ivoire,
jusqu'en décembre 2005.
L'ONU pourra
appliquer à partir du 15 décembre 2004
des sanctions supplémentaires à
l'encontre de certaines personnalités
ivoiriennes, tels l'interdiction de
voyager et le gel des avoirs si aucun
effort dans la résolution des accords de
paix de Marcoussis n'est visible.
Samedi 18 décembre 2004 : Le
Conseil de sécurité de l'ONU a chargé
jeudi un comité d'experts "de
dresser une liste de personnalités
ivoiriennes qui seront frappées par des
sanctions individuelles, en raison de
leurs responsabilités diverses dans la
situation en Côte d'Ivoire". Le
Conseil a "déploré le fait que les
signataires des accords de Marcoussis et
Accra n'aient pas rempli tous leurs
engagements à la date du 15
décembre" 2004, dans une
déclaration lue par son président,
l'ambassadeur d'Algérie à l'ONU,
Abdallah Baali. Il a "réaffirmé sa
conviction que la mise en oeuvre
complète de la résolution 1572 est un
élément déterminant pour assurer que
toutes les parties ivoiriennes s'engagent
pleinement dans la mise en application
des accords de paix de Marcoussis".
Le comité des sanctions va dresser la
liste des personnes qui seront frappées
par un gel des avoirs et une interdiction
de voyager, selon les dispositions de la
résolution 1572. La Côte d'Ivoire
traverse une crise sans précédent
depuis le 19 septembre 2002, après
l'échec d'une tentative de coup d'Etat,
et une rébellion qui contrôle toujours
le nord du pays. Signés en janvier 2003
en France, les accords de paix de
Linas-Marcoussis sont
depuis lors restés inappliqués.
Samedi 25 décembre 2004 : Les
députés réunis en session plénière,
ont rejeté jeudi le projet de loi sur
l'organisation de référendums en Côte
d'Ivoire, qui n'a recueilli que 108 voix
pour, alors que 89 députés se sont
abstenus, n'obtenant pas la majorité des
deux tiers nécessaires à son adoption. **
Une dizaine de personnes ont été tuées
et plusieurs autres blessées lors d'une
attaque armée survenue dans la nuit de
mercredi à jeudi dans le village de
Siégouékou, situé dans l'ouest du
pays.
Mardi 28 décembre 2004 : Une
commission d'enquête de l'ONU entend
publier un rapport sur les violations des
droits de l'homme et "les
assassinats politiques" commis
depuis 2 ans, entre le 19 septembre 2002
et le 15 octobre 2004, par les parties en
conflit en Côte d'Ivoire. La commission,
composée de 5 membres, qui ont enquêté
pendant 2 mois (juillet et août 2004)
parle également d'exécutions sommaires
et extrajudiciaires", ainsi que des
"violences sexuelles faites aux
femmes" et de "nombreuses
violations des droits des enfants".
Ce document met en lumière l'impuissance
des forces internationales sur place,
notamment françaises, à empêcher des
massacres.
Mercredi 29 décembre 2004 :
Le directeur national de la Banque centrale des Etats de
l'Afrique de l'Ouest
(BCEAO), Mathurin Kablan Yao Saki, a
annoncé lundi sur les antennes de la
télévision nationale, que l'opération
de retrait de la circulation des billets
de banque de la gamme de 1992, lancée le
15 septembre 2004, a atteint un taux de
94 % avant la date butoir, le 31
décembre 2004, et s'est dit satisfait
ajoutant "Aujourd'hui, pour un
objectif de l'ordre de 255 milliards de
FCFA, nous avons récupéré à peu près
239,7 milliards soit un taux de 94,3
%". Il s'est dit
"confiant" pour récupérer les
5,7 % restants soit à peu près 14,6
milliards de FCFA. L'opération de
retrait concerne les 8 pays membres de
l'Union économique et monétaire ouest
africaine (UEMOA) :
le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, la
Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le
Sénégal et la Côte d`Ivoire.
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