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Cote
d'Ivoire, FIL-INFO-COTE-D-IVOIRE ©,
2004, ARCHIVES, JUILLET 2004
- Samedi 3 juillet 2004 : Une
bande armée a attaqué vendredi une
station service à Abobo dans la banlieue
d'Abidjan pour y voler la recette. Un
agent de sécurité s'est opposé au
braquage provoquant la riposte des
voleurs. 2 personnes, dont un adolescent
de 14 ans, ont été tuées et 9 autres
grièvement blessées.
Samedi 10 juillet 2004 : Jose
Luis Diaz, porte-parole du Haut commissariat
de l'ONU aux Droits de l'Homme a
annoncé vendredi que 5 experts de l'ONU
seront envoyée dans le pays à partir du
18 juillet 2004 pour une mission d'au
moins 3 mois dans le but d'enquêter sur
les exactions commises depuis septembre
2002 tant par les rebelles que par les
forces gouvernementales. Ils seront
aidés dans leur mission par des experts
en médecine légale et en ballistique.
La Haut commissaire aux droits de l'homme
de l'ONU, la Canadienne Louise Arbour, a
indiqué dans un rapport publié en mai
que les forces de sécurité et les
milices pro-gouvernementales sont
responsables de la mort d'au moins 120
personnes les 25 et 26 mars 2004 lors de
manifestations de l'opposition.
Samedi 17 juillet 2004 : La
Commission d'enquête de l'ONU, mise en
place en juin 2004 par le
Haut-commissariat de l'ONU aux droits de
l'Homme, conduite par le Congolais
Gérard Balanda, et chargée de faire la
lumière sur les violations des droits de
l'Homme commises en Côte d'Ivoire depuis
le déclenchement de la rebellion armée
le 19 septembre 2002, est arrivée jeudi
soir à Abidjan. Elle devrait enquêter
sur le terrain au moins pendant 3 mois. **
David Lawson, du bureau de liaison du
Programme commun des Nations Unies pour
la lutte contre le SIDA (ONUSIDA)
basé à Washington, a indiqué que
"le secteur éducatif est l'un des
plus affectés. Nous enregistrons au
moins un décès d'enseignant chaque
jour" précisant que de nombreuses
écoles ont dû fermer suite au décès
des enseignants de la maladie du sida. Il
a ajouté que "les conséquences
sociales et économiques de ces décès
sont inestimables. Chaque fois qu'un
enseignant décède, il laisse derrière
lui un orphelin et une classe d'élèves
abandonnés à eux-mêmes". Selon
David Lawson, la Côte d'Ivoire figure,
aux côtés du Burundi, du Botswana, de
l'Ethiopie, du Kenya et de la République
centrafricaine, parmi les 16 pays
africains où le taux de séroprévalence
a dépassé la barre de 10 %. Il a
souligné que "si nous ne faisons
rien, l'espérance de vie dans certains
pays africains va baisser de plusieurs
années d'ici à 2015. Au Zimbabwe,
l'espérance de vie ne dépassera pas 35
ans en 2015. En Côte d'Ivoire, la
situation sera tout aussi
dramatique". NDLR. L'espérance de
vie en Côte d'Ivoire est de 40 ans
actuellement.
Mercredi 21 juillet 2004 : Les
débats sur la loi de modification du
code de nationalité, prévue dans les
accords de Marcoussis, entamés depuis
une semaine, ont été ajournés sine die
par la ministre de la Justice, Henriette
Diabaté. Cette loi prévoit la
régularisation de plusieurs milliers
d'étrangers nés avant 1973 et
installés dans le pays avant
l'indépendance, qui n'ont pu effectuer
leur demande de naturalisation à temps.
L'article 10 de la précédente loi
offrait la nationalité ivoirienne à
tout étranger qui épousait un Ivoirien.
Or selon la loi modifiée la femme
étrangère qui épouse un Ivoirien doit
faire une déclaration de demande de
naturalisation 2 ans après le mariage et
doit renoncer à sa nationalité
d'origine. L'amendement concernant la
perte et la déchéance de la
nationalité qui concerne toute personne
qui a occupé un poste pour le compte
d'un Etat étranger a été critiqué car
vise tout particulièrement le chef du
RDR (Rassemblement des Républicains,
opposition), Alassane Ouattara, qui
occupait un poste de fonctionnaire au
Burkina Faso.
Jeudi 29 juillet 2004 : Selon
le quotidien "Fraternité
Matin", la direction de Radio France
Internationale (RFI) a décidé de fermer
son bureau à Abidjan ouvert il y a près
de 20 ans, 9 mois après la mort de son
correspondant Jean Hélène, abattu le 21
octobre 2003 par un policier ivoirien
près du siège de la police nationale
où il effectuait un reportage. Toujours
selon ce quotidien, cette décision
s'explique par plusieurs raisons : le
choc à Paris suite à la mort du
journaliste français, la continuation de
la situation de crise et le refus par
d'autres journalistes d'occuper le poste
à Abidjan.
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