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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MARDI 6 AVRIL 2004
- La
Fédération internationale des ligues des droits
de l'Homme (FIDH), l'Observatoire
congolais des droits de l'Homme (OCDH) et la
Ligue française des Droits de l'Homme (LDH) ont
décidé de saisir le Conseil Supérieur de la
Magistrature sur des conditions dans lesquelles,
en quelques heures, Jean-François N'Dengue,
directeur de la police nationale du Congo
Brazzaville, accusé de crime contre l'Humanité,
commis dans l'affaire dite du "Beach de
Brazzaville" a été successivement mis en
examen, mis en détention et libéré.
Dans son discours de politique
générale prononcé lundi 5 avril devant
l'Assemblée nationale, Jean-Pierre Raffarin,
Premier ministre, après avoir rappelé les
engagements de Jacques Chirac sur les
intermittents du spectacle, la recherche et les
chômeurs en fin de droits, a déclaré que
"les erreurs seront corrigées", a
confirmé que le Parlement allait être saisi des
"évolutions juridiques nécessaires pour
nous adapter au nouveau contexte européen, pour
assurer l'avenir de ces fleurons de notre secteur
public que sont EDF et Gaz de France et de leurs
140 000 agents". Le syndicat CGT,
majoritaire demeure opposé à la privatisation
d'EDF-GDF. Concernant l'important projet
énergétique de modernisation des centrales
nucléaires, Jean-Pierre Raffarin a indiqué que
"la France devra s'engager dans cette
voie" (type de réacteur nucléaire EPR).
Produit par le consortium franco-allemand
Areva-Siemens, le premier réacteur nucléaire de
3e génération à eau pressurisée EPR (European
Pressurized Reactor) sera implanté en Finlande
pour la compagnie d'électricité finlandaise TVO
et devrait être mis en service en 2009. Il sera
construit sur le site d'Olkiluoto. Framatome-ANP,
filiale d'Areva, fournira l'îlot nucléaire et
Siemens l'îlot conventionnel (qui abrite
alternateurs, turbines et systèmes
électriques). Ce réacteur aura une puissance de
1600 MW. Pour le nucléaire : http://www.cea.fr/ ; Contre le
nucléaire : http://www.sortirdunucleaire.org/
Des agents de la Direction de la
Surveillance du Territoire DST appuyés par des
hommes de l'Unité de Recherche, d'Assistance,
d'Intervention et de Dissuasion (RAID) ont
interpellé lundi à l'aube 15 personnes dont 9
hommes et 6 femmes à Mantes-la-Jolie (Yvelines)
et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) dans la
banlieue parisienne soupçonnées d'être liées
au Groupe islamique combattant marocain (GICM),
auteur présumé des attentats de Casablanca. Le
GICM est dans le collimateur des polices belge,
française et espagnole. Les "Marocains
afghans", l'un des mouvements salafistes
maghrébins, sont soupçonnés d'être à
l'origine des attentats de Casablanca qui avaient
fait 45 morts, dont 4 Espagnols, le 16 mai 2003.
Cette opération a été décidée par les juges
antiterroristes Jean-Louis Bruguière
(bilderberger) et Jean-François Ricard. Le
nouveau ministre de l'Intérieur Dominique de
Villepin, a félicité "les services (DST,
RAID qui dépendent de son ministère) pour
l'efficacité de leur action". Il s'est
entretenu par téléphone avec son homologue
marocain, Mustapha Sahel. Les deux ministres
"ont évoqué les opérations
antiterroristes menées par la DST". Ndlr.
Tous les membres présumés mis en cause
jusque-là ont tous démenti avoir joué un rôle
dans ces attentats. Les autorités britanniques
refusent - faute d'éléments à charge -
l'extradition vers le Maroc, de l'un des
animateurs du GICM, Mohamed el-Guerbouzi, en
liberté à Londres.
Jean-Marie Le Pen, président du Front National, poursuivi
pour provocation à la discrimination, la haine
ou la violence raciales, pour une interview
donnée au quotidien "Le Monde", le 19
avril 2003, dans laquelle il avait notamment
déclaré : "Le jour où nous aurons en
France, non plus 5 millions mais 25 millions de
musulmans, ce sont eux qui commanderont", a
été condamné vendredi à 10 000 euros d'amende
par le tribunal correctionnel de Paris. Il devra
verser 5 000 euros de dommages-intérêts à la Ligue
des droits de l'homme LDH et à la LICRA, (Ligue
contre l'antisémitisme) parties civiles. Le
tribunal n'a pas prononcé l'inéligibilité
réclamée par le parquet (ministère public) à
l'audience du 13 février 2004.
2 hommes, dont Bruno Peraldi, 48 ans, pédophile
déjà condamné et frappé d'interdiction
permanente d'encadrement de jeunes depuis 1993,
ont été écroués jeudi pour des agressions
sexuelles sur des adolescents dans un camp de
jeunesse, à Senez, dans les
Alpes-de-Haute-Provence. Des images d'enfants nus
dans des poses suggestives et certains gros plans
sur des sexes d'enfants ont été découverts sur
plusieurs ordinateurs de l'association,
"Fédération de Provence jeune pour la
nature" et au domicile des principaux
suspects. Le président et le directeur de
l'association ont été mis en examen, laissés
en liberté sous caution. Jean-François Lamour,
le ministre de la Jeunesse et des Sports
reconduit dans ses fonctions (Gouv. Raffarin
III), a demandé le retrait de l'agrément de la
"Fédération Nationale des jeunes pour la
nature" à laquelle l'association
provençale organisatrice du camp de vacances
était affiliée. "Toute personne impliquée
dans cette affaire sera immédiatement suspendue
de son autorisation d'exercer", précise un
communiqué le ministère qui a diligenté une
inspection de tous les autres centres affiliés
à cette fédération.
BAVURE : Le juge d'instruction
Desrousseaux de Tarascon a mis en examen pour
"violence volontaire avec arme par personne
dépositaire de l'autorité" et écroué un
policier adjoint de sécurité (25 ans) qui avait
mortellement blessé, d'une balle dans la tête
Touffik (17 ans) de Beaucaire (Gard) mercredi 31
mars 2004 au cours d'un contrôle et d'une course
poursuite dans la région d'Arles. Le jeune
maghrébin déshérité conduisait un véhicule
sans permis. Hospitalisée dans le coma à
l'hôpital Nord de Marseille la victime est
décédée. Des émeutes avaient suivi
l'arrestation du frère de la victime, Sofiane,
par les policiers de Beaucaire, accusé de
violence à agent de police. Une demi-compagnie
de CRS (police anti-émeute) a été mobilisée
à Tarascon, ville proche. A Beaucaire, une
vingtaine de policiers de la Brigade
Anti-criminalité BAC de Nîmes appelés en
renfort a patrouillé dans la cité. Pour sa
défense, le policier a indiqué que le coup
était parti tout seul dans l'action. Le
procureur de la République de Tarascon, Antoine
Paganelli, a rejeté la légitime défense.
CENSURE : Nous
publierons demain le compte rendu du procès du 2
avril 2004 de l'humoriste noir Dieudonné
poursuivi par les associations juives à Paris
pour son sketch dit du "Rabbin Nazi"
diffusé en direct sur France 3 dans l'émission
"On ne peut pas plaire à tout le
monde" le 1er décembre 2003. Voir l'image censurée en France ; http://www.dieudo.com Ndlr. Merci de
nous excuser pour ce retard mais la rédaction
rame, rame et rame faute de contributions.
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