- SOMMAIRE
FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, ARCHIVES, FRANCE, SAMEDI 30 AVRIL 2005
- JUSTICE
- HOMOPHOBIE : 2 mineurs âgés de 15 ans,
dont la loi du 29 juillet 1881, dite de
la "Liberté" de la Presse, nous
interdit de révéler l'indentité, ont été mis
en examen pour "homicide volontaire aggravé
par un motif lié à l'orientation sexuelle de la
victime". Ils sont soupçonnés d'avoir tué
le 10 avril 2005, un homosexsuel de 63 ans dans
le quartier de Saint-Marcel, dans le 11e
arrondissement de Marseille. Ils auraient roué
de coups le sexagénaire avant de jeter son corps
dans un canal proche. L'enquête devra notamment
déterminer si la victime était déjà morte
avant d'être jetée à l'eau.
JUSTICE - DROIT (information
différée du 22 avril 2005, publiée ce jour en
raison de l'intérêt général) : L'Union
Fédérale des Consommateurs - Que Choisir, première
association de consommateurs, d'usagers, de
contribuables et de défense de l'environnement,
a obtenu de la cour d'appel de Paris
l'interdiction de placer des dispositifs
anticopie sur les disques DVD. Ils ont été
jugés incompatibles avec l'exercice de la copie
privée. Les Films Alain Sarde et Studio Canal,
qui subissent un sérieux revers, disposent d'un
mois pour déverrouiller les DVD. L'UFC-Que
Choisir, qui avait perdu son procès en première
instance fin avril 2004, s'était saisie du cas
d'un consommateur qui n'était pas parvenu à
copier sur cassette vidéo le DVD de Mulholland
Drive (Sélection officielle à Cannes en 2001),
un film de David Lynch produit par Alain Sarde et
Studio Canal. Cette personne souhaitait visionner
le film chez sa mère, qui n'avait pas de lecteur
DVD. Une copie privée qui s'inscrit dans le
cadre légal de la loi sur la copie utilisée
dans le strict cadre familial. Au Syndicat de
l'édition vidéo SEV on évoque cette décision
avec "beaucoup d'inquiétudes" se
réservant la possiblité de porter l'affaire
devant la plus haute juridiction de l'ordre
judiciaire français, la Cour de cassation.
JUSTICE - TERRORISME : Selon le
quotidien "Le Figaro",
Nouari Khiari, Zoubeir Harbaoui et Farez
Messaoudi islamistes présumés, écroués après
avoir été mis en examen pour "abus de
biens sociaux" et "financement d'une
entreprise terroriste" la semaine dernière
à Paris, ont expliqué au cours de leur garde à
vue qu'ils utilisaient le fruit d'une escroquerie
au crédit-bail, estimée à plusieurs millions
d'euros, pour financer un projet de fabrication
de drones (avions de reconnaissance sans pilote)
qui auraient été capables de porter des charges
de 300 kg. Les 3 hommes auraient déjà acheté
des logiciels et embauché des techniciens.
Associés en affaires, Nouari Khiari, présenté
comme un "militant actif de la cause
islamiste", et Zoubeir Harbaoui, qui
possède plusieurs sociétés d'informatique, ont
mis au point, selon les enquêteurs, une
escroquerie au crédit-bail qui consistait à
solliciter des prêts pour près de 4 millions
d'euros pour acheter du matériel informatique,
dont seule une partie du matériel était
livrée. NDLR. Au regard des 300 millions d'euros
investis dans le programme
d'"expertise" dans la technologie
militaire israélienne par la France, cette somme
de 4 millions d'euros paraît insuffisante pour
mener à bien un projet viable et concurrentielle
de fabrication de drones. Michèle Alliot-Marie,
ministre de la Défense, avait lancé en juin
2004, l'EuroMale, un nouveau programme de drones
avions pilotés depuis le sol appelé
"Moyenne altitude longue endurance"
(Male). La construction de cet engin de
reconnaissance franco-israélien, présenté au salon international de
l'armement terrestre et des technologies de
défense Eurosatory
2004, qui s'est tenu du 14 au 18 juin
2004 à Villepinte en Seine-Saint-Denis, est
"piloté" par European
Aeronautic Defence and Space Company EADS NV qui assure
la maîtrise d'oeuvre d'EuroMale, en association
avec Thales
Group (électronique) et Dassault, son
concurrent.
JUSTICE - AVOCAT : Les magistrats de la
chambre de l'instruction de la cour d'appel
d'Orléans n'ont pas suivi les réquisitions du
Parquet général qui s'était prononcé jeudi
pour une remise en liberté de l'avocate
toulousaine France Moulin, mise en examen pour
"révélation d'information", ordonnant
vendredi son maintien en détention pour les
"nécessités de l'enquête" toujours
en cours. Plus de détails dans notre
édition du vendredi 29 avril 2005, rubriques
France/justice/avocat
INTERNET - WEBMASTERS : Victimes du
prestataire de services internet, l'hébergeur de
sites web "Amen" dont les salariés
sont en grève à 90 % depuis le 12 avril 2005,
des clients se sont regroupés en collectif, et
une centaine d'entre eux ont créé un forum,
d'où ils ont publié une lettre ouverte le 28
avril 2005 adressée à la direction de la
société et à son président, Dick Theunissen.
Ils entendent dénoncer le "manque de
responsabilité sur la détérioration de la
situation actuelle" d'Amen et "son
déficit de transparence". Filiale de Via
Networks, Amen serait sur le point de se faire
racheter par leur concurrent britannique
Claranet. Plus de détails : ZD Net - AMEN
EMPLOI - SOLIDARITE : Patrick Mayo, cadre au
chômage, poursuit sur 1 000 kilomètres à
travers la France, la "Marche pour l'emploi
des seniors" qui a pour but de "porter
le message des revendications des seniors,
laissés pour compte en matière d'emploi".
Patrick Mayo est arrivé, non sans fatigue,
vendredi 29 avril 2005 à Varennes-sur-Allier. Il
sera le samedi 30 avril à Lapalisse, le 1er
mai à La Pacaudière et le 2
mai 2005 à Roanne dans la
Loire. "Cette épreuve n'est pas de tout
repos, je mentirai si je disais que je ne souffre
pas, mais j'ai décidé d'aller de l'avant et
d'emporter avec moi tous les chômeurs de France,
sans discrimination d'âges, sans oublier mon
principal et premier objectif les seniors"
précise avec conviction et une grande
détermination, Patrick Mayo. Il tient d'ailleurs
à faire savoir qu'il sera rejoint dimanche par
Philippe Merle, 47 ans, un cadre commercial au
chômage depuis juillet 2003. Soutenu par des
proches, dont Yasmine, des amis, Jean-Marc,
Hervé, Jean-Marcel et un autre Patrick, et de
plus en plus d'anonymes qui se sentent poussés
à parler de leur propre cas à travers cette
marche, "exemplaire", tient à ajouter
ce patron de rencontre, Patrick Mayo, qui
démontre, transpiration à l'appui, que tout
n'est que question de volonté. Un itinéraire
complet est disponible en format Pdf, sur son
site Internet où chacun peut s'y exprimer.
Patrick Mayo que l'on surnomme déjà "Le
Monsieur courage de la France d'en bas" et
ses suiveurs devraient arriver, malgré les
crampes, le 4 mai à Lyon en Rhône Alpes, via Joux
le 3 mai 2005. "C'est une initiative qui
force le respect" dit ce chômeur de passage
qui se sent aujourd'hui "remotivé" et
"encouragé" par cette marche contre
"la fatalité et à l'heure du repli sur
soit". NDLR. Parti de Fontainebleau
(Seine-et-Marne) le 20 avril 2005 il devrait
arriver à Strasbourg le 24 mai 2005. Un
rassemblement étant prévu à Paris le 25 mai
2005. A suivre... Plus de détails : http://marchemayo.free.fr/
ECOLOGIE : Alors que
100 000 "amateurs" de musique techno
étaient attendus pour ce week-end du 1er mai
2005 sur l'ancienne base aérienne 112 de
Marigny, près d'Epernay (Marne) pour un
"Teknival" et où près d'un millier
d'hommes dont 700 gendarmes devaient être
déployés sur 4 jours pour assurer la sécurité
de ce rassemblement, une invasion de chenilles
urticantes est à l'origine de l'annulation de
cette manifestation géante. Un rassemblement qui
avait révolté les écologistes. Plus de
détails : Teknival : quand l'Etat
autorise la destruction de la biodiversité
MEMOIRE : Le ministre
israélien des Affaires étrangères, Sylvan
Shalom, a annoncé sa présence à la cérémonie
du Yom HaShoah de l'an 5765 (Holocaust Memorial
Day ou Jour de la mémoire, année 2005) qui sera
organisée cette année le mercredi 4 mai 2005 à
19 heures 30 par le MJLF - Mouvement Juif
Libéral de France, place des Martyrs juifs du
Vélodrome d'Hiver à Paris dans le 15ème
arrondissement, (Métro Bir-Hakeim). Au cours de
cette cérémonie officielle, placée sous le
haut patronage du Président de la République,
Jacques Chirac, Premier chef d'Etat français à
avoir reconnu, le 16 juillet 1995, la
responsabilité de la France dans le génocide
juif, plusieurs personnalités aux côtés de
Sylvan Shalom prendront la parole : Roger Cukierman,
président du Conseil
représentatif des institutions juives de France CRIF et
vice-président du Congrès Juif Mondial ; Simone
Veil, membre en congé du Conseil Constitutionnel
et présidente de la Fondation pour la Mémoire de la
Shoah ; Serge Klarsfeld, président de
l'Association des Fils et Filles de Déportés
Juifs de France, qui réside aujourd'hui en
Israël ; Daniel Farhi, rabbin du MJLF ; Moïse
Cohen, président du Consistoire de Paris ; Eric de
Rothschild, président du mémorial de la Shoah. Le
secrétaire aux anciens combattants, Hamlaoui
Mekachera, prendra la parole au nom du
gouvernement. Après l'allumage de 6 bougies, des
anciens déportés et des enfants feront la
lecture publique des noms des déportés juifs de
France (plus de 76 000), sans interruption
jusqu'au jeudi 5 mai à 18h30. NDLR. Après la
défaite de la France, le gouvernement de Vichy,
dirigé sous l'autorité du Maréchal de France,
Philippe Pétain, promulgua une législation antisémite, qui
comprenait un "Statut des Juifs"
adopté le 3 octobre 1940. Le 29 mars 1941 est
alors créé le Commissariat général aux
Questions juives (CGQJ ) chargé de mettre en
application la législation antisémite de Vichy.
Le 2 juin 1941, un second un "Statut des
Juifs" plus radical fut édicté. Ce statut
excluait les Juifs de la vie publique, exigeant
leur démission des postes de la fonction
publique, de l'armée, de la vie politique et des
médias. Certains métiers, tel que ceux d'avocat
ou de banquier, leur furent interdits. Les
déportations à partir de France commencèrent
dès le mois de mars 1942. La police française
officielle et collaborationniste rafla les Juifs,
principalement les étrangers qui n'avaient pas
la nationalité française, à la fois en zone
occupée et en zone libre. A Paris, 9 000
policiers et gendarmes parisiens participèrent
à cette première grande rafle, grâce à un
fichier détaillé des Juifs de la capitale
fourni par la police française qu'elle avait
établi en 1940. La rafle fut décidée après la
rencontre entre les responsables SS et René
Bousquet, secrétaire général de la police, l'ami de François Mitterrand, qui fut
lui-même décoré de l'ordre de la Francisque
par Pétain. A 4 heures du matin, les
16 et 17 juillet 1942, 12 884 Juifs sont
arrêtés dont 4 051 enfants et 5 802 femmes. Ils
furent internés pendant plusieurs jours au
Vélodrome d'hiver, connu sous l'abréviation de
Vel d'Hiv. De là, les Juifs étrangers et leurs
enfants furent envoyés à Beaune-la-Rolande et
au camp de Drancy pour être finalement
déportés jour et nuit dans des wagons à
bestiaux vers Auschwitz en Pologne, camp de concentration placé
sous joug du Troisième Reich de l'Allemagne
nazie, d'Adolphe Hitler.
-
Retour France
Retour Sommaire France 2005
Retour sommaire
|
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|