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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, ARCHIVES, FRANCE, LUNDI 11 AVRIL 2005
ECONOMIE : Dans un
entretien accordé à "Nice-Matin",
premier quotidien d'informations du Sud-Est et de
la Corse, le Premier ministre Jean-Pierre
Raffarin, venu à Nice à l'occasion du deuxième
anniversaire du "Plan cancer",
reconnaît pour la première fois que
"l'économie mondiale, et donc notre pays,
subissent un nouveau choc pétrolier". Mais
celui-ci "ne remet pas en cause l'objectif
du gouvernement. Il décale, peut-être, sa
réalisation de quelques mois", a déclaré
Jean-Pierre Raffarin, se référant aux
prévisions de l'UNEDIC (Union Nationale pour
l'Emploi dans l'industrie et le Commerce) selon
lesquelles le nombre des demandeurs d'emplois
devait diminuer de 120 000 en 2005. Le chef du
gouvernement de droite a enfin affirmé :
"En 3 ans, nous avons relevé le SMIC (salaire minimum interprofessionnel
de croissance) de
l'équivalent d'un 13ème mois".
NUCLEAIRE : Alors que
le ministre de l'Economie, des Finances et de
l'Industrie, Thierry Breton, avait déclaré en
mars 2005 que l'ouverture du capital d'Areva, leader
mondial dans les métiers de l'énergie (énergie
nucléaire et acheminement de l'électricité) et
acteur de premier plan de la connectique, serait
examinée en 2006 et que celle de Gaz de France
pourrait avoir lieu avant les vacances d'été
2005, Patrick Devedjian a confirmé dimanche sur Radio J,
(Radio juive) l'entrée en bourse d'Areva en
2006. "Areva c'est l'année prochaine... si
le marché le permet. C'est aussi le marché qui
décide si on peut faire une introduction en
bourse ou non" ; "GDF ça devrait être
cette année, si le marché le permet, là
aussi" ; "Nous avons pris toutes les
décisions législatives, on peut le faire à
tout moment, donc dès que le marché le
permettra" a précisé Patrick Devedjian.
TRANSPORT : Selon le quotidien "Aujourd'hui
en France" (NDLR. Le Parisien) daté de
dimanche, plusieurs dizaines de cas de
"pannes" de véhicules équipés de
régulateurs, de marque Renault notamment, ont
été signalés ces derniers mois et 600 000
livrets explicatifs vont être envoyés cette
semaine aux propriétaires de véhicules
équipés d'un régulateur de vitesse afin
d'éviter de nouveaux accidents dus à ce
système. Mais, Patrick Devedjian, Ministre
délégué à l'Industrie, auprès du ministre
d'Etat, ministre de l'Economie,
des Finances et de l'Industrie, a déclaré
sur Radio J, (Radio juive) qu'il "semble que
ce soit un problème d'emploi par les
conducteurs". La multiplication des
"pannes" de régulateurs n'est
expliquée par aucun expert. Toutes les
hypothèses restent envisagées dans cette
affaire où les enjeux commerciaux sont énormes,
souligne "Le Parisien".
SUITE : Des milliers de motards
manifestaient samedi et dimanche dans tout le
pays contre l'allumage des feux en journée,
demandant la "fin de
l'expérimentation". Plus de détails : Fédération française des motards
en colère (FFMC)
IMMIGRATION : Dans un entretien accordé
au "Journal du dimanche", Nelly Olin,
ministre déléguée à l'Intégration, à
l'Egalité des chances à la Lutte contre
l'exclusion, a annoncé la mis en place d'un
examen civique obligatoire pour les candidats à
la nationalité française. "Désormais,
chaque postulant à la nationalité française
doit répondre à un jeu de questions type fourni
aux préfectures pour cet examen" et
"une personne qui ne sait pas ce qu'est
l'égalité entre hommes et femmes, qui ne
comprend pas l'interdiction de la polygamie ou de
l'excision, ou encore les obligations liées au
travail ou à l'impôt, ne pourra pas devenir
notre concitoyen" précise la ministre qui
rappelle que 90 000 dossiers de naturalisation
sont acceptés pour 20 000 refusés. En cas
échec, il sera toujours possible de repasser
l'examen à la citoyenneté française. NDLR. Cet
examen civique qui n'était que facultatif, a
été initié par le ministre de l'Intérieur de
l'époque, Nicolas Sarkozy, qui a
instauré la LOI n° 2003-1119 du 26 novembre
2003 relative à la maîtrise de
l'immigration, au séjour des étrangers en
France et à la nationalité parue au JO n° 274
du 27 novembre 2003. La ministre se rendra lundi
à l'Office des migrations
internationales (OMI) de Nantes
(Loire-Atlantique) pour assister à la signature
du 60 000ème contrat d'accueil et
d'intégration, et présentera un guide des
droits et devoirs des citoyens français. Plus de
détails : Commentaire de l'Anafé (association
nationale d'assistance aux frontières pour les
étrangers) sur la loi Sarkozy
ADOPTION : Selon les
derniers chiffres de la Mission de l'adoption
internationale (MAI), 4 079 enfants étrangers
ont été adoptés en France en 2004, soit une
progression de 2,1% par rapport à 2003 (3 995
enfants étrangers adoptés). En 1980, seuls 935
enfants étrangers étaient adoptés en France. La mission
de l'adoption internationale (MAI) créée en
1987 relève des 3 administrations compétentes
que sont le ministère de l'Emploi et de la
solidarité, de la Justice et des Affaires
étrangères. Elle est placée sous l'autorité
de ce dernier au sein de la direction des
Français à l'étranger et des étrangers en
France et rattachée à la sous-direction de la
coopération internationale en droit de la
famille. NDLR . La réforme de l'adoption va
être étudiée mardi 12 avril 2005 par l'Assemblée nationale. 25 000
familles sont en attente d'enfants.
INSECURITE : Aucun
témoin ne s'est encore manifesté à la police
judiciaire des Hauts-de-Seine, dans l'affaire de
violence contre une femme, âgée de 38 ans,
agent de la RATP, qui a été poussée sur
une voie du RER B en gare de la Fontaine Michalon
à Antony (Hauts-de-Seine), le samedi 9 avril
2005, vers 14 heures 30. Les bandes de
vidéosurveillance du quai de la gare RER
pourraient permettre à la police d'identifier
l'auteur qui a insulté l'agent en criant
"le train va t'écraser" avant de
passer à l'acte, alors que l'employée aidait un
usagé. La femme, choquée et blessée au dos,
souffre de multiples commotions.
NANTIS : Les
Monégasques étaient invités pour la première
fois dimanche à se recueillir devant la
dépouille mortelle de Rainier III, décédé à
Monaco, le 6 avril 2005 à l'âge de 81 ans, qui
va reposer dans la chapelle palatine du palais
princier jusqu'aux funérailles célébrées
vendredi 15 avril 2005. "Aujourd'hui, nous
sommes tous orphelins de ce grand homme", a
lancé le prince Albert II dans son premier
message adressé aux habitants du Rocher de
Monaco depuis la disparition de son père. Le
prince Ernst August de Hanovre, l'époux de la
princesse Caroline en réanimation à Monaco
depuis le mardi 5 avril 2005 à la suite d'une
pancréatite aiguë, se trouvait dimanche dans un
état "stable mais toujours sérieux". Plus de
détails : Principauté de Monaco et
blanchiment : un territoire complaisant sous
protection française (Rapport
2311 de la Mission d'information commune sur les
obstacles au contrôle et à la répression de la
délinquance financière et du blanchiment des
capitaux en Europe de l'Assemblée nationale : Arnaud
Montebourg, député socialiste de
Saône-et-Loire)
REFERENDUM CONSTITUTION EUROPEENNE : Jean-Marie
Le Pen, 77 ans, président du Front national, FN, qui
souffre d'un cancer de la prostate, a lancé
samedi 9 avril 2005 sa campagne pour le
référendum du 29 mai, revendiquant que la
"première place dans le camp du 'non' à la
Constitution félone". Les élus du FN
étaient réunis à Strasbourg, tous convaincus
que le "non" va gagner, précisément
parce que l'Europe a "échoué partout où
elle avait promis beaucoup". Bruno
Gollnisch, député européen,
secrétaire national, a pris la parole en
premier. Chiffres à l'appui, Jean-Marie Le Pen a
dénoncé "40 ans de politique
politiciano-européenne" ménés par
"les professionnels du mensonge
permanent" dont "le principal
souci" est de "dissimuler à
l'opinion" le "déclin politique,
économique, financier, social et
international" de la France, estimant que
l'Europe avait "échoué sur le front du
bien-être, de la prospérité matérielle, dont
elle avait fait sa bannière et qui sera sa
croix". Le plus grand "mensonge
permanent" constaté par chaque Française,
chaque Français, serait la hausse "de 5 à
30 %" des prix liée, à la mise en place de
l'euro. "En dépit des campagnes
récurrentes du gouvernement sur les baisses
d'impôt, l'amélioration de la croissance, des
comptes publics, en dépit de la pléthore de
promesses supplémentaires, véritable
bric-à-brac du musée de la démagogie
politique, les Français connaissent aujourd'hui
la vérité à la simple ouverture de leur
portefeuille" a affirmé Jean-Marie Le Pen.
"En votant "non", nos compatriotes
ont le sentiment de voter contre la perte de
pouvoir d'achat, contre la certitude du chômage,
contre l'évidence de l'appauvrissement, contre
la montée de l'immigration". Enfin,
Jean-Marie Le Pen a estimé que voter
"oui" reviendrait à "prendre un
aller simple vers le Moyen-Age". NDLR. : 10
sondages consécutifs donnent le "Non"
victorieux au Référendum du 29 mai 2005. Plus de
détails : Français d'abord : Le magazine
de Jean-Marie Le Pen ; Dossier :
Jean-Marie Le Pen du CRIF Conseil
représentatif des institutions juives de France
REFERENDUM (Suite) : Jacques
Delors, ancien ministre (socialiste) de
l'Economie de François Mitterrand (1981-1984) et
ancien Président de la commission européenne, a
estimé samedi que le traité constitutionnel
"sécurise mais ne dynamise pas"
l'Europe au plan économique. Jacques Delors, qui
plaide pour le "Oui" a exprimé "2
désillusions" à la lecture du traité,
lors d'une réunion du Mouvement européen, présidé
par l'ex-ministre des Affaires européennes
Pierre Moscovici et qui réunit des
personnalités de droite comme de gauche. La
première concerne "l'équilibre qui n'est
pas assuré entre le monétaire et
l'économique" car les membres de la
Convention qui ont préparé le traité
"n'étaient pas d'accord entre eux". La
seconde porte sur la troisième partie du
traité, précisant qu'il aurait fallu pouvoir
"la modifier à une majorité surqualifiée,
disons les 5/6èmes", car en raison de
"l'unanimité" qui est requise,
"un ou deux pays peuvent bloquer le
système, notamment quand on parlera des
perspectives financières". "Je ne vous
dirai pas : l'Europe est noire et sera toute
blanche demain", mais dans l'ensemble, le
traité marque "un pas en avant" et il
ne faut "pas laisser passer cette occasion
de donner un coup de pouce à la construction
européenne" a conclu Jacques Delors, avant
de lancer : "N'écoutez pas les joueurs de
flûte qui vous disent que dans 20 ans, ça
pourrait être autrement, qu'en disant non, un
non révolutionnaire, on va arranger les choses
!".
BAVURE : Plus d'une
centaine de personnes se sont rassemblées samedi
après-midi à Maison-Alfort (Val-de-Marne) en mémoire de
Mickaël Cohen, jeune tagueur, qui s'était jeté
dans la Marne le long de l'autoroute A4 après
avoir été surpris et pourchassé par la police
dans la nuit du 9 au 10 avril 2004. L'enquête de
l'Inspection générale des services (la police
des polices) est toujours en cours. La famille
accuse les policiers de n'être pas intervenus au
moment de la noyade. "Tant d'acharnement
pour un peu de couleur sur un mur... police
partout, justice nulle part, liberté, égalité,
fraternité surtout dans les rangs"
pouvait-on lire sur les banderoles déployées
par les participants parmi lesquels Mouloud
Aounit, le secrétaire général du Mouvement
contre le racisme et pour l'amitié entre les
peuples (MRAP).
ANTISEMITISME : Michel
Brizard, maire de Voiron, et le B'nai Brith de
Grenoble ont organisé une cérémonie
commémorative du 61e anniversaire de la rafle
des 17 enfants juifs de 7 à 21 ans de la
Martellière, ainsi que la mère de l'un d'entre
eux, le dimanche 10 avril 2005 au mémorial du
lycée agricole de la Martellière à Voiron
(Isère). Lors de cette cérémonie, le prix de
la mémoire a été décerné à Michel Brizard,
maire de Voiron. Plus de détails : "Da sind
doch Juden !" : Les enfants de La
Martellière (Copyright © Editions
Grasset & Fasquelle) ; CRIF
GRENOBLE
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