- SOMMAIRE
Algérie,
FIL-INFO-ALGERIE ©, 2007, ARCHIVES,
2007
-
- Mardi
9 janvier 2007 : Le procès de la Khalifa
Bank s'est ouvert lundi 8 janvier 2007 à Blida
ville située à une cinquantaine de kilomètres
au sud d'Alger en l'absence de son fondateur,
l'homme d'affaires algérien Rafik Khalifa,
réfugié à Londres depuis 2003. Il est
inculpé, avec ses 103 co-accusés de faillite
frauduleuse, vol qualifié, association de
malfaiteurs, faux et usage de faux. La fin du
groupe Khalifa, auquel appartenait la banque, est
à l'origine du plus grand scandale financier
qu'ait connu l'Algérie. Plus de 300 témoins
seront entendus lors du procès prévu pour durer
plusieurs semaines et dont le premier volet porte
sur un "trou" de 3,2 milliards de
dinars (environ 320 millions d'euros). Ils
risquent jusqu'à 10 ans de prison et de très
lourdes amendes.
Mercredi 10 janvier 2007 : Dans son
discours d'ouverture des travaux de la
conférence régionale sur la contribution de
l'énergie nucléaire à la paix et au
développement durable en Afrique, consacrée
notamment à la promotion de l'utilisation de
l'énergie atomique à des fins pacifiques, qui
se tient mardi 9 et mercredi 10 janvier 2007 à
Alger la capitale, et qui réunit les
représentants de plus de 45 pays africains et
des experts nationaux et internationaux, le
président Abdelaziz Bouteflika s'est prononcé
mardi 9 janvier 2007 pour la ratification
"urgente" du Traité d'interdiction complète des
essais nucléaires (TICE)
signé en 1996, mais qui n'a pas encore pu entrer
en vigueur, n'ayant pas obtenu les 44
ratifications. Seuls 34 pays l'ont effectivement
ratifié à ce jour. L'Algérie l'a ratifié en
juillet 2003.
Samedi 13 janvier 2007 : Seul
candidat à sa propre succession, le président
du Sénat, Abdelkader ben Salah, proche du
président Abdelaziz Bouteflika, a été réélu
jeudi 11 janvier 2007, pour un deuxième mandat
de 6 ans. En cas de vacance de la présidence de
la République, c'est à lui que revient la
responsabilité d'assumer la charge
présidentielle pendant 45 jours, au terme
desquels l'élection d'un nouveau chef d'Etat
doit intervenir.
Mardi 23 janvier 2007 : Le
président de l'Assemblée nationale
française, Jean-Louis Debré, arrivé
vendredi 19 janvier 2007 pour une visite
officielle en Algérie, la première d'un
président de cette institution depuis 1962, à
la tête d'une importante délégation
représentant les 4 groupes politiques de
l'Assemblée nationale française, a achevé
lundi 22 janvier 2007 sa tournée par une
entrevue avec le président Abdelaziz Bouteflika.
Les relations entre la France et l'Algérie
étaient en froid depuis le 23 février 2005 date
à laquelle la loi 2005-258 avait votée sur
"le rôle positif de la colonisation".
Jean-Louis Debré a présenté "des excuses
officielles" indiquant que "la France
et l'Algérie ne peuvent ni ne doivent oublier
leur passer commun" appelant les 2 pays à
"un indispensable travail de mémoire"
et à "dépasser les vicissitudes de
l'Histoire".
Mercredi 14 février 2007 : 4 attentats
à la voiture piégée ont été perpétrés en
Kabylie faisant 8 morts et 24 blessés. Ces
attentats n'ont pas encore été revendiqués.
Samedi 17 février 2007 : Azouz
Begag, ministre français délégué à la
Promotion de l'Egalité des chances, se rendra en
Algérie du 18 au 20 février 2007. Il
s'entretiendra notamment avec Djamel Ould Abbas,
ministre de l'Emploi et de la Solidarité
nationale, et Khalida Toumi, ministre de la
Culture. A l'occasion de sa visite, Azouz Begag
rencontrera des jeunes et des personnalités de
la société civile avec lesquels il abordera la
question de l'insertion des jeunes et de
l'emploi. Il visitera également l'Ecole
supérieure algérienne des Affaires,
établissement d'enseignement supérieur
franco-algérien lancé par les présidents
français et algérien en mars 2003, qui forme à
la fois des étudiants en formation initiale et
des cadres d'entreprise en formation continue,
afin de renforcer les ressources humaines
d'encadrement du pays.
Mardi 6 mars 2007 : Les médias
algériens ont annoncé lundi 5 mars 2007 la mort
de 7 policiers dans une attaque, lancée par des
islamistes présumés, qui s'est produite
dimanche 4 mars 2007 dans la province de Tizi
Ouzou, à une centaine de kilomètres à l'est
d'Alger.
Mardi 13 mars 2007 : Le roi
d'Espagne Juan Carlos 1er effectue à partir de
mardi 13 mars 2007 une visite d'Etat de 3 jours,
sa première depuis 1983, à l'invitation du
président Abdelaziz Bouteflika. Les relations
entre Alger et Madrid se sont détériorées en
raison du soutien de l'Espagne au projet marocain
d'autonomie du Sahara-Occidental. Les
échanges commerciaux bilatéraux, l'immigration
clandestine en Espagne et la lutte contre le
terrorisme seront les principaux points abordés
lors de cette visite.
Vendredi 16 mars 2007 : Le ministre
délégué aux collectivités locales, Dahou Ould
Kablia, a indiqué dans un entretien publié
jeudi 15 mars 2007 par le quotidien "Liberté" que
l'état d'urgence en vigueur en Algérie depuis
février 1992 ne sera pas levé et les
manifestations publiques resteront interdites.
Les autorités tolèrent des rassemblements
uniquement en salle.
Jeudi 22 mars 2007 : Le
procureur du tribunal criminel de Blida, ville
située à une cinquantaine de kilomètres au sud
d'Alger, a requis mercredi 21 mars 2007 la
réclusion criminelle à perpétuité contre le
propriétaire du groupe Khalifa, Abdelmoumen
Rafik Khalifa, jugé par contumace en Algérie
pour fraude, et 9 autres accusés en fuite, dans
le cadre du procès de la Khalifa Bank. Le
procès de la Khalifa Bank s'était ouvert lundi
8 janvier 2007 à Blida en l'absence de son
fondateur, l'homme d'affaires algérien
Abdelmoumen Rafik Khalifa, réfugié à Londres
depuis 2003. Il est inculpé, avec ses 103
co-accusés de faillite frauduleuse, vol
qualifié, association de malfaiteurs, faux et
usage de faux. La fin du groupe Khalifa, auquel
appartenait la banque, est à l'origine du plus
grand scandale financier qu'ait connu l'Algérie.
Plus de 300 témoins seront entendus lors du
procès prévu pour durer plusieurs semaines et
dont le premier volet porte sur un
"trou" de 3,2 milliards de dinars
(environ 320 millions d'euros). La police
britannique avait annoncé dimanche 4 mars 2007
l'arrestation d'Abdelmoumen Rafik Khalifa,
interpellé mardi 27 février 2007 en
Grande-Bretagne et en liberté provisoire sous
caution. Il était convoqué devant la police
britannique le 20 mars 2007. Alger, qui a signé
en 2006 un accord d'extradition avec la
Grande-Bretagne, veut obtenir l'extradition de
l'homme d'affaires.
Lundi 26 mars 2007 : Le tribunal
criminel de Boumerdès, ville située à une
cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger, a
condamné à mort samedi 24 mars 2007 3
islamistes accusés d"'appartenance à un
groupe terroriste armé, vol à main armée et
homicide volontaire avec préméditation et
guet-apens". Les 3 hommes avaient déjà
été condamnés à mort, le 18 mars 2007, pour
les mêmes chefs d'inculpation, dans une autre
affaire.
Mercredi 28 mars 2007 : Le chef du
Groupe salafiste pour la prédication et le
combat (GSPC), Abdelamalek Droukdel, alias Abou
Mossaâb Abdelouadoud, jugé pour "atteinte
à la sécurité de l'Etat" et
"constitution de groupe terroriste", a
été condamné mardi 27 mars 2007 à 20 ans de
prison ferme par contumace par le tribunal
criminel de Batna. Abdelamalek Droukdel avait
déjà été condamné à mort le 21 mars 2007
par contumace par un tribunal criminel de Tizi
Ouzou pour "constitution de groupe armé,
destruction de biens publics à l'aide
d'explosifs et tentatives de vol".
Jeudi 12 avril 2007 : 2 attentats
à la voiture piégée ont été perpétrés
mercredi 11 avril 2007 à Alger la capitale. L'un
était dirigé contre les bureaux du premier
ministre Abdelaziz Belkhadem ; l'autre contre un
commissariat dans un quartier est de la capitale,
faisant selon un bilan encore provisoire 27 morts
et 162 blessés. Dans un appel téléphonique à
la chaîne de télévision qatariote al-Jazeera, un
interlocuteur se présentant comme un
porte-parole du mouvement Al-Qaïda au Maghreb, a
revendiqué les 2 attentats. Le ministre
français des Affaires étrangères Philippe
Douste-Blazy a condamné ces attentats.
Vendredi 13 avril 2007 : Le ministre
de l'Intérieur a indiqué jeudi 12 avril 2007
que le bilan des attentats perpétrés mercredi
11 avril 2007 à Alger ont fait 33 morts. 57
personnes parmi les 200 blessées sont encore
hospitalisées.
Samedi 14 avril 2007 : Le
président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le
mois d'avril 2007, Sir Emyr Jones Parry du
Royaume-Uni a condamné vendredi 13 avril 2007
"dans les termes les plus énergiques"
les 2 attentats suicides perpétrés à Alger le
11 avril 2007, qui ont fait 27 morts et 162
blessés. Sir Emyr Jones Parry a déclaré :
"Le Conseil souligne qu'il faut traduire en
justice les auteurs, organisateurs et
commanditaires de ces actes de terrorisme
inqualifiables et ceux qui les ont financés et
demande instamment à tous les Etats,
conformément aux obligations qui leur incombent
en vertu du droit international et à ses
résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005), de
coopérer activement avec les autorités
algériennes".
Mercredi 18 avril 2007 : A l'appel
de l'Union générale des travailleurs
algériens (UGTA), une dizaine de
milliers de manifestants se sont réunis à
Alger, dans le complexe olympique pour apporter
leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika
et au processus de réconciliation nationale et
leur opposition au terrorisme. 2 attentats à la
voiture piégée avaient été perpétrés
mercredi 11 avril 2007 à Alger la capitale. L'un
était dirigé contre les bureaux du premier
ministre Abdelaziz Belkhadem ; l'autre un
commissariat dans un quartier est de la capitale,
faisant 27 morts et 162 blessés.
Jeudi 26 avril 2007 : Lors d'un
entretien entre le secrétaire général du
ministère des Affaires étrangères, Ramtane
Lamamra, et le vice-ministre pour l'Afrique des
Relations extérieures du Venezuela, Reinaldo
José Bolivar, qui s'est tenu mercredi 25 avril
2007 à Alger, dans le cadre de la première
conférence des ambassadeurs et chargés
d'affaires vénézuéliens accrédités en
Afrique, l'Algérie et le Vénézuela ont
souligné leur attachement au
"parachèvement de la décolonisation du Sahara Occidental à travers
l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à
l'autodétermination".
Vendredi 27 avril 2007 : Le numéro
2 de "l'Organisation d'Al Qaïda au Maghreb
islamique", ancien Groupe salafiste pour la
prédication et le combat (GSPC), Samir Saïoud,
alias Samir Moussaab, a été abattu jeudi 26
avril 2007 dans le département de Boumerdès, à
une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger,
selon une source sécuritaire.
Jeudi 17 mai 2007 : Un attentat
à la bombe a été perpétré mercredi 16 mai
2007 à Constantine dans l'est du pays à la
veille des élections législatives, boycottées
par la branche d'Al Qaïda au Maghred
Islamique" qui considère ce scrutin comme
"une comédie qui ne diffère en rien des
autres comédies que connaît l'Algérie",
faisant 1 mort et 5 blessés. Le ministre de
l'Intérieur Yazid Zerhouni a parlé "d'un
acte de sabotage contre le système démocratique
algérien".
Vendredi 18 mai 2007 : 19 millions
d'électeurs étaient appelés aux urnes jeudi 17
mai 2007 pour des élections législatives. Le
ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni, a
indiqué que le taux de participation a été
très faible et s'élevait à 35,51 % contre 46,1
% en 2002. Les résultats devraient être rendus
publics lundi 21 mai 2007. Selon les
observateurs, des fraudes et des incidents ont
entaché le scrutin.
Samedi 19 mai 2007 : Selon les
chiffres officiels annoncés par le ministre de
l'Intérieur Yazid Zerhouni, vendredi 18 mai
2007, l'ancien parti unique, le Front de
libération nationale (FLN, nationaliste), arrive
en tête des élections législatives qui se sont
tenues jeudi 17 mai 2007 remportant 136 sièges,
soit une perte de 38 sièges par rapport aux
législatives de 2002.
Jeudi 24 mai 2007 : Selon
l'édition du mardi 22 mai 2007 du quotidien
"Le Jeune Indépendant", qui reprend le
bilan sur le commerce extérieur du Centre
national de l'informatique et des statistiques
d'Algérie, les Etats-Unis restent le premier
client de l'Algérie en avril 2007, avec un
montant de 991 millions de dollars. L'Italie
arrive en deuxième position avec 626 millions de
dollars, suivi de l'Espagne avec 380 millions et
la France (359 millions) devant les Pays-Bas, la
Belgique et la Turquie, avec 188 millions de
dollars, 162 millions de dollars et 158 millions
de dollars respectivement. La France reste le
premier fournisseur de l'Algérie avec 442
millions de dollars, suivie de l'Italie, de la
Chine et de l'Argentine, avec 189 millions de
dollars, 165 millions de dollars et 136 millions
de dollars respectivement. En avril 2007, les
exportations algériennes ont atteint 4,16
milliards de dollars, tandis que ses importations
ont coûté 2,09 milliards de dollars. Les
produits d'hydrocarbures ont continué à
représenter l'essentiel des ventes de l'Algérie
vers l'étranger pendant cette période, avec
98,08 % de la valeur globale de ses exportations.
Lundi 28 mai 2007 : Le ministre
de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a
annoncé samedi 26 mai 2007 que l'Algérie et les
Etats-Unis devraient signer le 9 juin 2007 un
accord de coopération dans le domaine du
nucléaire civil.
Lundi 4 juin 2007 : Le
président hongrois Laszlo Solyom est arrivé
samedi 2 juin 2007 à Alger pour sa première
visite officielle en Algérie d'une durée de 3
jours, à l'invitation du président Abdelaziz
Bouteflika, avec lequel il s'est entretenu dès
son arrivée dans le but de "consolider les
relations bilatérales entre l'Algérie et la
Hongrie, particulièrement dans le domaine
économique, dans le cadre du protocole de
coopération en matière de concertation et de
consultations politiques signé en 1996 à
Budapest, en Hongrie. Le 22 mars 2004, un autre
accord portant sur le règlement de la dette
algérienne vis-à-vis de la Hongrie, estimée à
5,5 millions de dollars, avait été signé à
Alger. Depuis l'Algérie a remboursé la
totalité de sa dette à ce pays. Les échanges
commerciaux entre l'Algérie et la Hongrie ont
représenté pour les 3 premiers trimestres de
2006, une valeur globale de 102 millions dollars,
contre 74 millions dollars en 2005.
Lundi 11 juin 2007 : L'Algérie
et les Etats-Unis ont signé, samedi 9 juin 2007,
un accord de coopération bilatérale dans le
domaine nucléaire qui consiste en des échanges
d'expériences et d'expertises de développement
dans le domaine de la recherche relatif à
l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Vendredi 22 juin 2007 : Le tribunal
criminel de Boumerdès a condamné par contumace
mercredi 20 juin 2007 à 20 ans de prison,
Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb
Abdelouadoud, chef de la branche d'Al Qaïda au
Maghreb islamique (ex-GSPC, Groupe salafiste pour
la prédication et le combat), pour
"adhésion à un groupe terroriste
armé".
Lundi 25 juin 2007 : Selon des
sources diplomatiques occidentales, l'ambassadeur
du Mali en Algérie a échappé jeudi 21 juin
2007 à un attentat contre son convoi près de
Tizi Ouzou. L'attaque n'a pas pu être confirmée
officiellement. Selon la presse des islamistes
armés, embusqués près de l'autoroute, auraient
tiré sur le véhicule du diplomate sans
l'atteindre.
Lundi 9 juillet 2007 : La
conseillère du président américain George W.
Bush pour la sécurité intérieure et la lutte
antiterroriste, Frances Frago Townsend, est
arrivée dimanche 8 juillet 2007 à Alger, la
capitale pour discuter avec "les
responsables algériens de la lutte
antiterroriste" souhaitant "apprendre
et de partager cette expérience, pour lutter
contre les ennemis de la paix et de la
sécurité" dans le monde.
Mercredi 11 juillet 2007 : Le
président de la République française, Nicolas Sarkozy, est
arrivé mardi 10 juillet 2007 à Alger pour une
visite de travail de quelques heures. Accompagné
du ministre des Affaires étrangères, Bernard
Kouchner, et de la secrétaire d'Etat aux droits
de l'Homme, Rama Yade, Nicolas Sarkozy a été
accueilli à l'aéroport d'Alger avec tous les
honneurs par le président Abdelaziz Bouteflika.
avec la volonté d'établir un
"partenariat" politique et économique
concret, notamment énergétique. Alors que les
autorités algériennes demandent à la France de
reconnaître les "crimes" commis durant
les 132 ans de la colonisation, Nicolas Sarkozy a
déclaré qu'il "qu'il n'était pas de la
génération de la guerre d'Algérie"
poursuivant : "Je viens ici ni pour blesser
ni pour m'excuser".
Jeudi 12 juillet 2007 : Une caserne
a été la cible d'un attentat au camion piégé
mercredi 11 juillet 2007, à Lakhdaria, à
environ 100 kilomètres à l'est d'Alger alors
que s'ouvrait dans la capitale les 9e Jeux
Africains sous haute sécurité. 10 personnes ont
été tués et 35 autres blessées.
Mercredi 25 juillet 2007 : Après une
opération de grande envergure de lutte
antiterroriste lancée le 13 juillet 2007, une
vingtaine d'hommes armés soupçonnés
d'appartenir à Al Qaïda au Maghreb islamique
ont été tués par l'armée en Kabilye, selon la
presse algérienne.
Mardi 7 août 2007 : Le
président iranien Mahmoud
Ahmadinejad a débuté lundi 6 août
2007 une visite d'Etat de 2 jours dans ce pays
afin de recevoir le soutien de l'Algérie quant
à son programme nucléaire. Il sera également
question de coopération bilatérale dans la
production de gaz. Le commerce bilatéral annuel
entre les 2 pays est assez faible, représentant
seulement 7 millions de dollars.
Mercredi 8 août 2007 : Le
président Abdelaziz Bouteflika, qui recevait
mardi 7 août 2007 le président iranien Mahmoud
Ahmadinejad, en visite de 2 jours en Algérie, a
déclaré qu'il "est inacceptable que des
pays membres du Traité de non-prolifération
nucléaire se voient contraints, en raison
d'interprétations unilatérales et sélectives,
de renoncer à leur droit normal et légitime
d'acquérir ces technologies (nucléaires) à des
fins purement pacifiques". Abdelaziz
Bouteflikas'est prononcé en faveur d'une
solution diplomatique de la crise entre l'Iran et
les pays occidentaux sur le nucléaire iranien.
Lundi 27 août 2007 : Une bombe a
explosé dimanche 26 août 2007 au passage d'une
patrouille de police à Bordj Ménaïel en
Kabylie, près de Tizi Ouzou, blessant 2
policiers et 3 civils.
Mardi 28 août 2007 : La presse a
indiqué lundi 27 août 2007 que le Consulat général de France à Oran,
fermé en 1995, avec ceux d'Annaba et d'Alger, à
la suite de la prise d'otages d'un Airbus d'Air
France en décembre 1994, va rouvrir ses postes
début septembre 2007.
Vendredi 7 septembre 2007 : Un kamikaze
s'est fait exploser jeudi 6 septembre 2007 parmi
une foule devant une mosquée à Batna dans l'est
du pays, qui attendait l'arrivée du président
Abdelaziz Bouteflika, qui achevait une visite
d'inspection dans la région. 15 personnes ont
été tuées et une centaine blessées selon un
bilan provisoire. Le président algérien a
condamné cet attentat soulignant que les actes
terroristes n'avaient "absolument rien de
commun avec les nobles valeurs de l'Islam". **
Le quatrième congrès national du
Front des forces socialistes (FFS, opposition)
s'est ouvert du jeudi 6 au samedi 8 septembre
2007 à Zéralda dans l'ouest du pays sous la
présidence de son chef historique, Hocine Aït
Ahmed, arrivé le 1er septembre 2007 à Alger
après 3 ans d'absence, et en présence de 1 100
participants.
Samedi 8 septembre 2007 : Un nouvel
attentat a été perpétré samedi 8 septembre
2007 contre une caserne de garde-côtes, dans le
port de Dellys, à environ 65 kilomètres à
l'est d'Alger faisant 28 morts et une soixantaine
de blessés. L'attentat n'a pas été
revendiqué.
Lundi 10 septembre 2007 : La chaîne
qatariote Al-Jazeera a indiqué que la branche
d'Al-Qaïda au Maghreb (anciennement Groupe
salafiste pour la prédication et le combat,
GSPC) a revendiqué, dans un communiqué diffusé
sur internet les attentats perpétrés jeudi 6
septembre 2007 parmi une foule devant une
mosquée à Batna dans l'est du pays, qui avait
fait une vingtaine de morts et plus de 100
blessés, et celui perpétré samedi 8 septembre
2007 contre une caserne de garde-côtes, dans le
port de Dellys, à environ 65 kilomètres à
l'est d'Alger faisant 30 morts et 47 blessés. La
communauté internationale a condamné fermement
ces actions. ** 5 000
personnes environ, pour la plupart des femmes, se
sont rassemblées dimanche 9 septembre 2007 dans
les grandes villes du pays pour dénoncer le
terrorisme, après 2 attentats suicide à Batna
(Aurès) et Dellys (Kabylie), qui ont fait 52
morts et plus de 150 blessés.
Samedi 15 septembre 2007 : Un attentat
à la bombe a été perpétré vendredi 14
septembre 2007 à l'entrée d'une résidence où
vivent des policiers, à Zemmouri, à une
cinquantaine de kilomètres à l'est d'Alger,
faisant 3 morts et 5 blessés. Il s'agit du
troisième attentat en une semaine.
Samedi 22 septembre 2007 : Un attentat
suicide a été perpétré vendredi 21 septembre
2007 près de Lakhdaria, à 80 kilomètres au
sud-est d'Alger, contre un convoi de gendarmes
escortant des travailleurs étrangers, faisant 8
blessés, dont 2 ressortissants français et un
italien. Selon la chaîne Al Arabyia, basée à
Dubaï aux Emirats arabes unis, l'ancien Groupe
salafiste pour la prédication et le combat,
GSPC, devenu Al Qaida au Maghreb en septembre
2005, a revendiqué l'attaque dans un communiqué
publié sur internet. La veille, dans une vidéo
diffusée sur Internet, le numéro 2 d'Al Qaida, Ayman al-Zawahiri, dont la
tête est mise à prix par le FBI (Federal
Bureau of Investigation) américain pour 25
millions de dollars, avait "appelé les
Musulmans à débarrasser le Maghreb des
Français et des Espagnols", installés dans
les anciennes colonies d'Afrique du Nord.
Lundi 1er octobre 2007 : Les forces
de sécurité ont lancé une opération de
ratissage à Boumerdès dans le nord du pays
tuant au moins 10 islamistes présumés en 3
jours. Cette opération intervient à la suite
d'attentats dont l'un visant le cortège du
président de la République à Batna (est),
faisant au moins 19 morts et une centaine de
blessés, et l'autre une caserne militaire dans
le nord du pays, qui a fait 30 morts et 47
blessés.
Mardi 2 octobre 2007 : L'ambassadeur
de France en Algérie, Bernard Bajolet, a
officiellement rouvert lundi le consulat
général de France à Oran (ouest algérien),
fermé depuis 1994 en raison des menaces
islamistes.
Mardi 13 novembre 2007 : Le
président allemand Horst Köhler, dont le pays
assure actuellement la présidence du G8, est
arrivé dimanche 11 novembre 2007 en Algérie
pour une visite de 4 jours à l'invitation du
président Abdelaziz Bouteflika. Les 2 hommes ont
co présidé lundi 12 novembre 2007 l'ouverture
de la 9ème session du Forum pour le partenariat
avec l'Afrique, qui a pour thème
"Gouvernance et développement". Les 2
chefs d'Etat ont prôné une intensification de
leurs échanges économique, évalué pour
l'heure à 2 milliards d'euros, les jugeant
"insuffisants". Un accord a été
signé entre l'Algérie et l'Allemagne qui
prévoit que les sociétés ne soient pas taxées
dans les 2 pays dans le but d'encourager les
investissements allemands en Algérie. Les
investissements directs allemands en Algérie
étaient de 300 millions de dollars en 2006.
L'Allemagne est le 4e partenaire économique de
l'Algérie.
Jeudi 29 novembre 2007 : Dans un
entretien publié lundi 26 novembre 2007 dans des
colonnes du principal quotidien national "El Khabar",
Mohamed Cherif Abbas (ou Mohamed Cherif Abbes),
ministre des Moudjahiddines (Anciens
combattants), a estimé que la "visite du
président français Nicolas Sarkozy en
Algérie prévue du 3 au 5 décembre 2007, n'est
qu'une visite de courtoisie, sans plus, qui vise
à garder les relations bilatérales actuelles en
attendant de voir ce que nous réserve
l'avenir". Le ministre des Anciens
Combattants s'est également interrogé sur
"les origines du président français et les
groupes qui l'ont amené au pouvoir",
rappelant "qu'Israël a mis en circulation
pendant la campagne électorale française un timbre à l'effigie de Nicolas
Sarkozy". Il considère que l'arrivée
de Bernard Kouchner, ministre
français des Affaires étrangères, et de
certaines autres personnalités de gauche dans
l'actuel gouvernement est "le résultat d'un
mouvement qui reflète l'avis des véritables
architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir,
le lobby juif, qui a le
monopole de l'industrie en France." La
porte-parole du ministère français des Affaires
étrangères, Pascale Andréani, s'est
dit "étonnée de ces propos parus dans la
presse, qui ne correspondent pas au climat de
confiance et de coopération dans lequel nous
préparons la visite d'Etat du président de la
République". La Ligue des Droits de l'Homme
(LDH) se dit "scandalisée par les
propos" tenus par le ministre algérien
tandis qu'Haim Musicant, directeur général du Conseil
représentatif des institutions juives de France (CRIF), a
estimé que "ce genre de propos renvoie au
faux antisémite du Protocole des Sages de Sion
et au fantasme selon lequel les Juifs sont les
maîtres du monde". Dans une déclaration à
l'agence de presse algérienne APS
(Algérie Presse Service), Mohamed
Cherif Abbas a affirmé mercredi 28 novembre 2007
"avoir appris avec beaucoup d'étonnement et
de mécontentement certains propos" qui lui
ont été attribués, sans démentir formellement
les déclarations publiées par "El
Khabar". Il a ajouté : "Dans cet
entretien il n'a jamais été dans mon intention
d'enfreindre le principe que respectent tous les
responsables algériens et que m'impose mon
obligation de réserve, celui de ne jamais porter
atteinte à l'image d'un chef d'Etat
étranger". ** Les pluies
diluviennes qui touchent depuis dimanche 25
novembre 2007 les wilayas d'Alger, d'Oran et de
Boumerdés, ont fait 11 morts et 3 disparus.
Plusieurs dizaines de personnes ont été
blessées lors de l'effondrement de toits et des
murs.
Vendredi 30 novembre 2007 : Après la
polémique soulevée par les propos du ministre
des Anciens Combattants Mohamed Cherif Abbas (ou
Mohamed Cherif Abbes). (NDLR. Edition du quotidien Fil-info-France
du jeudi 29 novembre 2007), le
président Abdelaziz Bouteflika a contacté par
téléphone jeudi 29 novembre 2007 son homologue
français, Nicolas Sarkozy, lui affirmant que de
"tels propos ne reflètent en rien la
position de l'Algérie" ajoutant : "Il
n'est pas de nos traditions, ni dans notre
interprétation du devoir de réserve qui incombe
à tout responsable de l'Etat, de porter des
jugements de valeurs sur des hommes d'Etat
étrangers ou de nous immiscer dans la politique
intérieure des autres Etats, notamment lorsqu'il
s'agit d'un pays ami avec lequel nous entretenons
des relations multiples de coopération
confiantes et mutuellement bénéfiques."
Nicolas Sarkozy doit effectuer du 3 au 5
décembre une visite officielle en Algérie, la
deuxième dans ce pays depuis sa prise de
fonctions en mai 2007.
Mardi 4 décembre 2007 : Le
président français Nicolas Sarkozy est arrivé
lundi 3 décembre 2007 à Alger pour une visite
d'Etat de 3 jours, la première depuis son
élection en mai 2007. Il est accompagné par une
imposante délégation composée d'une centaine
de chefs d'entreprises français dans le but de
relancer la coopération économique et les
partenariats industriels entre la France et
l'Algérie. Nicolas Sarkozy a dénoncé le
système colonial "profondément
injuste" tout en appelant à combattre à la
fois l'antisémitisme et l'islamophobie. Le
ministre algérien Mohamed Cherif Abbas (ou
Mohamed Cherif Abbes), ministre des
Moudjahiddines (Anciens combattants), avait
provoqué une polémique lors d'un entretien
publié lundi 26 novembre 2007 dans des colonnes
du principal quotidien national "El
Khabar", dans lequel il estimait que la
"visite du président français Nicolas
Sarkozy en Algérie prévue du 3 au 5 décembre
2007, n'est qu'une visite de courtoisie, sans
plus, qui vise à garder les relations
bilatérales actuelles en attendant de voir ce
que nous réserve l'avenir". Le ministre des
Anciens Combattants s'est également interrogé
sur "les origines du président français et
les groupes qui l'ont amené au pouvoir",
rappelant "qu'Israël a mis en circulation
pendant la campagne électorale française un
timbre à l'effigie de Nicolas Sarkozy". Il
considère que l'arrivée de Bernard Kouchner,
ministre français des Affaires étrangères, et
de certaines autres personnalités de gauche dans
l'actuel gouvernement est "le résultat d'un
mouvement qui reflète l'avis des véritables
architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir,
le lobby juif, qui a le monopole de l'industrie
en France." Lire l'édition de
Fil-info-France du jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2007
Jeudi 6 décembre 2007 : Le
président français Nicolas Sarkozy a terminé
mercredi 5 décembre 2007 à Constantine sa
visite en Algérie. Dans un discours prononcé
devant des étudiants de l'université Mentouri,
il a appelé à la tolérance religieuse et à la
paix au Proche-Orient, déclarant : "Je
lance un appel à cet islam de progrès pour
qu'il reconnaisse au peuple d'Israël qui a tant
souffert le droit de vivre libre. Je lance un
appel au peuple d'Israël pour qu'il n'inflige
pas au peuple palestinien la même injustice que
celle qu'il a subie lui-même pendant tant de
siècles. Je lance un appel aux dirigeants du
peuple israélien et du peuple palestinien pour
qu'ils saisissent la paix qui est aujourd'hui à
la portée de leurs mains s'ils savent se montrer
capables de surmonter la haine qui se nourrit du
souvenir de leurs malheurs respectifs".
Nicolas Sarkozy a également condamné "un
système colonial injuste" et n'a pas
présenté d'excuses appelant "l'Algérie à
se tourner vers l'avenir". Il a indiqué :
"Les fautes et les crimes du passé furent
impardonnables. Mais c'est sur notre capacité à
conjurer l'intolérance, le fanatisme et le
racisme qui préparent les crimes et les guerres
de demain que nos enfants nous jugerons".
Mercredi 12 décembre 2007 : 2
attentats, visant le siège du Conseil constitutionnel d'Algérie et celui
du Haut Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et du
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), ont
été perpétrés mardi 11 décembre 2007 la
capitale Alger, faisant 26 morts, dont 12
employés du PNUD et du HCR, et au moins 170
blessés. Selon le ministre algérien de
l'Intérieur et des Collectivités locales
Noureddine Yazid Zerhouni, ces attentats ont
été commis par l'"Organisation d'Al-Qaïda
au Maghreb islamique", ex-Groupe salafiste
pour la prédication et le combat (GSPC,
principal groupe terroriste en Algérie). La
communauté internationale a fermement condamné
ces attentats.
Jeudi 13 décembre 2007 : Les 2
attentats visant le siège du Conseil
constitutionnel d'Algérie et celui du Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD), perpétrés
mardi 11 décembre 2007 dans la capitale Alger,
ont été revendiqués par la Branche d'al-Qaïda
au Maghreb islamique, l'ancien GSPC, Groupe
salafiste pour la prédication et le combat.
Samedi 15 décembre 2007 : Le
secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
réagi vendredi 14 décembre 2007 après la mort
confirmée de 17 employés des Nations Unies lors
de 2 attentats visant le siège du Conseil
constitutionnel d'Algérie et celui du Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et du Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD), perpétrés
à Alger le mardi 11 décembre 2007. Ban Ki-Moon
a qualifié ces attentat "d'attaque contre
l'humanité, affirmant : "Ceux qui visent
des civils innocents de cette manière commettent
un crime épouvantable. Le terrorisme ne peut
jamais être justifié, quels qu'en soient les
fondements, comme l'ont convenu les 192 Etats
Membres des Nations Unies l'année dernière
lorsqu'ils ont adopté la Stratégie mondiale des
Nations Unies contre le terrorisme". Ban
Ki-moon a demandé à tout le personnel de l'ONU d'observer
une minute de silence en l'honneur des victimes,
lundi 17 décembre 2007 à 10 heures du matin,
heure de New York.
Mercredi 19 décembre 2007 : Le
secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon est
arrivé à Algérie et a indiqué mardi 18
décembre 2007 que les agences de l'ONU
resteraient dans le pays malgré les attaques
perpétrés à Alger mardi 11 décembre 2007
contre 2 de ces agences, le Haut Commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), où 17 employés de l'ONU
avaient été tués. Il a également insisté
auprès des Algériens sur la nécessité de
lutter "ensemble et étroitement"
contre le terrorisme.
Lundi 24 décembre 2007 : Le
Directeur général de la sûreté nationale en
Algérie (DGSN), Ali Tounsi, a annoncé
samedi 22 décembre 2007 une purge dans les rangs
de la police à la suite des deux attentats
suicide perpétrés le 11 décembre 2007 à Alger
qui ont fait 41 morts, dont 17 employés de
l'ONU.
Jeudi 27 décembre 2007 : Une bombe a
explosé mercredi 26 décembre 2007 au passage
d'une patrouille de la gendarmerie dans la
région de Boumerdès, à une cinquantaine de
kilomètres à l'est d'Alger, la capitale, tuant
2 gendarmes et en blessant 2 autres.
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