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Algérie, FIL-INFO-ALGERIE
©, 2002, ARCHIVES, 2002
Vendredi 4 janvier 2002 : Selon des
chiffres divulgués hier par le ministère de
l'intérieur, pour l'année 2001, le nombre de
personnes tuées lors d'attaques islamistes
serait de 1900, dont 600 Islamistes. Soit une
légère baisse. Il y avait eu 2 700 morts en
2000. Depuis le début des violences islamistes
en 1992, le chiffre atteint 100 000 morts, 4 900
disparus et 20 milliards de dollars de dégâts.
Mardi 22 janvier 2002 : Pour la
première fois depuis 1994, où tout vol avait
été arrêté après le détournement sanglant
d'un Airbus, une compagnie française a assuré
une liaison Paris-Alger. 2 allers-retours par
jour ont été ainsi programmés.
Mercredi 6 février 2002 : Une vague
d'attentats très violents a secoué le pays où
dans la nuit lundi à mardi 22 personnes ont
été tuées et 3 blessées dans la région de
Aïn Defla, à 170 km à l'est d'Alger. En 3
jours, ce sont une quarantaine de personnes qui
ont été assassinées.
Lundi 11 février 2002 : Le chef du
GIA (Groupe Islamiste Armé) a été tué
vendredi par les forces de sécurité à Boufarik
à 35 km au sud d'Alger. Le GIA a promis de
venger la mort de son chef.
Mardi 12 février 2002 : Le
président tunisien Ben Ali a effectué une
visite au président Bouteflika dans le but de
renforcer les liens entre les deux pays.
Mardi 19 février 2002 : Tous les
enseignants du pays sont en grève depuis 2
jours. Ils veulent une reconnaissance de leur
statut, une revalorisation de leur salaire et
l'accès aux logements sociaux. La grève est
suivie à plus de 80 %.
Mercredi 27 février 2002 : Un avant
projet d'ordonnance a été adopté hier visant
à intégrer la langue berbère dans le système
éducatif national. Un geste pour apaiser les
mouvements kabyles qui revendiquent la
libération des détenus, le départ des
gendarmes de Kabylie et la reconnaissance de la
langue berbère comme langue officielle.
Jeudi 28 février 2002 : Pour la
première fois depuis la proclamation de la
République arabe sahraouie démocratique en
1976, le président Bouteflicka s'est rendu dans
les camps de réfugiés dans la province de
Tindouf pour assister aux cérémonies
commémorant le 26è anniversaire de cette
proclamation. 20 000 personnes vivent dans ces
camps depuis que le Maroc a conquis le Sahara
Occidental en 1975.
Mardi 12 mars 2002 : Des
affrontements ont éclaté hier après-midi à
Tizzi-Ouzou entre manifestants et forces de
l'ordre qui demandent le départ des gendarmes
responsables de la répression violente il y a un
an.
Mercredi 13 mars 2002 : Le
président Bouteflika a annoncé que la langue
berbère sera reconnue langue officielle et que
les gendarmes incriminés dans les répressions
à partir d'avril 2001 en Kabylie avaient été
sanctionnés.
Mardi 19 mars 2002 : 40ème
anniversaire des Accords d'Evian qui mettaient
fin à la guerre d'Algérie. Hier une bombe
artisanale a explosé à proximité d'un marché
bondé au centre d'Alger faisant une quinzaine de
blessés.
Lundi 25 mars 2002 : Les
gendarmes ont commencé à se retirer de Tizzi
Ouzzou en grande Kabylie. Ils seront remplacés
par des policiers. Les gendarmes sont accusés
d'avoir réprimé dans le sang les émeutes de
l'an dernier qui ont fait 60 morts et 2000
blessés selon un bilan officiel et 108 morts et
5000 blessés selon les Kabyles.
Mercredi 27 mars 2002 : Après une
descente de police dans le théâtre de Tizi
Ouzou, siège officiel à la coordination
inter-oulaya, et l'arrestation de 18 de leurs
membres, de jeunes manifestants sont descendus
dans les rues et ont affronté la police faisant
une quinzaine de blessés. Plusieurs émeutes ont
éclaté dans le reste du pays.
Vendredi 29 mars 2002 : 1 mort et
une dizaine de blessés selon des sources
officielles alors que de très violentes
manifestations ont éclaté jeudi soir à Tizi
Ouzou pour dénoncer la descente de police dans
le théâtre de cette ville, siège de la
coordination des comités de régions.
Samedi 30 mars 2002 : 2 bombes
ont éclaté hier sur un marché à Blida faisant
2 morts et 18 blessés. L'attentat n'a pas été
revendiqué.
Mardi 2 avril 2002 : Après les
arrestations de militants berbères et
l'occupation de leur QG, situé dans un théâtre
à Tizi Ouzzou, un ordre de grève générale,
lancé dimanche, se poursuivit dans toute la
Kabylie.
Jeudi 4 avril 2002 : Un détenu
condamné à mort a mis le feu à sa cellule
près de Constantine. Le feu s'est propagé
faisant 20 morts et une vingtaine de blessés.
Une enquête a été ouverte par les autorités
pénitenciaires.
Mardi 9 avril 2002 : Le
parlement a voté hier à l'unanimité un
amendement à la constitution faisant du
Berbère, la langue officielle du pays, aux
côtés de l'Arabe.
Vendredi 19 avril 2002 : 1er
anniversaire de la mort d'un jeune lycéen de 17
ans abattu par les forces de sécurité lors des
émeutes de Kabylie il y a un an. Une stèle a
été érigée à sa mémoire et à celle des 60
autres victimes (selon le chiffre officiel) dans
son village natal.
Samedi 20 avril 2002 : Alors que
l'Union européenne s'apprête à signer un
accord d'association avec l'Algérie, Amnesty
International a dénoncé les violations des
droits de l'homme dans ce pays et le laxisme du
gouvernement qui ne fait rien pour améliorer la
situation, et cité le cas de nombreux
manifestants tués en Kabylie. Amnesty demande la
création d'une commission d'enquête
indépendante chargée de faire la lumière sur
des milliers de cas d'homicides, de disparitions
et de tortures depuis 1992.
Vendredi 26 avril 2002 : Le
secrétaire général de l'ONU a fait part de
"sa profonde inquiétude" quant à la
situation humanitaire des réfugiés sahraouis
dans le camp de Kindu et des conditions de
détention de 1300 prisonniers de guerre
marocains.
Samedi 27 avril 2002 : Les
massacres de civils ont repris. 80 personnes ont
été tuées depuis le début du mois d'avril et
plus de 400 depuis le début de l'année.
Mardi 30 avril 2002 : Selon la
presse indépendante, 2000 jeunes ont saccagé
samedi, dans la ville de Im salah, dans la
région du Tamanrasset, la mairie, les bureaux de
la sécurité sociale et la poste qu'ils ont
incendiés. Selon la presse, les forces de
sécurité ne sont pas intervenues pour stopper
les jeunes manifestants qui protestaient contre
la décision du bureau local pour l'emploi de
recruter des Algériens du Nord au détriment de
ceux de la région dans un gigantesque chantier
de construction d'un gazoduc au profit d'une
compagnie américaine. ** L'ancien
officier des commandos d'élite, Habib Souaidia,
réfugié en France, qui avait accusé, dans son
livre "La sale guerre", sorti en France
en février 2001, l'armée d'être impliquée
dans les massacres de civils entre 1991 et 1998,
a été condamné par contumace à 20 ans de
prison pour "participation à une entreprise
d'affaiblissement du moral de l'armée".
Jeudi 2 mai 2002 : Après une
violente altercation entre un gardien et un jeune
de 18 ans qui tentait de se suicider, les
détenus de la prison centrale de Serkadji
d'Alger ont mis le feu aux matelas de leur
cellule hier soir en signe de protestation. Le
bilan est lourd : 18 morts et 7 blessés. De
nombreuses organisations humanitaires et de
défense des droits de l'homme dénoncent la
surpopulation carcérale (40 000 détenus pour 34
000 places, selon des chiffres officiels), les
conditions de détention des prisonniers, la
vétusté des lieux, et le mélange des
prisonniers (terroristes, criminels et détenus
d'opinion se côtoient.
Vendredi 3 mai 2002 : 31
personnes ont été assassinées dans la nuit de
mercredi à jeudi dans la ville de Tiaret. Selon
un chiffre officiel, 100 000 personnes sont
mortes dans ces violences, qui ont débuté en
1992. Des sources indépendantes comptabilisent
150 000 victimes.
Lundi 6 mai 2002 : Nouvel
incendie dans une prison de l'est d'Alger où des
détenus ont mis le feu à leur cellule à la
suite d'une altercation entre 2 détenus. Le
bilan fait état de 25 blessés.
Mercredi 8 mai 2002 : Des
détenus ont mis le feu à leur cellule dans 5
prisons du pays pour réclamer une amélioration
de leurs conditions de détention. Selon la
presse indépendante, le mouvement des détenus a
commencé il y a un mois et a déjà fait une
cinquantaine de morts.
Vendredi 10 mai 2002 : Ouverture
officielle hier de la campagne pour les
législatives qui se dérouleront le 30 mai
prochain sur fond de violences.
Jeudi 16 mai 2002 : Un attentat
à la bombe a été commis hier sur un marché
bondé de Tazmalt en petite Kabylie faisant 5
morts et une trentaine de blessés d'après un
bilan provisoire. Cette région était jusqu'à
présent épargnée par les attentats. L'attentat
n'a pas encore été revendiqué.
Lundi 20 mai 2002 : Plusieurs
dizaines d'étudiants, qui
protestaient contre la présence du président
Bouteflika dans l'enceinte de l'université de
Bouzareah, à Alger, pour célébrer la journée
nationale de l'étudiant, ont été arrêtés
samedi.
Vendredi 24 mai 2002 : 10
militaires ont été tués et 7 autres enlevés
lors d'une embuscade à 50 km à l'ouest d'Alger
par des groupes islamistes armés.
Mercredi 29 mai 2002 : Le
président Bouteflika a grâcié les 17 des 19
étudiants qui avaient été condamnés à la
prison après avoir hué et lancé des pierres
sur le cortège présidentiel en visite sur le
campus de Bouzareah (voir notre édition du 22 mai et du 20 mai).
Jeudi 30 mai 2002 : Alors que
le peuple est appelé à renouveler leur
assemblée nationale, les deux principaux partis
d'opposition (bien implantés en Kabylie) ont
appelé au boycott. La Kabylie sombre dans la
violence. De nombreux manifestants ont bloqué
tous les accès menant à Tizi Ouzou, attaquant
les bâtiments administratifs et détruisant le
matériel destiné au vote.
Vendredi 31 mai 2002 : Les
élections législatives ont débuté jeudi sur
fond de violence en Kabylie où le scrutin n'a pu
se dérouler normalement. Partout ailleurs, les
électeurs sont allés aux urnes pour élire 389
députésà choisir parmi plus de 10 000
candidats. A Tizi Ouzou, des affrontements ont
éclaté. 35 personnes ont été également
tuées mercredi soir dans le nord-ouest du pays.
Samedi 1er juin 2002 : Législatives
: malgré un faible taux de participation le plus
faible depuis l'indépendance du pays en 1962 où
1 Algérien sur 2 n'a pas voté, et une
participation de 31,81 % à Alger et seulement de
2 % en Kabylie), l'ancien parti unique, FLN,
Front de Libération Nationale, a remporté la
majorité absolue à l'Assemblée Nationale
Populaire, remportant plus de 199 sièges sur
386.
Lundi 3 juin 2002 : Alors que la majorité de
partis politiques conteste le résultat des
élections qui a vu la victoire de l'ex-parti
unique, FLN, le premier ministre Ali Benflis, qui
avait donné samedi sa démission, a été
reconduit dimanche dans ses fonctions par le
président Bouteflika qui lui a demandé de
former un nouveau gouvernement.
Vendredi 7 juin 2002 : Amnesty
International a dénoncé hier dans une lettre
ouverte adressée à plusieurs responsables de
l'Union européenne la dégradation de la
situation des droits de l'homme (meurtres,
tortures et détention secrète) en Algérie et
l'échec de la troïka européenne en visite la
semaine dernière à Alger qui n'a pu obtenir un
changement de politique des autorités
algériennes, en dépit de la signature fin avril
d'un accord d'association avec l'Union
européenne.
Samedi 8 juin 2002 : De
nouvelles et violentes manifestations ont secoué
jeudi l'est et le sud du pays où la population
proteste contre la pénurie d'eau due à la
sécheresse. Certains villages sont privés d'eau
depuis plus de 17 jours et à Alger la
distribution d'eau ne se fait qu'un jour sur
trois.
Lundi 10 juin 2002 : 3 attentats
ont été commis dimanche dans Alger et sa
banlieue sud faisant 2 morts (dont un policier)
et 5 blessés. Les attentats sont en nette
augmentation depuis mercredi où 10 personnes ont
été tuées, 630 depuis le début de l'année.
Jeudi 13 juin 2002 : Un bus a
été mitraillé par des groupes armés mardi
soir dans la région de Médéa à 80 km au sud
d'Alger, faisant 11 morts et une dizaine de
blessés. ** Inauguration mercredi de
la 35ème foire internationale d'Alger où 1200
exposants de 34 pays (un record !) y participent.
Samedi 15 juin 2002 : Une bande
armée composée d'une dizaine d'hommes a
attaqué jeudi soir par deux fois un quartier
défavorisé de la ville de Douéra à 25 km au
sud est d'Alger faisant au moins 11 morts. Depuis
le début du mois de juin, 45 personnes ont été
tuées d'après un bilan officiel. Depuis le
début des violences en 1992, après l'annulation
du scrutin remporté par les Islamistes, 100 000
à 150 000 personnes auraient trouvé la mort.
Lundi 17 juin 2002 : Les forces de sécurité
ont lancé une vaste offensive contre les groupes
armés dans l'ouest du pays faisant 11 morts. Des
dépôts d'armes et des stocks de vivres
appartenant aux groupes armés ont été
détruits lors de cette opération.
Mardi 18 juin 2002 : Le
président Bouteflika a procédé à un léger
remaniement ministériel. Tous les ministres
ayant les ministères clé (défense, intérieur,
affaires étrangères, finance) restent en place.
Les femmes n'ont pas été oubliées : 5 ont
été nommées dont la militante des droits de
l'homme, Khalida Toumi-Messaoudi, qui devient
ministre de la Communication et de la Culture et
porte-parole du gouvernement.
Mercredi 19 juin 2002 : Le sommet
de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), qui regroupe
l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la
Mauritanie et qui devait se tenir les 21 et 22
juin prochain à Alger, pour tenter de trouver un
réglement à la question du Sahara occidental,
qui oppose depuis près de 25 ans le Maroc et
l'Algérie, a été annulé sine die. Selon les
observateurs, 2 raisons ont entraîné cette
annulation : d'une part, la Syrie, qui avait
entamé une médiation entre Alger et Rabat, n'a
pu arriver à une entente. D'autre part, le
président mauritanien Touré ne pouvait pas
participer à ce sommet.
Samedi 22 juin 2002 : 2 attentats
à la bombe ont été perpétrés sur un marché
à Chlef, à 200 km à l'ouest d'Alger, faisant 1
mort et une trentaine de blessés. Les attaques
sont en pleine recrudescence dans tout le pays,
où selon la presse et des chiffres officiels,
depuis le début du moins de juin, 58 pesonnes
ont été tuées et plus d'une centaine
blessées. Depuis le début de l'année 680
personnes ont été tuées par des actions
menées par des groupes armés.
Lundi 24 juin 2002 : Un groupe
de 6 jeunes qui jouaient au football sur un
terrain à Zéralda, ville balnéaire située à
une vingtaine de kilomètres d'Alger, ont été
abattus pour un groupe de 3 personnes puissamment
armées.
Mardi 25 juin 2002 : Alors que
le pays est touché par une vague de sécheresse
sans précédent, et que l'eau est rationnée
dans de nombreuses villes et villages, des
émeutes ont éclaté un peu partout pour
protester contre le non-approvisionnement en eau,
où dans certains endroits, l'eau n'a pas coulé
depuis 3 semaines. Les manifestants protestent
notamment contre le gouvernement qui n'a pas su
gérer cette crise et prendre des mesures
efficaces pour lutter contre la pénurie d'eau.
Mercredi 3 juillet 2002 : 2 policiers
qui réglaient la circulation sur les hauteurs
d'Alger ont été attaqués hier par 2 hommes
armés. 1 policier a été tué et l'autre
blessé. Selon un bilan officiel, 730 personnes
ont été tuées depuis le début de l'année par
des groupes armés.
Samedi 6 juillet 2002 : Alors que
le pays tout entier fêtait vendredi le 40ème
anniversaire de son indépendance (qui mettait
fin à 132 ans de colonisation), un attentat à
la bombe était perpétré sur le marché de
Larba, à 20 km au sud d'Alger, faisant une
trentaine de morts et 70 blessés selon un
premier bilan.
Mardi 9 juillet 2002 : 6 bergers
de la région de Médéa ont été égorgés par
un groupe armé qui selon des témoins
"portait l'habit militaire". Cela porte
à 800 le nombre de civils victimes de la
violence des groupes armés.
Mercredi 10 juillet 2002 : Selon la
presse, 4 personnes, dont 2 membres des forces de
sécurité, ont été tués dans de nouvelles
violences dans la nuit de lundi à mardi dans la
région de Boumerdès. Selon le "Quotidien d'Oran", un
dispositif de 8000 hommes composé de militaires,
gendarmes et policiers, sera déployé à Alger
pour prévenir la violence qui frappe la
capitale.
Jeudi 11 juillet 2002 : Des groupes
armés ont tué dans la nuit de mardi à mercredi
14 personnes (dont 4 policiers tombés dans une
embuscade) lors d'attaques à l'ouest d'Alger.
Une famille de 10 personnes a également été
tuées à Tiaret à 300 km d'Alger.
Lundi 15 juillet 2002 : 6 membres
d'une même famille ont été tués et 2 autres
blessés par des groupes armés dans la nuit de
samedi à dimanche dans la région de Miliana à
120 km à l'ouest d'Alger. 3 jeunes gens en
camping à Bouaroun ont été tués samedi. 90
personnes ont été tuées depuis le 1er juillet
par des groupes armés.
Mercredi 17 juillet 2002 : 7
personnes, dont 5 membres d'une même famille,
ont été assassinées dans la nuit de lundi à
mardi dans la région de Chlef par un groupe
armé. Depuis le début du mois de juillet, 107
personnes ont été tuées par des groupes
armés.
Jeudi 18 juillet 2002 : La presse
privée a fait état de l'assassinat de 6 civils
mercredi lors du mitraillage par un groupe armé
de la terrasse d'un café à Médéa. Une
opération de ratissage a été organisée par
les forces de sécurité mais sans aucun
résultat.
Samedi 20 juillet 2002 : De
nombreuses manifestations ont eu lieu à Alger
notamment pour protester contre la pénurie d'eau
qui touche le pays frappé par la sécheresse.
Les manifestants accusent le gouvernement de
n'avoir pas prévu l'aggravation de la situation.
A Alger, des camions-citerne assurent
l'approvisionnement en eau mais à des prix trop
élevés provoquant la colère des habitants.
Mercredi 31 juillet 2002 : Selon
plusieurs journaux d'Alger, le chef du GIA,
Groupe Islamique Armé, Rachid Abou Tourad,
nommé en février dernier, aurait été tué
lors d'une offensive des forces de sécurité
menée depuis près d'une semaine dans la région
de Médéa.
Mardi 6 août 2002 : Les
autorités vont libérer des dizaines de
Berbères qui avaient été emprisonnés pour
avoir proféré des critiques à l'encontre du
gouvernement algérien lors des mouvements de
protestation en Kabylie en avril 2001 et qui
avait provoqué un boycott, par l'opposition, des
législatives du mois de mai où seulement 2 %
des électeurs avaient voté. Le président
Bouteflika a annoncé, dans un communiqué que
"cette amnistie avait pour but de ramener la
paix dans les coeurs et les esprits
berbères."
Samedi 17 août 2002 : 26
personnes ont été égorgées dans la nuit de
jeudi à vendredi dans un hameau isolé de la
région de Chlef, à 200 km à l'ouest d'Alger,
un des fief du GIA, Groupe Islamique Armé.
Depuis le début du mois 100 personnes ont été
assassinées dans des violences attribuées aux
Islamistes.
Vendredi 23 août 2002 : Le dépôt
des candidatures aux élections locales du 10
octobre a été clos mardi à minuit. Les
autorités ont toutefois accordé un délai d'une
semaine supplémentaire aux candidats afin qu'ils
complètent leur dossier. 8000 listes de
candidats issus de 25 partis ont été
déposées.
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