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- Jeudi
8 janvier 2009 : Le secrétaire général de
l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT),
Abdessalem Jrad, a appelé à soutenir le peuple
palestinien. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Jeudi 15 janvier 2009 : Le
ministère des Affaires étrangères a annoncé
mardi 13 janvier 2009 que la Tunisie ne
participera pas au sommet extraordinaire des pays
de la Ligue arabe prévu vendredi 16 janvier 2009
à Doha, capitale du Qatar
pour examiner la situation dans la Bande de Gaza, sous
offensive militaire israélienne depuis le 27
décembre 2008, estimant qu'une telle rencontre
"doit faire l'objet d'une préparation
minutieuse qui garantisse l'adoption d'une
position ferme qui soit efficiente pour
contribuer à l'arrêt de l'effusion du sang
palestinien, et qui soit conforme à la
responsabilité qui incombe aux Etats arabes à
l'égard du peuple palestinien frère". Le
quorum des deux tiers, stipulé par la charte de
la Ligue arabe, a été atteint, 16 des 22 pays
arabes ayant décidé de participer à ce sommet,
ce qui permet d'organiser ce sommet. Copyright
www.fil-info-france.com/
Vendredi 23 janvier 2009 : L'Union du
Maghreb arabe (UMA) a
annoncé mercredi 21 janvier 2009 qu'elle avait
"commencé à réviser son adhésion à
l'Union pour la Méditerranée" en raison de
l'agression israélienne sur la Bande de Gaza.
L'Union pour la Méditerranée avait été
lancée le 13 juillet 2008 à Paris en France,
sur une idée du président français Nicolas Sarkozy et
adoptée par l'Union européenne, qui rassemble
44 membres, Etats riverains de la mer
Méditerranée et l'ensemble des Etats membres de
l'Union européenne. Copyright www.fil-info-france.com/
Lundi 2 février 2009 : Le numéro
de l'hebdomadaire "Attarik Al-Jadid"
("La nouvelle voie"), organe d'un parti
de l'opposition légale, qui devait paraître
samedi 31 janvier 2009 et qui rapportait
l'interrogatoire de Béchir Laâbidi, dirigeant
du mouvement de protestation sociale qui s'est
déroulé en janvier 2008 pour dénoncer la vie
chère et le chômage dans le bassin minier de
Gafsa dans le centre-ouest du pays, a été saisi
par les autorités pour "violation des
articles 63 et 73 du Code de la presse qui
interdisent la publication des actes de
procédure pénale". Le directeur de la
rédaction de l'hebdomadaire, Adel Chaouch, s'est
dit "surpris par cette mesure. Il a indiqué
qu'après consultations de plusieurs avocats, la
procédure de première instance étant
terminée, la publication des interrogatoires est
possible. Condamné en première instance à 10
ans de prison ferme, Béchir Laâbidi,
enseignant, doit comparaître mardi 3 février
2009 devant la Cour d'appel, avec 38
co-inculpés. Le mouvement de protestation
sociale de Gafsa s'était prolongé jusqu'à
l'été 2008 où la police avait ouvert le feu à
balles réelles le vendredi 6 juin 2008 contre de
jeunes manifestants, faisant un mort et une
vingtaine de blessés. Le procès s'était ouvert
le 4 décembre 2008 à l'encontre de 38 prévenus
reconnus coupables "d'entente criminelle
portant atteinte aux personnes et aux biens et
rébellion armée commise par plus de 10
personnes au cours de laquelle des voies de faits
ont été exercées sur des fonctionnaires dans
l'exercice de leur fonction". 5 prévenus
ont été relaxés ; les autres ont été
condamnés à des peines allant de 2 ans de
prison avec sursis à 10 d'emprisonnement ferme. Copyright
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Mercredi 11 février 2009 : Le ministre
français de l'Education nationale, Xavier
Darcos, est arrivé lundi 9 février 2009 à
Tunis pour une visite de travail, la première
d'un ministre français de l'Education nationale
depuis 1996, destinée au renforcement de la
coopération en matière d'éducation et de
formation professionnelle entre la France et la
Tunisie. Xavier Darcos a plaidé en faveur de
l'Union pour la Méditerranée (UPM), en dépit
de "la période difficile qu'elle traverse
actuellement" après l'offensive
israélienne dans la Bande de Gaza. Il a indiqué
que "des circonstances et tensions
particulières rendent un peu compliquée la mise
en place institutionnelle des choses", en
citant notamment "la présence d'un
secrétaire général-adjoint israélien dans
l'une de ses structures dirigeantes". Copyright
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Mardi 24 mars 2009 : Le premier
secrétaire du parti "Ettajdid"
(opposition, ancien parti communiste), Ahmed
Brahim, a officiellement annoncé, lundi 23 mars
2009 qu'il présentait sa candidature à
l'élection présidentielle qui doit se tenir en
octobre 2009. C'est le troisième candidat de
l'opposition à se présenter. Il a affirmé que
sa candidature "ne sera pas symbolique ni de
pure forme. Je suis un vrai candidat de
l'opposition, pas pour faire de la
figuration". Copyright
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Vendredi 17 avril 2009 : Dans une
lettre ouverte adressée jeudi 16 avril 2009
membres du Comité des droits de l'homme de l'ONU
et aux Etats Membres du Conseil des
droits de l'homme de l'ONU,
l'organisation américaine de défense des droits
de l'homme, Human Rights Watch (HWR), a appelé
jeudi 16 avril 2009 la Tunisie à respecter son
engagement pris il y a un an devant le Conseil
des droits de l'homme de l'ONU de laisser des
organisations indépendantes des droits humains
visiter ses prisons. Selon HWR, la Tunisie fixe
des conditions inacceptables à ces visites. Le
représentant de Human Rights Watch ne serait
autorisé à s'entretenir qu'avec un échantillon
de prisonniers qui répondent à une invitation
générale à être interrogés. Human Rights
Watch accepte cet "échantillonnage"
comme l'une des méthodes de sélection des
prisonniers à interroger, mais insiste
également sur le droit à demander des
entretiens avec des prisonniers spécifiques
choisis sur la base de son actuel suivi de la
situation dans les prisons. Selon Human Rights
Watch, le 19 avril 2005, les autorités
tunisiennes ont pour la première fois promis à
Human Rights Watch un accès à leurs prisons,
mais elles ont ensuite différé cet accès au
motif qu'elles autoriseraient d'abord le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) à se
rendre dans les prisons. Le CICR se rend dans les
prisons tunisiennes depuis 2005 mais,
contrairement à Human Rights Watch, rend compte
de ses conclusions en privé au gouvernement au
lieu de les publier. Aucune organisation
indépendante des droits humains rendant ses
résultats publics n'a été autorisée à entrer
dans les prisons tunisiennes depuis 1991, lorsque
la Ligue tunisienne des droits de l'homme avait
pu visiter 2 prisons. Copyright
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Mercredi 22 avril 2009 : Le
président tchèque Vaclav Klaus et son épouse
Livia Klausova, débute mercredi 22 avril 2009
une visite officielle de 3 jours en Tunisie, qui
s'inscrit dans le cadre du renforcement des
relations d'amitié et de coopération établies
entre la Tunisie et la République tchèque,
selon un communiqué officiel tunisien. Copyright
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Vendredi 24 avril 2009 : Le Parti
démocratique progressiste (PDP, opposition) a
demandé mardi 21 avril 2009 à ce que des
observateurs internationaux soient déployés
dans le pays lors des scrutins législatif et
présidentiel prévus en octobre 2009. Copyright
www.fil-info-france.com/ **
Le premier ministre français,
François Fillon, est arrivé jeudi 23 avril 2009
à Tunis pour une visite officielle de 2 jours.
Il aura des entretiens avec son homologue Mohamed
Ghannouchi qui porteront notamment sur le conflit
au Proche-Orient et la relance de l'Union pour la Méditerranée (UPM). Copyright
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Jeudi 7 mai 2009 : Le ministre
tunisien de la Défense, Kamel Morjane, et son
homologue belge, Pieter De Crem, ont signé mardi
5 mai 2009 à Tunis la capitale une accord
de coopération militaire visant à développer
la coopération bilatérale militaire et à lui
donner une nouvelle impulsion, en terme
d'échange d'expertises dans les domaines de la
formation, de l'entraînement et de la
participation aux opérations de maintien de la
paix dans le monde, ainsi que dans les secteurs
culturels et sportifs. Le ministre belge est
arrivé à Tunis mardi 5 mai 2009 dans le cadre
d'une visite officielle pour assister aux travaux
du 18ème congrès de la Société internationale
de droit militaire et de droit de la guerre qui
se tient à Tunis, du 6 au 8 mai 2009. Copyright
www.fil-info-france.com/
Samedi 9 mai 2009 : La police
est intervenue vendredi 8 mai 2009 à Tunis
contre les militants et invités de la Ligue
tunisienne pour la défense des droits de l'Homme
(LTDH), venus pour célébrer le 32e anniversaire
de l'organisation. Le président de la ligue,
Maître Mokhtar Trifi, a qualifié cet
empêchement de "mesure inappropriée"
n'ayant "aucune justification légale".
Il a accusé les autorités de "vouloir
mettre au pas la LTDH" et "étouffer sa
voix indépendante". Copyright
www.fil-info-france.com/
Jeudi 28 mai 2009 : Mariam Bent
Salem Zouaghi, étudiante de 23 ans, mariée, a
été condamnée mercredi 27 mai 2009 par la
deuxième chambre criminelle du tribunal de
première instance de Tunis à 6 ans de prison
ferme. C'est la première fois qu'une femme est
condamnée à une peine d'emprisonnement, en
vertu de la loi anti-terroriste en vigueur en
Tunisie depuis décembre 2003. Elle était
poursuivie, en même temps que 2 autres
co-inculpés, pour avoir "adhéré en
Tunisie et à l'étranger à une organisation
ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser
ses objectifs et incité à l'adhésion à une
organisation en relation avec les infractions
terroristes". Elle clame son innocence,
admettant avoir "seulement surfé sur des
sites reflétant la pensée salafiste et
collecté des fonds en faveur de la population de
Gaza, assiégée" par l'armée israélienne. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
Lundi 1er juin 2009 : Le Forum
démocratique pour le travail et les libertés
(FDTL, opposition), réuni en Congrès, samedi 30
mai 2009 à Tunis, a réélu Mustapha Ben Jaafar
(69 ans) au poste de secrétaire général du
parti et l'a investi comme candidat officiel pour
l'élection présidentielle prévue en octobre
2009. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
Samedi 1er août 2009 : Fin jeudi
30 juillet 2009 à Tunis la capitale d'une
réunion régionale des responsables
gouvernementaux et experts africains destinée à
élaborer une position unie de l'Afrique, en vue
de la 9ème conférence des parties à la Convention
de l'ONU sur la lutte contre la désertification
(UNCCD) qui se déroulera du 21 septembre
au 2 octobre 2009 en Argentine. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Mardi 18 août 2009 : Lors du
Congrès extraordinaire du Syndicat
national des journalistes tunisiens (SNJT), qui s'est
terminé samedi 15 août 2009 dans la capitale
Tunis, un membre du Rassemblement constitutionnel
démocratique (RCD, au pouvoir), Jamel Kermaoui,
a été élu président du SNJT. Près de 500
journalistes, sur le millier que compte le pays,
étaient présents. Ils ont adressé un message
au président Zine El Abidine Ben Ali, saluant
son "souci permanent de promouvoir davantage
le paysage médiatique tunisien". Le
président évincé du syndicat, Néji Boughouri,
a dénoncé un "complot" et "un
putsch ourdis à l'instigation des autorités
pour déloger un bureau exécutif dont elles
n'apprécient pas l'indépendance pour les
remplacer par des éléments à leur solde"
ajoutant : "Le pouvoir ne peut accepter
aucune voix divergente et indépendante".
Néji Boughouri a estimé que ce congrès était
"illégal" car "en violation des
statuts du règlement intérieur du
syndicat". Une requête judiciaire en
annulation présentée après la démission de 4
membres du bureau "sous la pression des
autorités", a été rejetée par le
tribunal de première instance de Tunis, qui a
reporté l'affaire au 26 octobre 2009. Les
avocats présents ont dénoncé un "verdict
politique sous habillage juridique" qui
atteste, selon eux, de
"l'instrumentalisation de la justice". Blogger,
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Fil-info-France ?
Jeudi 20 août 2009 : Ahmed
Brahim, chef du mouvement d'opposition
"Ettajdid" (La Renaissance, coalition
de gauche laïque), candidat à l'élection
présidentielle qui se tiendra le 25 octobre
2009, à laquelle le président Zine El Abidine
Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, se représente
pour un quatrième mandat de 5 ans, à la suite
d'un amendement constitutionnel qui supprime la
limitation du mandat présidentiel, a accusé
mardi 18 août 2009 les autorités tunisiennes
d'user de "pratiques rétrogrades" pour
"entraver les activités de son parti".
Il a dénoncé une "interdiction
déguisée" d'une conférence intellectuelle
politique, d'une université d'été, et d'une
rencontre estivale de jeunesse, organisés par
son mouvement à l'approche des élections
présidentielle et législatives" en le
privant notamment d'accès à des salles
publiques pour y tenir ses activités. Ahmed
Brahim a appelé les autorités à favoriser un
"climat de libre compétition et d'égalité
entre les candidats" pour "un minimum
de crédibilité aux élections" d'octobre
2009. En 1999, le président Zine El Abidine Ben
Ali avait été reconduit par 99,44 % des voix.
En 2004, il avait été réélu avec 94,4 % des
voix. Son parti avait remporté 80 % des 189
sièges à la Chambre des députés. Les
autorités ont affirmé mercredi 19 août 2009
dans un communiqué que "les allégations de
M. Ahmed Brahim (...) sont sans fondement",
ajoutant : "Le Mouvement Ettajdid comme les
autres partis politiques en Tunisie ont la
liberté d'organiser leur activités et
d'exprimer leurs opinions et positions". Et
de poursuivre : "Il serait plus judicieux
pour M. Brahim d'éviter ces déclarations
démagogues et trompeuses et de participer
effectivement dans la promotion du choix
pluraliste qui unit tous les partis politiques et
les forces vitales dans le pays dans le cadre de
la démocratie et de la liberté
d'expression". ** Le chef du
gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a
effectué mardi 18 août 2009 une "visite
d'amitié et de travail" d'un jour en
Tunisie. Il a rencontré le président Zine El
Abidine Ben Alipour des entretiens portant sur la
coopération bilatérale, avec une augmentation
notable des échanges commerciaux, qui ont
atteint en 2008 5,6 milliards d'euros, le projet
d'interconnexion électrique entre la Tunisie et
l'Italie, projet estimé à 2,5 millions d'euros,
appelé à être le premier du genre entre les 2
rives de la Méditerranée, ainsi que sur la
question de la migration. La situation au
Moyen-Orient, les perspectives du processus de
paix dans la région ainsi que les relations
euro-méditerranéennes et sur l'Union pour la
Méditerranée, ont été à l'ordre du jour.
L'Italie est le deuxième partenaire à l'import
et à l'export, 3ème investisseur direct
étranger et 3ème pays émetteur de touristes
vers la Tunisie. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Jeudi 27 août 2009 : Néjib
Chebbi, premier candidat à se déclarer à
l'élection présidentielle de 2009, chef
historique du Parti démocratique progressiste
(PDP) considéré comme la principale formation
de l'opposition légale en Tunisie, a annoncé
mardi 25 août 2009 qu'il se retirait de la
course à la présidentielle prévue pour le 25
octobre 2009. Néjib Chebbi a dénoncé
"l'absence des conditions minimales de
liberté, d'honnêteté et de transparence"
qui entourent ce scrutin affirmant que
l'élection "ne débouchera que sur la
perpétuation de l'autoritarisme et de la
présidence à vie". La candidature de
Néjib Chebbi avait été rejetée par la Cour
suprême, car il ne remplit pas la condition
selon laquelle le candidat doit être élu à la
tête de son parti depuis au moins 2 ans
successifs. Néjib Chebbi a cédé la direction
de sa formation en décembre 2006 à Maya Jribi,
première femme à diriger un parti politique en
Tunisie. 5 candidats restent en lice : le
président sortant, Zine El Abidine Ben Ali,
candidat du Rassemblement constitutionnel
démocratique (RCD) qui brigue un cinquième
mandat grâce à un amendement constitutionnel
qui supprime la limitation du mandat
présidentiel ; Mohamed Bouchiha, candidat du
Parti de l'unité populaire (PUP) ; Ahmed
Innoubli, candidat de l'Union démocratique
unioniste (UDU) ; Ahmed Brahim du mouvement
Ettajdid ; Mustapha Ben Jaafar, candidat du Forum
démocratique pour le travail et les libertés
(FDTL). ** Le
président sortant Zine El Abidine Ben Alia
annoncé mercredi 26 août 2009 avoir
officiellement déposé sa candidature à
l'élection présidentielle du 25 octobre 2009
pour un cinquième mandat de 5 ans. Il a
déclaré à cette occasion que "l'un des
devoirs les plus impérieux pour nous tous, au
cours de la prochaine étape, sera de nous armer
d'une détermination plus résolue et d'une
ténacité plus ferme pour servir notre pays,
enrichir ses acquis, défendre ses intérêts et
faire des sacrifices en sa faveur". Blogger,
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Fil-info-France ?
Samedi 19 septembre 2009 : Ahmed
Brahim, chef du mouvement d'opposition
"Ettajdid" (La Renaissance, coalition
de gauche laïque), a déposé officiellement
jeudi 17 septembre 2009 sa candidature à
l'élection présidentielle prévue le 25 octobre
2009. Lire l'édition de Fil-info-France
du 20 août 2009. Il a demandé la
"libération immédiate" d'une
trentaine de détenus, des syndicalistes pour la
plupart, condamnés à la suite du mouvement
social qui a secoué la région minière de
Gafsa, dans le sud-ouest tunisien, en 2008. C'est
le cinquième candidat en lice. Le
président sortant Zine El Abidine Ben Ali, au
pouvoir depuis 1987, avait annoncé mercredi 30
juillet 2008 sa candidature à l'élection
présidentielle de 2009 pour un cinquième mandat
de 5 ans. Un amendement à la Constitution visant
à reconduire le président Ben Ali pour au moins
12 ans à la tête de l'Etat, avait été soumis
à référendum, et accepté le 28 mai 2002 par
les Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un
taux de participation de plus de 87 %. La
nouvelle constitution ne limite plus le nombre de
mandats (limité à 3 à ce jour) et repousse
l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Un
amendement prévoit également "l'immunité
judiciaire pour le président pendant et après
ses fonctions pour tous les actes qu'il a
accomplis durant son mandat". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Vendredi 25 septembre 2009 : Mustapha
Ben Jaafar (69 ans), fondateur du Forum
démocratique pour le travail et les libertés
(FDTL, légal), parti créé en 1994, membre de
l'Internationale socialiste, investi candidat par
son parti le 31 mai 2009, a annoncé jeudi 24
septembre 2009 avoir déposé auprès du Conseil
constitutionnel sa candidature à l'élection
présidentielle prévue pour le 25 octobre 2009,
estimant être "l'alternance au
pouvoir". Il a affirmé que son objectif est
"de sortir les Tunisiens de la léthargie et
de l'état de démission, dans lesquels ils se
trouvent aujourd'hui". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Mardi 29 septembre 2009 : Le Conseil
constitutionnel a invalidé dimanche 27 septembre
2009 la candidature de Mustafa Ben Jaafar, chef
du Forum démocratique pour le travail et les
libertés (FDTL, légal), estimant que ce dernier
n'a pas été élu chef de son parti depuis 2 ans
comme le stipule une loi électorale initiée par
le président Zine El Abidine Ben Ali et
destinée à contourner le parrainage de 30 élus
au moins pour tout postulant à la présidence,
une condition inscrite dans la Constitution et
qu'aucun parti d'opposition ne peut réunir à
lui seul. Le président sortant Zine El Abidine
Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, avait annoncé
mercredi 30 juillet 2008 sa candidature à
l'élection présidentielle de 2009 pour un
cinquième mandat de 5 ans. Un amendement à la
Constitution visant à reconduire le président
Ben Ali pour au moins 12 ans à la tête de
l'Etat, avait été soumis à référendum, et
accepté le 28 mai 2002 par les Tunisiens avec
plus de 99,52 % des voix et un taux de
participation de plus de 87 %. La nouvelle
constitution ne limite plus le nombre de mandats
(limité à 3 à ce jour) et repousse l'âge des
candidats de 70 à 75 ans. Un amendement prévoit
également "l'immunité judiciaire pour le
président pendant et après ses fonctions pour
tous les actes qu'il a accomplis durant son
mandat". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Mardi 13 octobre 2009 : Dans un
communiqué publié lundi 12 octobre 2009 le
parti d'opposition Ettajdid a annoncé que le
dernier numéro du journal "Ettarik
Al-Jadid" (La Nouvelle Voie), organe du
parti, qui présente un candidat à l'élection
présidentielle du 25 octobre 2009, Ahmed Brahim,
secrétaire général du mouvement, a été saisi
dans la nuit du samedi 10 octobre 2009, pour
"infraction au Code électoral et au Code de
la presse". Dans son manifeste, Ahmed Brahim
appelle à "rompre avec l'autoritarisme, la
répartition inégale des richesses, le
népotisme..." et dénonce
"l'hégémonisme du parti au pouvoir".
Ettajdid a dénoncé "un acte arbitraire
destiné à faire pression". Une source
officielle a expliqué "quen vertu des
dispositions de l'article 29 du Code électoral
et des articles 2 et 12 du Code de la presse, les
autorités compétentes ont procédé à la
saisie du N° 149 du journal "Attariq Al
Jadid" qui contenait des manifestes
électoraux, publiés sans respecter les
procédures légales relatives au dépôt de ce
genre de documents". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Lundi 19 octobre 2009 : La campagne
électorale pour les élections législatives et
présidentielle prévues pour le 25 octobre 2009,
a été lancée dimanche 18 octobre 2009. 3
candidats ont été autorisés à se présenter
contre le président sortant, Zine El Abidine Ben
Ali, au pouvoir depuis 1987. Les chefs de
l'opposition dont Ahmed Brahim, qui dirige le
Mouvement Ettajdid (La Renaissance, coalition de
gauche laïque), avait dénoncé le rejet de la
moitié des listes de son parti pour les
législatives qui se dérouleront le même jour,
"sans aucune justification légale
convaincante". Le
président sortant Zine El Abidine Ben Ali, au
pouvoir depuis 1987, avait annoncé mercredi 30
juillet 2008 sa candidature à l'élection
présidentielle de 2009 pour un cinquième mandat
de 5 ans. Un amendement à la Constitution visant
à reconduire le président Ben Ali pour au moins
12 ans à la tête de l'Etat, avait été soumis
à référendum, et accepté le 28 mai 2002 par
les Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un
taux de participation de plus de 87 %. La
nouvelle constitution ne limite plus le nombre de
mandats (limité à 3 à ce jour) et repousse
l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Un
amendement prévoit également "l'immunité
judiciaire pour le président pendant et après
ses fonctions pour tous les actes qu'il a
accomplis durant son mandat". Blogger,
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Fil-info-France ?
Lundi 26 octobre 2009 : 5,2
millions d'électeurs étaient appelés aux urnes
dimanche 25 octobre 2009 pour élire des
élections générales. Le président sortant,
Zine El Abidine Ben Ali (73 ans), au pouvoir
depuis 1987, qui brigue un cinquième mandat de 5
ans, a été réélu avec 89,62 % des voix, selon
des chiffres définitifs publiés par le
ministère de l'Intérieur. Un amendement à la
Constitution visant à reconduire le président
Ben Ali pour au moins 12 ans à la tête de
l'Etat, avait été soumis à référendum, et
accepté le 28 mai 2002 par les Tunisiens avec
plus de 99,52 % des voix et un taux de
participation de plus de 87 %. La nouvelle
constitution ne limite plus le nombre de mandats
(limité à 3 à ce jour) et repousse l'âge des
candidats de 70 à 75 ans. Un amendement prévoit
également "l'immunité judiciaire pour le
président pendant et après ses fonctions pour
tous les actes qu'il a accomplis durant son
mandat". En 2004, Zine el-Abidine Ben Ali
avait été réélu avec 94,48 % des suffrages et
son parti obtenait une majorité écrasante à la
Chambre des députés. L'opposition avait
contesté les résultats. Blogger,
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Fil-info-France
Mardi 27 octobre 2009 : Le
président sortant Zine El Abidine Ben Ali (73
ans) a été réélu pour un cinquième mandat à
l'issue de l'élection présidentielle qui s'est
tenue dimanche 25 octobre 2009 avec 89,62 % des
voix. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
Samedi 14 novembre 2009 : Lors de son
investiture jeudi 12 novembre 2009 devant le
parlement réuni en session extraordinaire pour
un cinquième mandat de 5 ans, le président Zine
El Abidine Ben Ali a annoncé
que son pays avait saisi l'Union du Maghreb arabe (UMA) et l'Union
Africaine pour "atteinte à sa
souveraineté" et "ingérence dans ses
affaires intérieures" de la part de
certaines autorités françaises qui ont
dénoncé des "atteintes aux libertés et
aux droits de l'Homme" en Tunisie notamment
pour ce qui concerne l'affaire du journaliste,
Taoufik Ben Brik, incarcéré depuis le 29
octobre 2009 pour avoir harcelé une femme dans
la rue. Son procès s'ouvrira le 19 novembre 2009
devant le tribunal correctionnel de Tunis. Le
ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a
demandé au gouvernement tunisien de libérer le
journaliste qui est malade "afin qu'il
puisse recevoir un traitement médical". Le
président Ben Ali a précisé que la Tunisie
"ne permet à personne de s'en prendre à
elle ou de chercher, à travers la tromperie et
l'affabulation, à nuire à son prestige". Blogger,
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Fil-info-France
Mercredi 25 novembre 2009 : La visite
officielle du roi d'Espagne, Juan Carlos, et son
épouse, la reine Sofia, prévue mardi 24 et
mercredi 25 novembre 2009 en Tunisie, où le
couple royal devait rencontrer le président Zine
El Abidine Ben Ali, a été
reportée à une date ultérieure, selon un
communiqué publié lundi 23 novembre 2009
simultanément par les bureaux de la présidence
tunisienne et espagnole. Un communiqué officiel
tunisien parle "d'une "inflammation
aiguë du pharynx". Blogger,
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Fil-info-France ?
Samedi 28 novembre 2009 : Le
journaliste Taoufik Ben Brik, incarcéré depuis
le 29 octobre 2009 pour avoir harcelé une femme
dans la rue, a été condamné jeudi 26 novembre
2009 à 6 mois de prison ferme par le tribunal de
première instance de Tunis. Il a été reconnu
coupable des délits de coups et blessures
volontaires, dégradation des biens d'autrui et
atteinte aux bonnes moeurs. Une plainte avait
été déposée contre lui par une femme qui
l'accusait de l'avoir agressée physiquement et
d'avoir délibérément endommagé sa voiture.
Lors de son procès qui s'est ouvert le jeudi 19
novembre 2009, le journaliste a nié les faits
retenus contre lui et s'est dit victime d'une
provocation de la police. Les organisations
internationales de défense de la liberté de la
presse soutiennent cette thèse et estiment que
les charges ont été fabriquées de toutes
pièces pour sanctionner ses prises de position
critiques envers le président tunisien, Zine
al-Abidine Ben Ali. Blogger,
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Fil-info-France ?
Lundi 30 novembre 2009 : A
l'occasion de la Journée internationale de
solidarité avec le peuple palestinien,
célébrée tous les ans depuis 1977, le 29
novembre, le président Zine El Abidine Ben Ali a
adressé un message à la communauté
internationale dans lequel il réitère "un
appui ferme et inconditionnel de la Tunisie à la
juste cause du peuple palestinien frère et son
soutien à sa lutte légitime pour recouvrer ses
droits nationaux et létablissement de son
Etat indépendant sur sa terre avec pour capitale
Al Qods (NDLR. Jérusalem). Le président
tunisien a souligné dans son message que
"la célébration de cette Journée
intervient à un moment où la situation dans les
territoires palestiniens occupés connaît une
grave détérioration du fait de la persistance
dIsraël dans ses pratiques à
lencontre du peuple palestinien et,
notamment, le blocus, la confiscation des terres,
la violation des symboles sacrés, la poursuite
de la politique expansionniste de colonisation
tout en imposant des conditions impossibles qui
dressent des entraves supplémentaires à la
dynamisation du processus de paix". Zine El
Abidine Ben Ali a réaffirmé "le soutien
continu de la Tunisie aux efforts déployés par
les Nations Unies et les différentes parties
internationales pour mettre fin aux souffrances
du peuple palestinien et lui permettre de
réaliser ses aspirations à la souveraineté, à
lindépendance et à une vie digne dans sa
patrie, dans un climat de paix et de
stabilité". Blogger,
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Fil-info-France ?
Lundi 14 décembre 2009 : Un appel a
été lancé jeudi 10 décembre 2009 par une
centaine de personnalités de la société
civile, incluant des journalistes, dirigeants de
partis, responsables de journaux de l'opposition,
défenseurs des droits de l'Homme,
universitaires, avocats, médecins et un
député, visant à la création d'un
"comité national de défense de la liberté
d'expression et d'information" pour
"soustraire le paysage médiatique à la
mainmise du pouvoir exécutif". Les
signataires ont dénoncé la "grave
détérioration" des libertés de la
liberté de la presse et de l'information"
ajoutant que "cette situation a engendré
une information unilatérale, figée et
arriérée qui ne reflète nullement la réelle
diversité de notre société et de ses
élites". Rachid Khéchana, rédacteur en
chef de l'hebdomadaire "Al Mawkif"
("La Position"), organe du Parti
démocratique progressiste (PDP), une formation
de l'opposition légale, a dénoncé "la
campagne de dénigrement" de la "presse
de caniveau" contre des personnalités de la
presse et de l'opposition, "la guerre"
déclarée à la presse électronique et aux
radios libres, ainsi que "la censure
déguisée" à laquelle se heurteraient des
journaux de l'opposition. Les autorités ont
qualifié ces déclarations d'"allégations
mensongères et trompeuses" estimant qu'il
"n'existe absolument aucune restriction sur
la presse en Tunisie et la liberté de la presse
est garantie par la loi", ajoutant :
"Il s'agit là d'une réalité palpable
concrétisée par la parution par tous les partis
politiques du pays, y compris les 8 partis
d'opposition, de leurs journaux de manière
régulière". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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