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TUNISIE, FIL-INFO-TUNISIE
©, 2008, ARCHIVES, 2008
- Mercredi
16 janvier 2008 : Le tribunal de première
instance de Tunis a condamné lundi 14 janvier
2008 9 jeunes Tunisiens, âgés de 25 à 35 ans,
à des peines allant de 2 à 10 ans
d'emprisonnement pour avoir tenté d'aller
combattre dans les rangs de l'insurrection
irakienne. Jugés dans le cadre de la loi
anti-terroriste adoptée en Tunisie en décembre
2003, ils étaient accusés d'"appartenance
hors du territoire tunisien à une entente ayant
adopté le terrorisme comme moyen de réaliser
ses desseins".
Samedi 26 janvier 2008 : Le
président Zine El Abidine Ben Ali a décidé
jeudi 24 janvier 2008 de procéder à une
réforme du "Comité supérieur des droits
de l'Homme et des libertés fondamentales"
lors d'un discours à Tunis alors qu'il recevait
les voeux du corps diplomatique pour 2008, pour
une meilleure "communication entre l'Etat et
les composantes de la société civile" et
ses prérogatives seront consolidées pour la
"promotion et la protection des droits de
l'Homme".
Jeudi 14 février 2008 : Lors de
cette quatrième audience du procès en appel,
mardi 12 février 2008 devant la Cour d'appel de
Tunis, de 30 personnes inculpées, soupçonnées
d'être liées à l'ancien Groupe salafiste pour
la prédication et le combat (GSPC), converti en
branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique,
impliquées dans les affrontements armés avec
les forces de l'ordre, fin décembre 2006 et
début janvier 2007, qui ont fait 14 morts,
condamnées en première instance à de lourdes
peines, dont 2 à la peine capitale et 8 à la
prison à perpétuité, ont clamé leur innocence
et dénoncé des actes de torture à leur
encontre. Le procès a été reporté au 19
février 2008.
Vendredi 15 février 2008 : L'avocat
Ahmed Néjib Chebbi, membre du bureau politique
du Parti démocratique progressiste (PDP), une
formation de l'opposition légale en Tunisie, a
annoncé mercredi 13 février 2008 sa candidature
à l'élection présidentielle de 2009. En
2004,le président Zine El Abidine Ben Ali, au
pouvoir depuis 22 ans, avait été réélu avec
94,4 % des suffrages.
Vendredi 22 février 2008 : Une des 30
personnes inculpées, soupçonnées d'être
liées à l'ancien Groupe salafiste pour la
prédication et le combat (GSPC), converti en
branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique,
impliquées dans les affrontements armés avec
les forces de l'ordre, fin décembre 2006 et
début janvier 2007, qui ont fait 14 morts,
jugées depuis mardi 12 février 2008 devant la
Cour d'appel de Tunis, le Saber Ragoubi, 24 ans,
a été condamné à la peine capitale dans la
nuit de mercredi 20 à jeudi 21 février 2008. La
Tunisie observe un moratoire sur les exécutions
et son président Zine El Abidine Ben Ali s'est
engagé en novembre 2007 à "ne jamais
signer l'exécution de condamnés à mort".
Samedi 8 mars 2008 : Sihem
Bensedrine, journaliste tunisienne, Secrétaire
Général de lObservatoire pour la Liberté
de Presse, dEdition et de Création en
Tunisie, et Omar Mestiri éditeur
en chef du journal Kalima, militants pour la
liberté de la presse en Tunisie, ont été
séquestrés pendant plus de 6 heures et passés
à tabac par des douaniers parce qu'ils
refusaient l'inspection de leur ordinateur
portable en l'absence d'un mandat en bonne et due
forme. Le Réseau euro-méditerranéen pour les
droits de l'homme a indiqué qu'ils "ont dû
subir une fouille corporelle, avec de nouveau des
mauvais traitements, qui ont gravement violé
leur intégrité et leur intimité
physiques". Aidan White, Secrétaire
Général de la Fédération
internationale des journalistes (FIJ) a
condamné cette agression, dénonçant "un
signe de lintolérance et du ciblage des
journalistes indépendants par les autorités
tunisiennes, dont lobjectif est clair,
réduire au silence les voix critiques du
gouvernement à travers
lintimidation". Sihem Bensedrine et
Omar Mestiri rentraient en Tunisie lundi 3 mars
2008, par bateau après un voyage en Europe, à
loccasion duquel Sihem Bensedrine a reçu
le prix 2008 de la Fondation
Danoise pour la Paix. Sune
Skadegaard Thorsen, président de la Fondation,
avait salué le courage dune personne
"que tout dictateur craint davoir
parmi son peuple".
Lundi 21 avril 2008 : Le
président palestinien, Mahmoud Abbas, est
arrivé dimanche 20 avril 2008 à Tunis pour une
visite "de travail et de fraternité"
de 2 jours. Il s'entretiendra avec le président
Zine El Abidine Ben Ali de son voyage en Russie
et des préparatifs d'une conférence
internationale sur le Proche-Orient à Moscou au
cours de l'été 2008.
Lundi 28 avril 2008 : Le
président français, Nicolas Sarkozy, débute
lundi 28 avril 2008 une visite d'Etat jusqu'au 30
avril 2008 en Tunisie visant au
"développement des relations très
étroites qui unissent la France" et la
Tunisie. Selon un communiqué de la présidence
française, la France "doit signer avec
Tunis sa première convention de gestion
concertée de l'immigration avec un pays
maghrébin. Ce texte doit renforcer la lutte
contre les clandestins, ouvrir le territoire
français à l'immigration professionnelle et
favoriser le développement dit
"solidaire" entre les deux pays".
Un accord de coopération dans le domaine
nucléaire civil devrait être également
paraphé.
Jeudi 8 mai 2008 : Le maire
socialiste de la ville de Paris, Bertrand
Delanoé, effectue du 8 au 10 mai 2008 une visite
en Tunisie au cours de laquelle il attribuera une
aide d'urgence de 200 000 euros octroyée par la
Ville de Paris et l'Association Internationale
des Maires Francophones (AIMF) aux
villes victimes des émeutes de la faim. Un
accord de coopération, le premier du genre,
entre l'Association Internationales des Maires
Francophones (AIMF), présidée par Bertrand
Delanoé, devrait être signé au cours de ce
déplacement.
Samedi 17 mai 2008 : L'hebdomadaire
d'opposition Al-Mawkif risque de disparaître au
terme de 23 ans d'existence. La censure après
publication et les accusations de diffusion de
fausses nouvelles lui ont valu des amendes
exorbitantes et causé d'énormes pertes
financières. Le directeur de la publication,
Ahmed Nejib Chebbi, a indiqué que l'interdiction
de vendre les 5 dernières éditions du journal a
eu de graves conséquences financières sur
celui-ci. Ajoutant : "Toute forme de
publicité est interdite dans le journal, qui est
obligé de vivre uniquement de ses propres
ventes. C'est une interdiction de facto.
Contrairement aux journaux des soi-disant partis
d'opposition qui sont représentés au parlement,
nous ne recevons aucune subvention
publique". Le journal imprime 10 000
exemplaires par édition dont 85 % sont
généralement écoulés, mais suite à cette
forme de censure les ventes ont indéniablement
chuté. NDLR. Le directeur de la publication,
Ahmed Nejib Chebbi, avocat et membre du bureau
politique du Parti démocratique progressiste
(PDP), une formation de l'opposition légale,
avait annoncé mercredi 13 février sa
candidature à l'élection présidentielle de
2009 contre le président Zine El Abidine Ben
Ali, au pouvoir depuis 22 ans, et réélu en 2004
avec 94,4 % des suffrages.
Mardi 20 mai 2008 : Le premier
ministre syrien, Mohammad Naji Otri, est arrivé
lundi 19 mai 2008 à Tunis pour une visite
officielle de 2 jours. Il doit rencontrer son
homologue tunisien, Mohamed Ghannouchi, pour des
entretiens portant sur la coopération
économique entre les 2 pays.Le premier ministre
syrien devrait également rencontrer le
président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.
Samedi 7 juin 2008 : La police a
ouvert le feu à balles réelles vendredi 6 juin
2008 dans le sud-ouest du pays contre de jeunes
manifestants qui protestaient contre la hausse du
chômage et du coût de la vie, faisant un mort
et une vingtaine de blessés.
Samedi 14 juin 2008 : Après les
violents affrontements qui ont éclaté le 6 juin
2008 entre la police et des jeunes manifestants
qui protestaient contre la hausse du chômage et
du coût de la vie à Redeyef dans le bassin
minier de Gafsa dans le sud-ouest de la Tunisie,
le PDG du Groupe chimique tunisien (GCT) et de la
compagnie des phosphates de Gafsa (CPG),
Abdelhafidh Nsiri, a été démis de ses
fonctions et remplacé par Mohamed Ridha Ben
Mosbah qui était auparavant secrétaire d'Etat
à l'Enseignement supérieur. 1 personne avait
été tuée et une vingtaine d'autres blessées
lorsque la police a ouvert le feu à balles
réelles sur les manifestants.
Vendredi 11 juillet 2008 : A l'issue
d'une visite de quelques heures à Tunis, le
ministre espagnol des Affaires étrangères
Miguel Angel Moratinos a indiqué jeudi 10
juillet 2008 que son pays souhaitait accueillir
le secrétariat général de l'Union pour la
Méditerranée (UPM) qui sera lancée le 13
juillet 2008 à Paris en France.
Samedi 19 juillet 2008 : Le Comité
central du parti au pouvoir, le Rassemblement
constitutionnel démocratique (RCD) a appelé
vendredi 18 juillet 2008 l'actuel chef d'Etat
Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987,
à se porter candidat à l'élection
présidentielle prévue en 2009 pour briguer un
cinquième mandat de 5 ans.
Mercredi 30 juillet 2008 : Le
président Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir
depuis 1987, a annoncé mercredi 30 juillet 2008
sa candidature à l'élection présidentielle de
2009 pour un cinquième mandat de 5 ans. Un
amendement à la Constitution visant à
reconduire le président Ben Ali pour au moins 12
ans à la tête de l'Etat, avait été soumis à
référendum, et accepté le 28 mai 2002 par les
Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un
taux de participation de plus de 87 %. La
nouvelle constitution ne limite plus le nombre de
mandats (limité à 3 à ce jour) et repousse
l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Un
amendement prévoit également "l'immunité
judiciaire pour le président pendant et après
ses fonctions pour tous les actes qu'il a
accomplis durant son mandat".
Lundi 4 août 2008 : Les
autorités ont qualifié vendredi 1er août 2008
"d'allégations erronées" les
informations rapportées par l'Observatoire pour
la protection des défenseurs des droits de
l'Homme (OPDDH) faisant état d'une "vague
de répression" et d'"interpellations
sans mandat en violation des procédures
légales". Selon un document officiel
transmis à l'agence de presse Associated
Press, "aucune vague de répression,
ni ancienne ni nouvelle, n'a eu lieu ni ne peut
avoir lieu en Tunisie où les libertés publiques
et les droits de l'homme sont garantis par la
Constitution et sont scrupuleusement respectés
au quotidien". Dans un communiqué rendu
public jeudi 31 juillet 2008, l'OPDDH avait
dénoncé "des interpellations sans mandat
et qui violent les procédures légales" et
"prie les autorités tunisiennes de cesser
tout acte de répression à l'encontre des
défenseurs des droits de l'Homme en
Tunisie", condamnant en particulier la
détention arbitraire de 6 Tunisiens depuis fin
juillet 2008 et mettant en cause leur chef
d'inculpation, leur forme d'arrestation et des
procédures de harcèlement pouvant porter
atteinte à "leur intégrité physique et
psychologique".
Mardi 5 août 2008 : Le
président libyen, Mouammar Kadhafi, au deuxième
jour d'une visite de travail de 3 jours en
Tunisie à l'invitation du président Zine El
Abidine Ben Ali, a déclaré lundi 4 août 2008,
lors d'une rencontre avec des intellectuels,
hommes de lettres tunisiens et représentants
d'organisations féminines, son rejet pour l'Union pour la Méditerranée (UPM),
officiellement lancée à Paris en France le 13
juillet 2008, affirmant que celle-ci
"divisait l'Union africaine" (UA)
"en amputant le continent de ses membres
méditerranéens au nord du Sahara". La
Libye est actuellement le premier partenaire
régional de la Tunisie et le cinquième à
léchelle mondiale, après la France,
lItalie, lAllemagne et
lEspagne. Le volume des échanges
commerciaux entre les 2 pays a connu une forte
augmentation en 2007, dépassant les 2 milliards
de dollars, contre 1 790 millions de dollars en
2006.
Lundi 18 août 2008 : Accusée de
"troubles à l'ordre public, dégradation de
biens d'autrui, de désobéissance civile,
offense au fonctionnaire dans l'exercice de ses
fonctions et atteinte aux bonnes moeurs",
pour avoir participé à une manifestation
"de soutien aux victimes du bassin
minier" de Gafsa, dans le sud-ouest de la
Tunisie, après des manifestations qui ont
éclaté le 6 juin 2008 et qui ont dégénéré
en affrontements entre la police et des jeunes
manifestants qui protestaient contre la hausse du
chômage et du coût de la vie, Zakia Dhifaoui,
membre du Forum démocratique pour le travail et
les libertés (FDLT), un parti de l'opposition
légale, et de la section régionale de la Ligue
tunisienne de défense des droits de l'Homme
(LTDH) de Kairouan, a été condamnée vendredi
15 août 2008 à 8 mois de prison. 1 personne
avait été tuée et une vingtaine d'autres
blessées lorsque la police a ouvert le feu à
balles réelles sur les manifestants.
Jeudi 6 novembre 2008 : Le
président Zine El Abidine Ben Ali a gracié
mercredi 5 novembre 2008 à l'occasion du 21e
anniversaire de son arrivée au pouvoir 21
prisonniers appartenant à l'organisation
religieuse islamiste interdite, Al Nahda,
condamnés pour des actes de violence.
Vendredi 7 novembre 2008 : Militante
du Forum démocratique pour les libertés et le
travail (FDLT), formation de l'opposition
légale, condamnée en première instance à 8
mois de prison ferme pour avoir participé en
juillet 2008 à une marche de soutien au
mouvement de protestation sociale du bassin
minier de Gafsa, dans le centre-ouest du pays,
l'opposante tunisienne Zakia Dhifaouia a été
libérée à l'occasion du 21e anniversaire du
"changement du 7 novembre", marquant
l'arrivée au pouvoir du président Zine El
Abidine Ben Ali. Rappelons que la police avait
ouvert le feu à balles réelles vendredi 6 juin
2008 à Gafsa contre de jeunes manifestants qui
protestaient contre la hausse du chômage et du
coût de la vie, faisant un mort et une vingtaine
de blessés.
Jeudi 13 novembre 2008 : Ouverture
mercredi 12 novembre 2008 à Tunis la capitale d'une
conférence ministérielle africaine sur la crise
financière internationale, organisée par la
Banque africaine de développement (BAD), la Commission
économique des Nations-Unies pour l'Afrique
(CEA) et la Commission de l'Union
africaine (CUA), qui vise à apporter une
réponse africaine à la crise financière
mondiale et présenter une position commune avant
le sommet mondial sur cette question qui doit se
tenir à Washington le 15 novembre 2008.
Mardi 18 novembre 2008 : Après
l'Algérie, la présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner a débuté
lundi 17 novembre 2008 une visite officielle de
48 heures en Tunisie. Elle sera reçue mardi 18
novembre 2008 par le président Zine El Abidine
Ben Ali. Plusieurs accords de coopération dans
les domaines de la culture, du sport, du tourisme
et de la recherche scientifique devraient être
signés au cours de cette visite. Cristina
Fernandez de Kirchner se rendra ensuite en Egypte
et en Libye.
Samedi 13 décembre 2008 : La chambre
criminelle du tribunal de première instance de
Gafsa, chef-lieu du bassin minier du sud-ouest
tunisien, a condamné jeudi 11 décembre 2008 à
10 ans de prison ferme 6 dirigeants qui avaient
pris part à une marche de soutien au mouvement
de protestation sociale du bassin minier de Gafsa
en janvier 2008 pour dénoncer la vie chère et
le chômage. Le mouvement s'était prolongé
jusqu'à l'été 2008 où la police avait ouvert
le feu à balles réelles le vendredi 6 juin 2008
contre de jeunes manifestants, faisant un mort et
une vingtaine de blessés. Le procès s'était
ouvert le 4 décembre 2008 à l'encontre de 38
prévenus reconnus coupables "d'entente
criminelle portant atteinte aux personnes et aux
biens et rébellion armée commise par plus de 10
personnes au cours de laquelle des voies de faits
ont été exercées sur des fonctionnaires dans
l'exercice de leur fonction". 5 prévenus
ont été relaxés ; les autres ont été
condamnés à des peines allant de 2 ans de
prison avec sursis à 10 d'emprisonnement ferme. (Reproduction
interdite)
Vendredi 19 décembre 2008 : En visite
officielle à Tunis la capitale, le premier
ministre palestinien, Salam Fayyad, a
assisté mercredi 17 décembre 2008, aux côtés
du premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi,
à la signature d'un accord de coopération dans
le domaine du transport terrestre, aérien et
maritime, entre la Tunisie et l'Autorité
nationale palestinienne. (Reproduction
interdite)
Mercredi 31 décembre 2008 : Une
manifestation de soutien au peuple palestinien de
la Bande de Gaza sous le feu de l'armée
israélienne depuis samedi 27 décembre 2008, à
l'appel du parti de l'opposition, Parti
démocratique progressiste (PDP), a été
interdite par la police mardi 30 décembre 2008
à Tunis la capitale. (Reproduction
interdite)
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