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FRANCE, samedi 4
decembre 2010, france wikileaks eric besson
demande expulsion site julian assange, wikileaks
interpol publie avis recherche julian assange
suede
- WIKILEAKS - CENSURE -
INTERNET - Eric Besson demande l'expulsion hors
frontière du site fondé par Julian Assange :
Le nouveau Ministre auprès de la ministre de
lEconomie, des Finances et de
lIndustrie, chargé de lIndustrie, de
lEnergie et de lEconomie numérique,
Eric Besson, ancien socialiste reconverti, a
demandé l'interdiction de l'hébergement du site
web WikiLeaks en France. WikiLeaks, fondé par Julian
Assange, est à l'origine des fuites sur
Internet des notes diplomatiques confidentielles
de l'Administration américaine sur les
dirigeants du monde entier, dont Nicolas Sarkozy,
président de la République. WikiLeaks.org, dont
le nom de domaine et le serveur web ne répondent
plus, a été remplacé par WikiLeaks.ch, avant
son expulsion des Etats-Unis par l'hébergeur
Amazon. WikiLeaks est donc partiellement
hébergé en France. Eric Besson a écrit au CGIET, le
Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et
des Technologies, en expliquant que "la
France ne peut héberger des sites internet qui
violent ainsi le secret des relations
diplomatiques et mettent en danger des personnes
protégées par le secret diplomatique"
(...) "On ne peut héberger des sites
Internet qualifiés de criminels et rejetés par
d'autres Etats en raison d'atteintes qu'ils
portent à leurs droits fondamentaux".
L'hébergeur français visé, OVH, a saisi le
juge des référés afin qu'il se "prononce
sur la légalité ou pas de ce site sur le
territoire français". En France, la censure
sur Internet a été rendu légale en 2004, au
titre de la loi LCEN ou LEN, loi n°2004-575 du
21 juin 2004 dite pour la "confiance"
dans l'économie numérique. L'usage de cette loi
LEN laisse de plus en plus de traces sur
Google.fr par exemple, qui est le premier moteur
de recherche internet, faisant apparaître la
mention "en réponse à une demande
légale..." La loi française
interdit en principe l'hébergement de WikiLeaks
"illicite", essentiellement constitué
d'un "recel" de vol de documents
"classés secrets". La loi du 1er août
2000 prévoit que lhébergeur ne peut être
tenu pénalement ou civilement responsable du
fait du contenu de ces services que si, ayant
été saisi par une autorité judiciaire, il
na pas agi promptement pour empêcher
laccès à ce contenu. WikiLeaks serait
également victime de cyber-attaques tandis que
son fondateur fait l'objet de poursuites
internationales, dans une affaire de moeurs
présumées, rendue publique par INTERPOL. Dans
l'affaire OVH contre WikiLeaks, le juge français
des référés, juge de l'urgence, devrait rendre
son jugement samedi 4 décembre 2010. Plus de
détails : WikiLeaks - Nicolas Sarkozy Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
FRANCE - WIKILEAKS -
INTERPOL rend public l'avis
de recherche lancé contre Julian Assange par la
Suède : INTERPOL, basé à Lyon dans le
Rhône, a rendu publique, vendredi 3 décembre
2010, une notice rouge - ou avis de recherche
international - concernant le "fondateur de
WikiLeaks", Julian Assange, à la
"demande des autorités suédoises",
qui souhaitent "interroger" ce dernier
en "relation avec plusieurs infractions
sexuelles". Le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot note qu'il
"est assez rare qu'un violeur présumé se
retrouve à la Une du site d'INTERPOL qui ne
peut pas exiger d'un pays membre
larrestation dune personne faisant
lobjet dune notice rouge".
Pascal Mourot observe également qu'INTERPOL
recherche pour interrogatoire "le fondateur
de WikiLeaks" et non Julian Assange, simple
citoyen et "violeur présumé". C'est
la Suède, pays où se seraient déroulés les
faits, qui a autorisé INTERPOL à rendre
publique la "notice rouge" (Wanted)
concernant le fondateur de WikiLeaks. Mais
INTERPOL rappelle que "toute personne
recherchée en vue darrestation doit être
considérée comme innocente jusquà ce que
sa culpabilité ait été démontrée". Le
chroniqueur judiciaire Pascal Mourot rappelle
également que les "2 victimes présumées,
Anna et Sofia", ont fait état de leur
"agression" sexuelle qu'après avoir eu
"connaissance de la notoriété de Julian
Assange". Pascal Mourot rapporte que
"cette affaire, aussi étrange que cela
puisse paraître, porte par exemple, sur un
rapport sexuel consenti, mais qu'au cours de
celui-ci, un préservatif se serait
déchiré". "Cela autorise-t'il la
plaignante à dire qu'elle n'aurait pas accepté
cette relation sexuelle si elle avait su que le
rapport ne serait pas protégé ? Certainement,
mais cette 'affaire' relève-t'elle du viol, qui
est un crime en France comme en Suède ?",
s'interroge Pascal Mourot. L'une des accusatrices
aurait également mis en ligne un "manuel de
la vengeance contre les hommes" ou
"comment porter de fausses accusations
contre un amant infidèle", une prose très
vite retirée du Web. L'avocat britannique de
Julian Assange, Mark Stephens, rappelle que le
dossier ne "contient pas un seul mot sur la
nature des allégations qui pèsent contre son
client qui a quitté la Suède avec
l'autorisation de la Justice". Un premier
procureur a classé la plainte sans suite, un
second a estimé qu'il n'y a "pas de raison
de suspecter un viol". Mais un troisième
procureur, à l'origine du mandat d'arrêt, se
saisit du dossier devenu "très
médiatique", convaincu de "suspicions
raisonnables de viol, d'agression sexuelle et de
coercition". Plus de détails : Dossier WikiLeaks - Nicolas Sarkozy Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
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