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Eric Besson veut expulser Wikileaks de FranceWIKILEAKS - CENSURE - INTERNET - Eric Besson demande l'expulsion hors frontière du site fondé par Julian Assange : Le nouveau Ministre auprès de la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, Eric Besson, ancien socialiste reconverti, a demandé l'interdiction de l'hébergement du site web WikiLeaks en France. WikiLeaks, fondé par Julian Assange, est à l'origine des fuites sur Internet des notes diplomatiques confidentielles de l'Administration américaine sur les dirigeants du monde entier, dont Nicolas Sarkozy, président de la République. WikiLeaks.org, dont le nom de domaine et le serveur web ne répondent plus, a été remplacé par WikiLeaks.ch, avant son expulsion des Etats-Unis par l'hébergeur Amazon. WikiLeaks est donc partiellement hébergé en France. Eric Besson a écrit au CGIET, le Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies, en expliquant que "la France ne peut héberger des sites internet qui violent ainsi le secret des relations diplomatiques et mettent en danger des personnes protégées par le secret diplomatique" (...) "On ne peut héberger des sites Internet qualifiés de criminels et rejetés par d'autres Etats en raison d'atteintes qu'ils portent à leurs droits fondamentaux". L'hébergeur français visé, OVH, a saisi le juge des référés afin qu'il se "prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français". En France, la censure sur Internet a été rendu légale en 2004, au titre de la loi LCEN ou LEN, loi n°2004-575 du 21 juin 2004 dite pour la "confiance" dans l'économie numérique. L'usage de cette loi LEN laisse de plus en plus de traces sur Google.fr par exemple, qui est le premier moteur de recherche internet, faisant apparaître la mention "en réponse à une demande légale..." La loi française interdit en principe l'hébergement de WikiLeaks "illicite", essentiellement constitué d'un "recel" de vol de documents "classés secrets". La loi du 1er août 2000 prévoit que l’hébergeur ne peut être tenu pénalement ou civilement responsable du fait du contenu de ces services que si, ayant été saisi par une autorité judiciaire, il n’a pas agi promptement pour empêcher l’accès à ce contenu. WikiLeaks serait également victime de cyber-attaques tandis que son fondateur fait l'objet de poursuites internationales, dans une affaire de moeurs présumées, rendue publique par INTERPOL. Dans l'affaire OVH contre WikiLeaks, le juge français des référés, juge de l'urgence, devrait rendre son jugement samedi 4 décembre 2010. Plus de détails : WikiLeaks - Nicolas Sarkozy Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

FRANCE - WIKILEAKS - INTERPOL rend public l'avis de recherche lancé contre Julian Assange par la Suède : INTERPOL, basé à Lyon dans le Rhône, a rendu publique, vendredi 3 décembre 2010, une notice rouge - ou avis de recherche international - concernant le "fondateur de WikiLeaks", Julian Assange, à la "demande des autorités suédoises", qui souhaitent "interroger" ce dernier en "relation avec plusieurs infractions sexuelles". Le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot note qu'il "est assez rare qu'un violeur présumé se retrouve à la Une du site d'INTERPOL qui ne peut pas exiger d'un pays membre l’arrestation d’une personne faisant l’objet d’une notice rouge". Pascal Mourot observe également qu'INTERPOL recherche pour interrogatoire "le fondateur de WikiLeaks" et non Julian Assange, simple citoyen et "violeur présumé". C'est la Suède, pays où se seraient déroulés les faits, qui a autorisé INTERPOL à rendre publique la "notice rouge" (Wanted) concernant le fondateur de WikiLeaks. Mais INTERPOL rappelle que "toute personne recherchée en vue d’arrestation doit être considérée comme innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été démontrée". Le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot rappelle également que les "2 victimes présumées, Anna et Sofia", ont fait état de leur "agression" sexuelle qu'après avoir eu "connaissance de la notoriété de Julian Assange". Pascal Mourot rapporte que "cette affaire, aussi étrange que cela puisse paraître, porte par exemple, sur un rapport sexuel consenti, mais qu'au cours de celui-ci, un préservatif se serait déchiré". "Cela autorise-t'il la plaignante à dire qu'elle n'aurait pas accepté cette relation sexuelle si elle avait su que le rapport ne serait pas protégé ? Certainement, mais cette 'affaire' relève-t'elle du viol, qui est un crime en France comme en Suède ?", s'interroge Pascal Mourot. L'une des accusatrices aurait également mis en ligne un "manuel de la vengeance contre les hommes" ou "comment porter de fausses accusations contre un amant infidèle", une prose très vite retirée du Web. L'avocat britannique de Julian Assange, Mark Stephens, rappelle que le dossier ne "contient pas un seul mot sur la nature des allégations qui pèsent contre son client qui a quitté la Suède avec l'autorisation de la Justice". Un premier procureur a classé la plainte sans suite, un second a estimé qu'il n'y a "pas de raison de suspecter un viol". Mais un troisième procureur, à l'origine du mandat d'arrêt, se saisit du dossier devenu "très médiatique", convaincu de "suspicions raisonnables de viol, d'agression sexuelle et de coercition". Plus de détails : Dossier WikiLeaks - Nicolas Sarkozy Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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