- SOMMAIRE
ROYAUME-UNI, FIL-INFO-ROYAUME-UNI
©, 2004, ARCHIVES, AVRIL, 2004
- Samedi 3 avril 2004 : L'ONG
britannique Global Witness a
publié le 30 mars 2004 un rapport selon
lequel les industriels du diamants, et
notamment les joaillers, ne respectent
pas le processus de Kimberley, mis en
place en février 2003 par une
cinquantaine de pays pour lutter contre
le trafic illégal de diamants destiné
à financer les guerres (diamants de la
guerre) après que Global Witness ait
effectué une enquête auprès de 30
joailleries, rayons bijouterie de grands
magasins et enseignes de luxe de Los
Angeles, Miami, New York et Washington
DC. Selon les enquêteurs de Global
Witness, seuls 4 magasins visités
avaient bien informé leur personnel de
la politique de l'enseigne sur les
diamants de la guerre et les mesures
prises pour lutter contre le phénomène.
Sur les 30 magasins interrogés par
lettre, 25 n'ont pas répondu, notamment
Cartier, Bulgari, Harry Winston, Van
Cleef et Arpels et Wempe. Le rapport
montre également que le Conseil Mondial
du Diamant (World Diamond
Council - WDC), qui tenait
sa réunion annuelle à Dubaï quand le
rapport de Global Witness a été
publié) "n'a pas pris les mesures
adéquates" pour s'assurer que le
Processus de Kimbereley est appliqué.
Plus de détails : Voir notre édition
du 1er août 2003 ; Voir notre édition
du 16 janvier 2004 ; Foire
aux questions : le processus de Kimberley
pour les diamants bruts ; Formation
des diamants ; Le
diamant ; Briser
le lien entre les diamants et les
conflits armés ; Le
processus de Kimberley (mettre fin aux
diamants de la guerre) ; Pour
en savoir un peu plus sur le processus de
Kimberley ; Les
diamants de la guerre ; La guerre des
diamants ; La
loi du diamant.
Vendredi 9 avril 2004 : Ken
Livingstone, le maire travailliste de
Londres, a appelé, dans une interview au
quotidien "The Guardian",
rapportée jeudi sur le site internet du
journal, à "l'emprisonnement du
premier ministre israélien Ariel Sharon
et la fin du régime en Arabie Saoudite
déclarant : "J'attends avec
impatience le jour où je me réveillerai
et découvrirai que les membres de la
famille royale saoudienne sont pendus à
des lampadaires" et "que les
Saoudiens auront leur propre gouvernement
qui représente le peuple d'Arabie
saoudite". L'ambassade d'Arabie
saoudite à Londres n'a fait aucun
commentaire se contentant d'indiquer :
"Commenter ou répondre aux
remarques de M. Livingstone serait leur
donner plus d'importance qu'elles ne
méritent". Ken Livingstone,
surnommé "Ken le Rouge" est
connu pour ses prises de position qui
vont à l'encontre de la ligne définie
par le premier ministre Tony Blair.
Opposé à la guerre en Irak, il avait
qualifié le président américain George
Bush, lors de sa visite en
Grande-Bretagne en novembre 2003, de
"dirigeant corrompu" et estimé
qu'il constituait "la plus grande
menace pour la vie que cette planète ait
probablement connue". Ken
Livingstone, 58 ans, avait été exclu du
parti travailliste en 2000 pour avoir
présenté sa candidature à la mairie de
Londres contre le candidat officiel
désigné par le Parti Travailliste
(Labour) et réintégré début janvier
2004. Il sera candidat à sa propre
succession à la tête de la mairie de
Londres, le 10 juin 2004.
Mercredi 14 avril 2004 : 100
000 fonctionnaires se sont mis en grève
mardi pour réclamer des hausses de
salaires.
Mardi 20 avril 2004 : Scotland
Yard a mené une vaste opération lundi
de lutte contre le terrorisme. 10
personnes, soupçonnées de liens avec
l'organisation Al Qaïda, ont été
arrêtées dans le nord et le centre de
l'Angleterre.
Mercredi 21 avril 2004 : Après
avoir à plusieurs reprises rappelé son
apposition à un tel projet, le premier
ministre Tony Blair a annoncé mardi
devant la Chambre des Communes
l'organisation d'un référendum, sans en
fixer la date, appelant les Britanniques
à se prononcer sur la future
constitution européenne.
Mercredi 28 avril 2004 : En
visite à Londres, le chef du
gouvernement italien, Silvio Berlusconi a
indiqué que l'italie entendait
poursuivre sa mission en Irak. **
Dans une lettre ouverte adressée au
premier ministre Tony Blair, 52 anciens
hauts fonctionnaires britanniques dont
Oliver Miles, ancien ambassadeur à
Athènes, Sir Terence Clark ex
ambassadeur à Bagdad et Sir Crispin
Tickell, ex ambassadeur à l'ONU, ont
appelé le chef du gouvernement
britannique à "tenter d'infléchir
la politique des Etats-Unis vouée à
l'échec ou à cesser de la
soutenir". Les anciens diplomates
ont qualifié de "honteux" le
fait que le nombre des victimes civiles
soit passé sous silence. Ils l'ont
estimé entre 10 à 15 000. Ils ont
accusé le premier ministre d'avoir
abandonné ses principes en acceptant le
plan de retrait israélien de la Bande de
Gaza, "une politique illégale et
unilatérale qui ne peut que faire couler
encore plus de sang israélien et
palestinien". Londres a réitéré
le bien fondé de sa politique en Irak et
au Proche-Orient se contentant de
répondre que "ces auteurs avaient
le droit d'exprimer leurs opinons".
Retour Royaume-Uni
Retour sommaire Royaume-Uni 2004
Retour sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|