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ROYAUME-UNI, FIL-INFO-ROYAUME-UNI
©, 2004, ARCHIVES, AOUT, 2004
Vendredi 13 août 2004 : L'Autorité
de régulation de la bioéthique (Human
Fertilisation and Embryology Authority, HFEA) a
donné pour la première fois l'autorisation à
une équipe de scientifiques du laboratoire
"International Centre for Life" de
Newcastle d'effectuer le clônage d'embryons
humains et en utiliser les cellules souches. Ces
cellules permettront aux chercheurs de tester des
traitements pour lhomme, notamment pour la
maladie dAlzheimer, le syndrome de
Parkinson ou encore le diabète. Les cellules
testées devront être détruites sous 14 jours.
Le clonage thérapeutique est légal en
Grande-Bretagne depuis 2002 mais aucune demande
n'avait été déposée jusqu'à ce jour. De
nombreuses voix se sont élevées contre
"cette décision de la HFEA contraire à
l'éthique et potentiellement dangereuse".
Le Vatican a condamné cette décision. Plus de liens sur le clonage humain
Jeudi 19 août 2004 : 8 suspects,
âgés de 20 à 32 ans, arrêtés le 3 août
2004, dans le cadre de la législation
antiterroriste, ont comparu mercredi devant un
tribunal de Londres pour "complot avec
d'autres personnes inconnues en vue de porter
atteinte à l'ordre public par l'utilisation de
matériaux radioactifs, de gaz toxiques ou de
produits chimiques et/ou d'explosifs". 3
d'entre eux ont également été inculpés de
possession de documents ou de fichiers
"contenant des informations susceptibles
d'être utiles à une personne commettant ou
préparant un acte terroriste". Ils avaient
été arrêtés en possession des plans de la
Bourse à Wall Street et des bâtiments de
Citigroup, à New York, du Fonds monétaire
international (FMI), à Washington, ainsi que de
l'immeuble de la société d'assurance
Prudential, à Newark, dans le New Jersey aux
Etats-Unis.
Samedi 21 août 2004 : Selon une
étude publiée cette semaine dans la revue
médicale "The
Lancet", certains médecins
militaires américains ont gravement violé
l'éthique médicale à la prison d'Abou Ghraib,
en Afghanistan ou à Guantanamo, en falsifiant
des certificats de décès pour couvrir des
assassinats, dissimulant des preuves de mauvais
traitement voire participant activement à
ceux-ci, ou en ne dénonçant pas des sévices.
L'enquête révèle également que le personnel
médical a collaboré avec les militaires
"pour mettre au point et appliquer des
méthodes d'interrogatoire" comportant des
tortures physiques ou psychologiques. Parmi les
exemples précis qui sont cités figurent le cas
d'un prisonnier évanoui après avoir été
battu, et qu'un membre du personnel médical a
ranimé pour que l'interrogatoire puisse
reprendre, et celui d'un médecin qui a laissé
un militaire sans formation médicale recoudre
les lacérations sur un prisonnier causées par
les coups.
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