SOMMAIRE

PALESTINE,
FIL-INFO-PALESTINE ©, 2006, ARCHIVES, OCTOBRE 2006



 
Mercredi 4 octobre 2006 : Le Ministère de la Santé a publié lundi 2 octobre 2006, à l'occasion du 6ème anniversaire de l'Intifada, un rapport qui révèle que 4 412 Palestiniens, dont 76 handicapés, ont été tués et 48 322 autres blessés par l'armée israélienne durant l'Intifada. Selon le rapport, 69 femmes ont accouché lorsqu'elles attendaient aux points de contrôle militaires. Certaines d'entre celle-ci ont perdu leurs bébés. 140 malades ont également trouvé la mort, en attendant aux à ces points de contrôle. Le ministère a fait remarquer que les forces israélienne avaient poursuivi leurs agressions contre les personnels de la Santé, dont 38 ont été tués et 469 blessés par des tirs israéliens. ** Le Porte-parole de la présidence, Nabil Abu Rdaina, a annoncé, lundi 2 octobre 2006, que le gouvernement algérien avait officiellement informé le président Mahmoud Abbas, qu'il transférerait une somme de 52 millions de dollars sur le compte de la présidence, une aide visant à soulager la "douleur du peuple palestinien" en raison de la suspension de l'aide internationale.

Jeudi 5 octobre 2006 : La section palestinienne à la "Défense des Enfants Internationale" (DCI) a indiqué dans un communiqué de presse paru lundi 2 octobre 2006 que "l'année 2006 est la plus sombre pour les enfants palestiniens" et met en lumière la souffrance dont les enfants palestiniens sont victimes sous l'occupation israélienne, notamment durant l'offensive actuelle "Pluie d'été". La DCI a ajouté que des centaines de enfants avaient été tués et d'autres avaient été blessés par des tirs israéliens. Elle a mentionné qu'Israël ne respectait pas le droit international concernant le traitement des enfants. La DCI a souligné que les restrictions imposées au mouvements et les points de contrôles militaires privaient les enfants de se rendre à l'école ou à l'hôpital. Elle a fait remarquer "en dépit de la résolution de l'ONU qui confie à John Dugard, l'envoyé de l'ONU pour les droits de l'homme en Palestine, la tâche de mener une enquête concernant la situation de l'enfance à Gaza et en Cisjordanie, Israël a refusé de lui permettre d'y entrer". La DCI a appelé le comité des droits de l'homme de l'ONU à assumer ses responsabilités et à défendre les droits de l'enfance dans le Territoire palestinien occupé.

Vendredi 6 octobre 2006 : Dans 3 lettres identiques envoyées au Secrétaire général de l'ONU, au Président du Conseil de sécurité de l'ONU et au Président de l'Assemblée générale de l'ONU, l'observateur permanent de la Palestine aux Nations Unies Riyad Mansour a indiqué mercredi 4 octobre 2006 "qu'Israël continuait de violer les droits de l'homme, de commettre des crimes de guerre et de pratiquer un terrorisme d'état systématique contre les palestiniens sous occupation". Riyad Mansour a précisé que de telles restrictions n'avaient que davantage aggravé la situation humanitaire déjà grande dans les territoires palestiniens occupés, particulièrement dans la Bande de Gaza. Il a rappelé que "pour tous ces crimes de guerre, terrorisme d'état et violations systématiques des droits de l'homme commis contre le peuple palestinien, Israël devait être jugé responsable et les auteurs devaient être apportés à la justice".

Lundi 9 octobre 2006 : ISRAEL/PALESTINE : Le Grand Mufti de Jérusalem et des territoires palestiniens, le cheikh Mohamed Hussein, a dénoncé, mercredi 4 octobre 2006 "la persistance israélienne et des compagnies américaines pour construire le prétendu Musée de la Tolérance sur le cimetière de Maman Allah à Jérusalem". Il a réaffirmé que "le déplacement du cimetière était considéré comme une attaque flagrante sur la sainteté et la dignité des morts", invitant ces compagnies à partir et à respecter les tombeaux saints islamiques. Il a appelé toutes les organisations et les corps internationaux à exercer des pressions sur les autorités israéliennes pour arrêter la construction du musée. La pose de la première pierre de ce projet, initié par le Centre Simon Wiesenthal, qui s'élève à 120 millions de dollars, a été effectuée en 2004 en présence du gouverneur de l'Etat de Californie, Etats-Unis, Arnold Schwarzenegger. Un haut responsable musulman a porté plainte, auprès de la Cour Suprême israélienne, pour demander l'arrêt de la construction de ce musée, après mise à jour, au cours des travaux, du plus ancien cimetière musulman de Palestine. Le grand mufti de Jérusalem et des Territoires Palestiniens occupés, Irkima al Sabri, a expliqué dans sa plainte que le site sur lequel doit être édifié le "Musée de la Tolérance", et qui renferme les restes du cimetière, est constitué de terres qui appartenaient au Waqf (l'institution chargée des biens religieux musulmans), avant d'être volées par l'Etat d'Israël, puis vendues au Centre Simon Wiesenthal. La Cour Suprême israélienne doit rendre son jugement la semaine prochaine.

Mercredi 11 octobre 2006 : Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani Hamad, médiateur entre le Hamas et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas afin de relancer les négociations entre les 2 parties en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale, a déclaré mardi 10 octobre 2006 que "le problème principal réside dans une reconnaissance mutuelle (des 2 Etats israélien et palestinien) et comment établir 2 Etats. Il a toutefois estimé "pouvoir atteindre un accord".

Jeudi 12 octobre 2006 : La Société du Croissant Rouge Palestinien (SCRP) a indiqué que les Forces d'Occupation Israéliennes continuaient à violer la loi humanitaire internationale et les droits fondamentaux de l'homme. Dans un communiqué de presse, publié lundi 9 octobre 2006, pour la période du 15 au 21 septembre 2006, la SCRP a indiqué que des soldats israéliens avaient limité la libre circulation des ambulances de la société du Croissant Rouge Palestinien (PRCS) et de ses équipes médicales, ajoutant que ces interdictions sur la liberté de mouvement étaient arbitraires et avaient eu un impact négatif sur des blessés et des malades dans les villes de Naplouse et Al Beireh, en Cisjordanie. La SCRP a indiqué clairement que pendant cette période, un total de 9 décès et 15 blessés avait été rapporté pour la Cisjordanie et la Bande de Gaza. La Société du Croissant Rouge Palestinien a conclu en indiquant que les pratiques israéliennes constituaient une brèche dans la quatrième convention de Genève et du premier protocole additionnel des conventions de Genève, qui sont légalement appliquées aux territoires palestiniens occupés. ISRAEL/PALESTINE : Le Grand Mufti de Jérusalem et des territoires palestiniens, Mohamed Hussein, a condamné, mardi 10 octobre 2006, l'agression et la profanation de la mosquée d'Al-Aqsa, perpétré par un membre de la Knesset israélienne. Il a indiqué qu'un membre de la Knesset israélienne, Uri Yehuda Ariel, du Parti d'Union National (Leumi, National Union), soutenu par les autorités israéliennes, avait visité la mosquée d'Al-Aqsa, au moment même où les autorités israéliennes interdissent aux fidèles musulmans de pratiquer leurs rites islamiques, en ce mois de Ramadan. Le Grand Mufti a appelé les leaders arabes et musulmans à défendre les lieux saints islamiques en Palestine, avertissant en même temps les autorités israéliennes à ne pas permettre à tous les partis de profaner la mosquée

Vendredi 13 octobre 2006 : Selon un rapport du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) publié jeudi 12 octobre 2006, "les barrières et points de contrôle continuent de morceler la Cisjordanie, conduisant à l'isolation des communautés, notamment des villes de Naplouse, Jérusalem Est et de la Vallée du Jourdain" et se sont accentués au cours des 3 derniers mois, notamment par l'exclusion des véhicules palestiniens des principales artères empruntées par les véhicules israéliens, par la mise en place de barrières de contrôle, et par les restrictions aux déplacements en exigeant des permis de circuler. L'OCHA précise "qu'au 20 septembre 2006, les barrières instaurées par l'armée israélienne en Cisjordanie étaient constituées de 528 postes de contrôles et obstacles, soit un accroissement de 2 % par rapport au mois d'août 2006. Le document des Nations Unies incrimine aussi la poursuite de la construction de la "barrière de sécurité", constituée de tronçons de mur, de barrières et de tranchées, qui augmente le nombre de zones isolées entre son tracé et la ligne verte, c'est-à-dire contre la frontière dessinée par l'ONU entre Israël et la Cisjordanie. L'objectif de ces obstacles est, pour le gouvernement israélien, de protéger les citoyens israéliens des attaques de militants palestiniens qui ont fait près d'un millier de morts depuis septembre 2000". Les Nations Unies estiment qu'elles constituent "la principale cause de la crise humanitaire en Cisjordanie et à Gaza, restreignant non seulement l'accès des Palestiniens aux services de base tels que la santé et l'éducation, mais divisant aussi les communautés de leurs terres, de leurs lieux de travail et de prière".

Jeudi 19 octobre 2006 : Le Ministère des Affaires des Prisonniers a révélé, dimanche 15 octobre 2006, que les Forces d'Occupation Israéliennes (FOI) avaient tué 60 prisonniers, et arrêté plus de 500 prisonnières et 5 000 enfants depuis le début de la seconde Intifada en novembre 2000. Dans un rapport, le Ministère a fait remarquer que depuis l'enlèvement du soldat israélien, Gilad Shalit le 25 juin 2006, plus de 1 500 citoyens ont été arrêtés par les forces israéliennes. Il a ajouté que 60 citoyens étaient décédés victimes de tortures et de manque de soins médicaux. Le Ministère a appelé la communauté internationale à agir pour sauver la vie des prisonniers et à déployer les efforts pour les libérer. ONU/PALESTINE : Dans un rapport remis avant le 3ème Comité sur la protection et la promotion des droits de l'enfant, la Conseillère pour la Mission d'observation Permanente de la Palestine aux Nations Unies, Nadya Rasheed, a déclaré que le peuple palestinien était soumis à l'occupation israélienne de leur terre et au déni de leurs droits de l'homme légitimes et inaliénables. Nadya Rasheed a indiqué que l'existence de l'accablante et brutale occupation israélienne avait particulièrement et négativement affectée tous les aspects de la vie pour les enfants palestiniens ajoutant que depuis septembre 2000, les forces d'occupation israéliennes avaient tué plus de 900 enfants palestiniens. La Conseillère pour la Mission d'observation Permanente de la Palestine aux Nations Unies a précisé dans son rapport que "en plus de ces massacres, d'innombrables enfants palestiniens ont été blessés, arrêtés et détenus, ils ont perdu leur maison, et dans beaucoup de cas leur mère". Elle a poursuivi : "Mais ce n'est pas seulement le droit à la vie qu'Israël a délibérément nié aux enfants palestiniens, les politiques et les pratiques de l'occupation violent un nombre innombrable des droits présentés à la convention des droits de l'enfance et d'autres instruments juridiques internationaux obligatoires, y compris la convention de Genève relative à la protection des civils en période de guerre du 12 août 1949". Et de conclure : "Des mesures doivent être prises pour les auteurs de tels crimes soient jugés et apportés à la justice. Sans de telles mesures la culture de l'impunité dont nous sommes témoins maintenant va se développer avec des conséquences bien plus désastreuses".

Samedi 21 octobre 2006 : ONU/PALESTINE : Lors d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Moyen-Orient, Alvaro de Soto, coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, a déclaré vendredi 20 octobre 2006 que "la situation dans la Bande de Gaza est alarmante. La violence persistante à Gaza et dans le sud d'Israël continue de tuer, blesser et mettre en danger les civils". Alvaro de Soto a indiqué que "295 Palestiniens, dont 66 enfants, ont été tués et 1 113 autres blessés depuis le 25 juin 2006, lors de conflits entre Israéliens et Palestiniens qui ont également fait 2 morts et 20 blessés du côté israélien". Alvaro de Soto a poursuivi : "La crise économique à Gaza a été aggravée par le refus par Israël de transférer les taxes qu'il collecte au nom de l'Autorité Nationale Palestinienne et de lever le blocus du territoire palestinien. Gaza est une bombe à retardement, seule une issue politique peut la désamorcer". Il a conclu : "Toute solution devrait prendre en compte l'Initiative de paix arabe, adoptée en 2002 à Beyrouth" au Liban.

Lundi 23 octobre 2006 :
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Mahmoud Zahar, membre du Hamas, a démenti dans un entretien au quotidien allemand "Der Spiegel" les informations selon lesquelles l'Iran aurait offert 50 millions de dollars au Mouvement de la résistance islamique pour bloquer la libération du caporal israélien Gilad Shalit, enlevé près de la frontière avec la Bande de Gaza le 25 juin 2006. Il a qualifié ces informations de "propagande sioniste". Mahmoud Zahar a ajouté que le Hamas était prêt à s'engager dans un cessez-le-feu avec Israël, mais refusait catégoriquement de reconnaître Israël. Il a conclu : "Pourquoi les Juifs ne veulent-ils pas établir un Etat en Europe". Lire notre édition du 21 octobre 2006 (Israël) ** La Fédération internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH) a présenté vendredi 20 octobre 2006 un rapport intitulé : "Couler l'Etat palestinien, sanctionner son peuple : l'impact de l'asphyxie économique du Territoire palestinien occupé sur les droits de l'Homme" (format pdf) rendu public après une mission de la FIDH en Israël et dans le Territoire palestinien occupé de Cisjordanie et de Gaza entre le 25 juin et le 2 juillet 2006. La mission était organisée en vue d'examiner la situation des droits économiques et sociaux à Gaza et en Cisjordanie, presque un an après le retrait d'Israël de la bande de Gaza, et trois mois après qu'Israël et la communauté internationale ont décidé de suspendre tous contacts avec le gouvernement de l'Autorité palestinienne et d'interrompre toutes les aides à et via ce gouvernement, suite à la prise de fonctions d'un gouvernement dirigé par le Hamas le 29 mars 2006 après les élections du 25 janvier 2006. Au retour de la mission à Paris et à Bruxelles le 2 juillet 2006, la FIDH a alors lancé un appel immédiat exprimant ses craintes quant à l'impact des sanctions financières imposées à l'Autorité palestinienne depuis l'entrée en fonction du gouvernement Hamas, le 29 mars 2006. En effet, la FIDH a tenu un discours clair sur les conséquences pouvant résulter de l'attitude d'Israël et de la communauté internationale par rapport à l'Autorité palestinienne, à savoir : encourager la radicalisation au sein de la population palestinienne ; accroître la compétition entre le Hamas et le Fatah d'une part, entre le gouvernement et la présidence de l'autre, entraînant le risque de conflit ouvert entre des factions rivales ; mettre en faillite l'Autorité palestinienne, retardant dès lors la perspective d'un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable en Cisjordanie et à Gaza, et donc le règlement définitif de la paix au Moyen-Orient ; créer des conditions conduisant soit à un retour de l'occupation israélienne, soit à un "failed State" - un Etat défaillant. Avec regret, la FIDH constate aujourd'hui, 3 mois plus tard, que ces prévisions se réalisent. Lire le rapport de la FIDH (format pdf).

Lundi 30 octobre 2006 : ONU/PALESTINE/ISRAEL : Faisant suite à sa résolution ES-10/15 adoptée le 2 août 2004 de l'Assemblée générale, dans lequel elle prenait acte de l'avis consultatif donné par la Cour internationale de Justice (CIJ, dont le siège est à La Haye aux Pays-Bas) le 9 juillet 2004 sur les conséquences juridiques de l'édification d'un mur dans le territoire palestinien occupé, le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a publié vendredi 27 octobre 2006 un nouveau rapport qui fixe le cadre institutionnel d'un registre des dommages subis par les Palestiniens concernant leurs habitations, leurs commerces et leur agriculture en raison de la construction par Israël de la barrière de sécurité en Territoire palestinien et autour de Jérusalem-Est, dénommé "Registre de l'ONU". Il consisterait en une liste ou un recensement revêtant la forme d'un document nécessitant la mise en place d'un bureau qui soit chargé d'établir et de tenir ce registre et dont le siège serait à Vienne en Autriche, selon la proposition de Kofi Annan. Dans son avis consultatif du 9 juillet 2006, la Cour internationale de Justice parvenait à la conclusion que, par l'édification du "mur" dans le territoire palestinien occupé, Israël avait violé diverses obligations internationales lui incombant et que, comme la construction du mur avait nécessité la réquisition et la destruction d'habitations, de commerces ainsi que d'exploitations agricoles , "Israël avait l'obligation de réparer tous les dommages causés à toutes les personnes physiques ou morales concernées". La Cour estimait notamment qu'Israël était "en conséquence tenu de restituer les terres, les vergers, les oliveraies et les autres biens immobiliers saisis à toute personne physique ou morale en vue de l'édification du mur dans le territoire palestinien occupé. Au cas où une telle restitution s'avérerait matériellement impossible, Israël serait tenu de procéder à l'indemnisation des personnes en question pour le préjudice subi par elles". De l'avis de la Cour, Israël est également tenu d'indemniser, conformément aux règles du droit international applicables en la matière, "toutes les personnes physiques ou morales qui auraient subi un préjudice matériel quelconque du fait de la construction de ce mur". Plus de détails : Rapport du Rapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme, M. John Dugard sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967 (format pdf) ; Le texte officiel de la Cour ; Communiqué de l'Ambassade d'Israël en France.

Mardi 31 octobre 2006 : EUROPE/ISRAEL/PALESTINE : Le Parlement européen a décidé jeudi 26 octobre 2006 de reporter, "pour des raisons techniques liées au bon déroulement du programme", la visite d'une délégation de parlementaires européens prévue du 28 octobre au 4 novembre 2006 en Israël et dans les territoires palestiniens sous occupation israélienne, en raison de la présence de la vice-présidente du Front National FN, Marine Le Pen, fille du président du FN, Jean-Marie Le Pen. Selon des sources parlementaires, les autorités israéliennes avaient menacé d'annuler certains points du programme si le Parlement maintenait sa présence dans la délégation.



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