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PALESTINE, FIL-INFO-PALESTINE
©, 2006, ARCHIVES, NOVEMBRE 2006
Vendredi 3 novembre 2006 : Présentant
son rapport annuel devant l'Assemblée générale
de l'ONU, la Commissaire Générale de l'Office
de secours et de travaux des Nations Unies pour
les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient
(UNRWA), Karen
Abou Zeïd, a annoncé que les conditions de vie
dans le Territoire palestinien devenaient
insupportables à la lumière des conflits armés
et des restrictions imposées aux populations
civiles. Elle a souligné la nécessité de
trouver une solution politique pour pouvoir
surmonter les crises vécues par le peuple
palestinien. Karen Abou Zeïd a fait remarquer
que les forces d'Occupation israéliennes avaient
effectué plus de 292 raids aériens entre
juillet et octobre 2006, faisant 298 morts et 1
000 blessés. Elle a ajouté que 87 % de la
population vivaient sous le seuil de pauvreté
dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie et que 88
% des palestiniens dépendaient des aides de
l'UNRWA. La Commissaire a mentionné que la
violence de colons et les incursions quotidiennes
aggravaient la situation, notamment en
Cisjordanie.
Lundi 6 novembre 2006 : Le
président palestinien Mahmoud Abbas a adressé
samedi 4 novembre 2006 une lettre au président
du Conseil de sécurité de l'ONU lui demandant
la convocation d'une session d'urgence pour
discuter d'une situation désastreuse et
dangereuse dans les territoires palestiniens
après les opérations militaires israéliennes
dans la bande de Gaza qui ont fait 42 morts
depuis mercredi 1er novembre 2006. Mahmoud Abbas
a également demandé à la Ligue arabe de se
réunir immédiatement pour mettre fin à
l'offensive israélienne.
Jeudi 9 novembre 2006 : ONU/ISRAEL/PALESTINE
: Le Secrétaire général de l'ONU,
Kofi Annan, s'est dit mardi 7 novembre 2006 dans
un communiqué diffusé au siège de l'ONU à New
York, Etats-Unis, "profondément préoccupé
par l'escalade de la violence et l'augmentation
du nombre de morts causées par l'opération
militaire menée par Israël dans le nord de
Gaza, déclarant : "Les opérations
militaires dans des zones peuplées causent
inévitablement des dommages civils. Dans cette
opération, plusieurs civils ont déjà été
tués ou blessés, y compris des femmes et au
moins un enfant palestinien". Kofi Annan a
lancé un appel à Israël "pour qu'il fasse
preuve de la plus grande retenue, n'épargne
aucun effort pour protéger les civils et à
s'abstienne d'aggraver une situation déjà
grave". Il a appelé également les
militants palestiniens à "cesser le
lancement de roquettes contre des cibles civiles
israéliennes". L'Office de secours et de
travaux des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA) a
dénoncé "ces opérations militaires qui
sont menées dans des zones densément peuplées
par les réfugiés palestiniens dont 10 000
étudiants qui vont dans ses écoles".
Lundi 13 novembre 2006 : Selon des
sources palestiniennes, proche de la présidence,
sous couvert d'anonymat, Mohammad al-Chbeir,
ancien président de l'Université islamique de
Gaza, sera probablement le nouveau Premier
ministre après l'accord intervenu entre le
président Mahmoud Abbaset les dirigeants du
Hamas. Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh, chef
du Hamas, parti qui a remporté les élections
législatives du 25 janvier 2006, avait déclaré
vendredi 10 novembre 2006 qu'il était prêt à
quitter son poste "en échange d'une levée
du blocus économique occidental imposé à son
gouvernement". ** Le Conseil
révolutionnaire du Fatah a élu à l'unanimité
dimanche Mahmoud Abbas commandant
en chef de l'organisation palestinienne. Le
président de l'Autorité palestinienne succède
officiellement à Yasser Arafat, 75 ans,
symbole de la lutte du peuple palestinien, Prix Nobel de la Paix 1994, décédé
jeudi 11 novembre 2004 à l'hôpital des armées
Percy à Clamart, près de Paris en France.
Mercredi 15 novembre 2006 : ONU/PALESTINE : Le Conseil des
droits de l'homme de l'ONU ouvrira
mercredi 15 novembre 2006 sa troisième session
extraordinaire consacrée à la situation dans le
Territoire palestinien occupé, la troisième
consacrée aux violations imputées à Israël
depuis sa création en avril 2006. Cette session
est convoquée à la demande du Groupe des Etats
arabes, présidé par le Bahrein, et de
l'Organisation de la Conférence islamique (OCI)
et appuyée par 24 Etats membres (Afrique du Sud,
Algérie, Arabie saoudite, Azerbaïdjan,
Bahreïn, Bangladesh, Brésil, Chine, Cuba,
Fédération de Russie, Ghana, Inde, Indonésie,
Jordanie, Malaisie, Maroc, Maurice, Nigéria,
Pakistan, Philippines, Sénégal, Sri Lanka,
Tunisie et Zambie). Le nombre requis pour tenir
une session extraordinaire est de 16 membres, à
savoir le tiers des 47 membres du Conseil,
conformément à la résolution 60/251 de
l'Assemblée générale de l'ONU. La première
session extraordinaire du Conseil, également
consacrée à la situation dans le Territoire
palestinien occupé, s'est tenue les 5 et 6
juillet 2006. Lire notre édition du 7 juillet
2006 (Suisse). NDLR. Le
nouveau Conseil des droits de l'Homme a été
créé en vertu d'une résolution adoptée le 15
mars par l'Assemblée générale de l'ONU, en
remplacement de la Commission des droits de
l'homme, abolie le 16 juin 2006 et dont la
dernière session a eu lieu en mars 2006 après
60 ans d'existence. De retour d'une mission dans
les territoires occupés par Israël du 9 au 17
juin 2006, le rapporteur spécial de l'ONU pour
la situation des droits de l'homme dans les
territoires occupés, John Dugard, avait indiqué
que "la population civile paie le prix fort
de l'intensification des restrictions
israéliennes et du gel du financement
international" déclarant que "les
meurtres ciblés de militants sont en
augmentation. Inévitablement, des témoins
innocents ont été tués et blessés".
Jeudi 16 novembre 2006 :
ONU/PALESTINE : Le Conseil des droits de
l'homme de l'ONU a adopté
mercredi 15 novembre 2006, lors de sa troisième
session, par 32 voix pour, 8 contre et 6
abstentions, une résolution qui "exprime
son horreur devant le fait qu'Israël ait pris
pour cible et tué des civils palestiniens dans
leur sommeil à Beit Hanoun", demande que
les auteurs de ces actes soient traduits en
justice et qu'une mission d'enquête soit
dépêcher d'urgence. Elle dénonce aussi
"la destruction massive par Israël de
maisons, biens et infrastructures palestiniens à
Beit Hanoun". Le texte appelle la
communauté internationale "à prendre
d'urgence des mesures pour faire cesser
immédiatement les violations flagrantes et
systématiques des droits de l'homme du peuple
palestinien". La résolution prévoit que le
mandat de la mission d'enquête à Beit Hanoun
soit précisé d'ici la mi-décembre. La
précédente mission d'enquête dans les
territoires palestiniens demandée par le
Conseil, lors d'une précédente session en
juillet 2006, après des opérations militaires
israéliennes meurtrières dans la Bande de Gaza,
n'avait pas eu lieu, Israël n'ayant pas donné
son autorisation. L'ambassadeur israélien Itzhak
Levanon a regretté "l'erreur tragique qui
s'est produite à Beit Hanoun", mais rejeté
la responsabilité des violences sur les
autorités palestiniennes "qui ne font rien
pour stopper les tirs de roquettes Kassam contre
les civils israéliens" à partir de la
bande de Gaza. Il a critiqué la politique
"deux poids, deux mesures" du Conseil,
en relevant que le Conseil ignore d'autres
tragédies, comme les civils tués par l'armée
au Sri Lanka ou par les milices
pro-gouvernementales au Darfour.
Jeudi 23 novembre 2006 :
ISRAEL/PALESTINE : Saëb Erakat, principal
négociateur palestinien, et Rafic al-Husseini,
un conseiller du président palestinien Mahmoud
Abbas, ont rencontré mercredi 22 novembre 2006
à Jérusalem Yoram Turbowicz et Shalom Turjeman,
des proches du Premier ministre Ehud Olmert en
vue de préparer "une éventuelle
rencontre" entre les 2 hommes.
Lundi 27 novembre 2006 : Un accord
de cessez-le-feu a été convenu dimanche 26
novembre 2006 entre le Premier ministre Ismaïl
Haniyeh et plusieurs groupes armés de
résistance palestinienne visant à "cesser
le lancement des roquettes contre Israël à
condition qu'Israël arrête simultanément son
agression militaire contre le peuple
palestinien".
Jeudi 30 novembre 2006 : Célébration
mercredi 29 novembre 2006 de la Journée
mondiale de solidarité avec le peuple
palestinien. A cette
occasion, le secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan, a lancé un appel indiquant qu'il était
"absolument essentiel de mettre fin à la
violence. Les opérations militaires les
plus récentes menées dans la bande de Gaza ont
entraîné une augmentation spectaculaire du
nombre de victimes civiles, des dégâts
matériels et la destruction des
infrastructures. Il demeure crucial
qu'Israël fasse preuve de la plus grande retenue
et assume la responsabilité qui lui incombe de
protéger les civils palestiniens, conformément
au droit international". Kofi
Annan a ajouté : "Les effusions de sang des
derniers mois écoulés sont d'autant plus
tragiques que nous savons qu'une large majorité
de Palestiniens et d'Israéliens souhaitent une
solution négociée, prévoyant deux Etats -
solution qui mettrait fin à l'occupation qui
dure depuis 1967, créerait un Etat palestinien
indépendant et garantirait la sécurité
d'Israël. Je suis également persuadé que les
dirigeants de chaque camp - le Président Abbas
et le Premier ministre Olmert - sont réellement
déterminés à mettre fin aux souffrances et à
l'incertitude que connaissent leurs peuples
depuis des décennies. C'est aux parties
elles-mêmes qu'il incombe au premier chef de
trouver une issue au conflit, en s'engageant dans
un processus politique viable pouvant mener à la
paix à laquelle les deux peuples aspirent.
Personne ne peut faire la paix à leur place,
leur imposer la paix ou vouloir la paix plus
qu'ils ne la veulent. Dans le même temps, la
communauté internationale a joué un rôle
crucial dans ce conflit depuis son origine et il
est donc aussi de sa responsabilité de
contribuer à trouver une solution".
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