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LIBAN, FIL-INFO-LIBAN
©, 2007, ARCHIVES, OCTOBRE 2007
- Mardi
2 octobre 2007 : Le responsable des
opérations militaires du Fatah al Islam, Nasser
Ismaïl, et son assistant ont été remis aux
autorités libanaises, lundi 1er octobre 2007,
par des réfugiés palestiniens du camp de
Beddawi au Nord Liban. Le dirigeant du Fatah al
Islam, Chaker Abssi, reste introuvable.
Mercredi 3 octobre 2007 : D'importants
feux de forêts, attisés par des vents violents,
se sont déclenchés dans la nuit de lundi 1er à
mardi 2 octobre 2007, au Nord et au Sud Liban
ainsi qu'au Chouf, au sud-est de Beyrouth. Le
Liban a demandé de l'aide à Chypre. **
Le procureur général près la Cour
de cassation de Beyrouth, a annoncé que 14
personnes appartenant au mouvement islamiste
Fatah al-Islam, qui s'était retranché à partir
du 20 mai 2007 pendant 15 semaines dans le camp
de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, au
Liban Nord, ont été mises en examen pour
meurtre. 168 soldats libanais avaient trouvé la
mort au cours des combats ainsi que 222
combattants islamistes.
Samedi 6 octobre 2007 : Le
secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan
Nasrallah, a prononcé vendredi 5 octobre 2007 un
discours à loccasion de la journée
annuelle al-Qods (Jérusalem), dans lequel il a
indiqué que "la Palestine est une terre
appartenant uniquement au peuple palestinien, qui
souffre de l'absence du soutien des peuples
arabes qui aurait pu, depuis longtemps permis à
ces derniers de libérer leur terre".
Affirmant que "la chute de Jérusalem entre
les mains des Sionistes est la pire calamité qui
a touché la Nation islamique", le chef du
parti chiite a "appelé toutes les
puissances arabes à soutenir la cause
palestinienne afin de permettre aux Palestiniens
de retourner dans leur terre, et à rejeter la
nationalisation". Mettant en garde contre la
conférence de Paix agencée par le président
américain George W. Bush, le secrétaire
général du Hezbollah a estimé que cette
conférence pourrait aboutir à la normalisation
des relations israélo-arabes sans rien donner en
contrepartie aux Palestiniens.
Lundi 8 octobre 2007 : Un accord a
été signé dimanche 6 octobre 2007 entre le
Liban et les Etats-Unis portant sur une aide
américaine d'un montant de 60 millions de
dollars destinée à lentraînement, au
maintien de lordre et à la sécurité
ainsi quau financement de nouveaux
matériels. Washington accordera également un
prêt dassistance dun montant de 321
millions de dollars à larmée libanaise
pour soutenir et renforcer les institutions de
lEtat libanais. ** Un mandat
darrêt a été lancé vendredi 5 octobre
2007 contre le dirigeant du Fatah al Islam,
Chaker Abssi, pour son rôle dans les combats
opposant son mouvement à larmée libanaise
entre le 20 mai et le 22 septembre 20067 qui ont
fait 400 morts.
Mardi 9 octobre 2007 : Selon le
directeur du comité de dialogue
libano-palestinien, Khalil Makkawi, les
autorités libanaises ont autorisé le retour de
200 familles résidentes, mardi 9 et mercredi 10
octobre 2007 dans la camp de Nahr Bared au Nord
Liban. Le camp de réfugiés palestiniens a été
détruit à plus de 80 % par l'armée libanaise
à la suite du retranchement des combattants du
mouvement Fatah al-Islam du 20 mai au 22
septembre 2007. Les réfugiés seront logés dans
des immeubles considérés comme sûrs par les
autorités officielles et auront le soutien de
lUNRWA qui leur
fournira électricité et eau.
Vendredi 12 octobre 2007 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a fait
part jeudi 11 octobre 2007 au Conseil de sécurité de l'ONU de son
intention de nommer les juges Mohamed Amin El
Mahdi (Egypte), Erik Mose (Norvège) et Nicolas
Michel, Secrétaire général adjoint de l'ONU
pour les affaires juridiques et Conseiller
juridique, membres du groupe chargé de désigner
les juges et le procureur du Tribunal spécial
pour le Liban qui a pour mandat de juger les
auteurs de l'attentat qui a coûté la vie à
l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri
en février 2005, ainsi que les responsables des
nombreux attentats politiques commis dans le pays
depuis, en fonction des éléments qui lui seront
apportés par la Commission d'enquête
internationale créée par le Conseil de
sécurité.
Mardi 16 octobre 2007 : Selon la
chaîne de télévision satellitaire qatariote al-Jazeera, un
échange de prisonniers entre le mouvement chiite
libanais, Hezbollah, et Israël a eu lieu lundi
15 octobre 2007 dans un village frontalier dans
le sud du Liban.
Samedi 20 octobre 2007 : Sakr Abou
Fahr, analyste politique libanais, commentateur
du quotidien Al-Safeer et
chercheur à l'Institut des études
palestiniennes (Institute for Palestine Studies) à
Beyrouth, a estimé vendredi 19 octobre 2007 que
la conférence sur le règlement
israélo-palestinien proposée par les Etats-Unis
qui doit se tenir fin novembre 2007 à Annapolis
dans l'Etat du Maryland, ne sera pas en mesure de
formuler un plan réel d'instauration de la paix
au Proche-Orient : "Il est vain d'espérer
que cette conférence donnera des résultats
sérieux car les Palestiniens ne renonceront pas
à leurs revendications: le retour d'Israël aux
frontières de 1967, le rapatriement des
réfugiés et la restitution de Jérusalem Est.
Quant à Israël, il n'acceptera jamais de
satisfaire ces exigences. Voici pourquoi, il
n'existe pratiquement pas de voie conduisant à
la création d'un Etat palestinien". Selon
Sakr Abou Fahr, "l'administration
américaine accorde peu d'attention au problème
palestinien, car elle cherche à renforcer son
alliance avec ceux qui sont prêts à participer
au boycottage de la Syrie et de l'Iran. Quant à
Israël, il utilisera cette conférence pour
rehausser son image de marque dans les pays
arabes et les amener progressivement à lever
leur blocus de l'Etat hébreu". Il a conclu
: "La seule chose susceptible de faire
bouger le règlement israélo-palestinien du
point mort, c'est une position concertée par
tous les pays arabes, une position assez forte
pour contrecarrer la pression américaine et
israélienne. Or, les pays arabes n'ont pas de
volonté politique. Les Etats du Golfe
n'attachent pas beaucoup d'importance au
problème palestinien, préoccupés qu'ils sont
par l'influence grandissante de l'Iran au
Proche-Orient. C'est précisément cette
influence qu'ils redoutent et cherchent à
neutraliser".
Lundi 22 octobre 2007 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Amnesty
International a publié un nouveau
rapport jeudi 18 octobre 2007 à Beyrouth
intitulé "Lexil et la souffrance. Les
réfugiés palestiniens au Liban" (en
anglais : Exiled and suffering : Palestinian
refugees in Lebanon) qui examine
"les restrictions très nombreuses qui
continuent à peser sur la vie de centaines de
milliers de réfugiés palestiniens, soixante ans
après leur arrivée au Liban ou celle de leurs
parents ou de leurs grands-parents, leur fuite
étant liée aux événements survenus lors de la
création de lEtat dIsraël et à la
guerre arabo-israélienne de 1948". Amnesty
International demande "au gouvernement
libanais de prendre des mesures concrètes pour
mettre un terme à toutes les formes de
discrimination à légard des réfugiés
palestiniens et pour que leurs droits
fondamentaux au Liban soient respectés et
protégés". L'organisation précise :
"Plus de la moitié des 300 000 réfugiés
palestiniens qui résident au Liban vivent dans
12 camps de réfugiés palestiniens officiels. La
superficie des terrains affectés à ces camps
na pratiquement pas augmenté depuis 1948,
malgré une croissance démographique importante.
Certaines familles sentassent à 10 dans
une seule pièce. Ces réfugiés sont toujours
exclus du droit à un logement convenable, en
raison dun niveau dhabitabilité
inacceptable, de restrictions à la propriété
des biens et aussi, dans les camps du sud du
Liban, de restrictions déraisonnables qui
réduisent leur droit de réparer ou
daméliorer leur habitation. Les
Palestiniens continuent à faire lobjet de
discrimination et de marginalisation sur le
marché du travail, ce qui se traduit par un taux
de chômage élevé, de bas salaires et de
mauvaises conditions de travail. Les autorités
libanaises ont récemment ouvert aux Palestiniens
50 des 70 activités professionnelles qui leur
étaient interdites, mais ils rencontrent
toujours des obstacles lorsquils tentent
dobtenir un emploi dans ces branches.
Labsence de perspectives motivantes en
matière demploi entraîne un taux
dabandon scolaire élevé chez les jeunes
Palestiniens, qui nont de plus quun
accès limité à lenseignement secondaire
public. La pauvreté qui en résulte est
exacerbée par les restrictions à laccès
aux services sociaux". Amnesty International
appelle également la communauté internationale
"à fournir une aide technique et
financière au Liban pour permettre à ce pays
daccorder aux réfugiés vivant sur son
territoire le meilleur niveau possible de
protection des droits humains".
Mardi 23 octobre 2007 : Le
président du Parlement Nabih Berri a annoncé
lundi 22 octobre 2007 que l'élection du nouveau
président, prévue le 23 octobre 2007, est
reportée au 12 novembre 2007 à la suite d'un
accord entre l'opposition menée par le Hezbollah
et la majorité parlementaire au pouvoir afin de
donner davantage de temps aux négociations
destinées à trouver un consensus sur un
candidat. C'est le deuxième report de
l'élection d'un président libanais. Le 25
septembre 2007, une session parlementaire
consacrée au vote a été ajournée par Nabih
Berri, le quorum des deux tiers exigé n'ayant
pas été atteint. Le président sortant Emile
Lahoud doit quitter ses fonctions le 23 novembre
2007 conformément à la Constitution. **
Les ministres des Affaires
étrangères de la France, de l'Italie et de
l'Espagne, Bernard Kouchner, Miguel
Angel Moratinos et Massimo d'Alema, se sont
rendus lundi 22 octobre 2007 au siège de la
Force intérimaire des Nations Unies au Liban
(FINUL) à Naqoura, au Sud-Liban pour être
informés "sur les activités des soldats de
la paix et des plus récents développements dans
leur zone d'opération", selon un
communiqué de la FINUL.
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