FRANCE,
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FRANCE, MARDI 5 OCTOBRE 2004
- En
visite à Paris, le président polonais
Aleksander Kwasniewski a déclaré à l'issue
d'un entretien avec le président Jacques Chirac
"qu'à partir de janvier 2005, nous
réduisons notre participation (en Irak) mais il
n'y a pas de décision de nous retirer
complètement. On examine diverses options".
Le Président de la République,
Jacques Chirac effectue du 5 au 12 octobre 2004
un déplacement en Asie. A cette occasion il
effectuera une visite d'Etat au Vietnam,
participera au sommet de l'ASEM (dialogue
Asie-Europe) et se rendra en visite d'Etat en Chine.
Un texte instaurant un "correspondant"
de police ou de gendarmerie pour chaque collège
ou lycée a été officialisé pour la première
fois à l'occasion de la signature d'un protocole
par les ministres de l'Intérieur, Dominique
Galouzeau de Villepin et de l'Education
nationale, François Fillon au collège Pierre et
Marie Curie situé en "zone sensible"
à Dreux (Eure-et-Loir). "On n'a pas besoin
de policiers au collège, on n'est pas des
sauvages !" ont crié des collégiens.
Selon une étude (Enquête ESCAPAD 2003 - 4 octobre
2004) de l'Observatoire
français des drogues et toxicomanies (OFDT), 50
% des revenus des adolescents (17-18 ans) sont
consacrés aux drogues, tabac et alcool. Les
revenus mensuels des jeunes de 17-18 ans se sont
élevés à 183 millions d'euros par mois en
2003. Les dépenses de cannabis se sont situées
entre entre 12 à 21 millions d'euros en 2003.
Pour l'alcool, elles ont été comprises entre 26
et 42 millions d'euros et celles pour le tabac
entre 35 et 53 millions. L'usager régulier de
cannabis (au moins 10 fois par mois) a dépensé
en moyenne 54 euros par mois et le consommateur
quotidien près de 80 euros. Le fumeur quotidien
a dépensé 58 euros par mois en moyenne et celui
consommant plus de 10 cigarettes par jour
jusqu'à 88 euros. Le buveur régulier a
dépensé mensuellement 65 euros en moyenne pour
l'achat d'alcool et ceux consommant tous les
jours près de 130 euros. Plus d'infos : http://www.drogues.gouv.fr
Des ports de Méditerranée (Marseille, Toulon,
Port-de-Bouc) et des terminaux pétroliers
(Fos-sur-mer) sont bloqués par des
marins-pêcheurs de la région
Provence-Alpes-Côte d'Azur qui réclament une
compensation "à la flambée du prix"
du gasoil. Les ferries peuvent cependant quitter
le port de Marseille.
Arrêté en compagnie de 2 autres
personnes, Jonathan Castle, premier commandant du
Rainbow Warrior de Greenpeace, et
Pernilla Svenberg, une militante suédoise, le
navigateur Eugène Riguidel, placé en garde à
vue dimanche à Cherbourg (Manche)
après une manifestation de Greenpeace dans le
port, a été libéré lundi, après une garde à
vue d'environ 24 heures. "Je ne comprends
pas bien pourquoi on m'a gardé si longtemps. Ça
me dépasse un peu. Nous ne sommes que des petits
citoyens mais des citoyens de la paix", a
déclaré le célèbre navigateur vainqueur de la
Transat en double Lorient - Les Bermudes -
Lorient en 1979, qui participait à une flottille
protestant contre l'arrivée prochaine à
Cherbourg de 2 bateaux chargés de 140 kg de
poudre de plutonium militaire américain.
"Je trouve que ces bateaux sont très
dangereux. C'est le message que nous voulions
faire passer", rappelle Eugène Riguidel. NDLR. Le
Pacific-Teal et le Pacific-Pintail sont en route
depuis le 20 septembre du port de Charleston
(USA). Les matières fissiles doivent y être
déchargées pour gagner le site inadapté de
Cadarache (Bouches-du-Rhône) où elles seront
retraitées. Plus de détails : Transport de 140 kg de Plutonium
militaire US ; Agence de
Sureté Nucléaire ASN ; Que faire en cas de crise nucléaire
?
Selon l'Organisation internationale pacifiste de
défense de l'environnement, Greenpeace
France, "Areva (leader
mondial dans les métiers de l'énergie
nucléaire et acheminement de l'électricité) à
travers sa filiale Cogema ainsi que BNFL (Britsh
Nuclear Fuel Ltd) dont dépendent les 2 navires
transportant les 140 kilos de plutonium
américain, a assigné Greenpeace devant le
tribunal de Cherbourg. Dans cette procédure en
référé d'heure à heure, ils demandent au
tribunal d'interdire à Greenpeace d'approcher et
de manifester à moins de 100 mètres dans le
port de Cherbourg et à moins de 300 mètres dans
les eaux territoriales françaises. A cette
entrave maritime s'ajoute une entrave terrestre
visant aussi à interdire à Greenpeace de
s'approcher à moins de 100 mètres des convois
routiers entre Cherbourg et l'usine de La Hague
par où doit transiter cette cargaison à
risque." NDLR. Le montant réclamé par le lobby du
nucléaire est de 300 000 euros par infraction
constatée.
Les responsables locaux du syndicat
CGT (Confédération Générale du Travail) de
l'usine Cogema La Hague (Manche) où sera
conditionnée une partie du plutonium militaire
américain ont dénoncé l'attitude des
antinucléaires en ces termes : "Il y a une
effarante contradiction dans l'attitude des
antinucléaires venus manifester leur opposition
à la transformation de plutonium militaire
américain en combustible civil. Le plutonium qui
sera acheminé à la Hague puis transformé à
Cadarache représente la destruction de 20 bombes
atomiques, voilà qui devrait réjouir
Greenpeace, et n'oublions pas que ces 140 kilos
de plutonium représentent 140 000 tonnes de
pétrole. L'arrivée de ce plutonium est pour
nous une bonne action pour l'environnement et
pour la paix".
L'imam Abdelkader Bouziane, 52 ans, qui était
rentré en France après la suspension de son
expulsion le 21 avril 2004 vers l'Algérie, (de
retour en France le 22 mai) devrait être à
nouveau expulsé. En effet, la plus haute
juridiction administrative en France, le Conseil d'Etat a annulé
lundi la décision du tribunal administratif de
Lyon qui avait suspendu en avril 2004 l'expulsion
de l'imam de Vénissieux décidée par l'actuel
ministère de l'Intérieur. Une décision qui
"redonne plein effet à l'arrêté
d'expulsion, lequel peut donc à nouveau être
exécuté par le ministre de l'Intérieur",
souligne le Conseil d'Etat. Dominique Galouzeau
de Villepin a "pris acte de l'annonce par le
Conseil d'Etat de l'annulation de l'ordonnance du
26 avril 2004 du tribunal administratif de
Lyon". Le Tribunal administratif de Lyon,
qui avait donc suspendu l'exécution de
l'arrêté ministériel d'expulsion
"urgent" signé le 26 février 2004 par
Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur,
pris contre l'imam salafiste de Vénissieux,
Abdelkader Bouziane, en situation régulière,
invoquait "un doute sérieux sur la
légalité de cette décision", rejetant les
"nouveaux éléments" du ministère de
l'Intérieur (des notes blanches des
Renseignements généraux, RG, portant sur des
propos antisémites) qui "ne suffisent pas
à justifier qu'il soit mis fin à la mesure de
suspension". Le ministère de l'Intérieur
avait décidé de se pourvoir en cassation devant
le Conseil d'Etat. Abdelkader Bouziane expulsé
en Algérie, pouvait rentrer en France, pour y
rejoindre ses épouses et ses 16 enfants. Il
avait déclaré et écrit dans un magazine
lyonnais "Lyon Mag" qu'il ne voulait
pas "élever la voix, frapper ou commettre
des attentats pour convertir les gens à
l'Islam" précisant, en évoquant les
attentats de New York et de Madrid, attribués à
Ben Laden, que "c'est un grand pêché de
poser une bombe car Allah est en colère quand on
tue des innocents". Lire nos
éditions du mercredi 21 avril 2004, jeudi 22 avril 2004, samedi 24 avril 2004, mardi 27 avril 2004, mardi
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