FRANCE, FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MERCREDI 27 OCTOBRE 2004



1 2 4 5 6 7 8 9 11 12 13 14 15 16 18 19 20 21 22 23 25 26 27 28 29 30


Fil info France - Mercredi 27 octobre 2004


Le président de la future Commission européenne José Manuel Barroso a mis en garde les eurodéputés du Parlement de Strasbourg contre le risque de crise, en cas de refus d'investiture de la nouvelle Commission. Il a exclu de remanier son équipe tout en appelant les eurodéputés à leurs responsabilités. Le vote doit avoir lieu mercredi au Parlement européen et risque d'être tendu, de nombreux élus étant hostiles au commissaire italien désigné Rocco Buttiglione, pour ses propos controversés sur l'homosexualité et sur la famille.

L'ambassadeur de République Centrafricaine en France, Nestor Kombot - Naguémon, "qui souffrait depuis plusieurs mois d'une grave maladie", s'est suicidé mardi matin en se jetant de la fenêtre de son domicile parisien du 16ème arrondissement, selon des sources officielles à Paris. Il a servi tous les présidents qui se sont succédés à la tête de l'Etat, de Jean-Bedel Bokassa à l'actuel président François Bozizé, en passant par David Dacko, André Kolingba et Ange-Félix Patassé. Nestor Kombot-Naguémon fut également président du Parti libéral démocrate, un petit parti qui a rallié la mouvance d'Ange-Félix Patassé après son accession à la présidence en 1993.

François Sauvadet, député de Côte-d'Or et porte-parole du groupe UDF à l'Assemblée nationale (présidé par Hervé Morin, député de l'Eure) a décidé de s'abstenir lors du vote sur la partie recettes du projet de budget 2005, précisant que des "inquiétudes demeurent".

Lors des 83èmes Consultations franco-allemandes (4ème Conseil des Ministres franco-allemand) qui s'est tenu à Berlin le 26 octobre 2004, Nicolas Sarkozy, ministre d'Etat, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, et Wolfgang Clement
, son homologue allemand, ont décidé de créer un groupe de travail de "coopération économique" chargé de réfléchir dans une "concertation des plus étroites" à l'amélioration de la politique industrielle européenne. Il comprendra 5 grands patrons de chaque pays et se réunira pour la première fois le 16 novembre 2004 dans la capitale allemande. Plus de détails : La coopération franco-allemande

Avant de s'envoler pour la Chine et le Japon, (le 28 octobre 2004), le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë et le syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs (
SYNHORCAT) ont donné naissance à un label signalant les établissements bannissant la cigarette "Ici c'est 100% sans tabac". La mairie de Paris rappelle que "le tabac reste le premier polluant de l'air en milieu intérieur et des études récentes (NDLR. 66 000 morts par an en France) ont de nouveau démontré la nocivité du tabagisme, notamment passif, regrettant que la capitale, qui reçoit chaque année 25 millions de touristes, ne "compte aujourd'hui qu'une douzaine de restaurants entièrement non-fumeurs". Seul pays européen, et 1er pays au monde, l'Irlande (NDLR. suivie de Malte et de la Norvège) a interdit la cigarette dans les restaurants, les bars et les pubs, sous peine d'amendes pouvant atteindre 3 000 euros.

L'organisation non gouvernementale de défense de la liberté de la presse RSF (Reporters sans frontières) a publié le troisième classement mondial de la liberté de la presse.

La chronique judiciaire de Pascal Mourot : L'humoriste Dieudonné M'Bala M'Bala, condamné le 26 mai 2004 devant le Tribunal de Grande Instance d'Avignon (Vaucluse), statuant en chambre correctionnelle à 5 000 euros d'amende pour "propos racistes" et "injures raciales", a comparu à sa demande devant la cour d'appel de Nîmes (Gard). Dieudonné s'est défendu de tout antisémitisme et s'est posé en victime de "groupes de pression". Il était poursuivi sur citation directe par 2 avocats avignonnais revendiquant leur appartenance à la communauté juive, l'un se désistant lors de l'audience. L'affaire porte sur les propos tirés d'un article du quotidien "Le Monde" reprenant des extraits d'une interview au magazine musical "The Source", dans laquelle l'artiste dénonçait des "manipulations médiatiques" d'un "lobby très puissant" ayant fait "main basse sur tous les médias", précisant : "Il faut savoir qu'Arthur, animateur sur TF1 et producteur de télévision, avec sa société de production, (NDLR. Arthur demeure l'un des producteurs qui fournit le plus d'émissions à TF1, grâce à sa société Case Productions) finance de manière très active l'armée israélienne, cette même armée qui n'hésite pas à tuer des enfants palestiniens. Et je ne parle même pas des autres leaders de ce mouvement comme Patrick Bruel et j'en passe..." Déclarant mardi à Avignon : "Je suis un citoyen français, je paie mes impôts. Je ne comprends pas que, dans un Etat républicain, des groupes de pression m'empêchent de travailler", s'est étonné l'humoriste noir se remémorant l'attaque de son spectacle à Lyon ou l'annulation à Paris à l'Olympia. L'avocate Hélène Lévy-Leroy (simple citoyenne et plaignante) qui est défendue par maître Christian Mazarian s'est déclarée choquée par les "propos odieux" de l'humoriste, l'accusant de n'avoir "même pas eu le courage d'assumer ce qu'il a dit". "Il y en a assez de ne pouvoir dire un mot (NDLR. Sur le conflit israélo-palestinien) sans être taxé d'antisémitisme" pouvait-on entendre si bien que la cour a mis sa décision en délibéré au 10 décembre 2004, l'avocat général s'en remettant à la "sagesse des juges", sous l'oeil bienveillant du ministre de la Justice, Dominique Perben. NDLR. Dieudonné n'a jamais été condamné en France, autre qu'à Avignon, où il n'était plus trop question d'humour et de la création du "CRINF", Conseil Représentatif des Institutions Noires de France... Plus de détails : Le CRIF reçu par Dominique Perben ; Dossier Dieudonné

MEDIAS : La première chaîne homosexuelle française "PinkTV" a débuté sa diffusion lundi 25 octobre 2004 à minuit par une cérémonie qui s'est déroulée dans le grand foyer du Palais de Chaillot, à Paris, - lieu symbolique des Droits de l'Homme - bénéficiant de l'appui du premier journal télévisé de France, transmis à 20 heures 30 (compte à rebours) par la chaîne privée TF1 (Bouygues), l'un des partenaires de la nouvelle chaîne accessible par le câble, le satellite et l'ADSL, via son site Internet : http://www.pinktv.fr/ C'est en présence de plusieurs ministres de gauche comme de droite, Renaud Donnedieu de Vabres, actuel ministre de la Culture et de la Communication de Jacques Chirac, accompagné par la fille du président, Claude Chirac, le député et ancien ministre socialiste de la Culture, Jack Lang, du maire de Paris, Bertrand Delanoë, l'un des rares hommes politiques à assumer publiquement son homosexualité, plus de 2 500 personnalités de la télévision, dont Claire Chazal, Daniela Lumbroso, Bernard Montiel, Laurent Boyer, Etienne Mougeotte, du showbusiness, dont Pascal Nègre, dirigeant "d'Universal music", Bruno Gigliotti, (Orlando), frère et le producteur de Dalida, du spectacle, dont Claudia Cardinale, Nathalie Baye, Virginie Ledoyen, Muriel Robin, Laura Smet, Zazie, Garou, Etienne Daho, Jean-Louis Aubert, Elodie et Michaël de la "Star Académie", Michel Blanc, Julia Migenes Johnson (actrice cantatrice) et le saisissant Florent Pagny, de la politique, dont Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, Jean-François Copé, ministre délégué à l'Intérieur, auprès du ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, Porte-Parole du Gouvernement (Raffarin), ou du sport, dont Jean Galfione, la championne de tennis Amélie Mauresmo, et de la marraine de la soirée "rose", la célèbre comédienne Line Renaud, que Pascal Houzelot, premier directeur de la chaîne, ami et ex-conseiller pendant 10 ans d'Etienne Mougeotte, vice-président de TF1 a présenté "Pink TV" au milieu de "drag queens " et de petits marquis poudrés et perruqués. Le chanteur britannique homosexuel Elton John est apparu sur un écran géant en fredonnant quelques paroles de "La vie en rose" jadis chantée par Edith Piaf, félicitant tous les participants pour ce lancement. Moment d'émotions quand Pascal Houzelot a évoqué le sort des homosexuels déportés sous le nazisme (NDLR. Sous le IIIe Reich, le paragraphe 175 du code pénal allemand prévoyait la prison pour les homosexuels, affublés d'un triangle rose dans les camps de concentration), avant de déclarer à l'assistance : "Je vous souhaite d'avoir ce soir une personne à aimer, qu'elle soit gay ou qu'elle ne le soit pas". Arielle Dombasle, compagne du philosophe Bernard-Henry Lévy, sera reçue pour la 1ère émission dénommée "le set". Un espace était hélas réservé aux "VIP", une occasion de rappeler que si "Pink TV" est bien une télévision communautaire elle demeure surtout payante (9 euros par mois), disposant d'un budget annuel de 12,2 millions d'euros (estimation) dont 6,5 millions pour la grille des programmes. Les investisseurs privées, Groupe CANAL+, TF1 Digital, Groupe Lagardere, M6 Thématique, Connection, Financière Pinault, Pierre Bergé, Pascal Houzelot ainsi que plusieurs fonds d'investissement soutiennent la chaîne présentée comme "tous publics". Mais, fondée en 2002, "Pink TV" aurait une vocation à diffuser, peut-être 4 fois par semaine des "programmes de catégorie V", en réalité des films classés X "pornographiques ou de très grande violence" selon les termes d'un projet de convention adopté lors de l'Assemblée plénière du 8 avril 2003 du CSA, Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. Enfin, nous avons noté que la convention autorisant "Pink TV" à émettre est devenue caduque en raison d'un lancement postérieur au 16 octobre 2004, date limite fixée par un "délai supplémentaire accordé" lors de l'Assemblée plénière du CSA le 6 avril 2004. "PinkTV" hors la loi ? En attendant, celle-ci sera bien présente dans l'offre numérique des principaux opérateurs français : CanalSatellite, CanalSatDSL, TPS, TPSL, Noos, France Télécom Câble, NC Numéricable et Free. GlobeCast (l'un des premiers fournisseurs mondiaux de services par satellite, filiale de France Télécom) assurera sa diffusion sur la plate-forme 126 du satellite Hot Bird. "PinkTV" qui est donc dédiée aux gay et aux gay friendly (sympathisants) a adopté ce slogan : "La liberté, ça se regarde". Source : Fil-info-France



Retour France


Retour sommaire archives France 2004


Retour sommaire





QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.