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ESPAGNE, FIL-INFO-ESPAGNE
©, ARCHIVES, MARS 2006
- Mardi 21 mars 2006 : Ouverture
depuis dimanche 19 mars 2006 à Séville,
dans le sud du pays, et jusqu'au mercredi
22 mars 2006, du deuxième Congrès
mondial des imams et rabbins pour la
paix, organisé à huis clos par la
Fondation "Hommes de parole",
dont le siège est à Paris en France et
dont l'objectif est "d'agir sur les
causes des conflits". Plus de 150
personnalités de l'Islam et du Judaïsme
participeront à cette conférence. On
trouve parmi les participants le grand
rabbin d'Israël Yona Metzger et Imad
al-Falouji, imam de Gaza. Etaient
également attendus André Azoulay,
conseiller du roi du Maroc Mohammed VI,
Ahmed Taoufiq, ministre marocain des
Habous et des affaires religieuses, et de
Miguel Angel Moratinos, chef de la
diplomatie espagnole. Salué dans le
monde comme "un pas historique dans
le dialogue judéo-musulman", le 1er
Congrès mondial des imams et des rabbins
pour la paix s'était tenu en janvier
2005 à Bruxelles.
Jeudi 23 mars 2006 : L'organisation
séparatiste basque ETA (Euskadi 'ta
Askatasuna, Pays basque et liberté en
basque, qui lutte depuis 36 ans pour
l'indépendance du pays basque espagnol)
a annoncé un cessez-le-feu permanent à
partir du 24 mars 2006 afin de
"lancer un processus
démocratique" au Pays Basque
espagnol. Le chef du gouvernement
espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero,
avait conditionné l'ouverture de
discussions avec l'ETA à l'abandon
définitif de la violence par
l'organisation clandestine. 800 personnes
ont trouvé la mort depuis 1968 dans des
attentats perpétrés par l'ETA. José
Luis Rodriguez Zapatero est intervenu
brièvement devant le Parlement à
l'annonce de ce cessez-le-feu en
déclarant : "La position du
gouvernement est la mesure et la
prudence" ajoutant : "Tout
processus de paix après tant d'années
d'horreur et de terreur sera un processus
long et difficile. Et c'est pour cela que
nous sommes tous concernés et nous
devons tous y participer. Le souhait du
gouvernement c'est de pouvoir compter sur
toutes les forces politiques, de penser
avant tout à la mémoire des victimes,
et aux personnes qui ont travaillé et
continuent à travailler pour protéger
notre sécurité." Le 17 mai 2005,
les députés espagnols, à l'exception
du Parti populaire (PP,
Partido Popular),
avaient autorisé le gouvernement
Zapatero à établir un dialogue avec
l'ETA à condition qu'elle s'engage à
déposer les armes.
Vendredi 24 mars 2006 : L'organisation
séparatiste basque ETA (Euskadi
'ta Askatasuna, Pays basque et liberté
en basque, qui lutte depuis 36 ans pour
l'indépendance du pays basque espagnol)
a publié jeudi une deuxième
déclaration réaffirmant sa volonté de
déposer les armes.
Vendredi 31 mars 2006 : Les
députés espagnols ont adopté jeudi 30
mars 2006 par 189 voix pour et 154 contre
un projet de statut d'autonomie élargi
pour la région de Catalogne, région
située au nord-est du pays, l'une des
plus riches et des plus autonomes de
toute l'Espagne. Ce nouveau statut
élargit encore plus les compétences de
la Catalogne et lui permettrait notamment
de percevoir 50 % des bénéfices de ses
taxes contre 35 % environ actuellement.
Ce projet doit maintenant être validé
par le Sénat puis soumis à référendum
probablement en juin 2006. **
La maire de la
station balnéaire de Marbella, dans le
sud du pays, Marisol Yagüe, et des
responsables de 18 autres villes,
accusés de blanchiment d'argent et de
corruption, ont été arrêtés mercredi
29 mars 2006. Environ 350 millions
d'euros et un grand nombre de
propriétés a été saisi durant
l'opération de police, baptisée
"Ballena Blanca" (baleine
blanche), qui avait commencé le 5 mars
2006 suite à une enquête de 4 mois
effectuée par le juge de Marbella,
Miguel Angel Terres. 1 000 comptes
bancaires représentant au total 250
millions d'euros de recettes du trafic de
drogue ont été gelés après une mise
sur écoute des bureaux de la ville.
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