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ESPAGNE, FIL-INFO-ESPAGNE
©, ARCHIVES, JUILLET 2006
- Samedi 1er juillet 2006 : Le
Premier ministre Jose Luis Rodriguez
Zapatero a déclaré jeudi 30 juin 2006
lors d'une conférence de presse devant
le Parlement que son gouvernement était
sur le point d'engager des pourparlers de
paix avec les indépendantistes basques
de l'ETA (Euskadi
ta Askatasuna, Pays basque et liberté en
basque, qui lutte depuis 36 ans pour
l'indépendance du pays basque espagnol),
pour tenter de mettre fin à 40 ans de
violences séparatistes : "Le
processus va être long, dur et
difficile. Nous allons mener cette
mission avec détermination et prudence,
avec unité et loyauté, et toujours,
toujours, en respectant la mémoire des
victimes". Le Parti Populaire (PP,
Partido Popular, droite) dirigé par
Mariano Rajoy a estimé que "les
socialistes avaient franchi une ligne
rouge" en annonçant qu'ils
engageraient le dialogue avec Batasuna,
formation nationaliste basque interdite
par la justice pour ses liens avec l'ETA
indiquant : "Quand on discute avec
quelqu'un qui porte un pistolet en guise
d'instrument de négociation, on a perdu.
C'est illégal, immoral et inutile".
Mardi 4 juillet 2006 : 2
voitures d'une rame de métro ont
déraillé lundi 3 juillet 2006 à
Valence et se sont renversées faisant 34
morts et une trentaine de blessés selon
un bilan provisoire. Le chef du
gouvernement, Jose Luis Rodriguez
Zapatero, a interrompu son voyage
officiel en Inde. La thèse de l'attentat
a été immédiatement écartée par les
autorités. La rupture d'une roue et la
vitesse seraient à l'origine de la
catastrophe. Le Pape Benoît XVI est
attendu à Valence samedi 8 et dimanche 9
juillet 2006 pour clôturer les 5e
Rencontres mondiales de la famille
Mercredi 12 juillet 2006 : LEspagne
a enregistré son premier cas de grippe aviaire
H5N1 (souche mortelle du virus) chez un
oiseau deau trouvé mort près de
la ville de Vitoria dans le nord du pays.
Lundi 24 juillet 2006 : L'ambassadeur
d'Israël à Madrid, Victor Harel, a
qualifié de "très dures, très
injustes contre Israël" les
critiques du gouvernement espagnol faites
mercredi 19 juillet 2006 à l'égard
d'Israël. Le chef du gouvernement
socialiste espagnol Jose Luis Rodriguez
Zapatero, avait indiqué "qu'Israël
se trompait" en utilisant "une
force abusive" au Liban. Le Parti
Populaire (PP, Partido Popular,
opposition droite) avait alors qualifié
Jose Luis Zapatero et son gouvernement
"d'antisémites" et de
"judéophobes". Une
manifestation "contre la guerre et
les crimes contre les civils palestiniens
et libanais", avec le soutien du
Parti socialiste (PSOE, Partido
Socialista Obrero Espanol)
au pouvoir, avait été organisée jeudi
20 juillet 2006 à Madrid. A l'issue de
cette manifestation, Victor Harel a dit
"regretter profondément" cette
manifestation d'un "parti
gouvernemental contre Israël", qui,
selon lui, "donne une prime au
terrorisme islamique". Le Parti
Populaire, estimant que cette
manifestation "allait déclencher
une "crise diplomatique
profonde" entre l'Espagne et
Israël, avait indiqué que le chef du
gouvernement espagnol faisait preuve
"d'irresponsabilité" avec ses
déclarations
"déséquilibrées" critiquant
Israël, sans faire de même pour un
"groupe terroriste" comme le
Hezbollah. Le Parti Populaire a
également critiqué Jose Luis Zapatero
"pour s'être laissé photographier
mercredi 19 juillet 2006 à Alicante avec
un foulard palestinien (keffieh) qui lui
avait été mis brièvement autour du
cou" déclarant : "On ne
verrait ni Chirac, ni Blair, ni Merkel
dans une photo semblable" ajoutant
que "M. Zapatero avait perdu le
respect de nombreux pays" en
agissant ainsi. Le ministre des Affaires
étrangères, Miguel Angel Moratinos, a
défendu fermement la position de son
gouvernement, affirmant que l'Espagne
était "amie d'Israël", mais
qu'elle se réservait le droit de
critiquer des actions que "la
majorité du peuple espagnol considère
comme erronées" au Liban.
Mercredi 26 juillet 2006 : S'exprimant
dimanche 23 juillet 2006 lors d'une
rencontre internationale de jeunes
socialistes à l'Université d'Alicante,
la vice-Premier ministre, Maria Teresa
Fernandez de la Vega, a appelé à un
cessez-le-feu immédiat au Liban
déclarant : "La guerre et la
violence sont une voie sans issue et
elles doivent céder la place aux
négociations et à la raison,"
ajoutant que "la sécurité ne
devait pas être payée par des vies
civiles".
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