SOMMAIRE

BANDE DE GAZA,
FIL-INFO-BANDE-DE-GAZA ©, ARCHIVES, AVRIL 2004



Vendredi 2 avril 2004 : L'Office de secours des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) a annoncé aujourd'hui qu'il suspendait son aide alimentaire dans la bande de Gaza à la suite des restrictions imposées par Israël sur la circulation des containers transportant les vivres. Les démarches effectuées auprès des autorités israéliennes pour qu'elles lèvent les restrictions imposées au transport des containers vides en provenance de Gaza ayant échoué, l'UNRWA a annoncé jeudi qu'il était forcé de suspendre la livraison de 11 000 tonnes de nourriture en provenance du port d'Ashod pour éviter un engorgement qui se traduirait en coûts prohibitifs pour l'agence. Le Haut Commissaire de l'UNRWA, Peter Hansen, a indiqué que "la suspension de l'aide alimentaire d'urgence de l'UNRWA va affecter encore plus la vie de communautés qui ont déjà beaucoup de mal à faire face à une situation économique affligeante et à la malnutrition. Si les restrictions se poursuivent à Gaza, je crains que l'on n'assiste pour la première fois en deux générations à une réelle famine". La suspension de l'aide alimentaire de l'UNRWA à Gaza va affecter 600 000 personnes soit la moitié de ceux recevant une aide alimentaire de l'agence dans les territoires palestiniens occupés. En temps normal, ce sont 250 tonnes de nourriture qui sont livrées chaque jour au seul secteur de Gaza dans le cadre d'un programme lancé peu de temps après la seconde Intifada qui a démarré en septembre 2000. Alors que la crise entre dans son 42e mois, les stocks de riz, de farine, d'huile de cuisson et d'autres produits de base à Gaza sont complètement épuisés. "Entraver l'aide d'urgence de l'ONU ne règlera en rien les préoccupations légitimes et sérieuses d'Israël en matière de sécurité", a fait observer Peter Hansen. Le communiqué de l'UNRWA souligne que ses difficultés chroniques sont partagées par toutes les agences de l'ONU opérant en Cisjordanie et à Gaza qui, dans un communiqué publié le 26 mars, ont demandé sans succès au Gouvernement d'Israël d'assouplir les restrictions concernant Gaza.

Samedi 3 avril 2004 : Lors d'un rassemblement baptisé "un serment de vengeance", qui a eu lieu vendredi dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, un combattant armé masqué du Hamas a promis que le mouvement détruirait la Knesset (parlement israélien) "pour venger son chef spirituel Ahmad Yassine assassiné par Israël."

Lundi 5 avril 2004 : Omar Chibli, 59 ans, alias Ahmed Hallab, adjoint d'Abou Abbas a été élu samedi à la direction du Front de Libération de la Palestine (FLP). Il succède à Abou Abbas, décédé le mois dernier dans une prison américaine en Irak "de causes naturelles" selon l'armée américaine alors que le FPLP avait accusé les Américains de l'avoir "assassiné".

Mardi 6 avril 2004 : 3 Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens, lundi, près du point de passage de Karni au sud-est de la ville de Gaza. L'armée israélienne a affirmé avoir "tiré sur des silhouettes suspectes qui s'approchaient".

Mercredi 7 avril 2004 : L'armée israélienne a totalement bouclé le point de passage d'Erez, entre Israël et la Bande de Gaza en renvoyant chez eux quelque 6 000 travailleurs palestiniens, les soldats israéliens ayant été "informés d'une éventuelle tentative d'attentat palestinien". La radio militaire israélienne a confirmé que c'est la deuxième fois en 5 jours que le passage d'Erez est ainsi fermé aux travailleurs palestiniens. ** Les soldats israéliens ont découvert un tunnel servant à la contrebande d'armes depuis l'Egypte vers Israël et l'ont fait exploser mardi. L'armée israélienne a indiqué avoir détruit 7 tunnels depuis le début de l'année ajoutant que quelque 80 tunnels ont été découverts depuis le début de la deuxième Intifada fin septembre 2000.

Lundi 12 avril 2004 :
Une Palestinienne de 11 ans a été tuée samedi dans sa cuisine par une balle perdue, après des tirs de l'armée israélienne. ** Le Hamas a lancé une collecte de fonds à Gaza, appelant la population à participer financièrement à la lutte contre Israël. Aucune information n'a été divulguée quant à la somme collectée jusqu'alors.

Mardi 13 avril 2004 : 3 Palestiniens armés qui s'étaient inflitrés dans la colonie juive de peuplement de Netzarim où ils auraient tiré et lancé des grenades contre les soldats israéliens ont été abattus par les soldats israéliens. 400 colons juifs (7 000 dans toutes les implantations) vivent dans la colonie de Netzarim au milieu de 1,3 millions de Palestiniens. L'attaque a été revendiquée conjointement dans un communiqué par le Hamas, le Jihad islamique et les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa. ** Selon un quotidien du Bahrein, le mouvement Hamas (Harakat Al-Mouqawama Al-Islamiya, Mouvement de la résistance islamique) a récolté lundi à Gaza lors de sa collecte de fonds destinés à lutter contre l'occupant israélien, 120 000 dollars provenant des dons de la population locale. Selon le journal, par cette collecte, le Hamas veut prouver aux autorités américaines que "la tentative de gel de leurs fonds aux Etats-Unis est vouée à l'échec."

Mercredi 14 avril 2004 : L'armée israélienne a mené mardi une incursion dans le camp de réfugiés de Rafah où elle a tiré des rafales d'armes automatiques près des habitations. Il n'y a pas eu d'affrontements avec les combattants palestiniens.

Vendredi 16 avril 2004 : L'armée israélienne a lancé jeudi une incursion dans le camp de réfugiés de Rafah. Selon des sources militaires israéliennes, un Palestinien de 19 ans, armé, qui s'approchait des soldats israéliens, a été abattu d'une balle dans la nuque. Une vingtaine de Palestiniens ont été blessés lorsqu'un hélicoptère a tiré une roquette en direction d'un groupe de Palestiniens. 2 maisons ont été détruites à coups de bulldozers tandis qu'une troisième a été dynamitée.

Samedi 17 avril 2004 : Plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté vendredi pour dénoncer le soutien du président américain George Bush au plan de retrait unilatéral israélien. George Bush a jugé "irréaliste" mercredi un "retour complet aux lignes de l'armistice de 1949" et exclu le droit des réfugiés à retourner en Israël après la création d'un Etat palestinien. 5 000 membres du Djihad islamique et du Hamas ont manifesté en brûlant des effigies du président américain Bush et du Premier ministre israélien Ariel Sharon. Un porte-parole du Jihad Islamique a affirmé que "les déclarations du président Bush sont une nouvelle déclaration de guerre" et qu'il "n'est pas qualifié pour priver le peuple palestinien de ses droits".

Lundi 19 avril 2004 : L'armée israélienne a assassiné samedi à Gaza au cours d'un raid d'hélicoptère Abdelaziz al-Rantissi, 56 ans, pédiatre, le successeur de Cheikh Yassine à la tête du mouvement Hamas, qui est mort des suites de ses blessures. 2 de ses gardes du corps ont été également tués et 6 passants blessés. Des hélicoptères de combat ont tiré des roquettes contre sa voiture qui circulait dans le nord de Gaza. Le raid est intervenu quelques heures après un attentat suicide revendiqué par le Hamas et les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa qui a tué un Israélien au point de passage d'Erez entre la bande de Gaza et Israël. "Le sang du docteur Rantissi n'aura pas coulé en vain" a déclaré le Hamas. Les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa ont pour leur part promis de riposter "au coeur de l'entité sioniste". Un porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner, a affirmé que l'assassinat de Rantissi est une "opération extrêmement importante en vue d'affaiblir le Hamas qui est une organisation qui a juré la perte d'Israël". Le fondateur et chef suprême du Hamas, cheikh Ahmad Yassine, 67 ans et paraplégique, avait été assassiné le 22 mars 2004 lors d'une opération d'assassinat ciblé pilotée personnellement par Ariel Sharon. Le dirigeant palestinien Yasser Arafat a "vigoureusement condamné" samedi l'assassinat du chef du Hamas. Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a dénoncé le "terrorisme d'Etat" d'Israël. Plusieurs dizaines de milliers de Palestiniens ont assisté dimanche aux funérailles du chef du Hamas en appelant à la vengeance. Le Hamas a annoncé la nomination d'un nouveau chef ajoutant que son nom ne serait pas divulgué. Les Palestiniens ont observé une grève générale dimanche déclaré "journée de la colère". Abdelaziz al-Rantissi est né le 23 octobre 1947 à Yebna, dans un village palestinien du nord de la Bande de Gaza où il y fut chassé avec sa famille lors du conflit consécutif à la création de l'Etat Juif, Israël. Sa famille, tout comme 700 000 palestiniens, est alors expulsée de chez eux par l'armée nationaliste sioniste, repoussée vers le sud de la bande de Gaza dans le camps de Khan Younès, qui deviendra une zone de non-droit, de violations des droits de l'homme, d'incursions, d'arrestations et de détentions arbitraires par l'armée israélienne. Les Palestiniens sont alors qualifiés "d'animaux à deux pattes" par Menahem Begin, chef de la milice de l'Irgun qui fut recherché par les autorités britanniques pour "terrorisme" à la suite d'attentats sanglants dont celui de l'hotel King David (91 morts et 50 blessés) et qui deviendra premier ministre en 1977, co-prix Nobel de la Paix en 1978 avec le président égyptien Anouar el-Sadate qui sera assassiné le 6 octobre 1981. C'est dans une école de l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), qu'Abdelaziz al-Rantissi suit ses études avant de partir en 1965 à Alexandrie (Egypte) afin d'y poursuivre des études médicales où il obtiendra en 1971 un diplôme de médecine. Il deviendra pédiatre au camp de Khan Younès, le camp des réfugiés palestiniens sans terre. Militant engagé pour les droits à l'existence des Palestiniens après la Nakbah, le jour de la grande catastrophe (la création de l'Etat d'Israël) est alors considéré comme un "péril sioniste" pour les nations arabes et perçue comme une provocation supplémentaire de l'impérialisme colonial des Occidentaux qui mettra en cause durablement la paix dans le monde, donnant naissance au terrorisme moderne actuel). Abdelaziz al-Rantissi devient un symbole de la résistance à l'occupation israélienne. Il est harcelé par les autorités militaires israéliennes qui mulitiplient ses arrestations. En 1992, il est expulsé par Israël au Liban-sud avec 400 autres cadres du Hamas et du Jihad islamique. Et, il est de nouveau arrêté par l'armée israélienne à son retour, emprisonné et torturé dans une geôle en Israël jusqu'à 1997 où il partagera la même cellule que cheikh Yassine. Enfin, il est emprisonné à plusieurs reprises pour une durée totale de 27 mois par l'Autorité palestinienne, à la demande du "médiateur" George Tenet, directeur de la CIA (sous l'administration Clinton démocrate comme sous l'administration Bush républicaine) qui le classe "terroriste" et réclame sa "neutralisation". Abdelaziz al-Rantissi était marié et père de 6 enfants, 4 filles et 2 fils. A propos de l'assassinat de cheikh Yassine, Ben Kaspit, l'analyste du 2ème quotidien israélien Ma'ariv écrivait le 23 mars 2004, "Prions pour que l'assassinat de Yassine ne conduise pas l'ensemble du monde arabe à se lever contre nous, ne nous noie pas dans une mer de sang et ne transforme pas notre propre maelström en une guerre de religion au niveau mondial" ajoutant "Quel pourrait être le solde, profits contre dommages, d'une action qui risque de pousser l'ensemble de la région au bord du chaos ? Le meurtre de Yassine accroîtra par milliers le vivier des kamikazes cherchant à se venger". Plus de détail sur le sionisme (nationalisme), à ne pas confondre avec le judaïsme fidèle à la Torah : La société israélienne s'effondre, et ses leaders gardent le silence par Avraham Burg, président de la Knesset de 1999 à 2003. Ancien président de l'Agence Juive, actuellement député du Parti travailliste. ; Et les attentats contre les civils israéliens : Les traditions de démocratie et de liberté du peuple juif ont été traînées dans la boue et souillées par le sionisme. ; La torture des enfants palestiniens sous l'occupation israélienne ; ( ! ) Le mal absolu en images ( ! ) ; S'attaquer aux enfants palestiniens est un des nombreux crimes d'Israël. C'est un choix tactique : terroriser une population en s'attaquant à ce qu'elle a de plus cher. ; Le terrorisme de l'information vise-t-il à exercer une pression psychologique sur les populations ? ; Sharon et Cheney déclarent la guerre au monde musulman. ; Carte de la colonisation de la Palestine de 1946 à 1999 ; La création de l'Etat d'Israël a brisé le cours des événements dans l'Orient qui oeuvrait depuis le XIXème siècle pour créer un monde laïc, oeuvrant sur les idées les plus évoluées au monde et aspirant à les concurrencer. ; "La guerre du Liban était un crime. Sabra et Chatila en furent le châtiment" ; L'interminable conflit ; Livres sur la création d'Israël ; DOSSIER PROCHE-ORIENT

Mardi 20 avril 2004 : Une roquette palestinienne a été tirée lundi soir sur la colonie juive de Nissanit blessant 3 colons juifs.

Mercredi 21 avril 2004 : L'armée israélienne a mené une incursion à Beit Lahya, où 5 Palestiniens ont été tués et 21 autres blessés.

Jeudi 22 avril 2004 : L'armée israélienne a mené une nouvelle incursion mercredi à Beit Lahya. 9 Palestiniens ont été tués, 13 en 24 heures et 45 autres blessés. Les bulldozers israéliens ont également détruit des terres agricoles et des cultures sous serres. Un responsable palestinien a déclaré que cette nouvelle incursion israélienne montrait "bien qu'Israël n'a pas l'intention de se retirer de la Bande de Gaza". L'armée israélienne a précisé que cette opération visait à faire cesser les tirs de roquettes à partir de cette zone sur les colonies juives.

Vendredi 23 avril 2004 : Le Hamas a publié un communiqué jeudi soir qui condamne les raids israéliens et promet une résistance continue. Il a également critiqué le "silence international suspect et de l'humiliante faiblesse arabe face aux crimes sionistes". ** 2 jeunes palestiniens, un garçon de 16 ans et une fillette de 9 ans, ont été tués et 5 autres blessés par des tirs de soldats israéliens à Beit Lahiya en réponse à des jets de pierre. L'armée israélienne a procédé à des incursions sanglantes ces 3 derniers jours. Une fillette de 4 ans est morte dans sa maison après avoir inhalé des gaz lacrymogènes lancés par l'armée israélienne. Depuis lundi 16 Palestiniens ont été tués et une centaine d'autres blessés à Beit Lahiya. Depuis le début de l'Intifada, fin septembre 2000, 2 962 Palestiniens et 899 Israéliens ont été tués. ** L'armée israélienne a procédé dans la nuit de mercredi à jeudi à la destruction de 13 maisons palestiniennes à Rafah.

Mardi 27 avril 2004 : Un Palestinien de 14 ans a été tué lundi à Beit Layia par des tirs israéliens en représailles à des jets de pierres sur une position militaire israélienne tandis qu'une Palestinienne handicapée mentale de 15 ans a été grièvement blessée par balle après s'être approchée de la colonie juive de Morag. Selon les militaires israéliens, la jeune fille a refusé de s'arrêter après les sommations faites par les soldats israéliens qui ont cru à une attaque. La colonie juive de Morag est la cible fréquente d'attaques de résistants palestiniens.

Mercredi 28 avril 2004 : A l'occasion de la célébration du 56ème anniversaire de la création de l'Etat hébreu, plusieurs milliers de colons juifs et de membres de l'extrême-droite ont manifesté mardi dans la colonie juive de peuplement de Goush Katif contre le plan de retrait unilatéral de la Bande de Gaza du Premier ministre Ariel Sharon.

Jeudi 29 avril 2004 : Les Brigades d'Al-Qassam, branche militaire du mouvement palestinien de la résistance islamique Hamas, ont revendiqué mercredi un attentat suicide à la bombe qui s'est produit plus tôt près de la colonie juive de Kfar Darom, dans le centre de la bande de Gaza où un kamikaze palestinien de 23 ans s'est fait exploser dans sa voiture contre une jeep israélienne. 2 soldats israéliens ont été blessés dont un grièvement. ** Lors d'une incursion israélienne dans les faubourgs nord de Beit Lahia le 21 avril 2004, 3 ambulances qui tentaient de porter secours aux blessés ont été la cible de tirs israéliens. 2 secouristes du Croissant Rouge Palestinien ont été blessés. Médecins du Monde a confirmé que les véhicules médicaux avaient toujours été clairement identifiés, sirène et gyrophare en fonctionnement constant, et circulaient en vitesse réduite, sur des lieux à visibilité dégagée. Les secouristes sortis de leur véhicule portaient des gilets permettant leur reconnaissance immédiate. Depuis plus de 2 ans, Médecins du Monde dénonce régulièrement les attaques faites à l¹encontre du personnel sanitaire et des véhicules médicaux. Selon MDM, "de tels actes constituent des violations graves du droit international humanitaire et notamment de la IVème Convention de Genève relative à la protection de la population civile, articles 18, 20 et 21. Quelque soit le degré de violence, nous ne pouvons accepter que des ambulanciers se fassent tirer dessus et que des blessés se fassent abattre." Médecins du Monde demande que soit mis en place, sans délais, par les organismes internationaux de secours médical présents sur place, un dispositif d¹accompagnement et de protection des ambulanciers-secouristes lors de leurs interventions médicales auprès de la population palestinienne. L'incursion israélienne à Beit Lahia a fait 13 morts et 90 blessés selon l'organisation.

Vendredi 30 avril 2004 : Une forte explosion s'est produite dans la nuit de mercredi à jeudi, sans faire de victimes, devant le domicile du chef de la police palestinienne, le général Ghazi Jabali. Dans un communiqué, la direction de la police palestinienne a souligné que "cet acte irresponsable intervient après les mesures sérieuses prises pour arrêter les personnes recherchées par la justice, rétablir la sécurité dans les rues et faire respecter l'état de droit". Le général Jabali avait été visé le 5 février 2004 par une tentative d'attentat. Des hommes armés avaient ouvert le feu contre son quartier général. Un policier avait été tué.





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