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- Jeudi
3 janvier 2008 : Le Bureau de la
coordination des affaires humanitaires (OCHA) a
exprimé mardi 1er janvier 2008 son inquiétude
face au maintien de l'insécurité dans la
province du Nord-Kivu, dans l'Est de la
République démocratique du Congo (RDC). Selon
OCHA, les civils continuent d'être harcelés par
des hommes en uniformes, et les maisons
continuent d'être pillées, rappelant que la
fermeture de la piste d'atterrissage de Kilambo
entrave toujours l'accès humanitaire.
Samedi 5 janvier 2008 : Le Bureau
du Haut commissariat de l'ONU aux
droits de l'Homme a publié
vendredi 4 janvier 2007 les premiers résultats
de son enquête qui constate que "de
sérieux abus des droits de l'homme ont été
perpétrés au cours des hostilités qui ont
éclaté entre les forces gouvernementales et les
forces de sécurité du vice-président de
l'époque, Jean-Pierre Bemba" en
mars 2007 et recommande qu'une "enquête
judiciaire soit menée par les autorités
congolaises et que les personnes qui ont perdu un
proche, qui ont été blessées, ou qui ont vu
leurs biens endommagés, soient compensées ou
indemnisées".
Lundi 7 janvier 2008 : Une
conférence sur la paix, la sécurité et le
développement au Nord et au Sud-Kivu, dans l'est
de la République démocratique du Congo (RDC),
s'est ouverte dimanche 6 janvier 2008 à Goma et
vise à mettre un terme aux conflits armés dans
ces 2 provinces frontalières du Rwanda et du
Burundi et jeter les bases d'une paix durable
dans la région. Elle devrait se terminer le 14
janvier 2008. Le gouvernement a annoncé
officiellement samedi 5 janvier 2008 la
suspension des opérations militaires au
Nord-Kivu pour "permettre la tenue dans les
meilleures conditions" de cette conférence.
600 personnes, représentants du gouvernement,
parlementaires, membres de la société civile,
militaires et délégués des différentes
communautés ethniques du Nord et du Sud-Kivu,
participent à cette conférence.
Mercredi 9 janvier 2008 : Le ministre
chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi,
est arrivé mardi 8 janvier 2008 à Kinshasa,
pour une visite de 24 heures en RDC. Il a
rencontré le président Joseph Kabila qui a
souligné que "le gouvernement congolais
attachait une grande importance aux relations
avec la Chine" et était "reconnaissant
de l'aide généreuse offerte par la Chine à son
pays". Il a également réitéré le soutien
de la RDC à la politique d'une seule Chine. Le
ministre chinois a indiqué que la Chine
continuerait à soutenir les efforts du
gouvernement congolais pour défendre
l'indépendance, la souveraineté et
l'intégrité du territoire".
Vendredi 11 janvier 2008 : Le
Britannique, Alan Doss, le
nouveau Représentant spécial du secrétaire général des Nations
unies en RDC et chef de la MONUC (Mission
des Nations Unies en RDC), est arrivé mercredi 9
janvier 2008 à Kinshasa pour assumer ses
nouvelles fonctions. Il remplace l'Américain
William Lacy Swing.
Jeudi 24 janvier 2008 : La
conférence sur la paix et le développement qui
s'était ouverte le 6 janvier 2008 à Goma,
capitale du Nord-Kivu, s'est achevée mercredi 23
janvier 2008 avec une avancée
"historique" : tous les groupes armés
congolais actifs au Nord et au Sud-Kivu ont
signé un "acte dengagement" pour
une cessation immédiate des hostilités dans
lest de la République démocratique du
Congo (RDC). Le chef de la délégation du
Congrès national pour la défense du peuple
(CNDP), le mouvement du principal chef rebelle Laurent Nkunda, a été
le premier à ratifier le document, lors de la
cérémonie de clôture de la conférence.
Lacte dengagement prévoit notamment
un déploiement de Casques bleus et
dobservateurs pour veiller au
cessez-le-feu. Cest la première fois,
depuis la fin de la dernière guerre en RDC
(1998-2003), que les groupes armés de régions
entières sengagent collectivement et
publiquement à un cessez-le-feu, et à un
désengagement progressif de leurs troupes sur le
terrain. Les participants à la conférence ont
adopté à lunanimité une résolution
exigeant un "cessez-le-feu", le
"démantèlement de tous les groupes armés
(...) nationaux et étrangers" au Kivu, et
le "déploiement dobservateurs et de
forces" de l'ONU pour veiller au respect du
cessez-le-feu et "sécuriser le retour des
déplacés internes et des réfugiés".
Vendredi 25 janvier 2008 : Le
ministère de la Défense a annoncé jeudi 24
janvier 2008 qu'un cessez-le-feu a été
décrété dans les provinces du Nord et Sud-Kivu
(est), conformément à l'"acte
d'engagement" pour la paix signé la veille
par les groupes armés de ces provinces et le
gouvernement.
Mardi 29 janvier 2008 : Des
accrochages sont intervenus lundi 28 janvier 2008
entre "des rebelles hutus rwandais entre
eux, et entre des rebelles hutus rwandais et le
CNDP), Congrès national pour la défense du
peuple (CNDP), mené par Laurent Nkunda, selon un
communiqué de la MONUC, qui a envoyé des hommes
sur place pour "vérifier ces
allégations". Ces violences interviennent
alors que "tous les groupes armés congolais
actifs au Nord et au Sud-Kivu ont signé mercredi
23 janvier 2008 un "acte
dengagement" pour une cessation
immédiate des hostilités dans lest de la
République démocratique du Congo (RDC).
Jeudi 31 janvier 2008 : L'ONG Médecins
sans frontières (MSF) s'est dite
"alarmée" par la situation des
populations du Nord Kivu qui se trouvent
aujourd'hui dans un état de vulnérabilité
extrême. La malnutrition se développe et le
choléra se propage dans différentes régions du
Nord Kivu avec depuis le 1er janvier 2008, un
total de 2 083 cas de choléra, dont 59 décès.
Lundi 4 février 2008 : La Région
des Grands Lacs, dans l'est du pays, a également
frappé par un séisme d'une magnitude de 6
degrés sur l'échelle de Richter qui en compte
10, faisant 5 morts et au moins 150 blessés. Les
villes de Bukavu et de Goma sont les plus
touchées.
Samedi 9 février 2008 : Mathieu
Ngudjolo Chui, ancien commandant de la milice du
Front nationaliste et intégrationniste (FNI), a
été arrêté mercredi 6 février 2008 et
transféré dans la nuit de mercredi 6 à jeudi 7
février 2008 de Kinshasa à la Cour pénale
internationale (CPI) à La
Haye aux Pays-Bas. Il est accusé accusé de
crimes de guerre et de crimes contre l'humanité
en 2003 en Ituri (nord-est). ** Le
Représentant du Secrétaire général des
Nations Unies sur les droits de l'homme des
personnes déplacées internes, Walter Kälin,
entreprendra une visite officielle en République
démocratique du Congo du 12 au 22 février 2008
afin "d'examiner la situation qui prévaut
dans le pays en matière de déplacements
internes et d'engager un dialogue avec le
gouvernement, les déplacés internes, les
institutions internationales, les organisations
non gouvernementales et autres acteurs
concernés".
Jeudi 14 février 2008 : Le
président Joseph Kabila a signé
lundi 11 février 2008 une ordonnance créant un
"comité de pilotage du plan d'éradication
des groupes armés étrangers" qui aura pour
"mission de concevoir et de coordonner les
opérations visant l'élimination des groupes
armés opérant sur l'ensemble du territoire
congolais. ** Le Mouvement de
Libération du Congo (MLC, premier parti
d'opposition) a jugé "illégale" la
récente nomination de nouveaux magistrats par
ordonnance présidentielle, dénonçant une
atteinte à l'indépendance de la justice. Le MLC
affirme que ces ordonnances "violent la
Constitution", notamment ses articles 82 qui
"garantit l'indépendance de la
magistrature" et 152 qui "institue le
Conseil supérieur de la magistrature
(CSM)", chargé en particulier des
propositions de nomination, promotion ou
révocation des magistrats. Le MLC a dénoncé
"la promotion clientéliste de certains
magistrats", dont certains ont
"enjambé un ou plusieurs grades pour se
retrouver au sommet de l'appareil
judiciaire".
Samedi 16 février 2008 : Antipas
Mbusa Nyamwisi, ministre des Affaires Etrangères
et de la Coopération Internationale de la RDC et
le Représentant résident du PNUD Programme
des Nations Unies pour le Développement, Ross Mountain, ont
signé jeudi 14 février 2008 un nouveau
programme quinquennal qui vise essentiellement à
promouvoir un système de gouvernance stable et
légitime favorisant le développement humain
durable d'un montant de 390 millions de dollars.
Jeudi 21 février 2008 : La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) s'est
déclarée "profondément préoccupée"
mercredi 20 février 2008 par "la la
poursuite des violations des droits
fondamentaux" dans ce pays soulignant que
son "Bureau des droits de l'homme avait
identifié sans aucun doute possible 8 victimes,
dont 3 enfants, tués par des soldats de l'armée
congolaise le 2 janvier dans un village près de
Goma, dans l'Est du pays. 30 civils auraient
été également tués par les forces du
général rebelle, Laurent Nkunda, entre le 16 et
le 20 janvier 2008 dans le village de Kalonge. La
MONUC a appelé les parties congolaises à
respecter le droit international humanitaire et
les droits fondamentaux.
- Vendredi
7 mars 2008 : La Mission des Nations
Unies en République démocratique du Congo
(MONUC) a déploré jeudi 6 mars 2008 "les
récentes violences dans la Province du Bas Congo
et dont le dernier bilan, selon des sources
officielles, serait de 7 morts et une douzaine de
blessés" et a appelé à "un retour
immédiat au calme, à l'arrêt de toute violence
et à la continuation du dialogue, afin de
trouver des solutions durables aux problèmes de
la province".
Samedi 15 mars 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
vendredi 14 mars 2008 à l'unanimité la
résolution 1804 (2008) qui exige des Forces
démocratiques de libération du Rwanda (FDLR),
des ex-Forces armées rwandaises
(ex-FAR)/Interahamwe et d'autres groupes armés
rwandais opérant dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC) qu'ils
"déposent immédiatement les armes".
Jeudi 20 mars 2008 : Une
campagne contre la violence sexuelle en
République démocratique du Congo (RDC) a été
lancée mardi 19 mars 2008, avec l'appui du Fonds
des Nations Unies pour la Population (UNFPA) sous le
thème "Violences sexuelles : Ensemble,
disons non au silence coupable pour la dignité
des Congolais". Selon un communiqué publié
ce même jour par la Mission de l'Organisation
des Nations Unies en République démocratique du
Congo (MONUC), "si les violences sexuelles
ont été utilisées comme armes de guerre par
toutes les forces belligérantes impliquées dans
les différents conflits, elles ne sont plus
l'apanage des seuls hommes en uniformes. Elles
sont commises également par des personnes
occupant des positions d'autorité et de pouvoir,
de même que par le reste de la population".
En 2007, 13 247 cas de viols ont été
enregistrés à travers le pays, données qui ne
représenteraient que "la partie visible de
l'iceberg".
Mardi 1er avril 2008 : Le Fonds
des Nations unies pour lenfance (UNICEF) a
déploré lundi 31 mars 2008 la reprise de
l'enrôlement des mineurs par les groupes armés,
après une légère accalmie, dans l'est de la
République démocratique du Congo (RDC). Selon
l'UNICEF, depuis le début du mois de janvier
2008, environ 100 enfants ont été recrutés par
les différents groupes armés.
Mercredi 2 avril 2008 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a adopté mardi 1er avril
2008 à l'unanimité de ses 15 membres la
résolution 1807 (2008) qui reconduit jusqu'au 31
mars 2008 les sanctions imposées à la
République démocratique du Congo (RDC),
notamment l'embargo sur les armes. Le Conseil de
sécurité a toutefois décidé que les
restrictions sur les armes qu'il avait imposées
à tous les Etats par la résolution 1493 (2003)
ne s'appliqueraient plus au gouvernement de la
RDC.
Vendredi 4 avril 2008 : Selon un
reportage diffusé mercredi 2 avril 2008 en
Suède, des soldats suédois accusent des
militaires français davoir
"torturé" un jeune milicien en
République Démocratique du Congo, en 2003. Le
chef détat-major des armées françaises,
le général Jean-Louis Georgelin, a ordonné une
"enquête approfondie" sur ces
allégations dont la France naurait eu
connaissance quà lété 2007.
Mardi 15 avril 2008 : Selon un
communiqué publié lundi 14 avril 2008 à
Kinshasa, un accord a été signé le 10 avril
2008 à Tunis, en Tunisie, entre la Banque
Africaine de développement (BAD) et la
République démocratique du Congo, portant sur
l'octroi d'un don de 58 millions de dollars pour
la réhabilitation des centrales
hydroélectriques du complexe d'Inga dans l'ouest
du pays et l'extension du réseau de distribution
d'électricité à Kinshasa, la capitale.
Mercredi 16 avril 2008 : Un DC-9 de
la compagnie congolaise, Hewa Bora, transportant
79 passagers et 6 membres d'équipage, a raté
son décollage mardi 15 avril 2008 et s'est
écrasé sur un quartier populaire de la capitale
du Nord-Kivu, Goma, dans l'est du pays. Il y
aurait 7 survivants parmi les passagers. Les
victimes au sol n'ont pas encore été
comptabilisées, l'appareil ayant pris feu.
Jeudi 17 avril 2008 : Le bilan de
l'accident du DC-9 de la compagnie congolaise,
Hewa Bora, transportant 79 passagers et 6 membres
d'équipage, qui a raté son décollage mardi 15
avril 2008 et s'est écrasé sur un quartier
populaire de la capitale du Nord-Kivu, Goma, dans
l'est du pays, est de 40 morts et 111 blessés.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les
causes de l'accident.
Lundi 28 avril 2008 : Le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) a
interrompu depuis jeudi 24 avril 2008 sa
distribution de secours auprès des personnes
déplacées dans la province du Nord-Kivu après
la reprise des combats dans la zone de Rutshuru.
Des centaines de personnes ont fui les combats et
s'ajoutent aux 860 000 déjà enregistrés.
Mercredi 30 avril 2008 : La BBC (British
Broadcasting Corporation, radio télévision
publique) indiqué lundi 28 avril 2008 que des
soldats de la Mission des Nations unies en
République démocratique du Congo (MONUC) ont
livré des armes à des miliciens dans l'est du
pays en échange d'or et d'ivoire. Des reporters
de la BBC ont déclaré avoir "trouvé des
témoins confirmant l'existence de ces trafics,
dans la ville minière de Mongbwalu". Un
porte-parole de l'ONU en RDC a indiqué :
"Il est clair qu'il y a eu des cas de
comportements individuels inacceptables, mais il
n'y a aucune preuve établissant l'existence du
trafic mentionné". Selon la BBC, des
"sources confidentielles de l'ONU" ont
rapporté ne pas avoir pu poursuivre leur
enquête pour des "raisons politiques".
Jeudi 1er mai 2008 : La Cour
pénale internationale (CPI) a
levé les scellés mardi 29 avril 2008 du mandat
darrêt émis en 2006 à lencontre du
chef de milice des FPLC (des Forces patriotiques
pour la libération du Congo, la branche armée
de lUnion des patriotes congolais, UPC),
Bosco Ntaganda, soupçonné d'implication dans
l'enrôlement forcé d'enfants soldats dans la
région de l'Ituri, dans l'est de la RDC, entre
juillet 2002 et décembre 2003, selon le
communiqué de la CPI.
Samedi 3 mai 2008 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Human
Rights Watch (HWR) a adressé
vendredi 2 mai 2008 une lettre au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui
reprend les accusations formulées lundi 28 avril
2008 par la BBC (British
Broadcasting Corporation, radio télévision
publique) selon lesquelles des soldats
pakistanais et indiens de la Mission des Nations
unies en République démocratique du Congo
(MONUC) ont livré des armes à des miliciens
dans l'est du pays en échange d'or et d'ivoire.
Des reporters de la BBC ont déclaré avoir
"trouvé des témoins confirmant l'existence
de ces trafics, dans la ville minière de
Mongbwalu". L'ONU avait démenti cette
information affirmant que le reportage de la BBC
était "basé sur des allégations datant de
deux ou trois ans", qui avaient fait l'objet
d'une enquête de l'OIOS, Bureau des services de
contrôle interne de l'ONU . HRW affirme dans sa
lettre que selon ses propres informations, l'OIOS
"a sérieusement sous-estimé l'étendue du
problème" et "n'a pas creusé des
informations selon lesquelles des chefs de milice
avaient eux-mêmes déclaré avoir reçu des
armes de la part de soldats pakistanais".
Jeudi 8 mai 2008 : Le Pooled
Fund, un fonds commun lancé en 2006 par la
communauté internationale pour appuyer
financièrement les activités humanitaires en
République démocratique du Congo, va attribuer
60 millions de dollars afin de soutenir 163
projets en 2008.
Mercredi 14 mai 2008 : La
majorité des élus de l'opposition a quitté
lundi 12 mai 2008 l'audition des membres du
gouvernement les accords conclus en avril 2008
avec des firmes chinoises, accusant le pouvoir
d'avoir "bradé les intérêts du
pays".
Jeudi 22 mai 2008 : L'association
humanitaire 11 AIDE (Assistance interactive pour
la démocratie et l'éducation) de Vernay, dans
le canton de Fribourg, en Suisse, a annoncé
mardi 20 mai 2008 avoir déposé plainte devant
la Cour pénale internationale (CPI) contre le
président congolais Joseph Kabila "pour
crime contre l'humanité, crime de guerre et
crime d'agression", l'accusant d'avoir
commandité à la police et à l'armée des actes
de torture, des assassinats et des exécutions.
Ces exactions, selon la plainte, qui ont fait des
milliers de morts, ont été commises
"depuis 1998, avant et pendant la
présidence de Hyppolite Kanambe, alias Joseph
Kabila", arrivé au pouvoir en janvier 2001,
après l'assassinat de son père,
Laurent-Désiré Kabila, et élu à l'issue d'un
scrutin démocratique en novembre 2006.
Lundi 26 mai 2008 : PAYS-BAS : Le
procureur de la Cour pénale internationale
(CPI), Luis Moreno Ocampo, a annoncé que
l'ancien vice-président de la République
démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba,
45 ans, chef des anciens rebelles du MLC, a été
arrêté, samedi 24 mai 2008, à Bruxelles en
Belgique, à la suite d'un mandat d'arrêt lancé
le 16 mai et tenu secret jusqu'alors à la
demande de la République centrafricaine (RCA),
incapable de mener les procédures judiciaires
dans les graves crimes commis sur son territoire,
portant sur la situation en République
centrafricaine. Le procureur de la CPI a indiqué
que "les membres du Mouvement de Libération
du Congo (MLC) menés par Jean-Pierre Bemba ont
commis, dans le cadre d'une attaque systématique
généralisée contre la population civile, des
viols, des actes de torture, des atteintes à la
dignité de la personne, des traitements
dégradants et des pillages" entre octobre
2002 et mars 2003. Ces crimes ont notamment été
commis à Bangui et dans les localités de
Bossangoa et Mongoumba. Luis Moreno-Ocampo a
ajouté : "Le nombre élevé de viols commis
par les troupes du MLC avec une brutalité sans
nom est une caractéristique particulière de
cette affaire". Et de conclure :
"Jean-Pierre Bemba Gombo est la première
personne à faire l'objet d'un mandat d'arrêt
dans le cadre de la situation en RCA.
"L'enquête se poursuit et ce ne sera pas le
dernier". Jean-Pierre
Bemba, élu sénateur après sa défaite face au
président sortant Joseph Kabila à la
présidentielle de 2006, était arrivé mercredi
11 avril 2007 avec sa famille à Quinta Do Lago
à 300 kilomètres au sud de Lisbonne au
Portugal, officiellement afin de suivre un
traitement médical. Le sénat a autorisé son
départ pour une durée de 60 jours à condition
quil sengage à ne pas se livrer à
des activités politiques durant son séjour. Le
candidat malheureux aux dernières
présidentielles face au président Joseph Kabila
était réfugié à lambassade
dAfrique du sud depuis les combats qui ont
opposé ses partisans à larmée
gouvernementale les 22 et 23 mars 2007 et qui ont
fait une soixantaine de morts et 160 blessés,
selon des chiffres officiels. RDC : Après de
"récentes déclarations du ministre belge
des Affaires étrangères (NDLR. Karel De Gucht)
faites dimanche 18 mai 2008, lors d'une émission
sur la chaîne de télévision belge RTL-tvi, où
le ministre avait estimé "qu'étant donné
que la Belgique octroie, tous domaines confondus,
environ 200 millions d'euros" par an à la
RDC, "le gouvernement belge un droit moral
sur la RDC et ses dirigeants pour dire ce qu'on
pense de ce qui se passe au Congo, et ça va pas
du tout dans la bonne direction" , les
autorités congolaises ont annoncé le rappel de
leur ambassadeur à Bruxelles et la fermeture de
leur consulat à Anvers. Le gouvernement a
"adressé une vive protestation au
gouvernement belge" rappelant que "la
RDC est un pays indépendant, souverain" et
"ne reconnaît donc à aucun autre pays un
quelconque prétendu droit moral sur lui".
Jeudi 29 mai 2008 : Un millier
de personnes militantes du Mouvement de
Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba a
manifesté mardi 27 mai 2008 à Kinshasa pour
demander sa libération immédiate. Les jeunes
manifestants ont dénoncé la politisation de la
Cour pénale internationale, qu'ils accusent de
faire le jeu du pouvoir en privant la RDC d'un
chef de l'opposition. Lire l'édition de Fil-info-France
du 26 mai 2008
Jeudi 5 juin 2008 : Selon un
rapport de lInitiative conjointe de lutte
contre les violences sexuelles, diffusé lundi 2
juin 2008, près de 13 000 cas de viols ont été
enregistrés en un trimestre, de janvier à mars
2008 en République démocratique du Congo. En
2005, plus de 30 000 victimes de sévices sexuels
ont été recensées sur lensemble du
territoire congolais. ** Le chef du
Mouvement démocratique pour le changement (MDC,
opposition), Morgan Tsvangirai, qui
s'oppose au président Robert Mugabe au second
tour de l'élection présidentielle prévue le 27
juin 2008, et 14 responsables de son mouvement,
ont été interpellés mercredi 4 juin 2008 à
Lupane dans le sud du pays, où ils menaient
campagne, et retenus pour interrogatoire pendant
plus de 8 heures. A sa sortie du commissariat,
Morgan Tsvangirai a dénoncé "le
harcèlement du pouvoir".
Mercredi 18 juin 2008 : Une
Consultation Régionale de haut niveau sur
"l'éradication de la violence sexuelle et
l'élimination de l'impunité dans la Région des
Grands Lacs", organisée par la Conférence
Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et
appuyée, entre autres, par la Mission des
Nations Unies en RDC (MONUC), a débuté mardi 17
et se poursuivra mercredi 18 juin 2008 à Goma.
Elle vise à "accélérer la mise en oeuvre
de réponses urgentes au problème de la violence
sexuelle, et d'assurer ainsi la prévention, la
protection, l'accès aux soins et à la justice
des femmes et des enfants de la Région des
Grands Lacs", selon un communiqué de la
MONUC. Les organisateurs espèrent que cette
Consultation permettra de forger le tout premier
Plan d'Action Régional pour l'Eradication de la
Violence Sexuelle et l'Elimination de
l'Impunité, et de provoquer ainsi une réduction
substantielle, voire l'éradication, du crime de
violence sexuelle dans tous les pays de la
région.
Jeudi 19 juin 2008 :La Mission
des Nations Unies dans le pays (MONUC) a indiqué
mercredi 18 juin 2008 dans son rapport mensuel
sur la situation des droits de l'homme en
République Démocratique du Congo (RDC) que
"les membres de l'armée gouvernementale et
de la police de la République Démocratique du
Congo sont les principaux violateurs des droits
de l'homme de la population civile, notamment par
l'intermédiaire d'actes de viol et de
torture". Le rapport ajoute que "des
éléments de l'armée et de la police sont
également impliqués dans l'exploitation
illégale des ressources naturelles, ce qui
représente une source croissante d'insécurité
pour la population". Le rapport note
qu'alors que le pays connaît un nombre croissant
d'évasions de prisonniers, le gouvernement
continue d'interdire au Bureau des Nations Unies
aux droits de l'Homme (BNUDH) d'accéder aux
centres de détention. Plusieurs cas
d'arrestations arbitraires et de détentions
illégales ont été signalés. Le rapport
souligne aussi que des groupes armés étrangers
et nationaux continuent d'être responsables de
la détérioration globale de la situation
sécuritaire et des droits de l'homme dans
plusieurs régions.
Jeudi 26 juin 2008 : Le premier
parti d'opposition en République démocratique
du Congo (RDC), Mouvement de Libération du Congo
(MLC) du sénateur Jean-Pierre Bemba, a dénoncé
mercredi 25 juin 2008 l'arrestation d'un de ses
cadres, Imana Engulu, rapporteur de la Haute
autorité des médias (HAM, l'organe de
régulation des médias en RDC) et journaliste de
profession, à Kinshasa, détenu depuis le 20
juin 2008 par la police sans motif valable,
"sous le prétexte fallacieux d'un accident
de circulation". Le MLC est dirigé par son
secrétaire général, François Muamba, son
président, Jean-Pierre Bemba, n'étant plus sur
le territoire congolais depuis avril 2007 et est
actuellement en détention à Bruxelles en
Belgique depuis son interpellation le 24 mai 2008
en vertu d'un mandat d'arrêt international émis
par la Cour pénale internationale (CPI) pour
crimes de guerre et contre l'Humanité commis en
Centrafrique en 2002-2003.
Lundi 7 juillet 2008 : Daniel
Boteti, vice-président de lAssemblée
provinciale de la capitale, Kinshasa, membre du
rebelles du Mouvement de Libération du Congo
(MLC), le premier parti d'opposition du pays du
sénateur Jean-Pierre Bemba en exil
depuis avril 2007 et en détention depuis le 24
mai 2007, a été abattu dans la nuit de samedi 5
à dimanche 6 juillet 2008, près de son
domicile, au retour d'une fête de mariage. 2
suspects ont été arrêtés. Le MLC a
immédiatement annoncé qu'il suspendait sa
participation à toutes les institutions du pays,
pour protester contre cet assassinat. L'ancien
vice-président de la République démocratique
du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, 45 ans, chef
des anciens rebelles du Mouvement de Libération
du Congo (MLC), arrêté, samedi 24 mai 2008, à
Bruxelles en Belgique, à la suite d'un mandat
d'arrêt lancé le 16 mai et tenu secret
jusqu'alors à la demande de la République
centrafricaine (RCA), incapable de mener les
procédures judiciaires dans les graves crimes
commis sur son territoire, a été transféré
jeudi 3 juillet 2008 à La Haye où il doit
comparaître vendredi devant la Cour pénale
internationale (CPI). Il est le quatrième
prisonnier de la CPI et est visé par 5 chefs
d'accusation de crimes de guerre et 3 de crimes
contre l'humanité. Lire l'édition de Fil-info-France
du 26 mai 2008
Lundi 14 juillet 2008 : Selon un
communiqué du président de la Chambre basse du
parlement, Vital Kamerhe, "l'Assemblée
nationale de la République démocratique du
Congo (RDC) a adopté samedi 12 juillet 2008, par
257 voix pour, 49 contre et 30 abstentions, une
loi "accordant à tous les Congolais
résidant au Congo ou à l'étranger une amnistie
pour les faits de guerre et insurrectionnels
commis dans les provinces du Nord-Kivu et du
Sud-Kivu" et qui "exclut de son champ
d'application le crime de génocide, les crimes
de guerre et les crimes contre l'humanité",
mais "n'empêche pas les réparations et
restitutions consécutives aux faits
infractionnels amnistiés". Plusieurs
dizaines de députés de l'opposition, dont ceux
du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de
l'ancien rebelle et ancien vice-président de
RDC, Jean-Pierre Bemba, ont boycotté la séance
pour protester contre l'assassinat d'un de leurs
élus provinciaux, Daniel Boteti, abattu le 6
juillet 2008 dans la capitale Kinshasa par un
groupe d'hommes armés.
Mardi 22 juillet 2008 : Selon un
communiqué publié lundi 21 juillet 2008 par la
Mission de l'Organisation des Nations Unies en
RDC (MONUC), 26 prisonniers seraient morts des
suites de malnutrition sévère et aiguë dans
une prison de Mbuji Mayi dans le Kasaï oriental,
qui abrite 425 prisonniers au lieu de 200
conformément à sa capacité initiale. La
section des droits de l'Homme de la MONUC a
effectué une visite à la prison pour
s'enquérir de la situation. Elle a exprimé son
profond mécontentement aux autorités
provinciales sur les conditions de vie des
détenus.
Jeudi 24 juillet 2008 : Le
représentant adjoint du Secrétaire général de
l'ONU et coordonnateur des affaires humanitaires
en République démocratique du Congo (RDC), Ross Mountain, est
arrivé mardi 22 juillet 2008 au Nord-Kivu, dans
le cadre d'une mission conjointe avec le ministre
du plan congolais, Olivier Kamitatu. Les 2 hommes
doivent rencontrer les autorités provinciales,
différents représentants des Nations Unies et
autres partenaires afin d'évaluer la mise en
oeuvre de la stratégie de soutien à la
sécurité et à la stabilisation dans l'Est de
la RDC. La Mission des Nations Unies en RDC
(MONUC) a signalé plusieurs violations du
cessez-le-feu dans le district d'Ituri par divers
groupes armés. ** Le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) a repris
lundi 21 juillet 2008 ses opérations permettant
à des Congolais déplacés de retourner chez eux
dans le nord de la République démocratique du
Congo (RDC), 7 mois après avoir interrompu ces
opérations pour des raisons de sécurité.
Jeudi 31 juillet 2008 : La MONUC,
Mission de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo , a annoncé
avoir mené une enquête du 21 au 26 juillet 2008
à Lieke Lesole, dans le district de la Tshopo en
Province Orientale, afin d'aider daider la
justice congolaise dans son enquête sur les
viols massifs, pillages et sévices corporels
perpétrés dans cette localité en juillet 2007
par un groupe de miliciens Maï-Maï, qui s'est
livré, "dans la nuit du 21 juillet 2007 à
des pillages, à des tortures et à des viols
massifs de femmes et de jeunes filles sous le
sceau d'une opération 'Etakata' (nettoyage ou
ville propre)". La MONUC a constaté
"72 cas de violences sexuelles dont quatre
femmes enceintes violées, ce qui a provoqué
chez elles des fausses couches, tortures et
blessures graves sur des hommes". La MONUC a
conclu qu'au vu des examens, témoignages et
plaintes recueillis, tout est prêt désormais
pour saisir le tribunal militaire pour que
justice soit rendue.
Samedi 2 août 2008 : La Mission
de l'ONU en République démocratique du Congo
(MONUC) a annoncé que 67 combattants rwandais
d'une faction dissidente des Forces
démocratiques pour la libération du Rwanda
(FDLR), ont déposé volontairement les armes
jeudi 31 juillet 2008 à Kasiki, à environ 200
kilomètres au Nord de Goma, capitale du Nord
Kivu, conformément à l'accord de Nairobi signé
le 9 novembre 2007 entre la RDC et le Rwanda. La
MONUC a salué cette initiative, notant que le
désarmement volontaire simultané d'un tel
nombre de combattants FDLR n'a plus été
effectué depuis 2006.
Vendredi 8 août 2008 : Le
président Joseph Kabila a quitté mercredi 6
août 2008 la capitale Kinshasa
pour se rendre à Pékin en Chine pour assister
à la cérémonie d'ouverture des Jeux
olympiques. Au cours de son voyage, qui se
terminera dimanche 10 août 2008, il rencontrera
des entrepreneurs chinois, qui s'occupent de
grands chantiers de reconstruction en RDC. En
septembre 2007, la banque privée chinoise Exim
Bank a signé avec la RDC un protocole d'accord
portant sur un prêt de 8,5 milliards de dollars
pour la réalisation de travaux d'infrastructure
et la relance de l'exploitation minière,
partiellement remboursable en titres miniers.
Mercredi 13 août 2008 : Après
l'ouverture de nouvelles enquêtes en mai 2008
par la Mission de maintien de la paix l'ONU en
République démocratique du Congo (MONUC) sur
des allégations d'"exploitation et d'abus
sexuels" impliquant des Casques bleus au
Nord-Kivu dans l'est de la RDC, des enquêteurs
du Bureau des services de contrôle interne ont
révélé "un début de preuve" selon
laquelle des soldats indiens ayant servi au sein
de la MONUC "pourraient être liés à des
cas d'exploitation sexuelle et d'abus"
portant notamment "sur des jeunes filles et
dans certains cas sur des jeunes garçons par au
moins 100 soldats indiens de la force de paix (de
la MONUC) sur une période de plusieurs
années". Le Secrétaire général de l'ONU,
Ban Ki-Moon, s'est dit
"profondément préoccupé" par ces
résultats et a rappelé "dans les termes
les plus forts possibles, qu'un tel comportement,
s'il est confirmé, est complètement
inacceptable et que les mesures disciplinaires
les plus graves autorisées par le droit indien
devraient être prises dès que possible contre
ceux qui sont impliqués". Les soldats
incriminés auraient regagné l'Inde. Le
gouvernement indien a assuré l'ONU que les
accusations feraient l'objet d'une enquête
complète et rapide et que, si elles sont
fondées, des mesures exemplaires seraient
prises.
Vendredi 15 août 2008 : Lors d'une
cérémonie qui s'est tenue jeudi 14 août 2008
à Luberizi au Sud Kivu, dans l'est du pays, en
présence du ministre congolais de la Défense,
Chikez Diemu, la Mission de l'Organisation des
Nations Unies en République démocratique du
Congo (MONUC) a annoncé l'achèvement de la
formation militaire de 1 800 soldats de l'armée
congolaise. Cette formation, qui a duré 3 mois,
était assurée par des Casques Bleus pakistanais
de la MONUC et comportait des cours de tactique
militaire, de maniement des armes, de logistique
et d'éthique professionnelle. Les cours ont
également porté sur le respect des droits de
l'homme, la protection de l'enfant, les
conventions de Genève et le mandat de la MONUC.
Jeudi 21 août 2008 : La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
annoncé mercredi 20 août 2008 dans un
communiqué que des Casques bleus de l'ONU et des
militaires de la République démocratique du
Congo (RDC) ont été déployés conjointement
dans les provinces d'Ituri et d'Orientale, dans
l'est du pays, pour protéger les civils après
des attaques par des rebelles ougandais de la
Lord Résistance Army (LRA).
Jeudi 28 août 2008 : Le
procureur du tribunal militaire de Kinshasa a
requis, mercredi 27 août 2008 la peine de mort
à l'encontre de 8 accusés poursuivis pour le
meurtre de Daniel Boteti, vice-président de
lAssemblée provinciale de la capitale,
Kinshasa, membre du Mouvement de Libération du
Congo (MLC), le premier parti d'opposition,
abattu dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6
juillet 2008, près de son domicile, au retour
d'une fête de mariage.
Vendredi 29 août 2008 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
annoncé jeudi 28 août 2008 la nomination de
Leila Zerrougui, de l'Algérie, au poste de
représentant spécial adjoint de la Mission de
l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo (MONUC).
Samedi 30 août 2008 : La France
et la RDC ont signé, mercredi 27 août 2008 à
Kinshasa une convention dans laquelle la France
offre une contribution de 1,5 millions de dollars
pour soutenir la tenue des prochaines élections
urbaines, municipales et locales en République
démocratique du Congo (RDC). ** La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
envoyé jeudi 28 août 2008 plusieurs patrouilles
blindées au nord de Goma pour faire cesser les
combats qui ont eu lieu dans plusieurs localités
dans la matinée du 28 août 2008, provoquant des
mouvements de populations. La MONUC a appelé les
parties à la retenue, à regagner leurs
positions initiales et à éviter toute action
susceptible d'entraîner une nouvelle escalade de
violence. La MONUC rappelle aussi que toute
action militaire menée par les signataires des
Actes d'Engagement constitue une violation du
cessez-le-feu.
Mercredi 3 septembre 2008 : Un avion
humanitaire affrété par les Nations Unies avec
17 personnes à bord s'est écrasé lundi 1er
septembre 2008 dans une zone montagneuse près de
Bukavu, dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC). L'épave a été
localisée, mais en raison du relief, aucun
hélicoptère n'a pu atterrir pour vérifier s'il
y avait des survivants.
Mardi 9 septembre 2008 : Après la
reprise des combats dans le nord Kivu samedi 6
septembre 2008, les Casques bleus de la Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) ont
dû procéder à des tirs de sommation aux
troupes du Congrès national pour la défense du
peuple (CNDP) près de Nyanzale, dans le
territoire de Rutshuru au Nord Kivu, afin
d'empêcher de nouveaux mouvements de ces
éléments dans cette zone. Le 28 août 2008, des
affrontements avaient eu lieu entre des
éléments armés du CNDP et les forces armées
de la République Démocratique du Congo (RDC)
dans le territoire de Rutshuru. La MONUC avait
dépêché plusieurs patrouilles blindées pour
faire cesser les combats qui avaient entraîné
des mouvements de populations.
Mercredi 10 septembre 2008 : La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
indiqué mardi 9 septembre 2008 qu'elle appuyait
les Forces armées congolaises (FARDC) contre les
rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur
(LRA) pour les dissuader d'attaquer les
populations.
Mercredi 17 septembre 2008 : La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
indiqué que de nouveaux combats ont opposé
mardi 16 septembre 2008 les troupes rebelles du
Congrès national pour la défense du peuple
(CNDP)et les forces armées de la République
démocratique du Congo (FARDC) à Kirotshe, près
de Goma, capitale de la province du Nord Kivu.
Lundi 22 septembre 2008 : Les combats
entre les Forces armées de la République
démocratique du Congo (FARDC), et les rebelles
du Congrès national pour la défense du peuple
(CNDP) du chef rebelle tutsi Laurent Nkunda, ont
repris au Nord-Kivu dans l'est du pays. La
mission des Nations unies au Congo démocratique
(MONUC) n'a pas réussi à imposer un
cessez-le-feu. Plusieurs milliers de personnes
ont fui les combats.
Mercredi 24 septembre 2008 : Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
réclamé lundi 22 septembre 2008 la libération
inconditionnelle de 90 écoliers enlevés dans
leur école le 17 septembre 2008 par les rebelles
de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA,
Lord's Resistance Army) dans la Province
Orientale, dans le nord-est de la République
démocratique du Congo (RDC). La LRA lutte contre
le gouvernement en place pour instaurer un
régime théocratique fondé sur les 10
commandements de la Bible. Elle se livre à des
exactions contre les populations civiles, et
enlève des enfants afin de les enrôler dans
leurs rangs. Cette guerre a fait des dizaines de
milliers de morts, essentiellement des civils.
1,6 million d'habitants ont fui les violences et
vivent dans des camps de déplacés. Plus de
détails : Dossier Fidès : Rapport global sur
les Enfants Soldats de 2004. L'UNICEF a
rappelé à toutes les parties que l'enlèvement
d'enfants et leur emploi dans des groupes armés
est un crime de guerre et un crime contre
l'humanité.
Vendredi 26 septembre 2008 : Le premier
ministre, Antoine Gizenga, 83 ans, a donné sa
démission jeudi 25 septembre 2008. Il était en
poste depuis février 2008. L'opposition et la
société civile réclamaient depuis plusieurs
mois sa démission, l'accusant
"d'immobilisme". Il a demandé aux
Congolais de se mettre au travail pour
reconstruire la République démocratique du
Congo, qui recèle d'immenses ressources
naturelles, dont 34 % des réserves mondiales
connues de cobalt et 10 % des réserves de
cuivre. Malgré les richesses du sous-sol
congolais, 75 % des 60 millions d'habitants de la
RDC vivent en dessous du seuil de pauvreté avec
moins de un dollar par jour.
Mardi 30 septembre 2008 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Amnesty
International, a publié lundi 29
septembre 2008 un nouveau rapport qui dénonce la
recrudescence des viols et des recrutements
d'enfants soldats dans la province du Nord-Kivu
dans l'est de la République démocratique du
Congo. Selon Amnesty, "chaque fois que 2
enfants soldats sont libérés, 5 sont recrutés
de force". Le rapport traite également des
violences physiques, et notamment sexuelles, dont
continuent dêtre victimes des femmes et
des enfants dans le cadre du conflit alors que le
gouvernement et les groupes armés
sétaient engagés à mettre fin à ces
atrocités. Les enfants-soldats qui tentent de
senfuir sont tués ou torturés, parfois
devant les autres enfants, à titre dissuasif.
Lorganisation appelle notamment les groupes
armés à libérer immédiatement tous les
enfants intégrés dans leurs forces, et elle
préconise différentes mesures pour mettre fin
à la violence sexuelle dans toute son horreur.
Dans un "acte dengagement" signé
le 23 janvier 2008, les groupes armés opérant
dans la province du Nord-Kivu de la RDC
sengageaient à mettre fin aux homicides,
viols et actes de torture à lencontre des
civils, et à ne plus recruter
denfants-soldats. La reprise des combats
dans le Nord-Kivu depuis le 28 août 2008 a
provoqué le déplacement de plus de 100 000
personnes, qui sont venues sajouter au plus
dun million de personnes déplacées plus
tôt par la violence dans cette région.
Samedi 4 octobre 2008 : Le chef de
la Mission de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC), Alan
Doss, a demandé vendredi 3 octobre 2008 au
Conseil de sécurité de l'ONU des casques bleus
supplémentaires pour renforcer les 19 000
militaires déjà sur place pour empêcher que la
RDC ne sombre à nouveau dans la guerre, après
la reprise des combats dans l'est du pays.
Lundi 6 octobre 2008 : Le ministre
des Affaires étrangères a accusé le Rwanda de
soutenir le "mouvement de rébellion"
du général Laurent Nkunda dans l'est du pays
où de violents combats ont repris provoquant le
déplacement des populations civiles. **
Laurent Nkunda, un général tutsi
entré en rébellion qui refuse de désarmer et
de s'intégrer au sein des Forces armées de la
RDC (FARDC), les accusant d'être appuyées par
des rebelles hutus rwandais
"génocidaires", au nom de la défense
de sa communauté, a justifié samedi 4 octobre
2008 la transformation de son mouvement, le
Congrès national pour la défense du peuple
(CNDP), en un "mouvement de libération
totale de la République", par la
"trahison" du peuple par "un
gouvernement qui arme les forces négatives
étrangères contre son peuple, un gouvernement
qui forme une armée qui se comporte très mal
contre son peuple, un gouvernement qui ne répond
à aucune revendication de son peuple, mais c'est
une trahison".
Mardi 7 octobre 2008 : Plusieurs
centaines d'écoliers ont manifesté lundi 6
octobre 2008 devant le ministère de
l'Enseignement primaire et secondaire, pour
protester contre la grève de leurs enseignants
qui a été lancée le 1er septembre 2008, jour
de la rentrée, par le Syndicat national des
enseignants des écoles conventionnées
catholiques (SYNECAT) et le Syndicat des
enseignants du Congo (SYECO) pour des
revendications portant sur une revalorisation des
salaires conformément à un accord conclu en
février 2004 avec le gouvernement, une
harmonisation des traitements au niveau national
et la régularisation du statut des vacataires.
Jeudi 9 octobre 2008 : L'ambassadeur
de la RDC à l'ONU, Atoki Ileka, a
annoncé mercredi 8 octobre 2008 que la
République démocratique du Congo (RDC) a
demandé une réunion d'urgence du Conseil de
sécurité de l'ONU portant sur une attaque
imminente des forces rwandaises contre la ville
congolaise de Goma, accusant le Rwanda "de
vouloir masquer cette opération en une attaque
du CNDP" (le Congrès national pour la
défense du peuple de général Laurent Nkunda,
général tutsi entré en rébellion. Des combats
ensanglantent depuis le 28 août 2008 l'armée
régulière aux soldats de Laurent Nkunda,
provoquant d'importants déplacements des
populations civiles.
Mardi 14 octobre 2008 : Le
président Joseph Kabila a nommé
vendredi 10 octobre 2008 au poste de premier
ministre, Adolphe Muzito, ministre du Budget, en
remplacement d'Antoine Gizenga qui a
démissionné le 25 septembre 2008. L'opposition
et la société civile réclamaient depuis
plusieurs mois la démission d'Antoine Gizenga,
l'accusant "d'immobilisme". Ce dernier
a demandé aux Congolais de se mettre au travail
pour reconstruire la République démocratique du
Congo, qui recèle d'immenses ressources
naturelles, dont 34 % des réserves mondiales
connues de cobalt et 10 % des réserves de
cuivre. Malgré les richesses du sous-sol
congolais, 75 % des 60 millions d'habitants de la
RDC vivent en dessous du seuil de pauvreté avec
moins de un dollar par jour.
Samedi 18 octobre 2008 : Plusieurs
députés et élus locaux du Nord-Kivu dans l'est
du pays se sont ralliés vendredi 17 octobre 2008
au cours d'une cérémonie officielle organisée
à Bunagana, près de la frontière ougandaise,
au Congrès national pour la défense du peuple
(CNDP), mouvement rebelle du général Laurent Nkunda. Les
députés du Nord-Kivu ont accusé jeudi 16
octobre 2008 "certains" membres de
l'assemblée et du gouvernement de cette province
de l'est de la République démocratique du Congo
(RDC) de "pactiser" avec la rébellion
de Laurent Nkunda et exigé une enquête sur
l'"enrichissement sans cause" de
certains responsables de l'armée congolaise dans
cette province ainsi que de certains humanitaires
et "même de certains membres du
gouvernement central". Des combats opposent
régulièrement depuis le 28 août 2008 l'armée
congolaise à la rébellion de Laurent Nkunda, en
violation d'un cessez-le-feu consécutif à
l'accord de paix de Goma, signé par les
différentes parties au conflit en janvier 2008.
Lundi 20 octobre 2008 : Environ 6
000 Congolais ont fui l'est de la République
démocratique du Congo (RDC) pour se réfugier en
Ouganda. De violents combats opposent l'armée
régulière aux combattants de l'ancien général
Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP), qui a rejeté l'accord
de paix de Goma, signé par les différentes
parties en conflit le 23 janvier 2008.
Lundi 27 octobre 2008 : Les
rebelles du Congrès national pour la défense du
peuple (CNDP) menés par le général dissident
Laurent Nkunda ont pris le contrôle de la base
militaire de Rumangabo, située sur un axe
stratégique dans l'est du pays, à une
cinquantaine de kilomètres de Goma, la capitale
de la province du Nord-Kivu après de violents
combats avec les Forces Armées de RDC débutés
vendredi 24 octobre 2008. Les hommes du CNDP ont
également investi le siège du Parc national de
Virunga, le plus vieux parc d'Afrique crée par
décret royal en avril 1925. Le parc est classé
patrimoine mondial par l'UNESCO,
Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture. La mission des Nations
Unies en RDC (MONUC) a confirmé l'information.
Elle a appelé "toutes les parties à
revenir sur leurs positions initiales afin de
faciliter les opérations de
désengagement". Des troupes de la MONUC ont
été déployées sur l'axe routier entre
Rutshuru et Goma, pour "sécuriser les
déplacements" des civils fuyant les
combats. Des combats opposent depuis le 28 août
2008 le CNDP du général déchu Laurent Nkunda
à l'armée congolaise dans les collines du
Nord-Kivu, en violation d'un cessez-le-feu issu
de l'accord de paix de Goma, signé en janvier
2008.
Mardi 28 octobre 2008 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
appelé lundi 27 octobre 2008 à un cessez-le-feu
immédiat dans le Nord-Kivu, dans l'Est de la
République démocratique du Congo (RDC), et a
dénoncé les attaques délibérées menées par
les combattants du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP) conduits par le
général dissident Laurent Nkunda contre les
Casques bleus de la Mission de
lOrganisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC). Selon
la MONUC, un convoi de casques bleus qui
assuraient la sécurité des civils sur l'axe
Goma-Rutshuru a essuyé 5 tirs de roquettes sur 2
des blindés aux environs de Kalengera. A Goma,
plusieurs centaines de manifestants ont lancé
des projectiles contre les installations et les
véhicules de la MONUC, détruisant le matériel
des Nations Unies. Des éléments de la police
nationale congolaise et des Casques bleus ont dû
empêcher des manifestants d'entrer dans les
installations de la MONUC. Au cours de ces
violentes manifestations, un civil a été tué.
Ces combats, qui ont débuté en août 2008, ont
provoqué le déplacement de 250 000 personnes. Lire l'édition de Fil-info-France
du lundi 27 octobre 2008 **
Le commandant de la force de la
MONUC, le lieutenant général espagnol Vicente
Diaz de Villegas y Herreria, nommé à ce poste
lundi 25 août 2008, a annoncé qu'il n'était
plus en mesure d'assurer ses fonctions pour des
raisons personnelles. L'intérim sera assuré par
le général ghanéen Ishmeel Ben Quartey, en
attendant que soit nommé un remplaçant au
général Diaz par le Département des
opérations de maintien de la paix (DPKO).
Jeudi 30 octobre 2008 : Le Congrès
national pour la défense du peuple (CNDP)
conduit par le général dissident Laurent
Nkunda, a annoncé mercredi 29 octobre 2008 dans
un communiqué "sa décision de proclamer un
cessez-le feu unilatéral dans les affrontements
qui l'opposent actuellement à la coalition
gouvernementale et à la MONUC, (NDLR. Mission de
l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo) dans la périphérie du
chef-lieu de la province du Nord-Kivu",
Goma, après 4 jours de combats qui ont provoqué
la fuite de dizaines de milliers de personnes,
"dans le but de ne pas paniquer la
population de Goma ainsi que celle qui se trouve
dans les camps des déplacés aux environs
immédiats de la ville". Selon le Haut
commissariat de l'ONU pour les réfugiés
(UNHCR), 45 000 déplacés regroupés dans un
camp à Kibati, à une dizaine de kilomètres au
nord de Goma, ont pris la fuite dans la panique. ONU : Edmond Mulet,
sous-secrétaire général chargé des
opérations de maintien de la paix, a été
chargé mercredi 29 octobre 2008 par le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui
se trouve en visite officielle aux Philippines,
à se rendre au Rwanda et en RDC, avec Haïlé Menkerios,
sous-secrétaire général pour les affaires
politiques chargé de l'Afrique, afin
"d'exhorter les chefs à cesser les
hostilités, puis de tenter de réconcilier les
dirigeants des deux pays, la RDC et le
Rwanda" selon le communiqué de Ban Ki Moon.
Il a également appelé "à la fin de toutes
les menaces contre la ville de Goma et ses
environs, à l'arrêt des attaques contre le
personnel des Nations Unies et les travailleurs
des organisations humanitaires et à un accès
immédiat des organisations humanitaires aux
populations en danger".
Vendredi 31 octobre 2008 : Le
Secrétaire général adjoint aux affaires
humanitaires et Coordonnateur des secours
d'urgence de l'ONU, John Holmes, a
réclamé jeudi 30 octobre 2008 un accès
humanitaire d'urgence dans la province du
Nord-Kivu, dans l'Est de la République
démocratique du Congo (RDC), où s'affrontent
les rebelles du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP) conduit par
le général dissident Laurent Nkunda, et les
forces armées congolaises. Il a espéré
"que le cessez-le-feu déclaré mercredi (29
octobre 2008) aidera à restaurer rapidement des
conditions de sécurité minimum et à permettre
aux humanitaires d'évaluer la situation et de
préparer des opérations d'urgence".
Samedi 1er novembre 2008 : A la suite
des visites du commissaire européen à l'Aide
humanitaire, Louis Michel, de la secrétaire
d'Etat adjointe américaine aux Affaires
africaines, Jendayi E. Frazer, ainsi que des
ministres français et britannique des Affaires
étrangères, Bernard Kouchner et David
Miliband, le président congolais, Joseph Kabila, et le
président rwandais, Paul Kagamé, ont accepté
vendredi 31 octobre 2008 de participer à Nairobi
au Kenya à un sommet, sous l'égide de l'ONU,
pour "mettre fin aux causes qui minent
l'est" de la RDC.
Lundi 3 novembre 2008 : LAssemblée
nationale de la République démocratique du
Congo (RDC) a investi dans la nuit de samedi 1er
à dimanche 2 novembre 2008 le nouveau
gouvernement formé le 27 octobre 2008, mené par
le premier ministre, Adolphe Muzito qui a
indiqué que la première tâche sera de pacifier
lest du pays en guerre civile. Le ministre
des Affaires étrangères britannique, David
Miliband, en visite dans le pays, a affirmé
dimanche 2 novembre 2008 que "plus de 1,6
million de déplacés" dans lest de la
République démocratique du Congo (RDC) étaient
"pris au piège de la crise" et sans
accès à une aide humanitaire. Des combats
opposent depuis le 28 août 2008 le Congrès
national pour la défense du peuple (CNDP) menés
par le général dissident Laurent Nkunda à
l'armée congolaise dans les collines du
Nord-Kivu, en violation d'un cessez-le-feu issu
de l'accord de paix de Goma, signé en janvier
2008.
Mardi 4 novembre 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
annoncé lundi 3 novembre 2008 son intention de
nommer le lieutenant-général, Babacar Gaye du
Sénégal au poste de commandant par intérim de
la force de la Mission de l'Organisation des
Nations Unies en République démocratique du
Congo (MONUC) en remplacement du
lieutenant-général, Vicente Diaz de Villegas y
Herreria, qui a démissionné le 27 octobre 2008
"pour des raisons personnelles". Il
était en poste depuis le 25 août 2008. Babacar
Gaye, qui a été commandant de la force de la
MONUC de mars 2005 à octobre 2008, a été chef
d'état major des forces armées du Sénégal de
mai 2000 à août 2003 et chef de région
militaire de novembre 1997 à mai 2000. Il a
servi en tant que chef du contingent sénégalais
de la Force intérimaire des Nations Unies au
Liban (FINUL) d'août 1979 à mars 1980. **
A l'issue d'une réunion du Conseil
de sécurité de l'ONU, le secrétaire général
de l'ONU, Ban Ki-Moon, a offert lundi 3 novembre
2008 ses bons offices pour mettre fin à la crise
dans l'Est de la République démocratique du
Congo (RDC) et annoncé la nomination de l'ancien
président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, en
qualité d'Envoyé spécial.
Mercredi 5 novembre 2008 : Le
procureur de la Cour pénale internationale
(CPI), Luis Moreno Ocampo, s'est dit
"inquiet" mardi 4 novembre 2008 de la
situation au nord Kivu dans l'est da la
République démocratique du Congo après la
reprise des combats. Le Procureur a rappelé que
la CPI a compétence pour enquêter et poursuivre
les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre
lhumanité et de génocide commis sur le
territoire de la République démocratique du
Congo ou par des ressortissants congolais depuis
le 1er juillet 2002. Il a déclaré : "Les
crimes doivent cesser. La population des 2
provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu n'a que
trop souffert. Les viols et les déplacements
forcés sont des crimes graves qui ne sauraient
rester impunis". Le Bureau du Procureur a
commencé son examen des crimes qui auraient
été commis dans les deux provinces du Nord-Kivu
et du Sud-Kivu ces dernières années par des
personnes appartenant à tous les groupes
impliqués dans la région, que ce soit le
Congrès national pour la défense du peuple
(CNDP), les Forces démocratiques de libération
du Rwanda (FDLR), les Forces armées de la
République démocratique du Congo (FARDC)
elles-mêmes, ou dautres groupes armés
basés dans la région. ** Malgré
l'entrée en vigueur depuis le mercredi 29
octobre 2008 d'un cessez-le-feu décrété
unilatéralement par le général dissident
Laurent Nkunda, qui dirige le Congrès national
pour la défense du peuple (CNDP), des combats
ont éclaté mardi 4 novembre 2008 entre le CNDP
et des miliciens Ma¨-Maï, après 5 jours de
trêve, près de Rutshuru, à 80 km au nord de
Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. **
Le nouveau premier ministre Adolphe
Muzito est arrivé mardi 4 novembre 2008 à Goma
pour une tournée de 3 jours dans l'est dans le
but de "réconforter" la population. **
L'Organisation mondiale de la Santé
(OMS) a lancé un appel mardi 4
novembre 2008 visant à obtenir plus de moyens
"pour répondre aux besoins de 2,5 millions
de déplacés et d'habitants" dans la
province du Nord Kivu dans l'est de la
République démocratique du Congo (RDC),
"menacés par une flambée épidémique de
choléra, de rougeole et de coqueluche et à qui
il faudrait apporter soins et vaccinations en 72
heures", selon le communiqué de l'OMS. ** Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
indiqué mardi 4 novembre 2008 qu'environ 100 000
personnes, dont 60 % d'enfants, ont fui leurs
maisons à cause des violents combats entre
groupes armés la semaine dernière et sont dans
une situation "désespérée. L'UNICEF a
également précisé qu'au cours des 2 derniers
mois, 250 000 personnes ont dû abandonner leurs
maisons portant le nombre total de déplacés
autour d'un million, soit 20 % de la population
du Nord-Kivu.
Jeudi 6 novembre 2008 : Le
président Joseph Kabila a annoncé mercredi 5
novembre 2008 sa participation à un sommet
international qui s'ouvrira à Nairobi au Kenya
vendredi 7 novembre 2008 et qui sera consacré à
la crise dans l'est de la République
démocratique du Congo, après la reprise des
combats le 27 août 2008 entre le Congrès
national pour la défense du peuple (CNDP) de
Laurent Nkunda et l'armée régulière
congolaise. ** La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
appelé mercredi 5 novembre 2008 à la cessation
immédiate des hostilités dans le territoire de
Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, dans
l'Est de la République démocratique du Congo
(RDC). Les troupes du CNDP et des éléments de
la milice des patriotes résistants congolais
(PARECO) et d'autres groupes Maï Maï,
s'affrontent à l'arme lourde dans les environs
proches de la ville de Rutshsuru, en violation
d'un cessez-le-feu décrété unilatéralement
mercredi 29 octobre 2008 par le Congrès national
pour la défense du peuple (CNDP) conduit par le
général dissident Laurent Nkunda.
Vendredi 7 novembre 2008 : Les
combattants du Congrès national pour la défense
du peuple (CNDP) ont pris le contrôle jeudi 6
novembre 2008 de Nyanzale, localité située à
80 kilomètres au nord-ouest de Goma, capitale de
la province du Nord-Kivu, malgré le
cessez-le-feu qu'ils ont décrété
unilatéralement le 29 octobre 2008.
Lundi 10 novembre 2008 : De nouveaux
combats se sont déroulés dimanche 9 novembre
2008 dans l'est de la République démocratique
du Congo (RDC), à Ngungu, localité à la
frontière entre les provinces du Nord-Kivu et du
Sud-Kivu, entre les combattants du Congrès
national pour la défense du peuple (CNDP)de
Laurent Nkunda et des groupes armés
pro-gouvernementaux. Selon le porte-parole
militaire de la Mission des Nations Unies en RDC
(MONUC), le lieutenant-colonel Jean-Paul
Dietrich, ces combats ont impliqué "de
façon manifeste" des rebelles hutu
rwandais.
Mardi 11 novembre 2008 : Une équipe
multidisciplinaire de la Mission de
l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo (MONUC) envoyée dans le
village de Kiwanja, près de la ville de
Rutshuru, pour enquêter sur des informations
concernant des massacres de civils, a indiqué
avoir obtenu "des informations crédibles
sur des massacres de civils commis par des
groupes armés au Nord-Kivu, dans l'Est de la
République démocratique du Congo (RDC)"
lors de combats qui se sont déroulée les 4 et 6
novembre 2008 le mouvement des Patriotes
résistants du Congo (PARECO) et les rebelles de
Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP). Le représentant
spécial du Secrétaire général pour la RDC,
Alan Doss, a indiqué lundi 10 novembre 2008 que
"les meurtres de civils par des groupes
armés sont une violation des droits de l'homme
et du droit humanitaire international" et
"constituent des crimes de guerre".
Mercredi 12 novembre 2008 : Dans une
interview diffusée mardi 11 novembre 2008 par la
chaîne belge RTBF, le général dissident
Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP), a affirmé qu'il
"était de son devoir" de renverser le
gouvernement car "les Congolais sont
menacés" par l'actuel gouvernement, qui ne
défend pas, selon lui, la population des groupes
armés hutus rwandais installés dans l'est de la
RDC.
Vendredi 14 novembre 2008 : 41
officiers de police de la République
démocratique du Congo (RDC), et leurs familles,
se sont réfugiés en Ouganda afin de fuir les
miliciens de Laurent Nkunda, chef du Congrès
national pour la défense du peuple (CNDP), qui
ont mené des attaques dans la localité de
Kiwanja, dans la province du Nord-Kivu, dans
l'est de la RDC, où une cinquantaine de civils
auraient été tués. Un porte-parole ougandais a
précisé que l'armée entendait remettre ces
déserteurs au Haut Commissariat de l'ONU pour
les réfugiés (UNHCR). **
Les combattants de Laurent Nkunda
sont entrés dans la ville stratégique de
Kanyabayonga, située à une centaine de
kilomètres au nord de Goma, la capitale de la
province du Nord-Kivu, où convergent toutes les
routes principales du Nord-Kivu. La Mission des
Nations unies en RDC (MONUC), qui dispose d'une
base à Kanyabayonga, n'a pas confirmé ses
informations. ** Les
autorités congolaises ont promis de
"châtier" les soldats qui se sont
livrés à des pillages dans la région de
Kanyabayonga dans l'est du pays, lundi 10 et
mardi 11 novembre 2008. Selon l'ONU, les soldats
congolais, mal payés et indisciplinés, étaient
responsables de 40 % des violations des droits de
l'Homme enregistrées en RDC dans les 6 derniers
mois de 2006.
Samedi 15 novembre 2008 : L'ancien
président nigérian, Olusegun Obasanjo, nommé le
3 novembre 2008 émissaire spécial des Nations
Unies par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, pour
résoudre la crise dans l'est de la RDC, est
arrivé vendredi 14 novembre 2008 à Kinshasa la
capitale où il a rencontré le chef de la MONUC,
Mission de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo, Alan Doss. Il
devait rencontrer le président congolais Joseph
Kabila et se rendra samedi 15 novembre 2008 à
Goma, capitale de la province du Nord-Kivu où
les troupes de Laurent Nkunda, chef du Congrès
national pour la défense du peuple (CNDP), ont
entrés dans la ville stratégique de
Kanyabayonga, située à une centaine de
kilomètres au nord de Goma. ** Le
Commissaire de l'Union africaine à la paix et la
sécurité, l'Algérien Ramtane Lamamra, est
arrivé vendredi 14 novembre 2008 à Kinshasa
pour des entretiens consacrés à la crise dans
l'est de la République démocratique du Congo.
Il rencontrera samedi 15 novembre 2008 le
président congolais Joseph Kabila et le premier
ministre Adolphe Muzito. Il doit ensuite
accompagner l'envoyé spécial de l'ONU pour la
crise en RDC, Olusegun Obasanjo, arrivé lui
aussi vendredi dans la capitale congolaise, à
Goma, dans l'est du pays. Ramtane Lamamra se
rendra ensuite au Rwanda, accusé par la RDC de
soutenir la rébellion de Laurent Nkunda.
Lundi 17 novembre 2008 : Laurent
Nkunda, chef du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP), a rencontré dimanche
16 novembre 2008 pendant près de 2 heures à
Jomba, ville située dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC), Olusegun Obasanjo,
nommé le 3 novembre 2008 émissaire spécial des
Nations Unies par le secrétaire général de
l'ONU Ban Ki-Moon, pour résoudre la crise dans
l'est de la RDC. Laurent Nkunda s'est dit prêt
"à rencontrer la partie adverse pour
trouver un cessez-le-feu" et à accepté la
création d'une commission tripartite chargée de
faire respecter un cessez-le-feu bilatéral.
Mardi 18 novembre 2008 : Le
président Joseph Kabila a nommé lundi 17
novembre 2008 un nouveau chef d'Etat-major, le
général Didier Etumba Longomba, en raison de
l'avancée importante des troupes du général
dissident, Laurent Nkunda, chef du Congrès
national pour la défense du peuple (CNDP). ONU :
La France a déposé lundi 17 novembre 2008
auprès du Conseil de sécurité de l'ONU,
conjointement avec plusieurs autres Etats membres
dont la Belgique, la Grande-Bretagne et les
Etats-Unis, un projet de résolution qui prévoit
"une augmentation temporaire d'un maximum de
2785 hommes des effectifs militaires de la
Mission des Nations unies en RDC (MONUC) et de
300 hommes au maximum de ses effectifs de
police" en raison de la reprise des combats
dans l'est de la République démocratique du
Congo (RDC).
Jeudi 20 novembre 2008 : La Mission
de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) a
confirmé mercredi 19 novembre 2008 un
"retrait visible" du Congrès national
pour la défense du peuple (CNDP), dans les zones
de Kanyabalonga-Nyanzale et de Kabasha-Rutshuru
et l'ouverture d'un corridor humanitaire dans
l'est de la République démocratique du Congo
(RDC).
Vendredi 21 novembre 2008 : Une chaîne
de télévision privée émettant de Kinshasa,
Raga TV, est sans signal depuis mercredi 19
novembre 2008, peu après avoir diffusé une
interview du député national de
lopposition, Roger Lumbala, sur
linstallation d'un bureau du président
Joseph Kabila au Palais du peuple, siège du
Parlement. Selon un source proche de Raga TV, des
hommes armés de l'Agence nationale de
renseignement (ANR) ont fait irruption dans les
bâtiments de la chaîne peu après la diffusion
et confisqué le support de l'interview de Roger
Lumbala. Le directeur des programmes, Mbuyi
Bwebwe, ainsi que 2 régisseurs d'antenne, Jules
Mpata et Faustin Bwana Kawa, ont été arrêtés
en attendant que le journaliste Jules Mwamba qui
avait réalisé linterview, se présente.
On n'est sans nouvelles de Jules Mwamba depuis
cette date. La directrice de l'information,
Rosette Mamba, et un journaliste, Robert Muila,
ont été interpellés jeudi 20 novembre 2008 à
la rédaction de la chaîne.
Samedi 22 novembre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
jeudi 20 novembre 2008 une résolution qui
autorise une augmentation temporaire des
effectifs du personnel militaire et des unités
de police, les portant à 3 000 hommes. Il
autorise le déploiement immédiat de "ces
ressources supplémentaires jusqu'au 31 décembre
2008 et entend reconduire cette autorisation à
l'occasion de la prorogation du mandat de la
MONUC, Mission de l'Organisation des Nations
Unies en République démocratique du
Congo", soulignant que "la durée du
séjour des forces supplémentaires dépendra des
conditions de sécurité dans les Kivus". (Reproduction
interdite)
Lundi 24 novembre 2008 : Didace
Namujimbo (32 ans), journaliste à la radio Okapi, gérée
par la Fondation
Hirondelle, en partenariat avec
l'ONU, a été abattu d'une balle dans la tête
par des inconnus dans la nuit du vendredi 21
novembre 2008 à Bukavu dans l'est de la
République démocratique du Congo (RDC) alors
qu'il regagnait son domicile. La MONUC,
Mission de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo, s'est dite
prête à collaborer avec les services
sécuritaire et judiciaire de la RDC "pour
mettre la main, le plus rapidement possible, sur
les auteurs de ce crime" et espéré que les
"autorités de ce pays vont faire diligence
pour poursuivre le ou les auteurs de cet acte
ignoble, quils seront rattrapés et
quils subiront les rigueurs de la
loi". L'organisation congolaise "Journaliste
en danger" (JED) a demandé aux
autorités "de prendre leur responsabilité
pour trouver et punir les commanditaires de cet
assassinat". Le secrétaire général du
JED, Tshivis Tshivwadi, a déclaré : "Cela
fait 7 journalistes assassinés en lespace
de 3 ans. Pour cela, nous avons eu droit à des
simulacres de procès juste pour masquer les
véritables assassins et les commanditaires. Nous
espérons, et nous demandons encore une fois que
la justice, les autorités de ce pays, puissent
prendre leur responsabilité, que des enquêtes
sérieuses soient menées pour connaître les
circonstances, parce que, jusquà présent
personne ne sait dire exactement les
circonstances dans lesquelles Didace a été
assassiné. Nous pensons quil est temps
quon arrête cette machine de mort
quon a déclenché contre les
journalistes". (Reproduction
interdite) ** Laurent
Nkunda, chef du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP), a dénoncé samedi 22
novembre 2008 l'envoi de 3 000 Casques bleus
supplémentaires dans l'est du pays suite à une
résolution adoptée jeudi 20 novembre 2008 par
le Conseil de sécurité de l'ONU.(Reproduction
interdite) ** Un convoi
de la MONUC qui se rendait à Goma, dans l'est du
pays, pour y accompagner une dizaine de miliciens
pro-gouvernementaux Maï-Maï candidats au
processus de démobilisation, "a été
arrêté par des éléments des FARDC (Forces
armées de RDC, armée régulière) qui ont
demandé qu'on leur remette ces personnes",
selon le porte-parole de la MONUC, le
lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich. La foule a
alors jeté des pierres et a insulté les Casques
bleus. (Reproduction interdite)
Mercredi 26 novembre 2008 : Dans une
lettre adressée au Secrétaire général de
l'ONU, Ban Ki-Moon, le gouvernement de Kinshasa
s'est dit opposé au déploiement "de
certaines troupes" au sein des 3 000 Casques
bleus supplémentaires qui doivent être
déployés dans l'est de la RDC, suite à une
résolution votée par le Conseil de sécurité
de l'ONU le 20 novembre 2008. Dans cette lettre
il est indiqué qu'au "regard des nombreuses
exactions fort malheureuses commises par
certaines troupes au sein de la MONUC, Mission de
l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo, la population
comprendrait mal que des contingents de même
origine viennent renforcer les effectifs de la
MONUC". 90 % des troupes onusiennes
stationnées dans le Nord-Kivu (est), province la
plus instable, sont indiennes, et les Indiens
fournissent la totalité des hélicoptères
d'assaut de la MONUC. Le 14 août 2008, une
enquête interne de l'ONU avait révélé qu'une
centaine de Casques bleus indiens membres de la
force internationale de maintien de la paix au
Congo, la MONUC, auraient commis des violences
sexuelles contre des populations locales lors de
leur mission. (Reproduction
interdite)
Vendredi 28 novembre 2008 : Le
gouvernement a lancé le mardi 25 novembre 2008
une campagne de vaccination contre la rougeole et la poliomyélite pour plus
d'un million d'enfants de 0 à 59 mois dans la
Province Orientale et la Province de l'Equateur.
Plus d'un million de moustiquaires sera
également distribué. Cette campagne de 5 jours
a coûté 15 millions de dollars. La RDC est l'un
des pays où le taux de mortalité des enfants de
moins de 5 ans est le plus fort, avec 205 décès
pour 1 000 naissance. La principale cause de
décès est le paludisme. Vient ensuite la
rougeole qui cause la mort de 50 % des enfants de
moins de 5 ans. (Reproduction
interdite) ** La MONUC,
Mission de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo, a condamné
mardi 25 novembre 2008 sous le couvert
"d'opérations de police et de
pacification", la reprise des combats par
les combattants du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP)dans la province du
Nord-Kivu. Ces combats ont semé la panique au
sein des populations civiles qui ont fui leur
maison. La MONUC a "appelé instamment les
parties à respecter strictement le cessez-le-feu
en revenant sur leurs positions du 29 octobre
2008 et à respecter également les zones de
séparation. La force de la MONUC continue à
patrouiller les zones de séparation mais le
maintien de ces zones demandera la bonne foi et
la coopération de tous". (Reproduction
interdite) ONU : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a entamé des discussions
jeudi 27 novembre 2008 à son siège à New York
aux Etats-Unis, sur la possibilité de modifier
le mandat de la MONUC après l'examen de la
situation en RDC sur la base du rapport spécial
du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon,
en présence du ministre belge des Affaires
étrangères, Karel De Gucht. Ce dernier a
indiqué qu'il y a "absence quasi totale de
toute autorité de lEtat" estimant que
ce "déficit politique provenait de
l'abondance des richesses naturelles et leur
exploitation à des fins de guerre". (Reproduction
interdite)
Mardi 2 decembre 2008 : Julien
Paluku Kahongya, gouverneur de la province du
Nord-Kivu, dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC), en proie à la
guerre civile depuis plus de 3 mois, s'est dit
prêt, lundi 1er décembre 2008, à
"négocier directement, au niveau
provincial" avec l'ancien général, Laurent
Nkunda, chef du Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP), qui lui, a réaffirmé
qu'il voulait "l'ouverture de négociations
directes" avec le gouvernement de Kinshasa,
principale revendication du CNDP pour arrêter la
lutte armée. Le gouvernement a rejeté cette
demande souhaitant des négociations avec tous
les groupes armés congolais actifs au Nord et au
Sud Kivu. (Reproduction interdite)
Samedi 6 décembre 2008 : La
République démocratique du Congo (RDC) et le
Rwanda sont parvenus à un accord jeudi 4
décembre 2008, élaboré par des officiers des 2
pays, visant à démanteler les Forces
démocratiques pour la libération du Rwanda, une
milice hutue qui combat de l'est de la RDC. (Reproduction
interdite)
Mercredi 24 décembre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a prorogé
jusqu'au 31 décembre 2009 le mandat de la
Mission de l'ONU en République démocratique du
Congo (MONUC). Il a demandé à la MONUC de se
concentrer sur la protection des civils, du
personnel humanitaire et du personnel et des
installations de l'ONU. (Reproduction
interdite)
Jeudi 25 décembre 2008 : L'ONU a
dénoncé les attaques de plus en plus
fréquentes contre son personnel humanitaire
principalement au Nord-Kivu, dans l'est de la
République démocratique du Congo (RDC). 100
attaques ont été recensées en 2008 au cours
desquelles 2 travailleurs humanitaires ont été
tués. (Reproduction
interdite)
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