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IRAN, FIL-INFO-IRAN
©, 2005, ARCHIVES, 2005
- Mercredi
5 janvier 2005 : Selon les médias iraniens,
des appareils américains venant de bases en
Afghanistan et en Irak ont violé à plusieurs
reprises l'espace aérien iranien. Selon le
journal Aftab, la
dernière violation s'est produite samedi, un
avion de combat américain ayant survolé à
basse altitude une région de la province de
Khorrassan (nord-est), frontalière de
l'Afghanistan. D'autres médias ont indiqué que
ce survol avait suivi une récente violation de
l'espace aérien par des avions de combat F-16 et
F-18 au-dessus de la province du Khouzestan
(sud-est), frontalière du sud de l'Irak,
affirmant que les appareils espionnaient des
sites nucléaires en Iran. Israël et les
Etats-Unis accusent l'Iran de chercher à
développer l'arme nucléaire à des fins
militaires. Téhéran insiste sur le fait que son
programme nucléaire est strictement civil.
Vendredi 14 janvier 2005 : L'avocate
iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003, a
indiqué avoir reçu une convocation de la
justice révolutionnaire qui lui demande "de
se présenter à la justice sous 3 jours pour
fournir quelques explications" et qu'elle
"sera arrêtée en cas de refus". ** Un
chauffage défectueux à Safilan, un village à
environ 700 km au sud de Téhéran, la capitale,
a provoqué un incendie dans un école primaire
faisant 13 morts et 18 blessés parmi les
élèves.
Mardi 18 janvier 2005 : Lors d'une
conférence de presse lundi à l'issue d'une
réunion sur ce thème, l'avocate et Prix Nobel
de la paix 2003, Shirine Ebadi, a annoncé
"au monde que le placement à l'isolement
existe (toujours) en Iran. Je demande aux
autorités judiciaires d'abolir ces
cellules". Selon elle, cette mesure, qui
constitue une torture psychologique, est toujours
utilisée contre les militants iraniens. Shirine
Ebadi, première Iranienne et musulmane à
recevoir le prix Nobel de la Paix, a refusé
dimanche de répondre à la convocation d'un
tribunal révolutionnaire iranien qui souhaitait
l'interroger. Elle risque l'emprisonnement. Elle
avait été déjà emprisonnée en 2000 pour
avoir défendu la famille d'un étudiant tué en
1999 lors d'un raid des forces de police dans un
dortoir de l'Université de Téhéran. Elle avait
été placée 25 jours en isolement, sans aucun
accès à la radio, aux journaux ou à un avocat.
Mercredi 19 janvier 2005 : En réponse
à l'interview du président américain George W.
Bush qui n'excluait aucune option sur un recours
à la force contre l'Iran, sur la chaîne de
télévision américaine NBC, le ministre de la
Défense, Ali Shamkhani, a affirmé : "Nous
disposons de la force suffisante pour qu'aucun
pays ne puisse nous attaquer."
Jeudi 20 janvier 2005 : L'ancien
président Akbar Hachémi Rafsandjani, resté un
personnage clé du régime islamique, a mis en
garde les Etats-Unis contre toute opération
militaire contre l'Iran, qui "n'est pas
l'endroit choisi pour les aventures".
Lundi 24 janvier 2005 : Gholamhossein
Elham, porte-parole du Conseil des Gardiens de la
Révolution (une institution de contrôle
législatif et électoral), a indiqué qu'il sera
interdit aux femmes de se présenter à
l'élection présidentielle qui devrait avoir
lieu en juin 2005 démentant les informations
diffusées par la chaîne de télévision
officielle qui indiquait que cette interdiction
avait été levée. Depuis la Révolution
islamique en 1979, aucune femme n'a occupé un
poste ministériel. Depuis l'élection de
Mohammad Khatami, réformateur, une femme a été
nommée au poste de vice-présidente chargée de
l'environnement. 11 femmes sont députés au
parlement à majorité conservatrice contre 13
dans le précédent, dominé par les
réformateurs.
Jeudi 27 janvier 2005 : Le
président afghan Hamid Karzaï est arrivé
mercredi dans ce pays pour une visite officielle
de 2 jours. Selon l'Agence officielle de presse IRNA, cette
visite est destinée à renforcer les liens
économiques et commerciaux entre les 2 pays
ajoutant qu'une route reliant la ville iranienne
de Dogharoun (Nord-Est) à la ville afghane
d'Hérat allait être ouverte. La route, longue
de 120 km, a été construite par l'Iran, pour un
coût de 60 millions de dollars. Une ligne
électrique haute tension entre les 2 pays doit
également être inaugurée.
Vendredi 4 février 2005 : Le
ministère de la Santé a annoncé que le nombre
enregistré de séropositifs et de cas de sida a
augmenté pour atteindre près de 10 000. Selon
les statistiques du ministère, 52 % des
personnes infectées par le virus ou ayant
développé la maladie sont des usagers de drogue
par intraveineuse. Le ministère de la Santé a
indiqué que 1 041 personnes étaient mortes de
maladies liées au sida depuis que le premier cas
de séropositivité signalé en Iran il y a 18
ans. Selon certains spécialistes, le nombre des
personnes atteintes par le virus du Sida serait
plus important et estimé à au moins 40 000, les
Iraniens refusant de subir des tests.
Samedi 12 février 2005 : Seyyed
Mohammad Hossein Adeli, ambassadeur de la
République islamique d'Iran en Grande-Bretagne,
a reconnu, le 8 février 2005, lors d'une
intervention à l'université
d'Oxford, la responsabilité de son pays
dans la mort de la journaliste irano-canadienne Zahra
Kazemi, décédée lors de sa détention
en Iran, en juillet 2003. Elle avait été
interpellée le 23 juin 2003, alors qu'elle
photographiait des familles de détenus devant la
prison d'Evine. Zahra Kazemi est décédée le 10
juillet suivant. En juillet 2004, la justice
iranienne avait fermé le dossier de la mort de
la photographe en acquittant un agent des
services de renseignements, qui avait interrogé
la journaliste pendant sa détention, "faute
de preuves".
Mardi 15 février 2005 : L'agence
officielle de presse IRNA a rapporté qu'un
incendie a ravagé lundi une mosquée Ark dans le
centre de Téhéran faisant une soixantaine de
morts et plus de 250 blessés parmi plusieurs
centaines de fidèles réunis pour la prière du
soir.
Mercredi 23 février 2005 : Un fort
tremblement de terre d'une magnitude de 6,4
degré sur l'échelle de Richter, qui en
compte 10, a frappé mardi la province
montagneuse de Kerman, dans le centre du pays
rasant une quarantaine de villages regroupant au
total 30 000 personnes, faisant au moins 400
morts et plusieurs centaines de blessés. En
décembre 2003 l'Iran avait été frappé par un
séisme de magnitude 6,6, qui avait détruit la
cité historique de Bam, à 250 km de Téhéran
la capitale, faisant plus de 26 000 morts.
Lundi 28 février 2005 : Gholamreza
Aghazadeh, directeur de l'Organisation iranienne
de l'énergie atomique, et Alexandre Roumiantsev,
directeur de l'Agence fédérale russe pour
l'énergie atomique (Rosatom), ont
signé dimanche à Bouchehr dans le sud du pays
un accord "capital" devant permettre la
mise en service de la première centrale
nucléaire iranienne, construite par les Russes
à Bouchehr permettant aux Russes de livrer le
combustible nécessaire au fonctionnement de la
centrale et également le rapatriement en Russie
de l'uranium usagé afin de garantir que le
combustible ne soit pas réutilisé pour
fabriquer la bombe atomique par la République
islamique d'Iran. Depuis 2 ans, le projet était
en suspens, Washington faisant pression sur
Moscou pour qu'elle cesse sa coopération dans la
construction de la centrale nucléaire de
Bouchehr (projet conclu en 1994 pour un montant
de 1 milliard de dollars). Les Américains
soupçonnent Téhéran de fabriquer l'arme
nucléaire sous le couvert d'activités civiles.
Selon des diplomates, ce contrat a
"littéralement sauvé l'industrie
nucléaire russe". Alexandre Roumiantsev a
indiqué que le "démarrage physique de la
centrale" était prévue fin 2006, "le
combustible étant livré environ 6 mois
auparavant".
Lundi 14 mars 2005 : Un
porte-parole du ministère iranien des affaires
étrangères a déclaré que l'Iran ne
renoncerait jamais à son programme nucléaire
ajoutant que la technique nucléaire serait
utilisée à des buts uniquement civils et
quaucune "menace, pression ou mesure
incitative" ne ly ferait renoncer. Les
Etats-Unis avaient annoncé vendredi des mesures
d'ouverture économique envers l'Iran destinées
à aider les Européens à convaincre ce pays de
renoncer à toute ambition nucléaire militaire.
Ils ont notamment décidé de ne plus faire
obstacle à l'examen de la candidature de
Téhéran à l'Organisation mondiale du commerce
(OMC) et d'examiner "au cas par cas" la
fourniture de pièces de rechange dont l'aviation
civile iranienne a cruellement besoin, sous
embargo américain.
Jeudi 17 mars 2005 :Un homme
reconnu coupable de plusieurs meurtres
denfants a été pendu mercredi sur la
place publique devant plusieurs milliers de
personnes. Avant son exécution, il avait reçu
100 coups de fouet et un coup de couteau.
Samedi 2 avril 2005 : Le Docteur
Shahram Aazam, qui a obtenu récemment le statut
de réfugié au Canada, a affirmé lors d'une
interview aux quotidiens canadiens "La Presse" et
"Globe and Mail" que la journaliste
irano-canadienne Zahra Kazemi, 54 ans,
morte d'une hémorragie cérébrale après une
chute accidentelle lors de sa détention, en
juillet 2003 selon les autorités iraniennes, a
été torturée et violée pendant sa détention.
Ce dernier a indiqué l'avoir examinée dans un
hôpital de Téhéran avant sa mort en juillet
2003, ajoutant qu'il avait été le "premier
médecin à ausculter Zahra Kazemi après son
transport fin juin 2003 dans un hôpital de
Téhéran, 4 jours après son arrestation et sa
détention pour avoir pris des photos d'une
manifestation devant la prison d'Evine dans le
nord de Téhéran où sont détenus les opposants
au régime alors qu'il est interdit de prendre
des photos. Il a précisé que "l'ensemble
de son corps portait d'étranges marques de
violence. Tout ce que j'ai vu montrait que
c'était de la torture organisée et non pas une
blessure qui a causé son décès", faisant
état "d'ongles arrachés, de doigts
cassés, de pieds tuméfiés, d'une jambe
lacérée et de signes de viol brutal".
Zahra Kazemi est décédée d'une hémorragie
cérébrale en juillet 2003. Les autorités
iraniennes ont, par la suite, reconnus que
"des coups reçus au cours de sa détention
avaient été la cause du décès" de la
journaliste. Un un an plus tard, un tribunal de
Téhéran avait acquitté l'agent des
renseignements, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, mis
en cause, pour "insuffisance de
preuves".
Lundi 11 avril 2005 : Le
président Mohammad Khatami a "vivement
démenti" samedi des informations publiées
dans les médias israéliens selon lesquelles il
aurait serré la main et parlé au président
israélien Moshé Katsav au Vatican vendredi lors
des obsèques du pape Jean Paul II. Mohammad
Khatami a indiqué : "Nous avons répété
à de nombreuses reprises que moralement et
logiquement, nous ne reconnaissons pas
l'existence de l'Etat d'Israël (...) qui a été
crée par la force et l'usurpation des droits des
Palestiniens", ajoutant "reconnaître
Israël, c'est reconnaître la légitimité de
l'occupation par la force (...) c'est infliger un
mal à toute l'humanité". A son retour en
Israël, le Président israélien Moshe Katsav
avait confirmé s'être entretenu avec le
président iranien.
Mercredi 13 avril 2005 : Le
parlement a adopté mardi une loi autorisant
l'avortement, sous des conditions très strictes
: si la vie de la mère est mise en danger par la
grossesse ou bien si le foetus est malformé.
Mais l'interruption de grossesse devra être
autorisée par 3 obstétriciens et par d'autres
spécialistes. L'avortement des grossesses non
désirées n'est pas autorisé. L'agence
officielle de presse, IRNA, a
indiqué dans son communiqué que c'était la
première fois en 26 ans que le Majlis (parlement)
osait débattre d'un telle loi. Le débat
parlementaire était diffusé en direct sur Radio
Téhéran.
Mercredi 20 avril 2005 : Les
autorités ont sommé mardi la chaîne de
télévision satellitaire qatariote Al-Jazeera de
suspendre ses activités en Iran et de fermer
"provisoirement" son bureau à
Téhéran. Cette décision intervient après
qu'Al-Jazeera ait été la première chaine de
télévision à faire état de manifestations
violentes la semaine dernière, à Ahvaz, ville
frontalière de l'Irak, dans la province du
Khouzistan, à la suite de rumeurs selon
lesquelles un plan gouvernemental encouragerait
l'installation de "persanophones" dans
cette ville à très forte majorité arabe. Les
Arabes ne représentent que 3 % des 69 millions
d'Iraniens. Le ministre des Renseignements, Ali
Younessi, a accusé la chaîne de télévision
"d'avoir provoqué des troubles par sa
couverture des événements". 3 manifestants
auraient été tués et au moins 8 blessés
après 3 jours de violence. 200 personnes ont
été arrêtées. La chaine Al-Jazeera est déjà
interdite en Irak et est confrontée aux
autorités en Arabie saoudite, au Koweït, à
Bahreïn et en Jordanie pour son traitement jugé
trop réaliste de l'information sur la situation
au Proche-Orient.
Jeudi 21 avril 2005 : La
télévision d'Etat a annoncé mercredi qu'un
avion de ligne de la compagnie Saha Airlines, a
pris feu en atterrissant sur l'aéroport de
Téhéran, la capitale, provoquant la mort de 50
passagers.
Lundi 2 mai 2005 : La
République Islamique d'Iran ne renoncera pas à
son programme nucléaire. C'est ce qu'a indiqué
dimanche le Guide suprême de la Révolution,
l'ayatollah Ali Khamenei dans un
discours à Kerman dans le sud-est du pays,
après l'annonce samedi par Téhéran de la
reprise prochaine de ses activités nucléaires
liées à la conversion de l'uranium. Il a
déclaré : "Quiconque arrivera au pouvoir
au terme de l'élection présidentielle (NDLR.
Prévue le 17 juin 2005) ne souhaitera pas, et la
nation ne lui permettra pas, de prendre une
mesure à l'encontre des intérêts du
peuple" ajoutant : "Le peuple d'Iran a
obtenu la technologie (nucléaire) grâce à ses
propres experts, il ne vous (NDLR. Les Etats-Unis
et certains pays occidentaux) l'a pas empruntée
et ne l'a pas mendiée non plus".
Mercredi 4 mai 2005 : Un séisme
de magnitude 5 sur l'échelle ouverte de Richter
a touché la province du Lorestan, dans l'ouest
du pays, principalement la plus grande ville,
Boroujerd, qui compte environ 250 000 habitants,
faisant 4 morts et une vingtaine de blessés
selon un bilan provisoire. **
Le porte-parole du ministère des
affaires étrangères Hamid Reza Assefi a
annoncé la "reprise de certaines activités
nucléaires suspendues".
Lundi 9 mai 2005 : Le porte-parole du ministre
des Affaires étrangères Hamid Reza Assefi a
annoncé devant la presse que le gouvernement
étudiait un projet de loi visant à la
ratification par le parlement du protocole additionnel au Traité de
non-prolifération (TNP), qui
permet aux inspecteurs de l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA)
d'effectuer des visites inopinées sur les sites
nucléaires iraniens.
Mercredi 11 mai 2005 : L'ancien
président Akbar Hachemi Rafsandjani a annoncé
mardi sa candidature à la présidentielle du 17
juin 2005. Akbar Rafsandjani a été président
de 1989 à 1997. Il serait le "numéro
2" du régime islamique après le Guide
suprême, l'Ayatollah Khameinei.
Lundi 16 mai 2005 :Le Conseil
des gardiens de la constitution va examiner la
candidature des 1 010 candidats pour l'élection
présidentielle prévue pour le 17 juin 2005. Le
Conseil a déjà fait savoir que les 89 femmes
qui se présentaient sont éliminées d'office
car "une femme ne peut pas devenir
présidente". La liste des candidats devrait
être rendue publique le 24 mai 2005. Avant la
présidentielle de 2001, le Conseil des Gardiens
de la Révolution n'avait entériné que 10
candidatures sur 814.
Mardi 17 mai 2005 : Le
parlement iranien a voté une loi qui impose au
gouvernement un développement plus rapide de son
programme nucléaire et "des mesures pour
obtenir une technologie nucléaire à des fins
pacifiques" comprenant notamment la reprise
de son programme d'enrichissement de l'uranium.
La France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne
avaient persuadé l'Iran de suspendre ses
activités liées à l'enrichissement de
l'uranium pour montrer qu'il ne cherche pas à se
doter d'armes nucléaires, comme Washington et
Israël l'en soupçonnent.
Mercredi 18 mai 2005 : La
première audience de la Cour d'appel de
Téhéran, chargé de juger à nouveau Mohammad
Reza Aghdam Ahmadi, le meurtrier présumé de la
journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, n'a duré
qu'une heure et s'est déroulé en l'absence de
l'accusé, un agent du Service des
Renseignements, et des journalistes. Le tribunal
a aussi refusé d'entendre les avocats de la
famille qui contestent la légitimité du
tribunal. Si le juge confirme la décision du
tribunal de première instance, l'affaire sera
close. En juillet 2004, Mohammad Reza Aghdam
Ahmadi avait été acquitté du meurtre de Zahra
Kazemi, en 2003, après son arrestation pour
avoir pris des photos lors d'une manifestation
d'étudiants devant la prison d'Evine à
Téhéran.
Lundi 23 mai 2005 : Le Conseil des gardiens de
la constitution a approuvé 6 candidatures sur
les 1 000 déposées pour l'élection
présidentielle qui devrait se tenir le 17 juin
2005. La candidature de l'ancien ministre de
l'éducation Mostapha Moïn, soutenu par le parti
réformateur, a été rejetée ainsi que celle
d'Ebrahim Yazdi, chef du Mouvement de la
libération de l'Iran (MLI), qui regroupe les
forces de l'opposition libérale. La candidature
de l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani
et de 4 conservateurs (Mohammad Bagher Ghalibaf,
ancien chef de la police, Ali Larijani, ancien
président de la radio et télévision d'Etat,
soutenus par les partis conservateurs
traditionnels, Mahmoud Ahmadi Nejad, actuel maire
de Téhéran et Mohsen Rezaïe, ex-chef des
Gardiens de la révolution) ont été avalisées.
Mardi 24 mai 2005 : Après la validation par le
Conseil des Gardiens de la Constitution de 6
candidats sur 1 000, les réformateurs ont
appelé les électeurs à boycotter
lélection présidentielle du 17 juin 2005.
Mercredi 25 mai 2005 : Alors que
plus de 300 étudiants manifestaient dans la nuit
de lundi à mardi 24 mai 2005 sur le campus de
l'Université de Téhéran pour protester contre
le rejet de la candidature de l'ancien ministre
de l'Enseignement supérieur Mostafa Moïn, sur
la demande expresse du Président Mohammad
Khatami, et la pression de l'Ayatollah
Khamenei, le Conseil des Gardiens de la
Constitution a annulé l'invalidation de sa liste
de 6 noms sur les 1 000 candidats qui se sont
présentés pour l'élection présidentielle
prévue le 17 juin 2005, de 2 candidats
réformateurs : Mostafa Moïn, ancien ministre de
l'Education, et Mohsen Mehralizadeh,
vice-président chargé des Sports.
Mercredi 15 juin 2005 : L'ancien
président iranien Ali Akbar Hachémi
Rafsandjani, au pouvoir de de 1989 à 1997, un
modéré, au maire de Téhéran, Mahmoud
Ahmadinejad, et considéré comme le favori du
scrutin présidentiel du vendredi 17 juin 2005, a
estimé mercredi 14 juin 2005 que le taux de
participation sera "beaucoup élevé que
dans certains pays". Il a également
indiqué que s'il est élu, il aura "les
mains plus libres pour faire des réformes",
parce qu'il a "de bonnes relations avec les
religieux".
Vendredi 17 juin 2005 : 47 millions
d'électeurs sont appelés aux urnes vendredi
pour élire le successeur de Mohammad Khatami,
réformateur arrivé au pouvoir en 1997. 7
candidats s'opposent, après le retrait de
dernière minute jeudi de l'ultra-conservateur
Mohsen Rezaie. L'ancien président Akbar Hachémi
Rafsandjani, 70 ans, au pouvoir de 1989 à 1997,
est donné grand favori. Environ 500 personnes
ont manifesté jeudi devant le siège de la
radio-télévision publique à Téhéran, la
capitale, appelant les électeurs à boycotter le
scrutin. Les forces de l'ordre ont dispersé la
foule. 5 manifestants ont été arrêtés et 8
autres ont été blessés dans des
échauffourées.
Samedi 18 juin 2005 : Pour la
première fois dans l'histoire de la République
iranienne, les élections présidentielles qui se
sont ouvertes vendredi vont s'acheminer vers un
second tour. Le religieux modéré Akbar Hachemi
Rafsandjani, au pouvoir de 1989 à 1997, et le
candidat réformateur Mostafa Moïn arriveraient
en tête de l'élection présidentielle obtenant
chacun près de 50 % des suffrages, selon des
estimations.
Lundi 20 juin 2005 : Après
l'annonce des résultats définitifs du scrutin
présidentiel qui s'est tenu vendredi 17 juin
2005, un deuxième tour, historique depuis
l'instauration de la République en 1979,
opposera l'ancien président Akbar Hachemi
Rafsandjani, au pouvoir de de 1989 à 1997, un
modéré, au maire de Téhéran, Mahmoud
Ahmadinejad, considéré comme un
ultra-conservateur. Le second tour a été fixé
au 24 juin 2005.
Mardi 21 juin 2005 : Après les
accusations de fraude lancées par 2 candidats
réformistes, le Conseil des Gardiens de la
Révolution, a ordonné un nouveau décompte des
voix dans 80 bureaux de vote affirmant après
vérification qu'il n'y a pas eu de fraudes lors
du premier tour de la présidentielle qui s'est
tenu vendredi 17 juin 2005. Le religieux modéré
Mehdi Karoubi a dénoncé une élection
"truquée" et 2 grands quotidiens
réformateurs "Eqbal" et
"Aftab-e Yazd" ont
été interdits de parution pour avoir publié sa
lettre. Ce sont les seuls journaux sur la dizaine
de quotidiens que compte le pays à avoir publié
cette missive.
Vendredi 24 juin 2005 : Le
deuxième tour des élections présidentielles a
lieu ce vendredi 24 juin 2005 et oppose l'ancien
président Akbar Hachémi Rafsandjani, 70 ans,
modéré, au pouvoir de 1989 à 1997, au maire de
Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad,
ultra-conservateur. L'agence de presse officielle
IRNA a annoncé jeudi qu'un
militaire et 25 autres personnes ont été
arrêtées pour des violations présumées de la
loi électorale lors du premier tour.
Samedi 25 juin 2005 : 47 millions
d'électeurs sont appelés aux urnes pour le
second tour de lélection présidentielle.
Louverture des bureaux de vote a été
prolongée de 3 heures en raison de la forte
participation. Le scrutin oppose le candidat
ultraconservateur, maire de Téhéran, Mahmoud
Ahmadinejad, et un candidat plus modéré,
lancien président Akbar Hachémi
Rafsandjani. Le guide suprême de lIran,
layatollah Ali Khamenei, a
annoncé quil soutiendrait le vainqueur
quelle que soit lissue du vote. Depuis la
révolution islamique de 1979, cest la
première fois quun deuxième tour est
nécessaire pour lélection
présidentielle.
Lundi 27 juin 2005 : Mahmoud
Ahmadinejad, maire de Téhéran, a emporté
l'élection présidentielle de dimanche 26 juin
2005 avec 61,6 % des voix contre 35,9 % au
conservateur modéré Hachémi Rafsandjani. La
participation était de 59 % contre 63 % au
premier tour. Depuis la révolution islamique de
1979, cest la première fois quun
deuxième tour est nécessaire pour
lélection présidentielle. Lors de sa
première conférence de presse depuis son
élection, Mahmoud Ahmadinejad a indiqué que
"l'Iran poursuivrait son programme
nucléaire civil". Il a ajouté : "La
nation iranienne s'engage sur le chemin du
progrès basé sur l'autosuffisance. Elle n'a pas
vraiment besoin des Etats-Unis sur cette
voie". ** Le Conseil
municipal de Téhéran nommé dimanche 26 juin
2006 Ali Saidloo, maire adjoint, au poste de
maire, en remplacement de Mahmoud Ahmadinejad,
élu président.
Mercredi 29 juin 2005 : Le
président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré, mardi
28 juin 2005 lors d'une rencontre avec les
familles des victimes de l'attentat perpétré le
28 juin 1981 contre le siège du Parti de la
république islamique qui avait fait 70 morts
dont le chef de la justice, l'ayatollah Mohammad
Hosseini Beheshti, que "l'ère de
l'oppression, du régime hégémonique, de la
tyrannie et de la l'injustice s'achève et la
vague de la Révolution islamique atteindra
bientôt le monde entier". Mahmoud
Ahmadinejad, qui sera investi dans ses fonctions
le 3 août 2005, a remporté l'élection
présidentielle avec 61,69 % des voix contre
Akbar Hachémi Rafsandjani (35,92 %).
Lundi 12 septembre 2005 : Mohammed
Saeedi, chef adjoint de l'Organisation de
l'énergie atomique iranienne, a annoncé samedi
à la clôture d'une conférence de l'Association
nucléaire mondiale (WNA, World Nuclear Association), qui a
pris fin samedi à Londres (Royaume-Uni) que
l'Iran avait décidé de "lancer un appel
d'offre international pour la construction de 2
nouvelles centrales nucléaires dans un proche
avenir".
Lundi 19 septembre 2005 : S'exprimant
devant l'Assemblée générale de l'ONU, le
Président de la République islamique d'Iran,
Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé qu'en vertu du
principe d'égalité en droit international,
"l'Iran ne pourrait se passer d'un programme
énergétique nucléaire civil, ajoutant qu'afin
de garder son indépendance, "personne ne
peut nier à certains pays le droit d'accéder
aux avancées scientifiques" ajoutant :
"L'accès au combustible nucléaire ne peut
être réservé à certains, créant un monopole
et donc une inégalité". Le Président
iranien a présenté en 4 points la position de
son pays sur la question nucléaire :
"Premièrement, l'Iran réitère sa
position, selon laquelle la création d'armes
nucléaires est interdite en vertu de nos
principes religieux. Deuxièmement, l'Iran
appelle à revitaliser le Traité de
non-prolifération nucléaire et à abolir
l'apartheid en dans le domaine du nucléaire
pacifique. Troisièmement, la technologie
iranienne n'étant pas différente de celle des
pays qui disposent déjà du nucléaire civil,
l'Iran est prête, en application de son droit
inaliénable au cycle nucléaire, à coopérer
avec des sociétés d'autres pays pour le
développement de ce dernier, même si ce n'est
pas une obligation imposée par l'AIEA".
Mahmoud Ahmadinejad a rappelé que les contrats
internationaux relatifs à la fourniture de
"combustible nucléaire" n'étaient pas
fiables, car ils peuvent être interrompus pour
des raisons politiques. Il a affirmé : "La
création de centrales nucléaires, sans la
capacité de produire du combustible, conduit à
la dépendance. Aucun gouvernement ne peut
accepter cette situation pour son peuple, ainsi
que le montre l'exemple de la dépendance
pétrolière" (Source : ONU). L'Agence
Internationale à l'Energie Atomique (AIEA), doit se
réunir lundi à Vienne pour étudier le dossier
iranien.
Jeudi 22 septembre 2005 :Ce pays a
menacé de quitter le Traité de
non-prolifération nucléaire (TNP) et de
reprendre l'enrichissement d'uranium si son
dossier est déféré devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Lundi 26 septembre 2005 : Le ministre
iranien des affaires étrangères Manouchehr
Mottaki, a dénoncé samedi la résolution de
l'AIEA, la jugeant "fondée sur aucune base
légale" et de ce fait
"inacceptable". Il a indiqué que
"l'adoption de cette résolution est une
application du scénario des Etats-Unis" et
que son pays "ne renoncera nullement à son
droit à la technologie nucléaire, notamment le
cycle du combustible".
Jeudi 29 septembre 2005 : Le
parlement a décidé à une large majorité de
retirer lIran du protocole additionnel au
Traité de non-prolifération nucléaire, après
ladoption, samedi, dune résolution
européenne de lAgence Internationale à
l'Energie Atomique (AIEA) condamnant les
activités nucléaires de l'Iran et permettant un
renvoi devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
Lundi 17 octobre 2005 : 2
explosions ont touché samedi un centre
commercial à Ahvaz, dans le sud-ouest du pays,
à la frontière avec l'Irak faisant 4 morts et
75 blessés.
Jeudi 27 octobre 2005: Le
président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ancien
officier des Gardiens de la révolution, aurait
déclaré devant 4 000 étudiants, lors d'une
conférence intitulée "Le monde sans
sionisme", "Comme l'a dit l'imam
Khomeiny, Israël doit être rayé de la
carte" ; "La nation musulmane ne
permettra pas à son ennemi historique de vivre
en son coeur même". "Il est temps de
porter le dossier iranien devant le Conseil de
sécurité (de l'ONU), et le plus tôt sera le
mieux" a déclaré le ministre des Affaires
étrangères d'Israël, Sylvan Shalom. NDLR. La
République islamique d'Iran instituée en 1979
avait immédiatement rompu ses relations
diplomatiques avec l'Etat juif, Israël. Le sionisme est une doctrine
nationaliste fondé sur des
considérations bibliques.
Samedi 29 octobre 2005 : Après la
déclaration du Président Mahmoud Ahmadinejad,
ancien officier des Gardiens de la révolution,
appelant, mercredi 26 octobre 2005, devant 4 000
étudiants, lors d'une conférence intitulée
"Le monde sans sionisme", à rayer
Israël de la carte, plusieurs centaines de
milliers de personnes ont manifesté dans les
plus grandes villes du pays pour réclamer la
destruction de l'Etat hébreu. En marge de la
manifestation, Mahmoud Ahmadinejad a encore une
fois déclaré, parlant d'Israël et des
Etats-Unis : "Ça les énerve quand ils
entendent une voix qui cherche la vérité. Ils
pensent qu'ils sont les maîtres incontestés du
monde". Le ministre
des Affaires étrangères,
Manouchehr Mottaki, avait déclaré jeudi que
"les vues exprimées par le président
constituent la politique déclarée et
spécifique de la République islamique
d'Iran" ajoutant "Nous ne reconnaissons
pas le régime sioniste et ne le considérons pas
comme légitime".
Lundi 31 octobre 2005 : Mihnea
Motoc, ambassadeur de la Roumanie et président
du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois
d'octobre a déclaré vendredi que "les
membres du Conseil de sécurité condamnent les
remarques concernant Israël imputables à
Mahmoud Ahmadinejad, président de la République
islamique d'Iran" ajoutant qu"aux
termes de la Charte des Nations Unies, tous les
Membres s'abstiennent, dans leurs relations
internationales, de recourir à la menace ou à
l'emploi de la force, soit contre l'intégrité
territoriale ou l'indépendance politique de tout
Etat". Le Représentant d'Israël, Dan
Gillerman, s'est félicité de cette condamnation
en déclarant que "l'Iran n'est pas une
menace pour Israël, mais une menace pour le
monde entier". Il a ajouté : "Un Etat
qui appelle à la destruction d'un autre Membre
de l'ONU n'a pas sa place au sein des Nations
Unies".
Vendredi 4 novembre 2005 : L'AIEA (Agence
Internationale à l'Energie Atomique) a annoncé
dans un communiqué que "ses inspecteurs ont
été autorisés à accéder aux bâtiments du
site "sensible de Parchine comme nous
l'avions demandé". Ils sont arrivés
mercredi et ont effectué des prélèvements à
Parchine, dont les résultats d'analyses seront
connus d'ici deux à six semaines, selon le
communiqué. ** Le
gouvernement a annoncé mercredi qu'il allait
"procéder à un remaniement de son corps
diplomatique pour éviter que des diplomates de
haut rang ne soient en contact régulier avec
l'Occident".
Mardi 8 novembre 2005 : Après 25
ans d'interruption due au déclenchement de la
guerre Iran-Irak, qui a fait, selon les experts
entre 1980 et 1988 près d'un million de morts,
les liaisons aériennes ont repris entre les 2
pays. Un Boeing d'une compagnie civile irakienne
s'est posé à l'aéroport de Téhéran avec 65
personnes à son bord. Une liaison régulière
entre Bagdad et Téhéran pourrait être établie
à partir du 16 novembre 2005.
Vendredi 18 novembre 2005 : Mohammad
Reza Aghdam Ahmadi, un membre de ses services
secrets, aurait été acquitté une nouvelle fois
du meurtre de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi,
journaliste morte d'un hémorragie cérébrale
consécutive à des coups pendant sa détention
le 10 juillet 2003 après son arrestation alors
qu'elle photographiait une manifestation des
familles de détenus politiques devant la prison
d'Evine. La cour a également statué que la mort
de Mme Kazemi n'était pas préméditée. Reza
Aghdam Ahmadi avait déjà été acquitté une
première fois le 24 juillet 2005. Rappelons que
le Canada a présenté à nouveau, c'est-à-dire
pour la troisième année consécutive, mardi 8
novembre 2005, une résolution devant l'Assemblée générale des
Nations-Unies pressant l'Iran de
respecter les droits de la personne et des
minorités. Le ministre canadien des Affaires
étrangères Pierre Pettigrew déclarant :
"L'absence de progrès, combinée à
l'inertie du gouvernement iranien en regard du
respect des droits de la personne ont mené au
cours de la dernière année à un déclin"
des libertés individuelles dans la République
islamique". La résolution, coparrainée par
38 autres pays, "fait état des
préoccupations suscitées par les violations des
droits de la personne en Iran, et demande
instamment au gouvernement de ce pays de
respecter ses obligations internationales".
Mardi 22 novembre 2005 : Le
Président irakien Jalal Talabani, 72 ans, leader
de lUnion patriotique du Kurdistan (UPK),
lun des deux principaux partis kurdes en
Irak, est arrivé lundi 21 novembre 2005 à
Téhéran, la première visite d'un président
irakien depuis 40 ans. Il a été reçu par son
homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad. Les 2
hommes souhaitent "renforcer leurs relations
politiques et commerciales". Le président
iranien a assuré de son soutien pour lutter
contre le terrorisme qui frappe l'Irak.
Washington et Londres accusent Téhéran de
soutenir l'insurrection irakienne en lui
fournissant notamment des armes. L'Iran a
toujours démenti.
Jeudi 24 novembre 2005 : Le
Parlement a rejeté le troisième candidat
jugé peu compétent - que le président Mahmoud
Ahmadinejad lui présentait pour occuper le poste
de ministre du Pétrole, un poste stratégique.
Lundi 28 novembre 2005 : Un séisme
d'une magnitude 5,9 sur l'échelle ouverte de
Richter a touché dimanche l'île de Qechm, dans
le sud du pays faisant au moins 10 morts et une
centaine de blessés. ** Un attentat
suicide à la voiture piégée a été perpétré
samedi contre une station-service à l'ouest de
Samarra, ville située à une centaine de
kilomètres au nord de Bagdad faisant 6 morts et
une dizaine de blessés.
Samedi 3 décembre 2005 : Selon le
quotidien financier russe Vedomosti, l'Iran a
signé avec la Russie un contrat de vente de 29
systèmes anti-missiles Tor M 1 datant des
années 90, capables dintercepter des
missiles de croisière et des bombes
aéroportées. Ils ont été fabriqués par
lusine militaire Koupol à Ijevsk (Volga)
pour la Grèce qui avait déjà acheté 21
systèmes de ce type. Mais à la fin des années
90 la Grèce avait renoncé au nouveau contrat
qui lui aurait alors coûté 526 millions de
dollars. Selon les Russes, le contrat "ne
violera aucun engagement international de la
Russie", Moscou ayant rompu en 2000 un
accord secret avec Washington connu sous le nom
du protocole Gore-Tchernomyrdine qui limitait les
livraisons darmes russes à lIran.
Selon les Russes, les systèmes Tor sont
"une arme de défense" et
"représentent un danger pour les Etats-Unis
seulement si ce pays attaque lIran",
relève un expert russe en exportations
darmes. Lachat des systèmes Tor M 1
pourrait coûter à lIran plus de 700
millions de dollars, selon un autre expert,
Dmitri Vassiliev du Centre danalyse des
stratégies et technologies.
Mercredi 7 décembre 2005 : Un appareil
militaire, un Hercules C130, transportant 84
passagers, dont 78 journalistes qui allaient
assister à des manoeuvres militaires dans le sud
du pays, et 10 membres d'équipage, s'est
écrasé peu de temps après son décollage mardi
sur un immeuble de 10 étages dans un quartier du
sud de la capitale Téhéran. Le bilan provisoire
s'élève à 116 morts. Un problème technique
serait à l'origine du drame.
Samedi 10 décembre 2005 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est
déclaré choqué par les remarques attribuées
au président de la République islamique d'Iran,
Mahmoud Ahmadinejad, dans lesquelles il a douté
de la réalité de l'Holocauste et suggéré que
l'Etat d'Israël soit déplacé du Moyen-Orient
en Europe. Voir notre édition du 9 décembre
2005
Jeudi 15 décembre 2005 : Dans un
discours prononcé mercredi devant des milliers
de personnes à Zahedan, une ville du sud-est du
pays, le Président Mahmoud Ahmadinejad a
déclaré : "Aujourd'hui, ils (NDLR. Les
Européens) ont créé un mythe au nom de
l'Holocauste et considèrent ce mythe comme
étant au-dessus de Dieu, de la religion et des
prophètes" ajoutant : Si vous avez commis
ce grand crime, alors pourquoi serait-ce à la
nation palestinienne opprimée d'en payer le
prix". Et de conclure : "Vous devez
payer cette compensation vous-mêmes". Voici
notre proposition : donnez-leur une partie de
votre propre terre en Europe, aux Etats-Unis, au
Canada ou en Alaska pour que les juifs puissent y
établir leur pays". Le ministère français
des Affaires étrangères a condamné "avec
la plus grande fermeté" les déclarations
du président iranien". Le président
iranien avait déjà déclaré jeudi 8 décembre
2005, lors d'une conférence de presse à La
Mecque, en Arabie Saoudite, où se tenait le
troisième sommet extraordinaire de
l'Organisation de la conférence islamique (OCI) que les
pays européens se doivent "d'offrir aux
sionistes un territoire en Europe"
provoquant la colère de la communauté
internationale. Voir notre édition du 9 décembre
2005 (Arabie Saoudite)
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