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Mercredi 5 janvier 2005 : Selon les médias iraniens, des appareils américains venant de bases en Afghanistan et en Irak ont violé à plusieurs reprises l'espace aérien iranien. Selon le journal Aftab, la dernière violation s'est produite samedi, un avion de combat américain ayant survolé à basse altitude une région de la province de Khorrassan (nord-est), frontalière de l'Afghanistan. D'autres médias ont indiqué que ce survol avait suivi une récente violation de l'espace aérien par des avions de combat F-16 et F-18 au-dessus de la province du Khouzestan (sud-est), frontalière du sud de l'Irak, affirmant que les appareils espionnaient des sites nucléaires en Iran. Israël et les Etats-Unis accusent l'Iran de chercher à développer l'arme nucléaire à des fins militaires. Téhéran insiste sur le fait que son programme nucléaire est strictement civil.

Vendredi 14 janvier 2005 :
L'avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003, a indiqué avoir reçu une convocation de la justice révolutionnaire qui lui demande "de se présenter à la justice sous 3 jours pour fournir quelques explications" et qu'elle "sera arrêtée en cas de refus". ** Un chauffage défectueux à Safilan, un village à environ 700 km au sud de Téhéran, la capitale, a provoqué un incendie dans un école primaire faisant 13 morts et 18 blessés parmi les élèves.

Mardi 18 janvier 2005 : Lors d'une conférence de presse lundi à l'issue d'une réunion sur ce thème, l'avocate et Prix Nobel de la paix 2003, Shirine Ebadi, a annoncé "au monde que le placement à l'isolement existe (toujours) en Iran. Je demande aux autorités judiciaires d'abolir ces cellules". Selon elle, cette mesure, qui constitue une torture psychologique, est toujours utilisée contre les militants iraniens. Shirine Ebadi, première Iranienne et musulmane à recevoir le prix Nobel de la Paix, a refusé dimanche de répondre à la convocation d'un tribunal révolutionnaire iranien qui souhaitait l'interroger. Elle risque l'emprisonnement. Elle avait été déjà emprisonnée en 2000 pour avoir défendu la famille d'un étudiant tué en 1999 lors d'un raid des forces de police dans un dortoir de l'Université de Téhéran. Elle avait été placée 25 jours en isolement, sans aucun accès à la radio, aux journaux ou à un avocat.

Mercredi 19 janvier 2005 : En réponse à l'interview du président américain George W. Bush qui n'excluait aucune option sur un recours à la force contre l'Iran, sur la chaîne de télévision américaine NBC, le ministre de la Défense, Ali Shamkhani, a affirmé : "Nous disposons de la force suffisante pour qu'aucun pays ne puisse nous attaquer."

Jeudi 20 janvier 2005 : L'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, resté un personnage clé du régime islamique, a mis en garde les Etats-Unis contre toute opération militaire contre l'Iran, qui "n'est pas l'endroit choisi pour les aventures".

Lundi 24 janvier 2005 :
Gholamhossein Elham, porte-parole du Conseil des Gardiens de la Révolution (une institution de contrôle législatif et électoral), a indiqué qu'il sera interdit aux femmes de se présenter à l'élection présidentielle qui devrait avoir lieu en juin 2005 démentant les informations diffusées par la chaîne de télévision officielle qui indiquait que cette interdiction avait été levée. Depuis la Révolution islamique en 1979, aucune femme n'a occupé un poste ministériel. Depuis l'élection de Mohammad Khatami, réformateur, une femme a été nommée au poste de vice-présidente chargée de l'environnement. 11 femmes sont députés au parlement à majorité conservatrice contre 13 dans le précédent, dominé par les réformateurs.

Jeudi 27 janvier 2005 :
Le président afghan Hamid Karzaï est arrivé mercredi dans ce pays pour une visite officielle de 2 jours. Selon l'Agence officielle de presse IRNA, cette visite est destinée à renforcer les liens économiques et commerciaux entre les 2 pays ajoutant qu'une route reliant la ville iranienne de Dogharoun (Nord-Est) à la ville afghane d'Hérat allait être ouverte. La route, longue de 120 km, a été construite par l'Iran, pour un coût de 60 millions de dollars. Une ligne électrique haute tension entre les 2 pays doit également être inaugurée.

Vendredi 4 février 2005 : Le ministère de la Santé a annoncé que le nombre enregistré de séropositifs et de cas de sida a augmenté pour atteindre près de 10 000. Selon les statistiques du ministère, 52 % des personnes infectées par le virus ou ayant développé la maladie sont des usagers de drogue par intraveineuse. Le ministère de la Santé a indiqué que 1 041 personnes étaient mortes de maladies liées au sida depuis que le premier cas de séropositivité signalé en Iran il y a 18 ans. Selon certains spécialistes, le nombre des personnes atteintes par le virus du Sida serait plus important et estimé à au moins 40 000, les Iraniens refusant de subir des tests.

Samedi 12 février 2005 : Seyyed Mohammad Hossein Adeli, ambassadeur de la République islamique d'Iran en Grande-Bretagne, a reconnu, le 8 février 2005, lors d'une intervention à l'université d'Oxford, la responsabilité de son pays dans la mort de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, décédée lors de sa détention en Iran, en juillet 2003. Elle avait été interpellée le 23 juin 2003, alors qu'elle photographiait des familles de détenus devant la prison d'Evine. Zahra Kazemi est décédée le 10 juillet suivant. En juillet 2004, la justice iranienne avait fermé le dossier de la mort de la photographe en acquittant un agent des services de renseignements, qui avait interrogé la journaliste pendant sa détention, "faute de preuves".

Mardi 15 février 2005 : L'agence officielle de presse IRNA a rapporté qu'un incendie a ravagé lundi une mosquée Ark dans le centre de Téhéran faisant une soixantaine de morts et plus de 250 blessés parmi plusieurs centaines de fidèles réunis pour la prière du soir.

Mercredi 23 février 2005 : Un fort tremblement de terre d'une magnitude de 6,4 degré sur l'échelle de Richter, qui en compte 10, a frappé mardi la province montagneuse de Kerman, dans le centre du pays rasant une quarantaine de villages regroupant au total 30 000 personnes, faisant au moins 400 morts et plusieurs centaines de blessés. En décembre 2003 l'Iran avait été frappé par un séisme de magnitude 6,6, qui avait détruit la cité historique de Bam, à 250 km de Téhéran la capitale, faisant plus de 26 000 morts.

Lundi 28 février 2005 : Gholamreza Aghazadeh, directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, et Alexandre Roumiantsev, directeur de l'Agence fédérale russe pour l'énergie atomique (Rosatom), ont signé dimanche à Bouchehr dans le sud du pays un accord "capital" devant permettre la mise en service de la première centrale nucléaire iranienne, construite par les Russes à Bouchehr permettant aux Russes de livrer le combustible nécessaire au fonctionnement de la centrale et également le rapatriement en Russie de l'uranium usagé afin de garantir que le combustible ne soit pas réutilisé pour fabriquer la bombe atomique par la République islamique d'Iran. Depuis 2 ans, le projet était en suspens, Washington faisant pression sur Moscou pour qu'elle cesse sa coopération dans la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr (projet conclu en 1994 pour un montant de 1 milliard de dollars). Les Américains soupçonnent Téhéran de fabriquer l'arme nucléaire sous le couvert d'activités civiles. Selon des diplomates, ce contrat a "littéralement sauvé l'industrie nucléaire russe". Alexandre Roumiantsev a indiqué que le "démarrage physique de la centrale" était prévue fin 2006, "le combustible étant livré environ 6 mois auparavant".

Lundi 14 mars 2005 : Un porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a déclaré que l'Iran ne renoncerait jamais à son programme nucléaire ajoutant que la technique nucléaire serait utilisée à des buts uniquement civils et qu’aucune "menace, pression ou mesure incitative" ne l’y ferait renoncer. Les Etats-Unis avaient annoncé vendredi des mesures d'ouverture économique envers l'Iran destinées à aider les Européens à convaincre ce pays de renoncer à toute ambition nucléaire militaire. Ils ont notamment décidé de ne plus faire obstacle à l'examen de la candidature de Téhéran à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et d'examiner "au cas par cas" la fourniture de pièces de rechange dont l'aviation civile iranienne a cruellement besoin, sous embargo américain.

Jeudi 17 mars 2005 :Un homme reconnu coupable de plusieurs meurtres d’enfants a été pendu mercredi sur la place publique devant plusieurs milliers de personnes. Avant son exécution, il avait reçu 100 coups de fouet et un coup de couteau.

Samedi 2 avril 2005 :
Le Docteur Shahram Aazam, qui a obtenu récemment le statut de réfugié au Canada, a affirmé lors d'une interview aux quotidiens canadiens "La Presse" et "Globe and Mail" que la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, 54 ans, morte d'une hémorragie cérébrale après une chute accidentelle lors de sa détention, en juillet 2003 selon les autorités iraniennes, a été torturée et violée pendant sa détention. Ce dernier a indiqué l'avoir examinée dans un hôpital de Téhéran avant sa mort en juillet 2003, ajoutant qu'il avait été le "premier médecin à ausculter Zahra Kazemi après son transport fin juin 2003 dans un hôpital de Téhéran, 4 jours après son arrestation et sa détention pour avoir pris des photos d'une manifestation devant la prison d'Evine dans le nord de Téhéran où sont détenus les opposants au régime alors qu'il est interdit de prendre des photos. Il a précisé que "l'ensemble de son corps portait d'étranges marques de violence. Tout ce que j'ai vu montrait que c'était de la torture organisée et non pas une blessure qui a causé son décès", faisant état "d'ongles arrachés, de doigts cassés, de pieds tuméfiés, d'une jambe lacérée et de signes de viol brutal". Zahra Kazemi est décédée d'une hémorragie cérébrale en juillet 2003. Les autorités iraniennes ont, par la suite, reconnus que "des coups reçus au cours de sa détention avaient été la cause du décès" de la journaliste. Un un an plus tard, un tribunal de Téhéran avait acquitté l'agent des renseignements, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, mis en cause, pour "insuffisance de preuves".

Lundi 11 avril 2005 :
Le président Mohammad Khatami a "vivement démenti" samedi des informations publiées dans les médias israéliens selon lesquelles il aurait serré la main et parlé au président israélien Moshé Katsav au Vatican vendredi lors des obsèques du pape Jean Paul II. Mohammad Khatami a indiqué : "Nous avons répété à de nombreuses reprises que moralement et logiquement, nous ne reconnaissons pas l'existence de l'Etat d'Israël (...) qui a été crée par la force et l'usurpation des droits des Palestiniens", ajoutant "reconnaître Israël, c'est reconnaître la légitimité de l'occupation par la force (...) c'est infliger un mal à toute l'humanité". A son retour en Israël, le Président israélien Moshe Katsav avait confirmé s'être entretenu avec le président iranien.

Mercredi 13 avril 2005 :
Le parlement a adopté mardi une loi autorisant l'avortement, sous des conditions très strictes : si la vie de la mère est mise en danger par la grossesse ou bien si le foetus est malformé. Mais l'interruption de grossesse devra être autorisée par 3 obstétriciens et par d'autres spécialistes. L'avortement des grossesses non désirées n'est pas autorisé. L'agence officielle de presse, IRNA, a indiqué dans son communiqué que c'était la première fois en 26 ans que le Majlis (parlement) osait débattre d'un telle loi. Le débat parlementaire était diffusé en direct sur Radio Téhéran.

Mercredi 20 avril 2005 :
Les autorités ont sommé mardi la chaîne de télévision satellitaire qatariote Al-Jazeera de suspendre ses activités en Iran et de fermer "provisoirement" son bureau à Téhéran. Cette décision intervient après qu'Al-Jazeera ait été la première chaine de télévision à faire état de manifestations violentes la semaine dernière, à Ahvaz, ville frontalière de l'Irak, dans la province du Khouzistan, à la suite de rumeurs selon lesquelles un plan gouvernemental encouragerait l'installation de "persanophones" dans cette ville à très forte majorité arabe. Les Arabes ne représentent que 3 % des 69 millions d'Iraniens. Le ministre des Renseignements, Ali Younessi, a accusé la chaîne de télévision "d'avoir provoqué des troubles par sa couverture des événements". 3 manifestants auraient été tués et au moins 8 blessés après 3 jours de violence. 200 personnes ont été arrêtées. La chaine Al-Jazeera est déjà interdite en Irak et est confrontée aux autorités en Arabie saoudite, au Koweït, à Bahreïn et en Jordanie pour son traitement jugé trop réaliste de l'information sur la situation au Proche-Orient.

Jeudi 21 avril 2005 :
La télévision d'Etat a annoncé mercredi qu'un avion de ligne de la compagnie Saha Airlines, a pris feu en atterrissant sur l'aéroport de Téhéran, la capitale, provoquant la mort de 50 passagers.

Lundi 2 mai 2005 : La République Islamique d'Iran ne renoncera pas à son programme nucléaire. C'est ce qu'a indiqué dimanche le Guide suprême de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei dans un discours à Kerman dans le sud-est du pays, après l'annonce samedi par Téhéran de la reprise prochaine de ses activités nucléaires liées à la conversion de l'uranium. Il a déclaré : "Quiconque arrivera au pouvoir au terme de l'élection présidentielle (NDLR. Prévue le 17 juin 2005) ne souhaitera pas, et la nation ne lui permettra pas, de prendre une mesure à l'encontre des intérêts du peuple" ajoutant : "Le peuple d'Iran a obtenu la technologie (nucléaire) grâce à ses propres experts, il ne vous (NDLR. Les Etats-Unis et certains pays occidentaux) l'a pas empruntée et ne l'a pas mendiée non plus".

Mercredi 4 mai 2005 :
Un séisme de magnitude 5 sur l'échelle ouverte de Richter a touché la province du Lorestan, dans l'ouest du pays, principalement la plus grande ville, Boroujerd, qui compte environ 250 000 habitants, faisant 4 morts et une vingtaine de blessés selon un bilan provisoire. ** Le porte-parole du ministère des affaires étrangères Hamid Reza Assefi a annoncé la "reprise de certaines activités nucléaires suspendues".

Lundi 9 mai 2005 :
Le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Hamid Reza Assefi a annoncé devant la presse que le gouvernement étudiait un projet de loi visant à la ratification par le parlement du protocole additionnel au Traité de non-prolifération (TNP), qui permet aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'effectuer des visites inopinées sur les sites nucléaires iraniens.

Mercredi 11 mai 2005 :
L'ancien président Akbar Hachemi Rafsandjani a annoncé mardi sa candidature à la présidentielle du 17 juin 2005. Akbar Rafsandjani a été président de 1989 à 1997. Il serait le "numéro 2" du régime islamique après le Guide suprême, l'Ayatollah Khameinei.

Lundi 16 mai 2005 :Le Conseil des gardiens de la constitution va examiner la candidature des 1 010 candidats pour l'élection présidentielle prévue pour le 17 juin 2005. Le Conseil a déjà fait savoir que les 89 femmes qui se présentaient sont éliminées d'office car "une femme ne peut pas devenir présidente". La liste des candidats devrait être rendue publique le 24 mai 2005. Avant la présidentielle de 2001, le Conseil des Gardiens de la Révolution n'avait entériné que 10 candidatures sur 814.

Mardi 17 mai 2005 : Le parlement iranien a voté une loi qui impose au gouvernement un développement plus rapide de son programme nucléaire et "des mesures pour obtenir une technologie nucléaire à des fins pacifiques" comprenant notamment la reprise de son programme d'enrichissement de l'uranium. La France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne avaient persuadé l'Iran de suspendre ses activités liées à l'enrichissement de l'uranium pour montrer qu'il ne cherche pas à se doter d'armes nucléaires, comme Washington et Israël l'en soupçonnent.

Mercredi 18 mai 2005 :
La première audience de la Cour d'appel de Téhéran, chargé de juger à nouveau Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, le meurtrier présumé de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, n'a duré qu'une heure et s'est déroulé en l'absence de l'accusé, un agent du Service des Renseignements, et des journalistes. Le tribunal a aussi refusé d'entendre les avocats de la famille qui contestent la légitimité du tribunal. Si le juge confirme la décision du tribunal de première instance, l'affaire sera close. En juillet 2004, Mohammad Reza Aghdam Ahmadi avait été acquitté du meurtre de Zahra Kazemi, en 2003, après son arrestation pour avoir pris des photos lors d'une manifestation d'étudiants devant la prison d'Evine à Téhéran.

Lundi 23 mai 2005 :
Le Conseil des gardiens de la constitution a approuvé 6 candidatures sur les 1 000 déposées pour l'élection présidentielle qui devrait se tenir le 17 juin 2005. La candidature de l'ancien ministre de l'éducation Mostapha Moïn, soutenu par le parti réformateur, a été rejetée ainsi que celle d'Ebrahim Yazdi, chef du Mouvement de la libération de l'Iran (MLI), qui regroupe les forces de l'opposition libérale. La candidature de l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani et de 4 conservateurs (Mohammad Bagher Ghalibaf, ancien chef de la police, Ali Larijani, ancien président de la radio et télévision d'Etat, soutenus par les partis conservateurs traditionnels, Mahmoud Ahmadi Nejad, actuel maire de Téhéran et Mohsen Rezaïe, ex-chef des Gardiens de la révolution) ont été avalisées.

Mardi 24 mai 2005 :
Après la validation par le Conseil des Gardiens de la Constitution de 6 candidats sur 1 000, les réformateurs ont appelé les électeurs à boycotter l’élection présidentielle du 17 juin 2005.

Mercredi 25 mai 2005 :
Alors que plus de 300 étudiants manifestaient dans la nuit de lundi à mardi 24 mai 2005 sur le campus de l'Université de Téhéran pour protester contre le rejet de la candidature de l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur Mostafa Moïn, sur la demande expresse du Président Mohammad Khatami, et la pression de l'Ayatollah Khamenei, le Conseil des Gardiens de la Constitution a annulé l'invalidation de sa liste de 6 noms sur les 1 000 candidats qui se sont présentés pour l'élection présidentielle prévue le 17 juin 2005, de 2 candidats réformateurs : Mostafa Moïn, ancien ministre de l'Education, et Mohsen Mehralizadeh, vice-président chargé des Sports.

Mercredi 15 juin 2005 : L'ancien président iranien Ali Akbar Hachémi Rafsandjani, au pouvoir de de 1989 à 1997, un modéré, au maire de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, et considéré comme le favori du scrutin présidentiel du vendredi 17 juin 2005, a estimé mercredi 14 juin 2005 que le taux de participation sera "beaucoup élevé que dans certains pays". Il a également indiqué que s'il est élu, il aura "les mains plus libres pour faire des réformes", parce qu'il a "de bonnes relations avec les religieux".

Vendredi 17 juin 2005 : 47 millions d'électeurs sont appelés aux urnes vendredi pour élire le successeur de Mohammad Khatami, réformateur arrivé au pouvoir en 1997. 7 candidats s'opposent, après le retrait de dernière minute jeudi de l'ultra-conservateur Mohsen Rezaie. L'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, 70 ans, au pouvoir de 1989 à 1997, est donné grand favori. Environ 500 personnes ont manifesté jeudi devant le siège de la radio-télévision publique à Téhéran, la capitale, appelant les électeurs à boycotter le scrutin. Les forces de l'ordre ont dispersé la foule. 5 manifestants ont été arrêtés et 8 autres ont été blessés dans des échauffourées.

Samedi 18 juin 2005 : Pour la première fois dans l'histoire de la République iranienne, les élections présidentielles qui se sont ouvertes vendredi vont s'acheminer vers un second tour. Le religieux modéré Akbar Hachemi Rafsandjani, au pouvoir de 1989 à 1997, et le candidat réformateur Mostafa Moïn arriveraient en tête de l'élection présidentielle obtenant chacun près de 50 % des suffrages, selon des estimations.

Lundi 20 juin 2005 : Après l'annonce des résultats définitifs du scrutin présidentiel qui s'est tenu vendredi 17 juin 2005, un deuxième tour, historique depuis l'instauration de la République en 1979, opposera l'ancien président Akbar Hachemi Rafsandjani, au pouvoir de de 1989 à 1997, un modéré, au maire de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, considéré comme un ultra-conservateur. Le second tour a été fixé au 24 juin 2005.

Mardi 21 juin 2005 : Après les accusations de fraude lancées par 2 candidats réformistes, le Conseil des Gardiens de la Révolution, a ordonné un nouveau décompte des voix dans 80 bureaux de vote affirmant après vérification qu'il n'y a pas eu de fraudes lors du premier tour de la présidentielle qui s'est tenu vendredi 17 juin 2005. Le religieux modéré Mehdi Karoubi a dénoncé une élection "truquée" et 2 grands quotidiens réformateurs "Eqbal" et "Aftab-e Yazd" ont été interdits de parution pour avoir publié sa lettre. Ce sont les seuls journaux sur la dizaine de quotidiens que compte le pays à avoir publié cette missive.

Vendredi 24 juin 2005 : Le deuxième tour des élections présidentielles a lieu ce vendredi 24 juin 2005 et oppose l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, 70 ans, modéré, au pouvoir de 1989 à 1997, au maire de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, ultra-conservateur. L'agence de presse officielle IRNA a annoncé jeudi qu'un militaire et 25 autres personnes ont été arrêtées pour des violations présumées de la loi électorale lors du premier tour.

Samedi 25 juin 2005 : 47 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour le second tour de l’élection présidentielle. L’ouverture des bureaux de vote a été prolongée de 3 heures en raison de la forte participation. Le scrutin oppose le candidat ultraconservateur, maire de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, et un candidat plus modéré, l’ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani. Le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a annoncé qu’il soutiendrait le vainqueur quelle que soit l’issue du vote. Depuis la révolution islamique de 1979, c’est la première fois qu’un deuxième tour est nécessaire pour l’élection présidentielle.

Lundi 27 juin 2005 : Mahmoud Ahmadinejad, maire de Téhéran, a emporté l'élection présidentielle de dimanche 26 juin 2005 avec 61,6 % des voix contre 35,9 % au conservateur modéré Hachémi Rafsandjani. La participation était de 59 % contre 63 % au premier tour. Depuis la révolution islamique de 1979, c’est la première fois qu’un deuxième tour est nécessaire pour l’élection présidentielle. Lors de sa première conférence de presse depuis son élection, Mahmoud Ahmadinejad a indiqué que "l'Iran poursuivrait son programme nucléaire civil". Il a ajouté : "La nation iranienne s'engage sur le chemin du progrès basé sur l'autosuffisance. Elle n'a pas vraiment besoin des Etats-Unis sur cette voie". ** Le Conseil municipal de Téhéran nommé dimanche 26 juin 2006 Ali Saidloo, maire adjoint, au poste de maire, en remplacement de Mahmoud Ahmadinejad, élu président.

Mercredi 29 juin 2005 :
Le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré, mardi 28 juin 2005 lors d'une rencontre avec les familles des victimes de l'attentat perpétré le 28 juin 1981 contre le siège du Parti de la république islamique qui avait fait 70 morts dont le chef de la justice, l'ayatollah Mohammad Hosseini Beheshti, que "l'ère de l'oppression, du régime hégémonique, de la tyrannie et de la l'injustice s'achève et la vague de la Révolution islamique atteindra bientôt le monde entier". Mahmoud Ahmadinejad, qui sera investi dans ses fonctions le 3 août 2005, a remporté l'élection présidentielle avec 61,69 % des voix contre Akbar Hachémi Rafsandjani (35,92 %).

Lundi 12 septembre 2005 : Mohammed Saeedi, chef adjoint de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne, a annoncé samedi à la clôture d'une conférence de l'Association nucléaire mondiale (WNA, World Nuclear Association), qui a pris fin samedi à Londres (Royaume-Uni) que l'Iran avait décidé de "lancer un appel d'offre international pour la construction de 2 nouvelles centrales nucléaires dans un proche avenir".

Lundi 19 septembre 2005 : S'exprimant devant l'Assemblée générale de l'ONU, le Président de la République islamique d'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé qu'en vertu du principe d'égalité en droit international, "l'Iran ne pourrait se passer d'un programme énergétique nucléaire civil, ajoutant qu'afin de garder son indépendance, "personne ne peut nier à certains pays le droit d'accéder aux avancées scientifiques" ajoutant : "L'accès au combustible nucléaire ne peut être réservé à certains, créant un monopole et donc une inégalité". Le Président iranien a présenté en 4 points la position de son pays sur la question nucléaire : "Premièrement, l'Iran réitère sa position, selon laquelle la création d'armes nucléaires est interdite en vertu de nos principes religieux. Deuxièmement, l'Iran appelle à revitaliser le Traité de non-prolifération nucléaire et à abolir l'apartheid en dans le domaine du nucléaire pacifique. Troisièmement, la technologie iranienne n'étant pas différente de celle des pays qui disposent déjà du nucléaire civil, l'Iran est prête, en application de son droit inaliénable au cycle nucléaire, à coopérer avec des sociétés d'autres pays pour le développement de ce dernier, même si ce n'est pas une obligation imposée par l'AIEA". Mahmoud Ahmadinejad a rappelé que les contrats internationaux relatifs à la fourniture de "combustible nucléaire" n'étaient pas fiables, car ils peuvent être interrompus pour des raisons politiques. Il a affirmé : "La création de centrales nucléaires, sans la capacité de produire du combustible, conduit à la dépendance. Aucun gouvernement ne peut accepter cette situation pour son peuple, ainsi que le montre l'exemple de la dépendance pétrolière" (Source : ONU). L'Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA), doit se réunir lundi à Vienne pour étudier le dossier iranien.

Jeudi 22 septembre 2005 :Ce pays a menacé de quitter le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et de reprendre l'enrichissement d'uranium si son dossier est déféré devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

Lundi 26 septembre 2005 : Le ministre iranien des affaires étrangères Manouchehr Mottaki, a dénoncé samedi la résolution de l'AIEA, la jugeant "fondée sur aucune base légale" et de ce fait "inacceptable". Il a indiqué que "l'adoption de cette résolution est une application du scénario des Etats-Unis" et que son pays "ne renoncera nullement à son droit à la technologie nucléaire, notamment le cycle du combustible".

Jeudi 29 septembre 2005 : Le parlement a décidé à une large majorité de retirer l’Iran du protocole additionnel au Traité de non-prolifération nucléaire, après l’adoption, samedi, d’une résolution européenne de l’Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA) condamnant les activités nucléaires de l'Iran et permettant un renvoi devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

Lundi 17 octobre 2005 : 2 explosions ont touché samedi un centre commercial à Ahvaz, dans le sud-ouest du pays, à la frontière avec l'Irak faisant 4 morts et 75 blessés.

Jeudi 27 octobre 2005: Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, ancien officier des Gardiens de la révolution, aurait déclaré devant 4 000 étudiants, lors d'une conférence intitulée "Le monde sans sionisme", "Comme l'a dit l'imam Khomeiny, Israël doit être rayé de la carte" ; "La nation musulmane ne permettra pas à son ennemi historique de vivre en son coeur même". "Il est temps de porter le dossier iranien devant le Conseil de sécurité (de l'ONU), et le plus tôt sera le mieux" a déclaré le ministre des Affaires étrangères d'Israël, Sylvan Shalom. NDLR. La République islamique d'Iran instituée en 1979 avait immédiatement rompu ses relations diplomatiques avec l'Etat juif, Israël. Le sionisme est une doctrine nationaliste fondé sur des considérations bibliques.

Samedi 29 octobre 2005 :
Après la déclaration du Président Mahmoud Ahmadinejad, ancien officier des Gardiens de la révolution, appelant, mercredi 26 octobre 2005, devant 4 000 étudiants, lors d'une conférence intitulée "Le monde sans sionisme", à rayer Israël de la carte, plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté dans les plus grandes villes du pays pour réclamer la destruction de l'Etat hébreu. En marge de la manifestation, Mahmoud Ahmadinejad a encore une fois déclaré, parlant d'Israël et des Etats-Unis : "Ça les énerve quand ils entendent une voix qui cherche la vérité. Ils pensent qu'ils sont les maîtres incontestés du monde". Le ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, avait déclaré jeudi que "les vues exprimées par le président constituent la politique déclarée et spécifique de la République islamique d'Iran" ajoutant "Nous ne reconnaissons pas le régime sioniste et ne le considérons pas comme légitime".

Lundi 31 octobre 2005 :
Mihnea Motoc, ambassadeur de la Roumanie et président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois d'octobre a déclaré vendredi que "les membres du Conseil de sécurité condamnent les remarques concernant Israël imputables à Mahmoud Ahmadinejad, président de la République islamique d'Iran" ajoutant qu"aux termes de la Charte des Nations Unies, tous les Membres s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat". Le Représentant d'Israël, Dan Gillerman, s'est félicité de cette condamnation en déclarant que "l'Iran n'est pas une menace pour Israël, mais une menace pour le monde entier". Il a ajouté : "Un Etat qui appelle à la destruction d'un autre Membre de l'ONU n'a pas sa place au sein des Nations Unies".

Vendredi 4 novembre 2005 : L'AIEA (Agence Internationale à l'Energie Atomique) a annoncé dans un communiqué que "ses inspecteurs ont été autorisés à accéder aux bâtiments du site "sensible de Parchine comme nous l'avions demandé". Ils sont arrivés mercredi et ont effectué des prélèvements à Parchine, dont les résultats d'analyses seront connus d'ici deux à six semaines, selon le communiqué. ** Le gouvernement a annoncé mercredi qu'il allait "procéder à un remaniement de son corps diplomatique pour éviter que des diplomates de haut rang ne soient en contact régulier avec l'Occident".

Mardi 8 novembre 2005 :
Après 25 ans d'interruption due au déclenchement de la guerre Iran-Irak, qui a fait, selon les experts entre 1980 et 1988 près d'un million de morts, les liaisons aériennes ont repris entre les 2 pays. Un Boeing d'une compagnie civile irakienne s'est posé à l'aéroport de Téhéran avec 65 personnes à son bord. Une liaison régulière entre Bagdad et Téhéran pourrait être établie à partir du 16 novembre 2005.

Vendredi 18 novembre 2005 :
Mohammad Reza Aghdam Ahmadi, un membre de ses services secrets, aurait été acquitté une nouvelle fois du meurtre de la journaliste irano-canadienne Zahra Kazemi, journaliste morte d'un hémorragie cérébrale consécutive à des coups pendant sa détention le 10 juillet 2003 après son arrestation alors qu'elle photographiait une manifestation des familles de détenus politiques devant la prison d'Evine. La cour a également statué que la mort de Mme Kazemi n'était pas préméditée. Reza Aghdam Ahmadi avait déjà été acquitté une première fois le 24 juillet 2005. Rappelons que le Canada a présenté à nouveau, c'est-à-dire pour la troisième année consécutive, mardi 8 novembre 2005, une résolution devant l'Assemblée générale des Nations-Unies pressant l'Iran de respecter les droits de la personne et des minorités. Le ministre canadien des Affaires étrangères Pierre Pettigrew déclarant : "L'absence de progrès, combinée à l'inertie du gouvernement iranien en regard du respect des droits de la personne ont mené au cours de la dernière année à un déclin" des libertés individuelles dans la République islamique". La résolution, coparrainée par 38 autres pays, "fait état des préoccupations suscitées par les violations des droits de la personne en Iran, et demande instamment au gouvernement de ce pays de respecter ses obligations internationales".

Mardi 22 novembre 2005 :
Le Président irakien Jalal Talabani, 72 ans, leader de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), l’un des deux principaux partis kurdes en Irak, est arrivé lundi 21 novembre 2005 à Téhéran, la première visite d'un président irakien depuis 40 ans. Il a été reçu par son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad. Les 2 hommes souhaitent "renforcer leurs relations politiques et commerciales". Le président iranien a assuré de son soutien pour lutter contre le terrorisme qui frappe l'Irak. Washington et Londres accusent Téhéran de soutenir l'insurrection irakienne en lui fournissant notamment des armes. L'Iran a toujours démenti.

Jeudi 24 novembre 2005 :
Le Parlement a rejeté le troisième candidat – jugé peu compétent - que le président Mahmoud Ahmadinejad lui présentait pour occuper le poste de ministre du Pétrole, un poste stratégique.

Lundi 28 novembre 2005 :
Un séisme d'une magnitude 5,9 sur l'échelle ouverte de Richter a touché dimanche l'île de Qechm, dans le sud du pays faisant au moins 10 morts et une centaine de blessés. ** Un attentat suicide à la voiture piégée a été perpétré samedi contre une station-service à l'ouest de Samarra, ville située à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad faisant 6 morts et une dizaine de blessés.

Samedi 3 décembre 2005 : Selon le quotidien financier russe Vedomosti, l'Iran a signé avec la Russie un contrat de vente de 29 systèmes anti-missiles Tor M 1 datant des années 90, capables d’intercepter des missiles de croisière et des bombes aéroportées. Ils ont été fabriqués par l’usine militaire Koupol à Ijevsk (Volga) pour la Grèce qui avait déjà acheté 21 systèmes de ce type. Mais à la fin des années 90 la Grèce avait renoncé au nouveau contrat qui lui aurait alors coûté 526 millions de dollars. Selon les Russes, le contrat "ne violera aucun engagement international de la Russie", Moscou ayant rompu en 2000 un accord secret avec Washington connu sous le nom du protocole Gore-Tchernomyrdine qui limitait les livraisons d’armes russes à l’Iran. Selon les Russes, les systèmes Tor sont "une arme de défense" et "représentent un danger pour les Etats-Unis seulement si ce pays attaque l’Iran", relève un expert russe en exportations d’armes. L’achat des systèmes Tor M 1 pourrait coûter à l’Iran plus de 700 millions de dollars, selon un autre expert, Dmitri Vassiliev du Centre d’analyse des stratégies et technologies.

Mercredi 7 décembre 2005 :
Un appareil militaire, un Hercules C130, transportant 84 passagers, dont 78 journalistes qui allaient assister à des manoeuvres militaires dans le sud du pays, et 10 membres d'équipage, s'est écrasé peu de temps après son décollage mardi sur un immeuble de 10 étages dans un quartier du sud de la capitale Téhéran. Le bilan provisoire s'élève à 116 morts. Un problème technique serait à l'origine du drame.

Samedi 10 décembre 2005 :
Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est déclaré choqué par les remarques attribuées au président de la République islamique d'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, dans lesquelles il a douté de la réalité de l'Holocauste et suggéré que l'Etat d'Israël soit déplacé du Moyen-Orient en Europe. Voir notre édition du 9 décembre 2005

Jeudi 15 décembre 2005 :
Dans un discours prononcé mercredi devant des milliers de personnes à Zahedan, une ville du sud-est du pays, le Président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré : "Aujourd'hui, ils (NDLR. Les Européens) ont créé un mythe au nom de l'Holocauste et considèrent ce mythe comme étant au-dessus de Dieu, de la religion et des prophètes" ajoutant : Si vous avez commis ce grand crime, alors pourquoi serait-ce à la nation palestinienne opprimée d'en payer le prix". Et de conclure : "Vous devez payer cette compensation vous-mêmes". Voici notre proposition : donnez-leur une partie de votre propre terre en Europe, aux Etats-Unis, au Canada ou en Alaska pour que les juifs puissent y établir leur pays". Le ministère français des Affaires étrangères a condamné "avec la plus grande fermeté" les déclarations du président iranien". Le président iranien avait déjà déclaré jeudi 8 décembre 2005, lors d'une conférence de presse à La Mecque, en Arabie Saoudite, où se tenait le troisième sommet extraordinaire de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) que les pays européens se doivent "d'offrir aux sionistes un territoire en Europe" provoquant la colère de la communauté internationale. Voir notre édition du 9 décembre 2005 (Arabie Saoudite)





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