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FIL INFO FRANCE, mercredi 6
avril 2011, france politique ps 2012 le parti
socialiste a presente son projet pour redresser
la france en 2012, france cote d ivoire, laurent
gbagbo negocie sa reddition
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- FRANCE : POLITIQUE PS 2012 -
Le Parti socialiste a présenté son projet pour
"redresser la France" en 2012 : Martine
Aubry (photo), Première
secrétaire du Parti socialiste, maire de Lille, a
officiellement présenté à Paris, rue de
Solférino, au siège du PS, mardi 5
mars 2011, le projet socialiste pour l'élection
présidentielle de 2012, intitulé "Le
changement". Le projet
socialiste propose en premier lieu de
"restaurer la sécurité partout", François
Rebsamen, sous-préfet hors cadre et
ex-numéro 2 du PS, qui postule pour le poste de ministre de
l'Intérieur, souhaite "vouloir
rétablir l'ordre" dans les banlieues de
l'immigration en faisant
"éventuellement" appel à l'armée
(sic). "La pauvreté ne constitue en aucun
cas une excuse à la délinquance", accuse
François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, qui
applique déjà le projet socialiste dans sa
ville en expulsant
systématiquement les sans-abri en période
touristique. (NDLR. François
Rebsamen, représentant l'aile droite du PS, a
été officiellement chargé par Martine Aubry de
présider le "forum de réflexion sur la
sécurité du Parti socialiste"). Le projet
socialiste propose en second lieu de
"diminuer le poids du logement" dans le
budget des ménages. Il propose également
d'offrir un "droit aux mêmes services pour
tous" et d'être "solidaire des
personnes âgées". "L'égalité
femmes-hommes", c'est "possible"
indique le projet socialiste. "Réduire les
inégalités de revenus", cest
"possible" aussi. "Revaloriser le
travail des agriculteurs, c'est possible"
(sic). "La santé accessible pour tous,
adapter les rythmes scolaires, avoir une
industrie créatrice demplois", c'est
également "possible" (sic). Enfin,
mais en dernier lieu seulement dans le projet
intitulé "Le changement", il faut
"combattre vraiment les
discriminations" en précisant à nouveau
cest possible" (sic). Développements
du projet socialiste pour 2012 : sur la
fiscalité, le Parti socialiste propose de
fusionner l'impôt sur le revenu et la
contribution sociale généralisée (CSG), pour
aboutir à une "fiscalité à la
source", c'est-à-dire le prélèvement
direct chez l'employeur privé ou public. Côté
emploi, le Parti socialiste a promis, s'il
arrivait au pouvoir en 2012, de créer 300 000
emplois jeunes, vieux projet datant de 1997...
Une promesse électorale qui s'exporte mal,
puisqu'elle fut reprise à la lettre par la président
tunisien Ben Ali, qui - à quelques jours de
sa chute - promettait 300 000 emplois aux jeunes
diplômés. Sur l'avenir du nucléaire civil,
après la catastrophe de Fukushima au Japon, le Parti
socialiste reste "flou" selon les
"écologistes" et en ayant même des
"positions étonnantes", a déclaré Cécile Duflot,
secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts
(EELV). Le PS estime officiellement que
"l'industrie nucléaire est un "fleuron
industriel, un socle de technologies et de
savoir-faire qui ont forgé notre indépendance
nationale" (sic). Mais Martine Aubry a
reconnu l'existence d'un débat interne au PS
"entre ceux qui privilégient l'idée que le
nucléaire est un élément de notre
indépendance, une énergie par ailleurs moins
polluante, et les autres qui ont mis en avant
l'idée qu'il fallait passer à des énergies
durables". Les pro-nucléaires du PS étant Alain
Richard, ancien ministre socialiste de la
Défense de 1997 à 2002 et le parlementaire François
Rebsamen, lobbyiste d'AREVA au Sénat. Seul, Jean-Marc Ayrault,
président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a
réclamé lors de l'accident très médiatisé de
Fukushima, un "moratoire" sur les
nouvelles installations nucléaires, un audit
public sur la prolongation de la durée de vie
des centrales nucléaires et un débat national
sur la politique énergétique. En réaction, François Fillon, Premier
ministre, a déclaré que le projet socialiste
pour l'élection présidentielle de 2012,
constituait un "programme d'anesthésie
nationale" et était un "condensé de
démagogie sociale". Jean-François Copé,
président de l'Union pour un Mouvement Populaire UMP
(droite au pouvoir), a déclaré sur Europe1 que
le programme PS datait "du siècle
précédent" en affirmant : "Quand vous
le lisez, vous retrouvez à travers les acteurs
qui l'ont écrit, Martine Aubry, François
Hollande et quelques autres, des gens qui
étaient sous Jospin et qui ont
sorti du congélateur ce qui avait à l'époque
fait l'échec de la gauche". Arlette Laguiller,
ex-candidate de Lutte Ouvrière, a estimé qu'il
n'y a "rien à attendre pour le monde du
travail" de ce projet socialiste. André
Gérin, député communiste, a déclaré sur RTL
que le "retour des emplois jeunes"
n'est qu'une "solution partielle et
coûteuse". Enfin, celle que tous les
sondages annoncent présente au second tour des
élection présidentielle de 2012, Marine Le Pen,
présidente du Front national, a
qualifié le projet du PS de "catalogue de
mesurettes, sans vision ni cohérence
densemble, inscrites dans la parfaite
continuité du système ultralibéral
actuel". "Curieusement intitulé
"le changement", alors quil
rappelle furieusement les pâles projets de 2002
et 2007", Marine Le Pen a conclu que le
projet socialiste de 2012, "illustre la
déroute intellectuelle de nos élites
dirigeantes, à bout de souffle, tournant à
vide, et incapables de réfléchir avec tonicité
aux vrais défis de notre temps" dont celui
de la "mondialisation
et ses effets". NDLR. Le Parti socialiste dispose de
candidats ou candidats potentiels aux primaires
pour 2012 : Arnaud
Montebourg, avocat, secrétaire à la
rénovation au Parti socialiste, député
de la 6ème circonscription de Saône-et-Loire,
conseiller général et président du Conseil
général de Saône-et-Loire. François Hollande,
conseiller référendaire à la Cour des
comptes, ancien premier secrétaire du
Parti socialiste, député, conseiller général
et président du Conseil général de la
Corrèze. Martine Aubry, Première
secrétaire ; Bertrand Delanoë,
franco-tunisien, maire de Paris et Dominique
Strauss-Khan, directeur du Fond
monétaire international FMI, qui
propose à Washington (Etats-Unis) "une autre approche de la
mondialisation". Blogger,
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FRANCE/COTE
D'IVOIRE - Le président sortant Laurent Gbagbo
négocie sa reddition : Alain Juppé, ministre
dEtat, ministre des Affaires étrangères et
européennes, a affirmé mardi 5 mars
2011 que le président sortant, Laurent Gbagbo,
"mène des négociations pour se
rendre". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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