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Offre n° 2
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- Mardi
2 mars 2004 : Le Conseil constitutionnel
a validé lundi la candidature pour les
élections présidentielles prévues le 8 avril
2004 de 6 candidats sur les 9 inscrits. Le
président sortant Abdelaziz Bouteflika, le
secrétaire général du Front de libération
nationale (FLN) Ali Benflis, le président du
Mouvement de la réforme nationale (MRN,
islamiste), Abdellah Djaballah, le porte-parole
du Parti des travailleurs (PT, extrême gauche),
Louisa Hanoune, le président du Rassemblement
pour la culture et la démocratie (RCD,
démocrate, berbériste), Saïd Sadi et du leader
de la formation politique Ahd 54, Faouzi
Rebaïne, ont été validés tandis que Ahmed
Taleb Ibrahimi, président de Wafa, une formation
islamiste non agréée, Sid Ahmed Ghozali,
président du Front démocratique (FD) non
agréé par les autorités, et Moussa Touati,
président du Front national algérien (FNA), ont
été invalidés sans qu'aucune raison n'ait
été fournie quant aux motifs de ces rejets. Les
candidats éliminés ne disposent pas de droit de
recours.
Mercredi 3 mars 2004 : Le
président américain Bush a accordé lundi à
l'Algérie le régime de préférence
généralisé (Generalized System of Preference,
GSP), qui permet à un pays développé
d'appliquer des préférences tarifaires (tarifs
de douane réduits ou nuls par exemple) lors des
importations en provenance d'un pays en
développement pour lui permettre d'accroître
ses exportations.
Jeudi 4 mars 2004 : Le Conseil
d'Etat a confirmé mercredi le gel de toutes les
activités et les avoirs du FLN (Front National
de Libération), ancien parti unique majoritaire
à l'Assemblée algérienne, dont son secrétaire
général, l'ex-premier ministre et ancien bras
droit du président Bouteflika, Ali Benflis, se
présente en rival "dangereux" pour le
président sortant. Ce dernier a qualifié en ces
termes le verdict : "Ce pronunciamiento
juridique montre une fois de plus que le
président de la République ne recule devant
rien pour assouvir sa soif inextinguible du
pouvoir", confirmant ainsi une décision
judiciaire du 30 décembre 2003 qui empêche Ali
Benflis, limogé en mai 2003 par le président
Bouteflika, de se présenter sous les couleurs de
ce parti.
Lundi 8 mars 2004 : La ministre
de la Communication et de la Culture Khalida
Toumi a indiqué dimanche que 600 journalistes
étrangers avaient fait une demande
d'accréditation afin de couvrir l'élection
présidentielle du 8 avril 2004.
Mardi 9 mars 2004 : A
l'occasion lundi de la Journée internationale de
la femme, le président Bouteflika a grâcié 242
femmes prisonnières de droit commun actuellement
en détention dont la moitié bénéficie d'une
remise totale de leur peine. Les femmes
impliquées dans des affaires de terrorisme ou de
subversion ne sont pas concernées par cette
mesure.
Lundi 15 mars 2004 : La Ligue
algérienne pour la défense des droits de
l'Homme, (LADDH), présidée par Ali Yahia
Abdennour, qui considère qu'une élection
présidentielle ne peut pas se tenir lorsque
l'état d'urgence est toujours en vigueur, a
lancé samedi une campagne internationale
exigeant la "levée immédiate" de
l'état d'urgence en Algérie instauré depuis le
9 février 1992. Selon Ali Yahia Abdennour, la
levée de l'état d'urgence est "une
condition indispensable pour que le peuple
algérien puisse enfin reconquérir l'espace
public, rétablir la vérité et la justice sur
toutes les violations des droits de l'Homme et
disposer de son droit de choisir ses gouvernants
en toute liberté". Le président sortant
Abdelaziz Bouteflika, son chef du gouvernement
Ahmed Ouyahia, et le ministre de l'Intérieur
Nourredine Yazid Zerhouni (homme de confiance du
président Bouteflika qui vient d'être
transféré dimanche dans un hôpital parisien
après avoir contracté une infection lors d'une
hémodialyse et jugé dans un état grave) s'y
sont toujours opposés, considérant que
"cette mesure ne gêne aucunement
l'activité politique."
Jeudi 18 mars 2004 : La campagne
électorale pour les élections présidentielles
qui se tiendront le 8 avril 2004 a débuté
officiellement jeudi. Ndlr.
L'état d'urgence est instauré dans ce pays
depuis 1992. ** L'agence
de presse officielle APS, qui cite des sources
policières, a indiqué que 7 personnes ont été
tuées et 2 autres blessées mardi à un faux
barrage à Médéa, fief du GIA (Groupe islamique
armé) à 80km au sud-est d'Alger par un groupe
armé.
Samedi 20 mars 2004 : Des
incidents ont émaillé la campagne électorale
en Kabylie où des manifestants ont saccagé
vendredi les sièges du parti du Rassemblement
pour la culture et la démocratie (RCD), à Sidi
Aich et à Amizour. Des manifestants hostiles au
RCD et à l'élection présidentielle ont
également perturbé le meeting de Saïd Sadi,
président du RCD, et candidat à la
présidentielle du 8 avril 2004.
Mardi 23 mars 2004 : Le
ministère britanique des Affaires étrangères
(Foreign Office) a annoncé lundi avoir fermé
"pour des raisons de sécurité" son
ambassade à Alger et transféré tout son
personnel dans un hôtel de la capitale.
Mercredi 24 mars 2004 : Le FIS
(Front Islamique de Salut) a appelé mardi à
voter pour le président sortant Bouteflika à
l'élection présidentielle du 8 avril 2004.
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