- SOMMAIRE
ISRAEL, FIL-INFO-ISRAEL
©, ARCHIVES, AOUT 2003
- Vendredi
1er août 2003 : La Knesset a adopté jeudi
en dernière lecture une loi interdisant à tout
Palestinien marié à tout Arabe israélien
d'obtenir la citoyenneté israélienne par 53
voix pour, 25 contre et 1 abstention. Les
députés arabes israéliens et l'opposition de
gauche ont qualifié ce texte de "raciste et
discriminatoire". ** Environ
600 prisonniers palestiniens détenus dans la
prison de Shimka, dans le sud du pays, se sont
mutinés pour s'opposer à la fouille de leur
cellule. La police israélienne est intervenue à
coups de gaz lacrymogènes. 10 détenus auraient
été blessés.
Samedi 2 août 2003 : Plusieurs
centaines de prisonniers palestiniens, détenus
dans les prisons israéliennes, ont refusé de
s'alimenter vendredi après l'émeute qui a
secoué la prison de Shikma au cours de laquelle
la police israélienne a utilisé des gaz
lacrymogènes blessant 18 détenus et 5 gardiens.
Lundi 4 août 2003 : Des soldats
israéliens ont tiré des coups de feu mortels,
à un barrage routier, près de Jérusalem, sur
un Palestinien qui s'enfuyait à bord d'un
véhicule volé. Selon les soldats, "ils
croyaient avoir affaire à un terroriste". ** Une
Israélienne et ses 3 enfants ont été blessés
dimanche soir alors que son véhicule qui
circulait dans le sud de Jérusalem a été la
cible de tirs. Les Brigades des Martyrs Al-Aqsa
ont revendiqué cette attaque.
Mardi 5 août 2003 : Le Premier
ministre Ariel Sharon a annoncé que 350
prisonniers palestiniens allaient être libérés
cette semaine (sur les 6000 détenus dans les
prisons israéliennes pour la plupart en
détention administrative, c'est-à-dire sans
acte d'accusation ni procès, pour 3 ou 6 mois
renouvelables indéfiniment). ** Selon de
hauts responsables israéliens, sous couvert
d'anonymat, des urbanistes étudieraient la
possibilité de modifier le tracé de la
"barrière de sécurité" à la suite
des pressions exercées par le président Bush
qui a fortement critiqué la construction de ce
"mur", "un problème pour
l'application de la feuille de route" selon
ses propos.
Mercredi 6 août 2003 : 352
détenus palestiniens vont être libérés
mercredi. Ils seront acheminés par des bus de
l'armée israélienne des centres de détention
vers 5 barrages militaires dans les territoires
palestiniens. Tous les prisonniers libérés ne
sont pas impliqués dans des violences ayant
entraîné la mort d'hommes, Israël se refusant
à libérer "ceux qui ont du sang sur les
mains". Selon la radio israélienne, les
prisonniers, avant d'être libérés, devront
s'engager par écrit, à renoncer "au
terrorisme et la violence". Ceux qui
refuseront ne seront pas relâchés.** La police
et l'armée israélienne ont arrêté mardi 47
pacifistes étrangers et israéliens qui
manifestaient contre la construction de la
"clôture de sécurité" (mur qui doit
séparer l'Etat hébreu de la Cisjordanie) qui
devrait traverser le jardin d'un Palestinien. Les
pacifistes étrangers, s'ils sont expulsés, ne
pourront pas revenir en Israël d'ici 10 ans. ** Le Premier
ministre Ariel Sharon aurait annulé la réunion
qu'il doit avoir mercredi avec le Premier
ministre palestinien, Mahmoud Abbas,
"celui-ci ne faisant rien pour démanteler
les infrastructures terroristes".
Jeudi 7 août 2003 : Les
autorités israéliennes ont annoncé avoir
arrêté au début du mois d'août un activiste
palestinien qui, selon l'armée, s'apprêtait à
commettre des attentats et ont dénoncé la
police palestinienne qui n'a pas voulu
l'arrêter. 72 Palestiniens, soupçonnés
d'implication dans des attentats contre des
Israéliens ont été arrêtés. Selon l'armée
israélienne, les Palestiniens ont violé 22 fois
la trêve en tirant sur des soldats israéliens
et ont fait sauter 3 engins explosifs. ** Un attentat
à la voiture piégée a fait 1 mort et 2
blessés à Tel Aviv. Selon la police, il ne
"s'agit pas d'un acte terroriste, mais
criminel et attribué à la pègre". ** 342
prisonniers palestiniens ont été libérés
mercredi accueillis par leur famille et parents.
Ils ont dénoncé leurs conditions de détention
et ont affirmé leur soutien aux 6000 prisonniers
que détient Israël. Le
président Yasser Arafat, dans une interview au
quotidien "Ha'aretz" a qualifié de
"fumisterie" cette libération.
Vendredi 8 août 2003 : Selon un
haut responsable des services de renseignements
militaires, les groupes armés palestiniens
"profitent de la trêve entrée en vigueur
le 29 juin pour mutliplier leurs préparatifs en
vue d'une reprise à grande échelle de leurs
attentats". **
Cérémonie à Jérusalem marquant l'anniversaire
de la destruction du temple juif qui s'élevait
sur l'Esplanade des Mosquées. Manifestation
placée sous haute surveillance policière en
raison de l'appel des députés israéliens et
des militants d'extrême-droite qui souhaitaient
se rendre sur l'Esplanade des Mosquées. Ils
n'ont pas reçu l'autorisation de s'y rendre.
Lundi 11 août 2003 : Les
autorités ont déposé une plainte devant le
Conseil de sécurité de l'ONU après un
bombardement à la roquette sur Israël
revendiqué par le Hezbollah et, dans une note
diplomatique, Israël se "réserve le droit
de légitime défense et tout mettre en oeuvre
pour protéger sa population". Il appelle le
Liban et la Syrie à désarmer les combattants du
Hezbollah (Ndlr. qui tirent sur les avions
israéliens à chaque fois qu'ils violent
l'espace aérien libanais). A la suite de la
reprise des combats à la frontière
israélo-libanaise, la bourse de Tel Aviv a
baissé dimanche de 3,22 % et le shekel
israélien a perdu plus de 1 % face au dollar.
Mardi 12 août 2003 : 79
prisonniers palestiniens détenus
pour crimes ou délits, (entrée illégale en
Israël ou le vol de voiture, etc.), ont vu leur
peine réduite. Ils doivent être libérés
mardi. Le ministre du cabinet palestinien chargé
des questions des prisonniers, Hisham Abdel
Razeq, a dénoncé "cette libération qui
n'a rien à voir avec les négociations ni avec
la politique". L'Autorité Nationale
Palestinienne réclame la libération de tous les
prisonniers palestiniens détenus par Israël,
soit environ 7000.
Mercredi 13 août 2003 : Un double
attentat a été perpétré mardi, l'un dans la
localité de Rosh Ha-Aïn, au nord-est de
Tel-Aviv, près d'un centre commercial,
revendiqué par les Brigades des martyrs
d'Al-Aqsa, faisant 1 mort et 10 blessés, l'autre
dans la colonie juive d'Ariel en Cisjordanie
revendiqué par le Hamas faisant 1 mort et 1
blessé. Les 2 kamikazes ont été tués. 3337
personnes ont été tuées depuis le début de la
seconde Intifada en septembre 2000 ; 2560
Palestiniens et 777 Israéliens. Le Premier
ministre Ariel Sharon a demandé le désarmement
des groupes de résistance armés palestiniens
tandis que le Premier ministre palestinien
Mahmoud Abbas accuse Israël d'être responsable
de la rupture de la trêve. Dans un communiqué,
la branche armée du Hamas, Brigades Ezzedine
al-Qassam, a indiqué que "cette opération
est une réponse aux violations des sionistes de
la trêve et vise à venger l'assassinat de nos
membres à Naplouse". L'Egypte, la France,
la Grande-Bretagne ont fermement condamné ces
attentats. Le secrétaire général de l'ONU,
Kofi Annan, a appelé Israéliens et Palestiniens
à "faire preuve de retenue". ** A la suite
du double attentat suicide de mardi, le Premier
ministre Ariel Sharon a suspendu la libération
de 79 prisonniers palestiniens détenus pour
crimes ou délits, (entrée illégale en Israël
ou vol de voiture, etc.), qui avaient vu leur
peine réduite et devaient être libérés mardi.
Jeudi 14 août 2003 : L'armée
israélienne a procédé à la destruction de 5
maisons palestiniennes situées à Jérusalem-Est
et abritant une quarantaine de personnes. Selon l'Agence de l'ONU
pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), les destructions des
maisons palestiniennes par l'armée israélienne
ont fait 12 737 sans-abris parmi les
Palestiniens depuis le début de l'intifada en
septembre 2000 dans la Bande de Gaza et la
Cisjordanie. Une grande partie des démolitions a
eu lieu près de la frontière de Gaza avec
l'Egypte, où Israël construit une clôture de
sécurité et à proximité des colonies juives
de peuplement. D'une moyenne de 30 démolitions
par mois à la fin de 2002, ce chiffre est passé
en ce début 2003 à 74. L'UNRWA a jusqu'ici
construit 158 nouvelles maisons pour reloger des
familles palestiniennes et travaille sur 160
autres. Mais l'ONU reconnaît ne pas pouvoir
suivre le rythme des démolitions pour pouvoir
reloger tous les sans-abris palestiniens.
- Vendredi
15 août 2003 : Les autorités ont lancé
jeudi un appel d'offres pour la construction de
72 maisons dans un quartier de colonisation à
Jérusalem-Est. Le mouvement "La
Paix Maintenant" a
dénoncé cette initiative qui "contrevient
aux engagements israéliens vis-à-vis de la
feuille de route".
Samedi 16 août 2003 : Après
avoir reporté leur libération mardi à la suite
d'un double attentat, 79 prisonniers palestiniens
de droit commun ont été libérés vendredi. ** Israël
autoriserait le président palestinien Yasser
Arafat, assigné à résidence depuis décembre
2001 dans son quartier général de Ramallah, à
se rendre à Gaza pour se recueillir sur la tombe
de sa soeur morte jeudi dernier et à revenir à
Ramallah. Le président Arafat n'avait pas été
autorisé par les autorités israéliennes à se
rendre à ses funérailles.
Mardi 19 août 2003 : Le Comité
Public de lutte contre la Torture en Israël (Public Committee Against Torture in
Israel, PCATI) a rendu publique lundi un
rapport, repris par le quotidien
Ha'aretz, qui met en évidence la
généralisation de la torture envers les
détenus palestiniens lors de leur interrogatoire
au cours de ces deux dernières années. Selon ce
rapport, sur 28 000 Palestiniens arrêtés depuis
le début de la seconde Intifada en septembre
2000, et jusqu'à la mi-mai 2003, 5 362
Palestiniens ont été placés en détention dont
1 107 sont en détention administrative
(c'est-à-dire sans acte d'accusation ni
procès). Dans les 6 premiers mois de l'année
2003, des centaines de Palestiniens ont été
torturés ou victimes de traitements inhumains ou
dégradants alors qu'en septembre 2001, une
douzaine avait été recensée par le PCATI. Le
rapport révèle également que sur un total de
48 détenus palestiniens interrogés, 28 (58 %)
ont été soumis à la violence incluant les
coups directs, les coups de pieds, les gifles,
l'écrasement des membres entravés par des
menottes, le maintien prolongé dans des postures
douloureuses, le secouement sans relâche du
détenu et 52 % des prisonniers interrogés ont
été privés de sommeil, 79 % ont été exposés
à des menaces et humiliations, à des
températures extrêmement basses ou élevées,
ou à lisolement dans des conditions de
confinement inhumaines. Le PCATI conclut son
rapport en ces termes : "Le recours
systématique à la torture conduit à une
détérioration des critères moraux et des
valeurs démocratiques de la société
israélienne" et appelle les autorités
israéliennes à un plein respect du droit
international. Rappelons que la Cour Suprême
avait interdit en 1999 la torture lors des
interrogatoires. ** Une bombe
a explosé lundi près d'un restaurant de Tel
Aviv faisant 1 mort et 6 blessés. Selon la
police il s'agirait d'un règlement de compte
entre usuriers et "clients".
Mercredi 20 août 2003 : Un attentat
à la bombe a été perpétré mardi soir dans un
bus à Jérusalem ouest faisant au moins 14 morts
et une soixantaine de blessés. Le Hamas et le
Jihad Islamique ont revendiqué cet attentat en
représailles à la mort, début août, de 3 de
leurs membres lors de raids de l'armée
israélienne. Les autorités israéliennes ont
annoncé le gel des négociations avec les
Palestiniens et du retrait de 4 villes
palestiniennes.
Jeudi 21 août 2003 : Israël a annoncé
qu'il allait prendre des mesures de représailles
après l'attentat de Jérusalem Ouest accusant
l'Autorité Nationale Palestinienne
"d'inaction envers les terrorristes".
Aucune opération d'envergure ne sera lancée,
Israël voulant "laisser une chance au
Premier ministre palestinien et de voir les
mesures prises contre la résistance
armée". ** Les
autorités ont réouvert l'Esplanade des
Mosquées aux touristes et aux non musulmans.
Elle avait été fermée en septembre 2000 après
la visite du Premier ministre Ariel Sharon
provoquant de violents affrontements entre la
police israélienne et les Palestiniens. Cet
événement, qualifié de "provocation"
par les observateurs, marqua le début de la
Seconde Intifada et la fin des accords d'Oslo.
Samedi 23 août 2003 : Le Premier
ministre Ariel Sharon a réuni vendredi son
Conseil national pour la sécurité et a ordonné
"de frapper sans merci les
terroristes".
Lundi 25 août 2003 : Les
Etats-Unis vont réouvrir des discussions avec le
ministre israélien des Infrastructures, Joseph
Paritzky, qui est attendu à Washington dans 15
jours, portant sur la reprise de l'acheminement
du pétrole irakien, à partir de Mossoul, vers
le port d'Haïfa interrompu en 1948 à la fin du
mandat britannique en Palestine. ** La police
a annoncé avoir démantelé un réseau
terroriste juif qui aurait commis toute une
série d'attentats contre des Palestiniens depuis
le début de la seconde Intifada. 9 Palestiniens
auraient été ainsi tués dans des attaques
commises sur des routes. 13 personnes dont un
soldat israélien ont été arrêtées au cours
des derniers mois. La justice israélienne a
accepté de publier un des actes d'accusation.
Mardi 26 août 2003 : Un rapport
sur la situation des travailleurs migrants en
Israël a été publié lundi par la FIDH et fait
suite à une mission d'enquête réalisée avec
le Réseau euro-méditerranéen des droits de
lHomme (REMDH). Le
rapport dénonce la forte augmentation du nombre
de travailleurs étrangers pour remplacer les
Palestiniens qui ne peuvent plus entrer
travailler en Israël en raison du bouclage des
territoires palestiniens. Alors qu'environ 115
000 Palestiniens travaillaient en Israël avant
septembre 2000, leur nombre a aujourd'hui chuté
à quelques milliers. Selon le rapport de la
FIDH, 60 % des 300 000 travailleurs étrangers en
Israël sont en situation illégale. La moitié
des migrants en Israël sont originaires d'Asie
(Chine, Thaïlande, Philippines), 45% d'Europe de
l'Est (principalement de Roumanie et de Moldavie)
et le reste d'Afrique et d'Amérique latine. Le
recrutement des travailleurs migrants est une
activité très lucrative. Ainsi, les Chinois,
qui sont principalement des travailleurs du
bâtiment, ont payé chacun entre 6 000 et 10 000
dollars pour venir en Israël - somme divisée
entre une agence chinoise (en connivence avec le
gouvernement chinois), les employeurs
israéliens, le gouvernement israélien (pour les
frais de visa, etc.) et l'agence de voyage. Le
rapport souligne que des groupes de pression,
grâce à leurs contacts dans les sphères
gouvernementales et parlementaires, ont incité
au recrutement de travailleurs migrants. La FIDH
dénonce le non respect des droits fondamentaux
des travailleurs migrants, qu'ils soient légaux
ou clandestins : absence de jours de congé, bas
salaires (entre la moitié et les deux tiers du
salaire payé aux travailleurs palestiniens et
encore moins comparé aux salaires des
Israéliens), mauvaises conditions de travail,
avec le risque de confiscation du passeport, etc.
La FIDH et le REMDH demandent au gouvernement
israélien de respecter ses obligations
internationales, en particulier le Pacte
international relatif aux droits civils et
politiques et les conventions de l'Organisation
internationale du travail et de ratifier les
instruments pertinents et en particulier la
Convention des Nations-Unies sur les droits des
travailleurs migrants et de leur famille. Les 2
organisations appellent également les autorités
israéliennes à faire respecter ses propres lois
sur les droits des travailleurs, les droits
syndicaux et punir la confiscation des passeports
des travailleurs étrangers ; abroger la pratique
de faire payer les travailleurs pour leur
contrat, ainsi que celle de lier les travailleurs
à leur employeur ; réguler d'une meilleure
manière la délivrance des permis de travail et
des visas ; poursuivre les personnes impliquées
dans le trafic de personnes.
Mercredi 27 août 2003 : Le
Coordinateur spécial de l'ONU pour le processus
de paix au Moyen-Orient, Terje Roed-Larsen, a
condamné mardi les exécutions extra-judiciaires
de 4 Palestiniens attaqués, dimanche, par des
hélicoptères de combats israéliens qui ont
tiré des missiles sur leur voiture à Gaza.
Parmi les victimes figurait un militant du Hamas.
M. Roed-Larsen a déclaré que "les Nations
Unies condamnaient fermement ce type
d'exécution. Israël a le droit de vivre en paix
et en toute sécurité, mais aucun pays n'a le
droit de recourir à des mesures
extra-judiciaires."
Jeudi 28 août 2003 : Un haut
responsable israélien a indiqué, mercredi, sous
couvert d'anonymat qu'Israël "allait
poursuivre ses opérations de liquidation
(exécution extra-judiciaire) contre tous ceux
qui sont impliqués dans des activités
terroristes, dans des préparatifs d'attentats ou
de tirs de roquettes. Nous continuerons d'agir
avec tous les moyens nécessaires jusqu'à ce que
l'Autorité Palestinienne se décide à lutter
contre les terroristes".
Vendredi 29 août 2003 : Selon le
Premier ministre Ariel Sharon, les mesures prises
par l'Autorité Nationale Palestinienne
"n'ont qu'un but médiatique" et
montrer qu'elle "se conforme à la feuille
de route". Selon un porte-parole militaire,
le tir de roquettes Qassam tirées sur Askhelon
"provoquera une réplique massive". ** Selon le
quotidien Ha'aretz, le ministre de la Défense
Shaul Mofaz a interdit jeudi la rencontre de
plusieurs députés du Parti travailliste, du
Parti Meretz et du Parti Shinui, avec le ministre
palestinien aux Affaires de sécurité Mohammed
Dahlane. La rencontre devait avoir lieu au point
de passage d'Erez.
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