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Actualités diplomatiques

du ministère des Affaires étrangères françaises.

Extraits du point de presse du porte-parole du Quai d'Orsay Accès officiel

Juillet 2003

 
Absences de date ? Motifs : pas d'observations ou pas d'archivages
Ndlr : le N° placé devant les infos correspond au classement du jour des questions-réponses du porte-parole.

1er Juillet 2003 3 - PROCHE-ORIENT (A propos de la situation entre les Israéliens et les Palestiniens le Quartet, c'est pas seulement les Américains, pourquoi les Européens ne sont-ils pas plus présents ? '' Je crois que l'on ne peut pas dire que l'Union européenne n'est pas présente, n'oubliez pas que la feuille de route trouve en bonne partie ses origines dans des idées que l'Union européenne a avancées dans le cadre du Quartet, il se trouve qu'en ce moment ci les Etats-Unis se sont engagés de manière très pro-active et nous nous en félicitons, mais le format du Quartet demeure et l'objectif c'est que chacun, tous ceux qui sont impliqués dans cet exercice, contribuent à faire avancer la feuille de route, la position demeure inchangée. (question hors micro) ''  Je ne crois pas, encore une fois, que l'on puisse dire que l'Union européenne ou a France ne sont pas présents sur ce dossier, c'est tout le contraire, et je vous renvoie à mes déclarations d'hier sur les progrès récents dans la première étape de la mise en peuvre de la feuille de route.'' (Le ministre des Affaires étrangères du Vatican a plaidé  l'envoi de forces dans les Territoires. La France a soutenu cette idée, le Président Chirac l'a évoquée avec le Président Bush, alors est-ce qu'il y a encore des informations sur cette idée  là, elle est au placard, ou l'on en discute et la deuxième chose, la feuille de route, est-ce qu'elle se heurte, est-ce qu'elle est contradictoire avec le mur que les Israéliens sont entrain de construire ? 'Sur le premier point, je crois que l'idée d'envoi de forces dans la région n'est pas une idée nouvelle, vous auriez pu citer également le Secrétaire général des Nations Unies qui s'était  exprimé  sur ce sujet. Il est évident que tout ceci ne pourrait se faire que dès lors que les conditions nécessaires seraient remplies, donc je répondrai, l'idée n'est pas au placard, elle demeure là et il faut voir comment évolue le contexte, comment évoluent les esprits et si ce concept qui à nos yeux demeure un bon concept,  peut avancer. Sur le second point, je me bornerai à vous répondre que nous avons pour la première fois ce concept de la road map du Quartet qui intègre un certain nombre d'étapes  visant à rétablir la confiance et à bâtir  quelque chose, donc il faut avancer sur cette feuille de route et encore une fois il faut que chacun y apporte son appui, donc je vous renvoie à mes déclarations d'hier sur ce sujet.'' (question hors micro sur le gel des avoirs irakiens :) ''A cet égard, vous avez vu qu'un décret a été pris par le Ministère des finances hier et c'est à lui qu'il faut vous adresser pour les conditions d'application de ce texte, sa portée pratique surtout.''

2 juillet 2003 (Transmis le...) FORUM FRANCO-ISRAELIEN DES VILLES JUMELEES ET DE LA COOPERATION DECENTRALISEE - ALLOCUTION DU MINISTRE DELEGUE A LA COOPERATION ET A LA FRANCOPHONIE, M. PIERRE-ANDRE WILTZER (Paris, 16 juin 2003)
http://www.diplomatie.gouv.fr/actu/bulletin.asp?liste=20030702.html#Chapitre1

"C'est dans l'adversité que l'on doit pouvoir compter sur ses amis, et je ne vois pas de liens plus forts, plus vrais et plus significatifs que ceux qui permettent d'unir deux sociétés et deux peuples, par-delà les relations officielles, à travers le très riche réseau que constitue la coopération entre villes et collectivités locales françaises et israéliennes." (...) Comme l'a déclaré le président de la République, M. Jacques Chirac, en octobre 1996 à Tel Aviv, et comme l'a rappelé Dominique de Villepin au cours de sa récente visite à Jérusalem, la France souhaite qu'Israël puisse rejoindre l'Organisation internationale de la Francophonie dès que possible.

4 juillet 2003 7 - PROCHE-ORIENT ''Nous avons relevé les incidents qui sont intervenus hier sur le terrain, mais aussi la volonté affichée de part et d'autre d'en maîtriser les conséquences. Cette volonté affichée témoigne d'une évolution encourageante des esprits. Nous demandons à nouveau avec force à tous les mouvements palestiniens de respecter la trève qu'ils ont annoncée. Nous appelons l'autorité palestinienne et Israël à poursuivre sur la voie tracée par la feuille de route, le Sommet d'Akaba, et plus récemment par la rencontre porteuse d'espoir qui est intervenue entre MM. Sharon et Abbas.''
8 juillet 2003 10 - PROCHE-ORIENT (Concernant les différends entre Palestiniens et Israéliens, il y a une rencontre aujourd'hui entre M. Abou Mazen et M. Sharon, les Palestiniens demandent la libération des prisonniers palestiniens en Israël et il y a également l'appel de M. Moubarak concernant la Syrie et le Liban qui sont concernés par la feuille de route. Avez-vousdes commentaires ?) '' Sur le premier point, ce qui est important et notable, c'est que le dialogue entre Israël et l'Autorité palestinienne se poursuit. Il y a évidemment beaucoup de questions à discuter mais ce dialogue se poursuit et c'est ce qui compte pour nous. Nous l'avons exprimé à plusieurs reprises, l'important est de progresser dans l'établissement de la confiance et le règlement des questions en cours dans le cadre qui est tracé par le feuille de route du Quartet. Sur le second point, nous avons toujours considéré qu'un volet sur la Syrie comme sur le Liban était quelque chose qui devrait se matérialiser de manière à parvenir à résoudre l'ensemble des problèmes de la région. C'est déjà prévu dans le cadre de la feuille de route. '' (C'était une idée française au départ d'inclure le volet syro-libanais dans la feuille de route. L'idée est-elle plus mature ? a-t-on avancé dans le cadre du Quartet, y a-t-il quelque chose de concret dans ce contexte ?) '' Je ne pense pas qu'il y ait d'élément concret à ce stade. Il n'y a rien de nouveau. En même temps, je note qu'un nombre croissant d'acteurs se réfèrent à la possibilité de ce volet, et c'est là, il faut le noter la manque d'une maturation des esprits. '' (La presse française qualifie les terroristes corses qui mènent des opérations terroristes contre les Français et qui veulent porter atteinte à l'intégrité territoriale de la France de nationalistes alors que la même presse française qualifie de terroristes, les Palestiniens qui mènent une lutte, une résistance contre l'occupant israélien. Croyez-vous que les médias français sont plus israéliens que les Israéliens et moins français que les Français ?) '' je ne me permettrai pas de porter un jugement sur le fonctionnement des organes de presse ou sur les terminologies qu'ils utilisent. ''
11 juillet 2003 15 - PROCHE-ORIENT (Le premier-Ministre israélien a appelé les Européens à suivre l'exemple de l'Italie et à isoler Yasser Arafat. Croyez-vous que c'est le cas de l'Italie et la France pourrait-elle suivre cet exemple ?) '' La France, en tant que membre de l'Union européenne, est liée par les décisions du Sommet européen d'Athènes. Ces décisions demeurent. Cela a été rappelé à Thessalonique au mois de juin. Nous nous considérons donc comme totalement engagés par la position européenne sur ce point. '' (Les Syriens ont fait savoir qu'ils n'avaient pas besoin d'une feuille de route pour le Liban et la Syrie, alors que la France cherche à faire valoir cette idée. Qu'en pensez-vous ?) '' L'idée d'un volet syro-libanais de la feuille de route est présente, elle figure dans le paysage. Nous considérons qu'il faudra, dans le cadre d'une approche globale de la paix au Proche-Orient, que ce volet soit traité. '' (Dans cette même interview, le ministre a souhaité qu'il y ait une force internationale entre Palestiniens et Israéliens. Est-ce un concept abstrait ou une idée concrète. La France va-t-elle pousser à la réalisation ?) '' C'est une idée bien réelle et nous nous y sommes référés à plusieurs reprises ces derniers mois. Le Secrétaire général des Nations-unies y a lui-même fait référence. Je crois qu'il faut bien voir que c'est une idée dont tout le monde est conscient qu'elle ne pourra se réaliser que dès lors que les conditions nécessaires seront remplies, que tout le monde sera d'accord. Ces conditions viendront bien un jour et nous pensons que dans le cadre de l'appui de la communauté internationale à ce processus de paix, une telle force pourrait remplir un rôle tout à fait utile, pour ne pas dire essentiel. L'idée est là et nous formons le voeux qu'elle puisse se concrétiser dès que ce sera possible. ''
15 juillet 2003 9 - PROCHE-ORIENT (Avez-vous des commentaires sur la situation ? la France a-t-elle été sollicitée par M. Sharon pour demander aux pays européens de boycotter M. Arafat ? La France a-t-elle reçue une lettre ou bien quelque chose d'oral ?) '' Je ne pense pas que nous ayons reçu de telles demandes, certainement pas par écrit mais vous connaissez notre position, nous l'avons exprimée à plusieurs reprises. Nous considérons que M.Arafat, président élu des Palestiniens, est un élément incontournable et nous souhaitons que l'ensemble des partenaires palestiniens soient associés à tous les progrès qui restent nécessaires sur la mise en oeuvre de la feuille de route du Quartet. Ce faisant, je ne saurais le souligner assez, nous nous situons pleinement dans la ligne fixée par les Européens lors du Conseil européen d'Athènes et rappelée lors du Conseil de Thessalonique au mois de juin. ''
16 juillet 2003 2 - PROCHE-ORIENT ''Nous avons noté les discussions en cours entre le Président et le Premier ministre de l'Autorité palestinienne. Je comprends que les malentendus qui avaient pu exister ont été levés depuis. Quoi qu'il en soit, la mise en oeuvre de la feuille de route doit rester l'objectif prioritaire des parties comme de la communauté internationale. Des progrès ont été accomplis dans ce sens, en particulier depuis le sommet d'Aqaba du 4 juin. Cette dynamique doit être entretenue. Dans cette phase importante, tout doit étre fait pour préserver l'unité des Palestiniens. C'est le message que nous adressons à tous nos interlocuteurs palestiniens lors de nos contacts avec eux.'' ''La France se réjouit de la nomination, le 14 juillet 2003, de M. Marc Otte au poste de Représentant spécial de l'Union européenne pour le processus de paix au Moyen-Orient. Elle forme des voeux pour le succès de sa mission à un moment important de ce processus de paix, dans lequel l'Union européenne doit jouer tout son rôle. M. Otte succède ainsi à M. Miguel Moratinos, dont la France tient à saluer à cette occasion le travail. Son dynamisme et sa tenacité depuis 1996 ont largement contribué à donner à l'Union européenne une forte visibilité sur le dossier du Proche-Orient.''
18 juillet 2003 9 - PROCHE-ORIENT (Le Premier ministre palestinien se rendra le 25 juillet à Washington. La France compte-t-elle lui adresser une invitation avant ou après cette visite ?) '' Je n'ai pas d'indication sur une date précise pour une visite en France du Premier ministre palestinien, mais le ministre, lorsqu'il l'avait rencontré, lui avait bien évidemment fait part d'une invitation ouverte à se rendre en France.'' (La France continue-t-elle le dialogue avec Washington au sujet de la situation dans les territoires occupés, et pour essayer de renforcer la position d'Abou Mazen face aux Israéliens, qui fait concession sur concession et n'obtient rien ?) '' La question de la mise en oeuvre de la feuille de route est évidemment un des sujets régulièrement abordés avec les Américains. Vous connaissez notre position sur la question des contacts avec Abou Mazen, avec le président Arafat ., elle ne change pas. Ce dont nous parlons avec les Américains, c'est de la mise en oeuvre de la feuille de route pour parvenir à l'objectif final qui est le nôtre, partagé par l'ensemble de la communauté internationale, la création d'un Etat palestinien. '' (La Knesset a voté il y a quelques jours une décision considérant que la Cisjordanie et Gaza ne sont pas des territoires occupés. Quel commentaire cela vous inspire-t-il ?) '' Vous connaissez notre position, qui est d'ailleurs celle de l'ensemble de la communauté internationale, confirmée par des résolutions des Nations unies, à savoir : la Cisjordanie et Gaza sont des territoires occupés, relevant de la quatrième Convention de Genève pour la protection des civils en temps de guerre. '' (Hier, des organisations des droits de l'Homme ont appelé l'Union européenne à suspendre l'accord de partenariat avec Israël pour l'obliger à respecter les droits de l'Homme dans les territoires palestiniens. La France est-elle sensible à cet appel ?) '' Nous sommes effectivement au courant de la plainte de la FIDH. Je pense qu'elle pourrait être examinée lors d'une prochaine occasion où les Quinze évoqueront l'état des relations entre l'Union européenne et Israël. Cela n'a pas encore été le cas, je ne peux donc rien vous répondre de particulier. '' (Lundi prochain, puisqu'il y a une réunion du Conseil Affaires Générales ?) '' Peut-être, mais je n'ai pas d'information particulière indiquant que ce point aurait été ajouté à l'ordre du jour depuis hier. ''
22 juillet 2003 6 - PROCHE ORIENT (Concernant le conflit israélo-palestinien, pensez-vous que le premier ministre palestinien, de retour des Etats-Unis, passera par Paris afin de rencontrer les autorités françaises ? Avez-vous un commentaire sur le mur qui sépare les territoires palestiniens des territoires israéliens ?) '' Sur le premier point, il n'y a pas de projet spécifique pour que M. Mar moud Abas passe à Paris, sur le chemin de son retour après avoir été aux Etats-Unis, mais je dirai que nous sommes toujours disposés à l'accueillir et à lui manifester à cette occasion notre soutien dans ses efforts pour faire avancer la feuille de route du quartet. Concernant le mur, je vous renvoie vers les conclusions du Conseil européen de Thessalonique qui avaient très clairement exprimé la position de l'Union européenne à ce sujet. '' (M. Berlusconi en tant que président de l'Union européenne peut-il faire quelque chose de concret par rapport aux Etats-Unis concernant l'Irak et le Proche-orient ? Pensez-vous que l'Italie peut obtenir quelque chose, des gestes de la part des Etats-Unis ?) '' D'abord, ce serait une question à poser à M. Berlusconi lui-même, je ne suis pas son porte-parole. Je crois qu'il est clair que l'Union européenne a des positions qui sont parfaitement structurées, parfaitement connues, ces positions sont discutées à intervalles réguliers et revalidées par le Conseil affaires générales, voire par le Conseil européen lui-même. Ces positions tiennent et la problématique n'est pas bilatérale. A supposer que ce soit une problématique d'ailleurs, ce sont des problèmes qui se posent au niveau de l'Union européenne dans son ensemble et nous faisons tout à fait confiance bien entendu, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, à la présidence de l'Union pour assurer les positions de l'Union européenne en tant que telles. ''
24 juillet 2003 4 - AUTORITE PALESTINIENNE (Avez-vous l'intention d'inviter Abou Mazen prochainement ?) ''Comme le porte-parole l'a déjà indiqué à deux reprises depuis le 18 juillet, M. Abou Mazen serait le bienvenu en France, mais il n'y a pas à ce stade de projet précis en termes de calendrier.''
25 juillet 2003 8 - PROCHE-ORIENT (Le ministre des Affaires étrangères israélien a dit qu'il y avait des pressions américaines et européennes sur l'Egypte et la Jordanie pour qu'elles renvoient leur ambassadeur à Tel Aviv. Est-ce vrai, et la France participe-t-elle à ces pressions ?) '' Je n'ai pas de commentaire, ni d'ailleurs d'informations sur des '' pressions '', comme vous dites, européennes. '' (Avez-vous un commentaire sur la violation par le gouvernement de M. Sharon du cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens ?) (Le Hamas menace de rompre la trêve si l'armée israélienne continue à bafouer les accords signés, avez-vous un commentaire ?) ''  Je rappelle l'importance que nous attachons à la mise en oeuvre effective de la feuille de route, qui définit bien les obligations de chacune des parties. ''
29 juillet 2003 5 - PROCHE-ORIENT - (Aujourd'hui, le premier ministre israélien sera reçu par le président Bush. Le mur de sécurité bâti par Israël grignote les territoires palestiniens pour environ 10 pour cent. Avez-vous une  réaction ?) '' Nous avons déjà réagi plusieurs fois depuis le lancement du projet de construction du mur et la mise en œuvre effective du projet. Notre position est bien connue et n'a pas changé. Je n'ai rien de spécial à ajouter. ''






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