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ZIMBABWE, FIL-INFO-ZIMBABWE
©, 2008, ARCHIVES, AVRIL 2008
Mercredi 2 avril 2008 : Selon un
haut responsable de l'Union nationale africaine
du Zimbabwe-Front patriotique (ZANU-PF, au
pouvoir), sous couvert de l'anonymat, le
président Robert Mugabe serait
"prêt à quitter le pouvoir parce qu'il ne
veut pas se mettre dans l'embarras en affrontant
un second tour" de l'élection
présidentielle, dont le premier tour a eu lieu
samedi 29 mars 2008 et dont les résultats
définitifs tardent à arriver. Un accord serait
intervenu entre l'opposition et des proches de
Robert Mugabe qui se présentait pour un sixième
mandat.
Jeudi 3 avril 2008 : La
Commission électorale a annoncé les résultats
définitifs des élections législatives qui se
sont tenues samedi 29 mars 2008 indiquant que le
Mouvement pour le changement démocratique (MDC),
principal parti d'opposition dirigé par Morgan Tsvangirai, a
remporté 109 sièges contre 97 à l'Union
nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique
(ZANU-PF) du président Robert Mugabe. Aucun
résultat n'a été donné quant à l'élection
présidentielle.
Vendredi 4 avril 2008 : La police a
cerné jeudi 3 avril 2008 un hôte de la capitale
Hararé, qui accueillent de nombreux journalistes
étrangers, qui couvraient les élections
générales. 2 journalistes étrangers auraient
été arrêtés dont un journaliste du quotidien
"New York Times",
Barry Bearak, Prix Pulitzer 2002. Le ministre de
l'Information Sikhanyiso Ndlovu avait indiqué le
27 mars 2008 avant le scrutin du 29, que certains
médias avaient installé "des équipements
sophistiqués de diffusion, du matériel
télématique et d'autres dispositifs
d'espionnage par internet dans notre pays"
affirmant que "le gouvernement n'accueillera
pas aimablement cette propagande
impérialiste". 2 journalistes sud africains
avaient été arrêtés pour avoir "couvert
illégalement les élections". **
Les résultats de l'élection
présidentielle n'ont toujours pas été
communiqués. Le parti au pouvoir, ZANU-PF s'est
dit prêt à organiser un second tour "pour
sauver Robert Mugabe" qui a déjà perdu sa
majorité au parlement au profit de l'opposition.
Samedi 5 avril 2008 : La mission
d'observateurs de l'Union Africaine, menée
par l'ancien président du Sierra Leone, Ahmad
Tejan Kabbah, a indiqué jeudi 3 avril 2008 que
les élections générales organisées samedi 29
mars 2008 "ont été régulières,
pacifiques et conduites de manière
professionnelle". Les résultats de
l'élection présidentielle n'ont toujours pas
été communiqués.
Lundi 7 avril 2008 : Le chef du
Mouvement pour le changement démocratique (MDC),
principal parti d'opposition, Morgan Tsvangirai,
s'est déclaré vainqueur, samedi 5 avril 2008,
de l'élection présidentielle qui s'est
déroulée le 29 mars 2008 et dont les résultats
n'ont toujours pas été communiqués par la
Commission électorale. Il a appelé le chef de
l'Etat Robert Mugabe (84 ans, qui briguait un
sixième mandat) au "dialogue" pour
assurer "une transition pacifique". Le
Mouvement pour le changement démocratique a
saisi la justice pour obtenir de la Commission
électorale la publication immédiate des
résultats. Le parti au pouvoir, ZANU-PF, a
demandé à la commission électorale de reporter
la publication des résultats estimant qu'il y
avait eu des "erreurs administratives dans
certaines circonscriptions". Le MDC a
remporté le scrutin législatif organisé le
même jour et affirmé que si les résultats
tardent à arriver, c'est parce que "le
pouvoir reprend les résultats à zéro pour les
truquer en faveur de Robert Mugabe".
Mercredi 9 avril 2008 : La Haute
Cour du Zimbabwe a repoussé à mardi 8 avril sa
décision sur la requête du parti d'opposition
MDC qui exige la publication des résultats du
premier tour de l'élection présidentielle
organisée le 29 mars 2008. Aucun résultat de
l'élection présidentielle n'a encore été
publié. Il semblerait que le chef du parti
d'opposition, Mouvement pour le changement
démocratique (MDC), Morgan Tsvangirai,
arriverait en tête du scrutin devant le
président sortant Robert Mugabe, qui briguait un
sixième mandat.
Vendredi 11 avril 2008 : Le
secrétaire général du Mouvement pour le
changement démocratique (MDC), en visite à
Johannesbourg en Afrique du Sud, a déclaré
jeudi 10 avril 2008 que "l'opposition ne
participera pas à un éventuel second tour"
de l'élection présidentielle dont les
résultats n'ont toujours pas été publiés, 22
jours après le scrutin. ** Selon un
communiqué publié jeudi 10 avril à Rome en
Italie, l'Organisation des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a
indiqué que "la principale récolte de
maïs pourrait souffrir de la sécheresse
extrême qui sévit dans plusieurs provinces, ce
qui aggraverait la situation alimentaire déjà
précaire dans ce pays". Selon la FAO, la
situation alimentaire est critique. Sur 1,03
million de tonnes de céréales devant être
importées en 2007/08, quelque 839 000 tonnes,
soit environ 81 % du total, ont déjà été
livrées. Cela inclut 589 000 tonnes de
livraisons commerciales en provenance des pays
voisins, le Malawi et la Zambie, et 250 000
tonnes daide alimentaire. Mais avec un taux
dinflation de plus de 100 000 % en
décembre 2007 soit le plus élevé au
monde la situation alimentaire critique du
tiers environ de la population ne cesse de se
détériorer.
Samedi 12 avril 2008 : La police a
interdit vendredi 11 avril 2008 tout
rassemblement politique dans la capitale Hararé.
L'opposition a appelé à une grève générale
dans tout le pays. Les résultats de l'élection
présidentielle qui s'est tenue le 29 mars 2008
ne sont toujours pas connus. Les organisations de
défense des droits de l'homme, Amnesty
International et Human
Rights Watch (HWR), ont
dénoncé "des violences politiques" et
"la menace grandissante d'un désastre dans
le domaine des droits de l'Homme". Les 14
pays de la Communauté de développement
d'Afrique australe (SADC) se
réunissent samedi 12 avril 2008 à Lusaka en
Gambie pour évoquer la crise zimbabwéenne. Le
président Robert Mugabe a d'ores et déjà fait
savoir qu'il ne se rendrait pas à cette réunion
mais "serait représenté par 4
ministres".
Lundi 14 avril 2008 : La
commission électorale a ordonné le recomptage
des voix dans 23 des 210 circonscriptions après
le scrutin général du 29 mars 2008. Les
élections législatives avaient donné la
victoire au parti de l'opposition, Mouvement pour
le changement démocratique (MDC).
Lopposition dispose de 109 sièges, contre
97 à la Zanu-PF (au pouvoir) et 1 à un
indépendant. Les résultats de l'élection
présidentielle ne sont toujours pas connus.
Mardi 15 avril 2008 : L'armée et
la police ont été déployées dans tout le pays
à l'approche de la grève générale illimitée,
à l'appel du parti d'opposition, Mouvement pour
le changement démocratique (MDC). Les résultats
de l'élection présidentielle du 29 mars 2008 ne
sont toujours pas divulgués. La Commission
nationale électorale affirme qu'elle
"compte toujours les bulletins de vote"
et "procède à des vérifications". La
Haute Cour du Zimbabwe a refusé lundi 14 avril
2008 une requête de l'opposition tendant à
ordonner la publication immédiate des résultats
du scrutin.
Mercredi 16 avril 2008 : La grève
illimitée lancée mardi 15 avril 2008 à l'appel
du Mouvement pour le changement démocratique
(MDC, opposition) a été très peu suivie. Peu
de gens était informé de cette grève, la
presse d'opposition étant muselée par le
pouvoir en place. Des policiers anti-émeutes ont
été déployés dans la capitale, Hararé, et
ont mis en place des barrages sur les principales
routes. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se
réunir mercredi 16 avril 2008, à l'initiative
des Etats-Unis et du Royaume-Uni, pour aborder la
question du Zimbabwe, où les résultats de
l'élection présidentielle du 29 mars 2008 ne
sont toujours pas connus.
Jeudi 17 avril 2008 : Une
association de médecins a recensé mercredi 16
avril 2008, 157 victimes de "violences
organisées ou de tortures" depuis les
élections du 29 mars 2008. Une cinquantaine de
personnes, dont un député, ont été arrêtées
lors de la grève générale décrétée par
l'opposition pour demander la publication des
résultats.
Vendredi 18 avril 2008 : Le
président Robert Mugabe a accusé
jeudi 17 avril 2008, dans les colonnes du
quotidien d'Etat "Herald" que le chef
du l'opposition, Mouvement pour le changement
démocratique (MDC), Morgan Tsvangirai, complote
avec le Royaume-Uni pour renverser le
gouvernement. Le ministre de la Justice, Patrick
Chinamasa, a accusé Morgan Tsvangirai de
collusion avec l'ancienne puissance coloniale et
de trahison. Cette accusation intervient après
que le premier ministre britannique, Gordon Brown,
s'exprimant mercredi 16 avril 2008 devant le
Conseil de sécurité, ait affirmé que
"personne" ne croit que Robert Mugabé
a remporté l'élection présidentielle du 29
mars 2008 dont les résultats ne sont pas encore
connus.
Samedi 19 avril 2008 : Le
président Robert Mugabe est apparu en public
vendredi 18 avril 2008 dans un stade d'Hararé la
capitale où il a prononcé un discours en langue
shona devant près de 15 000 sympathisants à
l'occasion du 28e anniversaire de l'indépendance
du pays. Il a accusé la Grande-Bretagne,
ancienne puissance coloniale, de soudoyer une
partie de la population pour qu'elle se retourne
contre lui.
Samedi 26 avril 2008 : La police a
mené des perquisitions vendredi 25 avril 2008
dans les bureaux du principal parti d'opposition,
Mouvement pour le changement démocratique (MDC)
et dans les locaux dobservateurs
électoraux indépendants à Harare. Du matériel
informatique et des documents ont été saisis.
La police "cherchait des documents
subversifs susceptibles dêtre utilisés
pour renverser un gouvernement légalement
élu".
Mardi 29 avril 2008 : Le chef du
Mouvement pour le changement démocratique (MDC),
opposition au Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, a
appelé lundi 28 avril 2008 le président Robert
Mugabe à quitter le pouvoir après la
confirmation de sa victoire aux élections
législatives du 29 mars 2008.
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