SOMMAIRE
SOUDAN, FIL-INFO-SOUDAN
©, 2008, ARCHIVES, AOUT 2008
- Vendredi
1er août 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
jeudi 31 juillet 2008 une nouvelle résolution
qui proroge d'un an, jusqu'au 31 juillet 2009 la
mission de l'Opération hybride ONU/Union Africaine (MINUAD), avec 14
voix pour et une abstention, celle des
Etats-Unis.
Samedi 2 août 2008 : L'organisation
humanitaire Médecins Sans Frontières a annoncé
vendredi 1er août 2008 avoir suspendu ses
activités dans 2 villes du Nord-Darfour, au
Soudan, où 65 000 personnes se trouvent
désormais sans assistance médicale en raison de
plusieurs attaques contre son personnel.
Lundi 4 août 2008 : Le
président Omar El-Béchir a promis
que les élections nationales prévues au plus
tard en 2009 auraient bien lieu à la date
prévue. S'exprimant
devant des dirigeants syndicaux arabes, africains
et asiatiques réunis à Khartoum, le président
soudanais a affirmé que le Soudan ne
coopérerait jamais avec la Cour pénale
internationale qui "agissait dans un souci
néo-colonialiste de protection des intérêts
des pays développés".
Mardi 5 août 2008 : Le
président de la Commission de l'Union Africaine,
Jean Ping, a
rencontré lundi 4 août 2008 à Khartoum le
président Omar el-Béchir. Jean Ping a critiqué
la demande de mandat d'arrêt lancée à la Cour
pénale internationale (CPI) contre Omar
el-Béchir.
Mercredi 6 août 2008 : Le ministre
de la Justice Abdel Basset Sabdarat a annoncé
mardi 5 août 2008 lors d'une conférence de
presse donnée à Khartoum la capitale la
nomination "d'un procureur chargé
d'enquêter sur les crimes présumés commis au
Darfour de 2003 à aujourd'hui" en la
personne de Nimer Ibrahim Mohamed, un conseiller
au ministère de la Justice. Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI),
l'Argentin Luis Moreno Ocampo, avait
réclamé le 14 juillet 2008 aux juges de la CPI
d'émettre un mandat d'arrêt contre le
président soudanais Omar El-Béchir pour
"génocide" au Darfour estimant que des
"forces et des agents" contrôlés par
le président Omar el-Béchir ont tué au moins
35 000 civils et causé la "mort lente"
de 80 000 à 265 000 autres, contraints de fuir
leurs foyers devant les combats. Le Soudan ne
reconnaît pas la CPI et a plusieurs fois
affirmé que les éventuels responsables de
crimes de guerre au Darfour devaient être
déférés devant les tribunaux soudanais.
Vendredi 8 août 2008 : La Mission
des Nations Unies au Soudan (UNMIS, United
Mission in Sudan) s'est déclarée
"préoccupée" jeudi 7 août 2008 par
le non respect des normes internationales après
la condamnation à mort de 30 personnes, membres
du Mouvement pour l'égalité et la justice
(JEM), mouvement rebelle du Darfour, qui avait
lancé le 10 mai 2008 une première attaque sur
la ville d'Omdurman. Le représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU au Soudan, Ashraf Qazi, a
déploré que les accusés n'aient eu accès à
des avocats qu'au cours du procès, dénoncé les
confessions obtenues alors que les accusés
étaient en isolement sans avocat. Ashraf Qazi a
également critiqué la Cour qui n'a pas ordonné
une enquête sur les témoignages de mauvais
traitements à l'encontre des accusés.
Lundi 18 août 2008 : Abdelaziz
Achr, demi-frère du chef du Mouvement pour la
Justice et l'Egalité (JEM), Khalil Ibrahim, et 7
autres membres présumés du groupe ont été
condamnés à mort par pendaison dimanche 17
août 2008 par une cour spéciale à Khartoum la
capitale pour leur implication dans l'attaque
perpétrée le 10 mai 2008, et qui avait fait 222
morts dans la capitale.
Mercredi 27 août 2008 : L'Opération
hybride ONU/Union Africaine (MINUAD) a indiqué
avoir évacué lundi 25 août 2008 49 personnes
blessées lors d'une opération des forces de
sécurité soudanaises contre le camp de
réfugiés de Kalma, dans le Sud-Darfour, vers
l'hôpital de Nyala, avec l'aide de Médecins
sans Frontières - Pays-Bas. D'après les
informations obtenues par une équipe de la
MINUAD, 60 véhicules des forces de sécurité
soudanaises ont encerclé lundi le camp mais
elles se sont heurtées aux personnes déplacées
qui ont résisté. La fusillade qui a suivi a
duré environ 2 heures. Le bilan des
affrontements serait de 64 morts et 117 blessés.
La MINUAD a condamné "fermement l'usage
excessif et disproportionné de la force
meurtrière par les forces de sécurité du
Soudan contre des civils, violant les droits de
l'homme et ayant pour conséquence un nombre
inacceptable de victimes". La MINUAD a
souligné également que "la présence
d'armes annule le statut des camps de déplacés
accordé par le droit humanitaire
international" et "exhorte les
personnes déplacées, leurs leaders et
représentants à s'assurer que leurs camps sont
et restent exempts d'armes".
Jeudi 28 août 2008 : La Mission
préparatoire des Nations Unies au Soudan (UNMIS,
United Mission in Sudan) et le Programme des
Nations Unies pour le développement (PNUD) ont
annoncé avoir achevé mercredi 27 août 2008 une
formation de 10 jours d'unités de police
regroupant des éléments de la police
gouvernementale soudanaise et de celle du
Sud-Soudan, à Abyei, une ville à la frontière
du Nord Soudan et du Sud Soudan, où des
affrontements violents ensanglantent la ville
depuis le mois de mai 2008.
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