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RUSSIE (fédération de), FIL-INFO-RUSSIE
©, ARCHIVES, OCTOBRE 2004
- Vendredi 1er octobre 2004 : Le
gouvernement a approuvé la ratification
du protocole de Kyoto qui préconise
d'ici 2012 une réduction des gaz à
effet de serre afin de lutter contre le
réchauffement climatique. Ce projet de
loi va maintenant être soumis à la
Douma (chambre basse du Parlement).
Malgré l'annonce de cette ratification
un porte-parole de la Maison Blanche a
annoncé que "la position des
Etats-Unis sur le protocole de Kyoto n'a
pas changé". Notons que sous la
présidence de Bill Clinton, les
Etats-Unis se sont engagés à signer le
protocole de Kyoto, mais le Sénat s'y
est opposé, exigeant que les grands pays
en développement comme l'Inde et la
Chine s'engagent eux aussi à limiter
leurs émissions. Après l'élection de
George W. Bush, le 29 mars 2001, ce
dernier annonce que les "Etats-Unis
ne ratifieront pas le protocole de Kyoto
parce qu'il ne va pas dans le sens de
leurs intérêts économiques."
Rappelons que les Etats-Unis sont les
plus grands producteurs d'émissions de
gaz à effet de serre du monde (20 tonnes
de CO2 par habitant par an, contre 10
tonnes par habitant allemand et 2,3
tonnes par habitant chinois). ** La
société américaine ConocoPhillips,
3ème groupe pétrolier mondial, a acquis
mercredi aux enchères, auprès du Fonds
des biens d'Etat, 7,59 % des actions de
Loukoïl, la deuxième société
pétrolière russe (15,977 milliards de
barils de réserves prouvées) pour près
de 2 milliards de dollars, une
transaction record dans l'histoire des
privatisations en Russie. Cette vente
intervient peu après la cession au
groupe pétrolier Total pour un milliard
de dollars d'un quart de la compagnie
gazière privée russe Novatek (3,3 % de
la production). Ce partenariat devrait
voir la création d'une société commune
en Sibérie en vue d'exploiter le
gisement de Timan Petchora qui devrait
atteindre, en 2008, une production de 280
000 barils par jour. Loukoïl devrait
également bénéficier du soutien de
ConocoPhillips pour récupérer les
droits d'exploitation du gisement West
Qurna-2 en Irak, droits annulés par le
régime de Saddam Hussein.
Mercredi 13 octobre 2004 : Le
premier ministre canadien, Paul Martin
est arrivé lundi à Moscou pour une
courte visite. Il a rencontré mardi le
président russe, Vladimir Poutine, pour
y aborder notamment, les questions
relatives aux Droits de la Personne. Il y
a 2 semaines, une centaine d'anciens
chefs d'Etat et des intellectuels ont
signé une lettre "dénonçant
l'attitude anti-démocratique du
président russe accusé de vouloir
brimer la liberté de parole des
médias". Vladimir Poutine est
également critiqué par la communauté
internationale sur le conflit
tchétchène. Le Premier ministre, Paul
Martin abordera les questions de
sécurité et de l'environnement dans
l'Arctique.
Samedi 16 octobre 2004 : Le
ministère des Affaires étrangères a
dénoncé vendredi l'usage
"disproportionné" de la force
par l'armée israélienne dans la bande
de Gaza et annoncé l'envoi prochain d'un
émissaire dans la région.
Mercredi 20 octobre 2004 : Le
président Boris Gryzlov a annoncé que
la Douma (chambre basse du Parlement)
examinera vendredi 22 octobre 2004 en
séance plénière le projet de loi de
ratification du protocole de Kyoto sur
les changements climatiques.
Samedi 23 octobre 2004 : La
Douma (chambre basse du Parlement) a
ratifié vendredi le protocole de Kyoto
à une très large majorité de 334
députés alors que 226 voix étaient
requises. Avec la ratification de la
Russie, le pacte signé par 126 nations
sous l'égide des Nations Unies franchit
le seuil requis pour entrer en vigueur,
malgré le refus américain, premier
pollueur de la planète, au protocole de
Kyoto.
Jeudi 28 octobre 2004 : La
chambre haute du Parlement russe (Conseil
de la Fédération) a approuvé mercredi
par 139 voix et 1 abstention le Protocole
de Kyoto contre le réchauffement de la
planète, ratification qui doit
maintenant être signée par le chef de
l'Etat, Vladimir Poutine. La Douma avait
accepté vendredi par 334 voix contre 73
ce texte. Avec cette ratification, le
Protocole peut entrer en vigueur car
ratifié par 55 pays responsables de 55 %
des rejets de gaz carbonique en 1990.
Sans la ratification de Moscou, le seuil
requis n'aurait pas été atteint,
puisque les Etats-Unis, qui sont
responsables à eux seuls de 36 % des
émissions de dioxyde de carbone (en
1990), ont refusé de signer le texte.
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