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©, 2009, ARCHIVES, DECEMBRE, 2009
- Mardi
15 décembre 2009 : Le ministère de
l'Intérieur (Home Office) a
demandé au ministère de la Justice un nouveau
délai de réflexion, pour décider de
l'extradition ou non dAbdelmoumen Rafik
Khalifa vers lAlgérie, qui a été fixé
au 29 janvier 2010. Le ministre algérien de la
Justice, Tayeb Belaïz, a d'ores et déjà
indiqué que l'Algérie acceptait la demande de
report de la Grande-Bretagne. Rappelons que le
Tribunal de Westminster à Londres avait
autorisé jeudi 25 juin 2009 l'extradition vers
son pays de l'ancien patron du groupe Khalifa,
Abdelmoumen Rafik Khalifa, condamné en mars 2007
à la réclusion à perpétuité par contumace en
Algérie pour la faillite de sa banque, El
Khalifa Bank, la plus importante banque privée
en Algérie. Abdelmoumen Rafik Khalifa avait
été reconnu coupable en Algérie
d'"association de malfaiteurs, vol
qualifié, détournement de fonds, faux et usage
de faux". Il avait été arrêté le 27
février 2007 sur le territoire britannique dans
le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré
par le tribunal de grande instance de Nanterre,
près de Paris, qui avait ouvert fin 2003 une
information judiciaire pour "abus de
confiance, banqueroute par détournement
d'actifs, banqueroute par dissimulation de
comptabilité, blanchiment en bande
organisée". Une demande d'extradition avait
été également lancée, mais celle de
l'Algérie prévaut sur celle de la France. Le
procès de la Khalifa Bank s'était ouvert lundi
8 janvier 2007 à Blida ville située à une
cinquantaine de kilomètres au sud dAlger
en labsence de son fondateur, lhomme
daffaires algérien Abdelmoumen Rafik
Khalifa, réfugié à Londres depuis 2003. Il est
inculpé, avec ses 103 co-accusés de faillite
frauduleuse, vol qualifié, association de
malfaiteurs, faux et usage de faux. La fin du
groupe Khalifa, auquel appartenait la banque, est
à lorigine du plus grand scandale
financier quait connu lAlgérie. Plus
de 300 témoins ont été entendus lors du
procès et dont le premier volet porte sur un
"trou" de 3,2 milliards de dinars
(environ 320 millions deuros). Ils risquent
jusqu'à 10 ans de prison et de très lourdes
amendes. Alger a signé en 2006 un accord
d'extradition avec la Grande-Bretagne pour
obtenir l'extradition de l'homme d'affaires. Blogger,
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