- SOMMAIRE
LIBAN, FIL-INFO-LIBAN
©, 2010, ARCHIVES, MARS 2010
Mercredi 17 mars 2010 : S'exprimant
mardi 16 mars 2010 à l'issue d'une rencontre
avec la Haute représentante de l'Union
européenne pour les Affaires étrangères et la
Politique de sécurité, Catherine Ashton, en
visite à Beyrouth la capitale, le président, le
général Michel Sleiman, a demandé "qu'une
pression internationale soit exercée sur Israël
pour qu'il adopte l'Initiative de paix arabe, qui
constitue la dernière chance de parvenir à une
paix juste, globale et permanente". Il a
ajouté : "Il ne saurait y avoir de solution
réelle au Moyen-Orient, si les droits des
Palestiniens ne sont pas assurés, à commencer
par le droit au retour". Michel Sleiman a
également demandé à l'Union européenne de
"faire pression sur Israël pour qu'il cesse
ses menaces contre le Liban, dans la mesure où
cela entretient un climat de crispation qui se
répercute négativement sur l'économie
libanaise, et tout particulièrement sur les
investissements". Catherine Ashton a été
également reçue par le président de la
Chambre, Nabih Berri, à Aïn el-Tiné, en
présence de l'ancien ministre Talal Sahili.
Nabih Berry a exprimé ses craintes face à
"la politique hostile et dangereuse menée
par Israël, qui menace les territoires
palestiniens et l'ensemble de la région, y
compris le Liban". Catherine Ashton a
souligné la nécessité de continuer à oeuvrer
pour la relance du processus de paix régional. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Jeudi 18 mars 2010 : Le premier
ministre Saad Hariri a pris la parole mercredi 17
mars 2010 lors d'une session ordinaire du Conseil
des ministres et a évoqué ses
"inquiétudes" quant à
"l'obstination israélienne à poursuivre la
politique de colonisation" et aux
"actes provocateurs israéliens" à
Jérusalem-Est. Le Conseil des ministres a
adopté des résolutions qui soulignent
"l'opposition farouche du Liban à la
judaïsation de Jérusalem, à l'extension des
colonies israéliennes et à la politique du fait
accompli suivie par l'Etat hébreu, au détriment
des droits légitimes du peuple
palestinien". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Samedi 20 mars 2010 : Plusieurs
centaines de Libanais ont manifesté vendredi 19
mars 2010 à Beyrouth la capitale, à l'appel des
partis politiques libanais et d'organisations
d'étudiants, pour protester contre la
judaïsation de la ville sainte de Jérusalem,
contre l'expatriation de ses habitants et la
colonisation israélienne. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Lundi 22 mars 2010 : L'armée
libanaise a ouvert le feu dimanche 21 mars 2010
sur 2 avions chasseurs israéliens volant à
basse altitude au dessus du sud-est du Liban. Le
Liban accuse Israël de violer quotidiennement
son espace aérien, en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations
Unies, qui avait mis un terme à la
guerre de 2006 entre Israël et le groupe armé
chiite libanais du Hezbollah et avait mandaté
les casques bleus de superviser l'amnistie le
long de la frontière. ** 4 Libanais
ont été inculpés samedi 20 mars 2010 par un
tribunal militaire, d'espionnage au profit
d'Israël. 2 des accusés sont en détention, les
autres sont en fuite. Israël n'a fait aucun
commentaire au sujet de ces arrestations. Les
autorités libanaises ont lancé en avril 2009
une vaste opération contre les réseaux
d'espionnage israéliens présumés. Plus de 70
personnes ont été arrêtées, dont des
policiers et des membres des forces de sécurité
équipés de matériels de surveillance et de
communication dernier cri. Le Liban et Israël
sont toujours en état de guerre. L'espionnage
est passible d'une peine de travaux forcés à
perpétuité ou de la peine de mort s'il est
prouvé qu'il a provoqué la mort de citoyens
libanais. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Samedi 27 mars 2010 : Le Comité
populaire mondial du Boycottage des sociétés
soutenant l'entité sioniste a lancé vendredi 26
mars 2010 sa première campagne de boycottage des
produits israélien, qui a débuté par un
boycott des sociétés "qui appuient
directement Israël et contribuent à
l'assassinat du peuple palestinien". Massoud
Chujeirat, vice-secrétaire général du Comité,
a indiqué que "le peuple palestinien est le
plus martyrisé dans le monde du fait des
pratiques de l'occupant israélien exercées à
l'ombre d'un mutisme mondial". Il a affirmé
que "refuser d'acheter les produits
israéliens signifie rompre le soutien direct à
l'assassinat par Israël du peuple
palestinien". Salim al-Hoss, ancien premier
ministre libanais, a souligné que le boycottage
des marchandises israéliennes est une arme
importante dans "la guerre contre l'ennemi
israélien" car explique-t-il
"normaliser les relations avec les Arabes
est un but essentiel d'Israël qui rêve de
dominer l'économie arabe". Mohammad Akram
al-Adlouni, membre de conseil d'administration de
l'institution internationale d'al-Qods, a
indiqué que "le boycottage arabe des
marchandises israéliennes constitue un moyen
important pour faire face à l'injustice
israélienne et à ses tentatives d'effacer
l'identité religieuse, culturelle, historique et
géographique de la Palestine occupée". **
LIBAN/ISRAEL : Le président libanais, le
général Michel Sleimane, a dénoncé vendredi
26 mars 2010 "la transgression par Israël
de la ligne bleue" qui "est une
violation de la résolution 1701
(2006) du Conseil de sécurité des Nations
Unies, qui avait mis fin à l'été 2006, à la
guerre qu'Israël a lancée contre le Hezbollah
du 12 juillet au 15 août 2006 après
l'enlèvement de 2 soldats israéliens. Plus de
750 000 Libanais avaient fui le sud du pays et
vécu comme déplacés internes au Nord-Liban,
tandis que 250 000 autres personnes s'étaient
enfuies en Syrie ou plus loin. Les Forces armées
libanaises (LAF) avaient ouvert le feu dimanche
21 mars 2010 sur 2 avions chasseurs israéliens
volant à basse altitude au-dessus de la vallée
du Bekaa oriental près de la frontière avec la
Syrie, contraignant ces avions à quitter
l'espace aérien libanais. Michel Sleimane a
souligné que "ce développement agressif
s'inscrit dans le cadre de la politique adoptée
par le gouvernement de Netanyahu et qui a poussé
la Grande-Bretagne à congédier un des
diplomates de l'ennemi". NDLR. Le ministre
britannique des Affaires étrangères, David
Miliband, avait annoncé mardi 23 mars 2010
devant la Chambre des Communes, à la suite de la
conclusion de l'enquête sur l'utilisation de
faux documents britanniques qui ont conduit à
l'assassinat aux Emirats arabes unis de l'un des
cadres militaires du mouvement palestinien Hamas,
Mahmoud al-Mabhouh, fondateur de la branche
armée du Hamas, les brigades Izzedin al-Qassam,
tué le 20 janvier 2010 à Dubaï aux Emirats
arabes unis, qu'un diplomate israélien, dont
l'identité n'a pas été révélée, allait
être expulsé de Grande-Bretagne d'ici à 15
jours. Lire l'édition de Fil-info-France
du 24 mars 2010. Plus de détails : Les archives 2010 des Emirats arabes
unis. Le président libanais a
ajouté que "cette attitude agressive"
a entraîné "l'échec des discussions entre
le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu
et le président américain, Barack Obama",
soulignant que "le chef du gouvernement de
l'ennemi insiste à poursuivre la colonisation au
moment où les Etats-Unis rejettent cette
politique qui entrave les efforts déployés pour
résoudre la crise dans la région". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Retour Liban
Retour sommaire Liban 2010
Retour sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|