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LIBAN, FIL-INFO-LIBAN
©, 2008, ARCHIVES, MAI 2008
Samedi 3 mai 2008 : Un millier
de représentants de 17 pays et 500 investisseurs
ont participé vendredi 2 mai 2008 au 16e Forum
économique arabe qui sest ouvert dans la capitale Beyrouth.
Ce forum est intitulé "Le monde arabe face
aux bouleversements mondiaux". A cette
occasion, le ministre des Finances libanais Jihad
Azour a souligné la résilience de
léconomie libanaise en dépit des tensions
politiques. Il a dit sattendre en 2008 à
une croissance dau moins 4 %.
Jeudi 8 mai 2008 : Une grève
générale organisée mercredi 7 mai 2008 à
Beyrouth la capitale par la Confédération
générale des travailleurs au Liban (CGTL), la
principale organisation syndicale du pays, avec
le soutien de l'opposition, pour protester contre
la hausse des prix et demander une hausse des
salaires, a dégénéré en heurts entre
partisans de la majorité et ceux de
l'opposition. Des bâtiments ont été
incendiés, les routes bloquées, provoquant
l'annulation de tous les vols à l'aéroport
international de Beyrouth.
Vendredi 9 mai 2008 : Les
affrontements entre partisans de la majorité et
de l'opposition chiite, proche du Hezbollah, se
sont poursuivis jeudi 8 mai 2008 dans la capitale
Beyrouth, où l'aéroport international a dû
être fermé, faisant 7 morts et une dizaine de
blessés. Les heurts, qui ont débuté mercredi 7
mai 2008 après un appel à la grève générale
lancé par la Confédération générale des
travailleurs au Liban (CGTL), la principale
organisation syndicale du pays, avec le soutien
de l'opposition, pour protester contre la hausse
des prix et demander une hausse des salaires, a
gagné l'est du pays. Le Hezbollah a bloqué les
principaux accès à la capitale.
Samedi 10 mai 2008 : Les combats
qui opposaient depuis 3 jours les partisans de
l'opposition menée par le Hezbollah à ceux du
gouvernement ont cessé vendredi 9 mai 2008
après la prise de contrôle de l'ouest de la
capitale Beyrouth et de plusieurs organes de
presse gouvernementaux par le Hezbollah.
Lundi 12 mai 2008 : Après la
prise de 2 décisions du gouvernement du premier
ministre Fouad Siniora, annoncée mardi 6 mai
2008, consistant pour l'une à muter le
responsable chiite de la sécurité de
l'aéroport de Beyrouth, en l'accusant
d'espionnage au profit du Hezbollah, et la
seconde à décréter illégal le système de
télécommunication du Hezbollah, de violents
combats ensanglantent depuis 5 jours les
combattants chiites du Hezbollah et de Aamal,
partis d'opposition alliés au général
chrétien Michel Aoun, aux miliciens
pro-gouvernementaux du sunnite Saad Hariri
(majorité au pouvoir), faisant 44 morts et au
moins 160 blessés.
Mardi 13 mai 2008 : Des combats
ont à nouveau opposé lundi 12 mai 2008 les
combattants chiites du Hezbollah et de Aamal,
partis d'opposition alliés au général
chrétien Michel Aoun, aux miliciens
pro-gouvernementaux du sunnite Saad Hariri
(majorité au pouvoir), dans la ville portuaire
de Tripoli, dans le nord du pays, faisant 1 mort
et 4 blessés. Une soixantaine de personnes ont
été tuées et près de 200 blessés depuis le
début des combats qui ont éclaté le 7 mai
2008. ** Le
président du parlement, Nabih Berri, a annoncé
lundi 12 mai 2008 le report au 10 juin 2008, pour
la 19e fois, de la séance parlementaire prévue
mardi 13 mai 2008 pour lélection dun
président de la République. Le mandat du
président pro-syrien Emile Lahoud, a pris fin le
24 novembre 2007.
Mercredi 14 mai 2008 : L'armée
s'est déployée mardi 13 mai 2008 dans la
capitale Beyrouth et Tripoli "pour y
rétablir l'ordre par l'usage de la force si
nécessaire" après une semaine
d'affrontements entre partisans du gouvernement
et de l'opposition qui ont fait 54 morts.
Jeudi 15 mai 2008 : Le
gouvernement a annoncé mercredi 14 mai 2008,
suivant une proposition du chef de l'armée,
l'annulation 2 mesures prises le 6 mai 2008
contre le Hezbollah consistant en pour l'une à
muter le responsable chiite de la sécurité de
l'aéroport de Beyrouth, en l'accusant
d'espionnage au profit du Hezbollah, et la
seconde à décréter illégal le système de
télécommunication du Hezbollah. Ces mesures
avaient entraîné de violents combats entre les
combattants chiites du Hezbollah et de Aamal,
partis d'opposition alliés au général
chrétien Michel Aoun, aux miliciens
pro-gouvernementaux du sunnite Saad Hariri
(majorité au pouvoir), qui ont fait 44 morts et
au moins 160 blessés. Une
délégation de la Ligue arabe est arrivée
mercredi 14 mai 2008 à Beyrouth pour tenter de
désamorcer la crise.
Vendredi 16 mai 2008 : La Ligue
arabe, médiatrice, a annoncé jeudi 15 mai 2008
la conclusion d'un accord visant à sortir le
pays de la crise politique dans lequel il est
plongé depuis le 24 novembre 2008, date de la
fin du mandat du président sortant Emile Lahoud.
Depuis ce jour, la session parlementaire visant
à élire un nouveau président a été reportée
19 fois, la dernière en date était fixée au 13
mai 2008. Le Hezbollah a commencé à lever les
barrages érigés autour de la capitale Beyrouth
et la réouverture de l'aéroport international.
Les parties en conflit ont convenu de se
rencontrer vendredi 16 mai 2008 au Qatar pour
discuter d'un nouveau "gouvernement d'union
nationale et d'une nouvelle loi électorale"
qui conduirait à l'élection du général Michel
Sleiman au poste de président, candidat accepté
par les parties, mais qui ne peut être élu
qu'en modifiant la loi électorale. **
2 journalistes, Diana Skeni et Ali
Halawa, et trois photographes, Wadi Shlink, Asad
Ahmed et Mahmmod Altawil, ont été blessés ces
derniers jours à Beyrouth pendant qu'ils
couvraient le conflit qui oppose le gouvernement
et le Hezbollah. D'autres photographes sont
détenus par la police ou leur matériel a été
détérioré. La société de médias pro
gouvernementale, Al Mustaqbal, s'est vue obligée
d'arrêter la diffusion de ses émissions de
télévision et de radio et de suspendre la
publication de son journal, suite à des menaces
de milices et à une attaque au mortier contre
l'immeuble de son journal. Source : Arab Press Network
Lundi 19 mai 2008 : 290
intellectuels, journalistes et militants des
droits de l'Homme ont signé une pétition qui
réclame le désarmement du Hezbollah ainsi que
la protection du Liban "en tant
quentité, Etat et modèle de
société". Dans un communiqué, ils
estiment que "le maintien de ces armes
signifie la fin du Liban".
Jeudi 22 mai 2008 : Après
l'accord conclu au Qatar, qui sert de médiateur
entre les parties en conflit, le président du
parlement, Nabih Berri, a annoncé que le
parlement se réunira dimanche 25 mai 2008 pour
élire le chef des armées Michel Sleimane à la
présidence de la République.
Lundi 26 mai 2008 : Le
général Michel Sleiman, commandant en chef de
l'armée libanaise, a été élu dimanche 25 mai
2008 12ème président du Liban par les députés
mettant ainsi un terme à une crise politique qui
durait depuis le 22 novembre 2007, date de la fin
du mandat du président sortant, Emile Lahoud, et
20 sessions du parlement, toujours reportées. Le
nouveau président a prêté serment devant les
députés et a promis de défendre la
constitution, la souveraineté et l'indépendance
du Liban. Il a également appelé les Libanais à
mettre de côté leurs différences afin de
tourner une page dans l'histoire du pays. La
candidature de Michel Sleiman au poste de
président de la République avait été
proposée par certains responsables du Hezbollah
et du mouvement Amal. Elle avait été rejetée
notamment par le dirigeant des Forces Libanaises
et par le député Walid Joumblatt qui refusaient
lélection dun nouveau militaire à
la présidence, préférant lélection
dune personnalité de leur camp politique.
Ce n'est qu'après de violents combats entre les
combattants chiites du Hezbollah et du Amal,
partis d'opposition alliés au général
chrétien Michel Aoun, aux miliciens
pro-gouvernementaux du sunnite Saad Hariri
(majorité au pouvoir), qui ont fait 70 morts et
plus de 200 blessés, et une médiation de la
Ligue arabe, qu'un consensus a pu être trouvé
et a débouché sur cette élection.
Mardi 27 mai 2008 : Lors d'un
discours prononcé lundi 26 mai 2008 dans la
banlieue de Beyrouth à l'occasion du 8e
anniversaire du retrait israélien du sud du
Liban (NDLR. Mai 2000), le chef du Hezbollah,
Hassan Nasrallah, a rappelé que le Hezbollah
sest engagé à ne pas utiliser les armes
pour régler les différends politiques au Liban.
Il a promis aux Américains et aux Israéliens,
ainsi quà tous ceux qui misent sur ces
deux pays, que la Résistance sera toujours là
pour les combattre et les vaincre.
Mercredi 28 mai 2008 : La
coalition au pouvoir a reconduit Fouad Siniora au
poste de premier ministre qu'il occupe depuis
2005. Il doit entamer des consultations pour
former un gouvernement d'union nationale. Un
nouveau président, le général Michel Sleiman,
a été nommé par le parlement dimanche 25 mai
2008, mettant fin à une crise politique de 18
mois. ** Nessim
Nisr, de mère israélienne et de père libanais,
de nationale israélienne, arrêté en 2002 en
Israël et condamné par un tribunal israélien
à 6 ans de prison pour "collaboration avec
le Hezbollah", devrait être libéré
dimanche 1er juin 2008 dans le cadre d'un
échange de prisonniers, selon sa famille.
Jeudi 29 mai 2008 : Le
président, le général Michel Sleiman, élu
dimanche 25 mai 2008, aux termes d'une crise
politique de 18 mois, a chargé le premier
ministre sortant, Fouad Siniora, de former un
nouveau gouvernement qui dirigera le pays
jusqu'aux élections législatives de 2009.
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