- SOMMAIRE
LIBAN, FIL-INFO-LIBAN
©, 2006, ARCHIVES, SEPTEMBRE 2006
-
- Vendredi
1er septembre 2006 : ONU/ISRAEL/LIBAN : Le
secrétaire général adjoint de l'ONU chargé
des affaires humanitaires, Jan Egeland, a jugé
mercredi 30 août 2006 lors d'une conférence de
presse au siège des Nations Unies à New York
(Etats-Unis) "complètement immorale"
l'utilisation par Israël de bombes à
sous-munitions ("cluster bombs") lors
des derniers jours de son offensive au Liban,
débutée le 12 juillet 2006 et terminée le 15
août. Il a déclaré : "Ce qui est choquant
et je dirais, pour moi complètement immoral, est
que 90 % des frappes de bombes à fragmentation
se sont produites dans les dernières 72 heures
du conflit, quand nous savions qu'il y aurait une
résolution" appelant à la cessation des
hostilités, a-t-il déclaré au cours d'une
conférence de presse à New York. Selon Jan
Egeland, jusqu'à 70 % des sous-munitions n'ont
pas explosé, mettant en danger les populations
regagnant leurs villages depuis l'entrée en
vigueur du cessez-le-feu le 14 août 2006. Les
sous-munitions sont souvent ensevelies sous la
terre, cachées dans les gravats des maisons
détruites par les bombardements. Environ 250 000
Libanais, sur un total d'un million déplacés
par le conflit, ne peuvent pas rentrer chez eux
en raison de ces sous-munitions. Chaque jour, des
gens sont mutilés, blessés ou tués par ces
munitions". D'après l'ONU et des
organisations de défense des droits de l'homme,
13 personnes, dont 3 enfants, ont été tués
depuis le 14 août, tandis que 46 autres ont
été blessées. Le gouvernement israélien n'a
pas commenté les déclarations de Jan Egeland et
l'armée a cité de précédents communiqués
selon lesquels toutes les armes employées par
l'armée israélienne "sont légales selon
le droit international" et utilisées
"conformément aux normes
internationales". Lire l'édition de Fil-info-France
du 31 août 2006
Lundi 4 septembre 2006 : Les
députés libanais, menés par le président du
Parlement Nabih Berri, ont entamé samedi 2
septembre 2006 un sit-in au Parlement pour
protester contre le blocus israélien imposé au
Liban depuis le début de l'offensive
israélienne le 12 juillet 2006.
Mardi 5 septembre 2006 : Adnan
Kassar, président du Conseil de l'Association
des chambres de commerce et d'industrie des Etats
arabes, a annoncé lundi 4 septembre 2006 que
"d'après des estimations préalables, le
préjudice causé par la guerre au Liban dépasse
10 milliards de dollars".
Samedi 9 septembre 2006 : Le
commandant de la Force intérimaire des Nations
Unies au Liban (FINUL), le général Alain
Pellegrini, a indiqué vendredi 8 septembre 2006
qu'une force internationale navale, déployée de
manière provisoire dans les eaux territoriales
libanaises, était maintenant opérationnelle
pour sécuriser la frontière maritime du Liban,
après la levée par Israël du blocus maritime
imposé au Liban le 12 juillet 2006. Cette force
maritime qui sera dirigée par l'Italie a pu
être déployée grâce aux efforts du général
Alain Pelligrini, en coordination avec le
gouvernement du Liban, de la France, de la Grèce
de l'Italie et du Royaume-Uni, dans le cadre de
la mise en oeuvre de la résolution 1701 du
Conseil de sécurité de l'ONU. ** Un incendie
a entièrement ravagé jeudi 7 septembre 2006 un
entrepôt du port de Beyrouth où était stocké
pour plus de 700 000 dollars d'aide d'urgence au
Liban.
Lundi 11 septembre 2006 : Le ministre
des Affaires étrangères, Fawzi Salloukh, a
appelé samedi 9 septembre 2006 les Nations Unies
à presser Israël de se retirer du Liban sud,
après avoir levé le blocus, pour que l'armée
libanaise puisse se déployer dans la région.
Mardi 12 septembre 2006 : Le
rapporteur de l'ONU sur le droit à
l'alimentation, Jean Ziegler, est
arrivé lundi 11 septembre 2006 au Liban pour
enquêter sur les allégations de violations du
droit à l'alimentation durant l'offensive
israélienne. Jean Ziegler a estimé quil
sagissait surtout "de condamner le
principal responsable des violations
humanitaires". Le rapporteur de l'ONU
"rencontrera des représentants
gouvernementaux appropriés, des membres de la
communauté diplomatique et des représentants de
la société civile" selon un communiqué du
Haut commissariat aux droits de
l'Homme et "visitera aussi les
emplacements qui ont été affectés par le
conflit et rencontrera des victimes et d'autres
témoins". 4 experts de l'ONU sont dans la
région depuis le 7 septembre 2006 pour enquêter
sur les allégations de violations des droits de
l'Homme et du droit international durant
l'offensive israélienne contre le Hezbollah. **
La marine israélienne aurait
effectué des tirs dintimidation en
direction de 3 embarcations de pêcheurs.
Lactivité maritime na repris
quil y a 2 jours au Liban après la levée
par Israël, vendredi 8 septembre 2006, du blocus
maritime qu'il imposait au Liban depuis le début
de son intervention contre le Hezbollah, le 12
juillet 2006. Le commandement de larmée
libanaise a par ailleurs affirmé dans un
communiqué que laviation israélienne
avait violé samedi 9 septembre 2006
lespace aérien libanais. ** Le Premier
ministre britannique Tony Blair est arrivé lundi
11 septembre 2006 à Beyrouth, placée sous haute
sécurité, où il a été accueilli par la
Premier ministre Fouad Siniora, et le ministre
des Affaires étrangères Fawzi Salloukh. Des
manifestants étaient également présents pour
protester contre la venue de Tony Blair. Il
s'agit de la première visite au Liban d'un chef
de gouvernement britannique. **
L'Organisation des Nations Unies
pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) enverra
du 10 au 16 septembre 2006 une mission d'experts
chargée d'évaluer les éventuels dommages
infligés aux sites culturels lors des récents
affrontements au Liban. La mission va notamment
se rendre sur les sites de Tyr, Baalbek et
Byblos, 3 sites inscrits sur la Liste du
patrimoine mondial de l'UNESCO. La mission de
l'UNESCO au Liban sera dirigée par Mounir
Bouchenaki, directeur du Centre international
d'études pour la conservation et la restauration
des biens culturels (ICCROM), une
organisation consultative auprès du Comité du
patrimoine mondial de l'UNESCO. Il sera
accompagné de deux experts du Conseil
international des monuments et des sites (ICOMOS), autre
organisation consultative auprès du Comité du
patrimoine mondial.
Jeudi 14 septembre 2006 : Dans une
intervention sur la chaîne satellitaire
qatariote Al-Jazeera, le chef du Hezbollah,
Hassan Nasrallah, a accusé mardi 12 septembre
2006 le premier ministre Fouad Siniora et ses
alliés politiques d'avoir accueilli le Premier
ministre britannique Tony Blair, affirmant que
Tony Blair est "un associé" d'Israël
et "de s'être comportés dune
manière immorale et inhumaine à légard
(...) des gens qui ont été tués, blessés,
détruits et déplacés" durant la guerre de
34 jours menée par Israël, ajoutant "qu'il
y a eu une tentative délibérée
dhumilier, de nuire, de poignarder et de
provoquer" le Hezbollah et sa base
populaire. ** Un groupe
dexperts russes en déminage et en
reconstruction de ponts et dinfrastructures
est arrivé mercredi à laéroport
international Rafik Hariri à bord dun
avion militaire afin de reconstruire les
infrastructures endommagées par le conflit de 34
jours avec Israël. Ils seront déployés
"en dehors du cadre du contingent de
maintien de la paix, sur la base dun accord
bilatéral entre la Russie et le Liban".
Vendredi 15 septembre 2006 : L'armée
libanaise a poursuivi jeudi 14 septembre 2006 son
déploiement dans le sud du Liban avec 350 hommes
appuyés par des chars, qui ont pris position
dans 8 villages. La Force intérimaire des
Nations Unies renforcée (FINUL) a demandé à
Israël de démanteler une nouvelle clôture à
la frontière qui "violerait" la
"ligne bleue" de démarcation entre les
2 pays. ** L'organisation
de défense des droits de l'homme, Amnesty
International, a rendu public jeudi 14
septembre 2006 un rapport , intitulé "Under Fire Hizbullah's
attacks on northern Israel" (Sous le
feu, Les attaques du Hezbollah sur le nord
d'Israël", qui accuse le Hezbollah de
crimes de guerre en visant délibérément les
civils israéliens, en tirant près de 4000
roquettes sur le nord d'Israël, tuant 43 civils,
en blessant sérieusement 33 autres. Le Hezbollah
s'est défendu en déclarant que ses attaques à
la roquette sur le nord d'Israël avaient été
perpétrées en représailles aux attaques
israéliennes contre des civils au Liban et ne
visaient qu'à faire cesser ces attaques. ** La
Fédération internationale des Ligues des droits
de l'Homme (FIDH) a dénoncé "les
crimes de guerre de masse" commis par
Israël au Liban où près de 1 200 civils ont
été tués. ISRAEL/LIBAN : Un
porte-parole du ministère des affaires
étrangères, Mark Regev, a présenté jeudi 14
septembre 2006 les conclusions de l'enquête
relative au bombardement, mardi 25 juillet 2006,
par l'aviation israélienne du poste de Khiam au
Liban tenu par tenu par la Force intérimaire des
Nations Unies au Liban (FINUL) qui avait
provoqué la mort de 4 observateurs de l'ONU, un
Autrichien, un Canadien, un Finlandais et un
Chinois. Une erreur dans le relevé
cartographique pendant la reproduction des cartes
serait à l'origine de la tragédie, la position
de l'ONU n'ayant pas été signalée comme elle
aurait dû l'être, a affirmé Mark Regev. L'ONU
avait indiqué, après le drame, que le poste de
Khiam avait été bombardé pendant plus de 24
heures par l'armée israélienne et avait
demandé la cessation des tirs. **
Un tribunal militaire israélien,
siégeant dans une base militaire près de
Ramallah, a exigé mardi 12 septembre 2006 la
libération de 18 responsables du Hamas, détenus
en Israël après les arrestations par l'armée
israélienne de 65 membres du mouvement
islamiste, après l'enlèvement, le 25 juin 2006,
du soldat Gilad Shalit par un commando
palestinien, dont le président du Conseil
Législatif palestinien (Palestinian Legislative
Council, parlement), Aziz
Dweik, le secrétaire général du Parlement, le
ministre des Affaires religieuses, le ministre
des Collectivités locales, et celui en charge de
Jérusalem. Le parquet militaire israélien a
fait appel de cette décision.
Samedi 16 septembre 2006 : 600 soldats
espagnols sont arrivés vendredi 15 septembre
2006 à Tyr dans le sud du pays afin de renforcer
la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL)
portant à plus 4 500 le nombre de Casques bleus
dans ce pays. Les Casques Bleus espagnols
devraient se déployer dans le secteur de Taïbé
dans le sud-est du Liban, non loin des Fermes de
Chebaa, un secteur de 20 km2 annexé par Israël
en 1967 lors de la guerre des Six Jours et
revendiqué par le Liban. Le contingent espagnol,
qui doit compter 1 100 hommes au total, est le
troisième en importance après celui de l'Italie
et de la France. Le commandant de la FINUL, le
général français Alain Pellegrini, a indiqué
que l'"arrivée de certains
contingents" pourrait être
"retardée" en raison du manque de
terrains et de logements offerts par les
autorités libanaises.
Lundi 18 septembre 2006 : La ministre
française de la Défense, Michèle Alliot-Marie,
est arrivée dimanche 17 septembre 2006 à
Beyrouth pour une visite de 48 heures au Liban.
Elle doit se rendre lundi 18 à Naqoura, le
quartier général de la Force Intérimaire des
Nations Unies au Liban (FINUL) et aura des
entretiens avec le commandant de la FINUL, le
général français Alain Pellegrini, en charge
du commandement jusqu'en février 2007.
Mardi 19 septembre 2006 : Le service
de déminage des Nations Unies a annoncé lundi
18 septembre 2006 que plus de 17 000 bombes à
fragmentation et 600 autres engins non explosés
ont été désarmorcés et détruits au Liban
avec la coopération de la Force intérimaire au
Liban (FINUL) et des forces armées libanaises.
D'après le Centre de coordination de l'action
anti-mines de l'ONU, 90 % des bombes en grappes
ont été larguées entre le 11 août 2006, date
de l'adoption de la résolution 1701 (2006) par le
Conseil de sécurité, et le 14 août 2006, date
de la cessation effective des hostilités.
L'armée israélienne a remis certaines cartes à
la FINUL, mais celles-ci ne sont pas suffisamment
précises pour pouvoir être exploitées sur le
terrain.
Vendredi 22 septembre 2006 : Le ministre
libanais de la Défense Elias Murr a affirmé
jeudi 21 septembre 2006 qu'il saisirait le Conseil de sécurité de l'ONU si Israël
n'achevait pas son retrait du Liban sud d'ici une
semaine. Le représentant du secrétaire
général de l'ONU au Liban, Geir Pedersen, avait
informé mercredi 20 septembre 2006 les
autorités libanaises que "la date limite
maximum du retrait israélien du Liban sera
vendredi prochain, soit une semaine à partir de
maintenant".
Samedi 23 septembre 2006 : Le chef du
mouvement chiite du Hezbollah, Hassan Nasrallah,
est apparu en public pour la première fois
depuis la guerre lancée par Israël au Sud Liban
le 12 juillet 2006 et a prononcé un discours
devant plusieurs centaines de milliers de
personnes dans la banlieue de Beyrouth. Le chef
du Hezbollah a indiqué avoir "remporté une
victoire historique et stratégique" sur
Israël. Il a déclaré : "Nous ne sommes
pas une résistance de démagogie, mais une
résistance capable et croyante. L'expérience de
la résistance au Liban doit être prise comme
exemple dans tout le monde, car elle est basée
sur la foi et que la guerre était américaine
dans sa décision, dans son armement, dans sa
planification et dans sa volonté de donner plus
de délai aux sionistes et ce qui a mis fin à
cette guerre c'est l'incapacité des
sionistes". Il a ajouté que le Hezbollah ne
déposera pas les armes "tant que l'Etat
libanais ne pourra pas défendre le pays contre
Israël". Il a également indiqué que
"la résistance possédait encore 20 000
roquettes et est plus forte qu'elle ne l'était
le 12 juillet" 2006.
Lundi 25 septembre 2006 : L'armée
libanaise, épaulée par des Casques bleus de
l'ONU, s'est déployée samedi 23 septembre 2006
pour la première fois sur la "ligne
bleue", frontière avec Israël au Liban sud
tracée par l'ONU après le retrait israélien du
Liban le 25 mai 2000. La "Ligne bleue"
correspond à la frontière tracée en juin 2000
par la Cartographe de l'ONU, avec l'aide de la
FINUL, Force intérimaire des
Nations Unies au Liban, pour identifier sur le
terrain une ligne permettant de confirmer le
retrait israélien du Sud-Liban, en mai 2000,
mettant fin à son occupation entamée en juin
1982.
Mardi 26 septembre 2006 : La
commission d'enquête, conduite par le magistrat
belge Serge Brammertz, sur l'assassinat, à
Beyrouth le 14 février 2005 de l'ancien premier
ministre Rafic Hariri, a publié lundi 25
septembre 2006 son cinquième rapport d'étape
remis au secrétaire général de l'ONU qui
établit que "la charge qui l'a tué pouvait
atteindre 1 800 kg de TNT, et aurait été
activée par un homme mort dans
l'explosion". Le rapport indiqué que les 14
attentats commis au Liban entre octobre 2004 et
décembre 2005, dont celui qui a tué Rafic
Hariri, étaient liés. Le document souligne un
niveau de coopération "généralement
satisfaisant" de la part de la Syrie,
accusée par les forces antisyriennes au Liban de
l'assassinat de Rafic Hariri. La commission
d'enquête a annoncé la mise en place d'un
mécanisme de protection des témoins pour
permettre à davantage d'individus de se faire
connaître.
Mercredi 27 septembre 2006: Le le
général français Alain Pellegrini, commandant
de la Force intérimaire des Nations Unies au
Liban (FINUL), a confirmé mardi 26 septembre
2006, à l'issue d'une rencontre avec des
officiers supérieurs des forces armées
libanaises et de l'armée israélienne, que le
retrait israélien du Sud-Liban devrait être
achevé d'ici à la fin du mois de septembre.
Jeudi 28 septembre 2006 : Le Premier
ministre libanais, Fouad Siniora, s'exprimant
devant le Parlement européen à
Strasbourg en France, a déclaré, après
l'annonce d'Israël de geler son retrait du Liban
sud où l'armée israélienne occupe encore 10
positions : "Pour que la cessation des
hostilités actuelles soit durable, Israël doit
se retirer sans délai supplémentaire des
positions qu'il occupe toujours au Liban et doit
mettre fin aux violations du territoire
libanais". Il a appelé Israël à
"mettre fin au cercle de la violence qui met
la région en danger" et à appliquer toutes
les résolutions de l'ONU concernant le Liban et
le reste de la région". Répondant aux
critiques de certains députés européens sur la
non-reconnaissance de l'Etat hébreu par
Beyrouth, il a ajouté : "Oui, nous
reconnaîtrons Israël, mais si Israël accepte
d'appliquer les résolutions internationales qui
existent depuis 40 ans et qu'il ne veut pas
appliquer". Sur le désarmement du
Hezbollah, il a indiqué : "Il ne peut y
avoir d'Etat dans l'Etat et il ne peut y avoir
d'armes détenues par un groupe (...) hormis les
forces du gouvernement libanais légitime".
Vendredi 29 septembre 2006 : Des experts
de l'ONU, présents au Sud Liban, ont indiqué
mercredi 27 septembre 2006 que la zone
méridionale du pays recèle environ un million
de bombes à sous-munitions. Depuis le 14 août
2006, date de la cessation de la guerre menée
pendant 34 jours par Israël au Sud Liban en
représailles à l'enlèvement de 2 soldats
israéliens, ces bombes ont fait 14 morts et 90
blessés. Les experts estiment qu'il faudra
environ 30 millions de dollars pour nettoyer le
Sud Liban. Le processus devrait s'achever à la
fin de 2007.
Samedi 30 septembre 2006 : Serge
Brammertz, procureur responsable de l'enquête
internationale, qui présentait vendredi 29
septembre 2006 son troisième rapport devant le
Conseil de sécurité de l'ONU, réunis en
séance publique, s'est dit "satisfait des
progrès accomplis jusqu'à présent dans
l'enquête" sur l'assassinat, le 14 février
2005 à Beyrouth de l'ancien premier ministre
Rafic Hariri, confirmant la thèse d'un attentat
suicide.
Retour Liban
Retour sommaire Liban 2006
Retour sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|