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ITALIE, FIL-INFO-ITALIE
©, 2008, ARCHIVES, JANVIER 2008
- Lundi
7 janvier 2008 : Près de 100 000 tonnes
d'ordures se sont accumulées dans les rues de
Naples, dans le sud du pays, depuis le 21
décembre 2007, à la suite de la saturation des
décharges et de la fermeture par la justice de
plusieurs centres de tri contrôlés par la
mafia. Des affrontements ont éclaté samedi 5
janvier 2008 entre les forces de l'ordre et les
habitants de Pianura, commune située à l'ouest
de Naples, opposés à la réouverture d'une
décharge, fermée il y a 11 ans, en raison des
nuisances qu'elle provoque. Les manifestants ont
incendié 4 bus et des poubelles. Les pompiers
sont également fortement mobilisés, les
habitants de Naples brûlant leurs déchets pour
s'en débarrasser. Le premier ministre Romano
Prodia annoncé la convocation de son
gouvernement lundi 7 janvier 2008 à Rome pour
trouver une "solution définitive" au
problème des déchets qui perdure depuis 1994.
Mercredi 9 janvier 2008 : A l'issue
d'une réunion de son gouvernement, le Premier
ministre, Romano Prodi, a annoncé que l'armée
sera réquisitionnée pour nettoyer les ordures
qui s'amoncellent dans la ville de Naples depuis
le 21 décembre 2007, à la suite de la
saturation des décharges et de la fermeture par
la justice de plusieurs centres de tri
contrôlés par la mafia. Il a également
indiqué que 3 incinérateurs seront construits
dans la région. Romano Prodi a souligné que ce
plan "réglerait de façon définitive"
le problème des déchets.
Jeudi 10 janvier 2008 : L'Italie a
ordonné l'expulsion de Mohamed Kohaila, imam
vivant à Turin, vers le Maroc, son pays
d'origine, à la suite de sermons et de positions
considérés comme une menace à la sécurité
publique.
Jeudi 17 janvier 2008 : Le ministre
de la Justice, Clemente Mastella, a présenté sa
démission mercredi 16 janvier 2008 peu après la
révélation par la presse que sa femme, Sandra
Leonardo, présidente du conseil régional de
Campanie (sud, région de Naples), était mise en
cause dans une affaire de corruption et assignée
à résidence.
Lundi 21 janvier 2008 : La crise
liée au traitement des ordures ménagères n'est
pas encore terminée. Après 3 semaines de grève
des éboueurs, 350 000 tonnes de déchets
s'entassent dans les rues de Naples, dont seul le
centre a été nettoyé.
Mardi 22 janvier 2008 : Clemente
Mastella, ministre de la Justice qui a donné sa
démission le mercredi 16 janvier 2008 peu après
la révélation par la presse que sa femme,
Sandra Leonardo, présidente du conseil régional
de Campanie (sud, région de Naples), était mise
en cause dans une affaire de corruption et
assignée à résidence, et chef du parti de l'UDEUR, formation
démocrate chrétienne centriste, a annoncé
lundi 21 janvier 2008 que son parti se retirait
de la coalition de centre-gauche dirigée par
Romano Prodi.
Vendredi 25 janvier 2008 : Le chef du
gouvernement, Romano Prodi, n'a pas reçu le vote
de confiance du Sénat, jeudi 24 janvier 2008,
après la démission du ministre de la Justice
Clemente Mastella, suivie du retrait de la
coalition gouvernementale du parti de l'UDEUR,
formation démocrate chrétienne centriste.
Romano Prodi a présenté sa démission et celle
de son gouvernement. Il avait déjà
démissionné le 21 février 2007 après un vote
défavorable du Sénat sur sa politique
étrangère, mais avait été reconduit par le
président Giorgio Napolitano et obtenu la
confiance des 2 chambres du parlement.
Mercredi 30 janvier 2008 : Le chef de
l'opposition, Silvio Berlusconi, a appelé à la
convocation d'élections anticipées après la
démission du chef du gouvernement, Romano Prodi.
Walter Veltroni, maire de Rome et chef du Parti
démocrate (PD), principale formation à gauche,
a aussitôt rejeté cette mesure. Le président
Giorgio Napolitano, qui a entamé, depuis 4
jours, des pourparlers avec toutes les formations
politiques pour sortir de la crise, a annoncé
qu'il "se donnait un temps de
réflexion" pour annoncer sa décision :
soit des élections anticipées, soit la
formation d'un gouvernement de transition.
Jeudi 31 janvier 2008 : Le
président Giorgio Napolitano a chargé mercredi
30 janvier 2008 le président du Sénat, Franco
Marini (74 ans), de former un gouvernement de
transition qui aura pour mission "de
vérifier la possibilité d'obtenir un
consensus" sur une réforme de la loi
électorale afin de "garantir la stabilité
politique et l'efficacité des institutions"
du pays. Le chef de l'opposition, Silvio
Berlusconi a aussitôt rejeté la décision prise
par le chef de l'Etat, affirmant que la loi
électorale "n'avait pas besoin d'être
changée".
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