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IRAN, FIL-INFO-IRAN
©, 2008, ARCHIVES, SEPTEMBRE, 2008
- Vendredi
5 septembre 2008 : Le président bolivien Evo Moralès, arrivé
lundi 1er septembre 2008 en Iran pour une visite
de 2 jours, a rencontré le président Mahmoud
Ahmadinejad. Evo Moralès est accompagné d'une
d'une délégation de haut rang pour discuter de
"questions d'intérêts communs". Lors
de leur conférence de presse conjointe, mardi 3
septembre 2008, les 2 présidents ont indiqué
que leurs 2 pays partagent "des perspectives
similaires" et sont "des alliés
naturels" qui vont "renforcer renforcer
leurs relations dans les domaines du commerce, de
l'industrie, de l'agriculture, du gaz, du
pétrole et de la politique". Evo Moralès a
soutenu l'adhésion non permanente de l'Iran au
Conseil de sécurité de l'ONU pour la période
2009-2010.
Lundi 8 septembre 2008 : L'élection
présidentielle et des élections législatives
anticipées ont été fixées au 12 juin 2009.
Selon la loi électorale en vigueur, tous les
candidats devront démissionner de leurs
fonctions de l'exécutif 6 mois avant le scrutin.
Mercredi 17 septembre 2008 : Yahya Rahim
Safavi, principal conseiller du guide suprême de
la République islamique, l'ayatollah
Ali Khamenei, a déclaré mardi 16
septembre 2008 que "le régime sioniste ne
possède pas un potentiel politique, économique
et social suffisant pour déclencher une guerre
d'envergure" contre l'Iran pour détruire
ses sites nucléaires. Le Général Safavi,
ancien commandant des Gardiens de la Révolution,
corps d'élite du régime iranien, a quant à lui
déclaré que "les Américains (200 000
hommes déployés dans la région), entravés par
l'Afghanistan, l'Irak et la Géorgie, n'ouvriront
pas un quatrième front (pour faire la guerre à
l'Iran)".
Vendredi 19 septembre 2008 : Le
président Mahmoud
Ahmadinejad a déclaré
jeudi 18 septembre 2008 au cours d'une
conférence de presse donnée à Téhéran la
capitale que "l'Iran ne suspendra pas ses
travaux d'enrichissement d'uranium, contrairement
à ce qu'exige le Conseil de sécurité de l'ONU". Le
président iranien a également indiqué que
l'Iran ne reconnaîtra jamais l'Etat d'Israël,
déclarant : "Les sionistes n'ont rien à
voir avec le judaïsme, ils n'ont en général
aucune religion". Il a ajouté que l'Etat
hébreu est "un "régime illégal"
où "les sionistes tiennent le haut du pavé
dans toutes les structures de pouvoir aux
Etats-Unis et en Europe et mènent leur
propagande de sorte que le monde entier se trouve
écrasé sous leur poids".
Lundi 22 septembre 2008 : L'ambassadeur
de France à Téhéran, Bernard Poletti, a été
convoqué dimanche 21 septembre 2008 au
ministère iranien des Affaires étrangères pour
s'expliquer sur "la montée d'un sentiment
anti Islam en Europe". **
Le président Mahmoud Ahmadinejad, a
déclaré dimanche 21 septembre 2008 à
l'occasion du 28e anniversaire de la guerre
irano-irakienne de 1980-1988, que "si
quelqu'un ose attaquer le territoire iranien et
bafouer nos droits légitimes, les forces armées
iraniennes casseront la main de l'agresseur avant
même qu'il appuie sur la gâchette". Selon
la presse occidentale, les Etats-Unis et Israël
prépareraient une opération de bombardement des
sites nucléaires iraniens, soupçonnés par
Israël et les Etats-Unis, de cacher un programme
militaire.
Mardi 23 septembre 2008 : Les
autorités iraniennes ont officiellement
protesté dimanche 21 septembre 2008 après les
déclarations faites le mardi 16 septembre 2008
par le chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, lors
d'une rencontre avec les membres de
l'organisation franco juive Keren
Hayesod, qui s'est tenue à Paris, et au
cours de laquelle, Silvio Berlusconi avait
indirectement comparé Adolf Hitler au président
de l'Iran, Mahmoud
Ahmadinejad. Le premier ministre
italien avait déclaré : "Nous devons tous
être extrêmement vigilants face à la folie de
ceux qui disent, même si ce n'est que pour des
raisons de politique intérieure, qu'Israël doit
être rayé de la carte du monde". Le
ministère italien des Affaires étrangères a
réagi en indiquant que "le discours de
Silvio Berlusconi concernait les déclarations
réitérées de la partie iranienne mettant en
doute des événements historiques cruciaux, tels
que l'Holocauste et
l'existence même de l'Etat d'Israël". Le
parti, "Le peuple de la liberté",
membre de la coalition de Silvio Berlusconi, a
déclaré par la voix d'Enrico Pianetta, que
"Mahmoud Ahmadinejad était plus dangereux
que Hitler, car il veut éliminer non seulement
le peuple juif dans son ensemble, mais aussi
l'Etat d'Israël".
Mercredi 24 septembre 2008 : Dans une
interview publiée mardi 23 septembre 2008 par le
quotidien américain "Los Angeles
Times", le président Mahmoud
Ahmadinejad, qui va participer à l'Assemblée générale de l'ONU, à New
York, a dénoncé "la politique américaine
à l'étranger, un danger pour le monde". Il
a estimé que la politique des Etats-Unis à
l'étranger était à l'origine de la crise
financière à la Bourse de
New York. Pour Mahmoud Ahmadinejad, "le
gouvernement américain a commis une série
derreurs durant ces dernières décennies.
Dabord, imposer à léconomie
américaine des interventions et un engagement
militaires lourds à travers le monde... la
guerre en Irak par exemple. Ces coûts sont
pesants".
Jeudi 25 septembre 2008 S'exprimant
mardi 23 septembre 2008 devant l'Assemblée générale de l'ONU à New
York aux Etats-Unis, le président iranien Mahmoud
Ahmadinejad a réaffirmé que
"malgré le droit inaliénable de toutes les
nations, dont l'Iran, à produire de l'énergie
nucléaire à des fins pacifiques, et malgré la
transparence de toutes les activités iraniennes
et la pleine coopération de notre pays avec les
inspecteurs de l'Agence internationale de
l'énergie atomique (AIEA) et la
confirmation répétée par l'Agence que les
activités de l'Iran sont pacifiques, quelques
puissances utilisant l'intimidation cherchent à
mettre des obstacles sur le chemin des activités
nucléaires pacifiques de la nation iranienne en
exerçant des pressions politiques et
économiques contre l'Iran et en menaçant et en
faisant pression sur l'AIEA". Le président
iranien a ajouté : "Ce sont les mêmes
puissances qui produisent de nouvelles
générations d'armes nucléaires mortelles et
possèdent des stocks d'armes nucléaires
qu'aucune organisation internationale ne
surveille. Et les tragédies d'Hiroshima et de
Nagasaki ont été perpétrés par l'une d'entre
elles"; Mahmoud Ahmadinejad a accusé ces
mêmes "puissances" à ne pas être
"contre les armes mais à s'opposer au
progrès des autres nations". Elles ont
"tendance à monopoliser les technologies et
à utiliser ces technologies pour imposer leur
volonté sur d'autres nations". Il a
également indiqué : "Le peuple iranien,
avec sa confiance en Dieu, sa détermination, sa
fermeté et avec le soutien de ses amis,
résistera aux intimidations et a défendu et
continuera à défendre ses droits. La nation
iranienne est pour le dialogue. Mais elle
n'accepte pas et n'acceptera pas des demandes
illégales. Le temps est venu pour l'AIEA de
présenter un rapport clair à la communauté
internationale sur le contrôle du désarmement
de ces puissances nucléaires et de leurs
activités nucléaires". Mahmoud Ahmadinejad
a attaqué avec virulence l'Etat d'Israël,
dénonçant notamment "le pouvoir d'une
poignée de sionistes" qui selon lui avaient
la mainmise sur l'économie mondiale et sur la
politique internationale. Il a poursuivi :
"Les sionistes criminels et occupants
poursuivent depuis soixante ans leurs tueries en
Palestine" ajoutant que "le régime
sioniste était en train de s'effondrer et ne
disposait d'aucun moyen de se sortir de la boue
dans laquelle il s'était embourbé avec ses
alliés".
Vendredi 26 septembre 2008 : Le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui
participe aux travaux de la 63e session de l'Assemblée générale de l'ONU, a
déclaré jeudi 25 septembre 2008 que l'Iran
"lancera prochainement une fusée dotée de
16 moteurs qui placera un satellite à une orbite
de plus de 700 kilomètres d'altitude".
Lundi 29 septembre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
samedi 27 septembre 2008 à l'unanimité de ses
15 membres la résolution 1835 (2008) qui appelle
l'Iran "à respecter pleinement et
immédiatement les précédentes résolutions lui
ordonnant d'arrêter l'enrichissement de
l'uranium et ses activités de retraitement
nucléaire et de coopérer avec les inspecteurs
de l'Agence internationale à l'énergie atomique
(AIEA), mais qui n'impose pas de
nouvelles sanctions, en raison du refus d'un
membre permanent du Conseil, la Russie.
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