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IRAN, FIL-INFO-IRAN
©, 2006, ARCHIVES, MARS, 2006
- Vendredi
3 mars 2006 : En visite en Malaisie, et
s'exprimant sur son programme nucléaire, le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad a accusé
l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'être
"politiquement motivée", déclarant :
"Le traitement de l'AIEA à l'égard de la
République islamique d'Iran et le Conseil des
gouverneurs de l'AIEA à ce sujet, leur approche
envers la République islamique d'Iran, est
purement une action politiquement motivée."
Ajoutant : "La plupart des organisations
internationales se sont malheureusement
transformées en organisations politiques et
l'influence des grandes puissances les empêche
de prendre des décisions équitables et
légales".
Samedi 4 mars 2006 : Ali
Larijani, négociateur iranien dans les
pourparlers sur le programme nucléaire de
Téhéran, a accusé les Etats-Unis de
"vouloir saboter ses pourparlers avec la
Russie" en appuyant le renvoi du dossier
devant le Conseil de sécurité des Nations
Unies.
Lundi 6 mars 2006 : Ali
Larijani, le principal négociateur sur le
programme nucléaire iranien, a menacé
"d'utiliser l'arme pétrolière si des
sanctions étaient prises" contre son pays.
Ali Larijani a également menacé de "lancer
un programme d'enrichissement de l'uranium à
grande échelle" si "le dossier du
nucléaire iranien est transmis au Conseil de sécurité de l'ONU". Le
directeur général de l'Agence internationale de
l'énergie atomique, Mohamed El-Baradeï, doit
présenter ce lundi 6 mars 2006 au conseil des
gouverneurs de l'AIEA un rapport sur les
activités d'enrichissement d'uranium de l'Iran
pour "déterminer si lIran sest
conformé à une demande exprimée le 4 février
2006 par lagence de sûreté nucléaire de
lONU, de suspendre toutes ses activités
liées à lenrichissement
duranium". Les gouverneurs devront ou
non décider de soumettre le dossier nucléaire
iranien devant le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Lundi 13 mars 2006 : Hamid Reza
Assefi, porte-parole du ministère des Affaires
étrangères, a indiqué que l'Iran mettait un
terme à l'accord entre la Russie et l'Iran
prévoyant le transfert du programme
d'enrichissement d'uranium iranien en Russie en
raison de la saisine du Conseil de sécurité de
l'ONU par le Conseil des gouverneurs de l'Agence
à l'Energie Atomique (AIEA). Le ministre des
Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a
ajouté que l'Iran pourrait se retirer du Traité de non-prolifération
nucléaire" (TNP) si son droit
à enrichir de l'uranium et à produire du
combustible nucléaire n'était pas
respecté".
Mardi 14 mars 2006 : Environ 150
ouvriers du textile se sont rassemblés lundi 13
mars 2006 devant les bureaux du président
Mahmoud Ahmadinejad pour protester contre les
licenciements dans les industries nationalisées.
** Un homme de
28 ans, condamné à mort pour vol à main
armée, a été pendu mardi 7 mars 2006 en public
dans la ville de Qazvin, dans louest du
pays.
Mercredi 15 mars 2006 : Le chef
suprême du régime iranien, l'Ayatollah Ali
Khamenei, a déclaré mardi lors d'une réunion
avec des diplomates des ambassades iraniennes à
Téhéran que "la République islamique
d'Iran estime qu'un retrait sur la question
nucléaire (...) briserait l'indépendance du
pays", selon la télévision publique.
Ajoutant : "Tout retrait à ce stade
entraînera une chaîne sans fin de pressions et
de nouveaux retraits. En conséquence, cette voie
est irréversible". Cette déclaration a
été faite alors que les 5 membres permanents
(Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et
France) du Conseil de sécurité de l'ONU
devaient se réunir pour discuter des mesures à
prendre en cas de refus par Téhéran de renoncer
à ses ambitions nucléaires. Le président
iranien Mahmoud Ahmadinejad avait déjà indiqué
lundi lors d'un meeting rassemblant plusieurs
milliers de personnes dans le nord du pays
"qu'aucune puissance ne pourra priver l'Iran
de la technologie nucléaire". Concluant :
"Soyez assurés que la technologie de
production de l'énergie nucléaire est
aujourd'hui entre les mains de la jeunesse de
cette terre et aucune puissance ne peut nous la
retirer".
Mardi 21 mars 2006 : Le
dissident politique Akbar Ganji a été libéré
samedi 18 mars 2006 après avoir purgé six ans
de prison a indiqué sa famille dans un
communiqué publié samedi à Téhéran. ** Dans un
discours télévisé à l'occasion de Nowruz, le
Nouvel An iranien qui commence mardi, le
président Mahmoud Ahmadinejad a réclamé lundi
des excuses à l'Occident pour avoir accusé
l'Iran de vouloir développer un programme
d'armement nucléaire. Il a ainsi déclaré :
"Ils disent aujourd'hui à notre nation que
l'énergie nucléaire est mauvaise et qu'il n'est
pas nécessaire que notre peuple en bénéficie.
Mais la nation d'Iran ne se laisse pas faire.
Ceux qui génèrent le crime ont accusé la
nation iranienne de chercher à faire la guerre ;
ils ont insulté notre nation. Je leur conseille
de s'excuser." Il a ajouté que l'Iran ne
renoncerait jamais à ses droits nucléaires :
"Aujourd'hui, nous annonçons avec fierté
que nous disposons du savoir et de la technologie
qui peuvent être utilisés à différentes fins,
notamment pour produire de l'électricité, et
nous ne les avons pas empruntés à quelqu'un qui
pourrait nous les reprendre.
Lundi 27 mars 2006 : Un séisme
d'une magnitude de 6 degrés sur l'échelle
ouverte de Richter qui en compte 10 a touché
samedi 25 mars 2006 le sud-ouest de la ville de
fin dans la province de Hormozgan, zone
montagneuse peu peuplée. Des équipes de secours
ont été dépêchées sur place. Aucun bilan n'a
pu pour l'heure être communiqué.
Mardi 28 mars 2006 : Lors
dune rencontre avec le vice-président
syrien Farouk el-Chareh, en visite en Iran, le
président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré
que son pays maîtriserait la technologie
nucléaire au cours de la nouvelle année
iranienne, pour répondre aux "ennemis"
et a appelé à un "Moyen-Orient sans armes
nucléaires". Il a indiqué : "La
République islamique ne cherche pas seulement un
Moyen-Orient sans armes nucléaires, mais
également le désarmement de tous les (pays) qui
possèdent cette arme". Farouk el-Chareh a
estimé que "les armes nucléaires du
régime occupant Jérusalem (Israël) et son
refus dentrer dans le Traité de non-prolifération
nucléaire (TNP) représentent une
véritable menace au Proche-Orient". Plus de
détails : Le risque de prolifération
nucléaire au Moyen-Orient ; Greenpeace
: Deux poids, deux mesures. L'Irak n'est pas le
seul pays du Moyen-Orient à posséder des armes
de destruction massive (AMD) ; Israël : une menace nucléaire
globale ; Moyen Orient : course aux
armes nucléaires - avis dexperts
Jeudi 30 mars 2006 : Les 5
membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU
(Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et
Chine) se sont mis d'accord mercredi sur une
déclaration exigeant que l'Iran cesse ses
opérations d'enrichissement d'uranium dans les
30 jours. Les 15 membres du Conseil devaient se
réunir plus tard mercredi pour adopter ce texte,
qui n'est pas contraignant. Le Conseil y exprime
"son inquiétude et dit à l'Iran qu'il doit
obéir aux souhaits" de l'AIEA, l'agence internationale
de l'Energie atomique.
Vendredi 31 mars 2006 : L'ambassadeur
de l'Iran auprès de l'ONU, Javad Zarif, a
rejeté jeudi 30 mars 2006 la déclaration 5
membres permanents du Conseil de sécurité de
l'ONU (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France,
Russie et Chine) exigeant que l'Iran cesse ses
opérations d'enrichissement d'uranium dans les
30 jours, et adoptée ensuite par les 15 membres
du Conseil. L'ambassadeur d'Iran auprès de l'ONU
a déclaré : "Les menaces ne fonctionnent
pas avec l'Iran. L'Iran est allergique aux
pressions. L'attachement de l'Iran au régime de
non-prolifération, à la non-prolifération, est
catégorique."
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