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Honduras, FIL-INFO-HONDURAS
©, 2009, ARCHIVES, JANVIER A JUIN 2009
- Jeudi 2 avril 2009 : Rafael
Munguia (36 ans) qui travaillait pour la
radio Cadena Voces, et menait une
enquête sur une vague de crimes violents
dans le pays, a été assassiné mardi 31
mars 2009 à San Pedro Sula, par des
hommes armés non identifiés qui l'ont
sorti de son véhicule, lors d'une
embuscade et abattu de 8 balles. Copyright
www.fil-info-france.com/
Vendredi 29 mai 2009 : La
côte nord du Honduras a été touchée
jeudi 28 mai 2009 par un séisme d'une
magnitude de 7,1 degré sur l'échelle de
Richter qui en compte, faisant 5 morts et
13 blessés, selon un bilan encore
provisoire. Blogger,
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Lundi 1er juin 2009 : Le
tremblement de terre d'une magnitude de
7,1 degré sur l'échelle de Richter qui
en compte 10, qui a frappé jeudi 28 mai
2009 la côte nord du Honduras a causé
la mort de 6 personnes. 17 autres ont
été blessées. Les dégâts sont
chiffrés à plus de 100 millions de
dollars. Blogger,
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Jeudi 4 juin 2009 : L'Organisation
des Etats américains (OAS, Organization
of American States),
réunie mardi 2 et mercredi 3 juin 2009
à San Pedro Sula pour sa 39e Assemblée
générale, a officiellement approuvé
mercredi la réintégration, au sein de
l'organisation, de Cuba, qui avait été
exclue en 1962, à la suite de la prise
de pouvoir de Fidel Castro. Les
Etats-Unis ont posé comme condition le
respect par le régime cubain des
principes démocratiques et des droits de
l'homme. Blogger,
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Samedi 27 juin 2009 : Après
la destitution jeudi 25 juin 2009 par le
président José Manuel Zelaya du Chef
d'Etat-major général des Armées, le
général Romeo Vasquez, et l'acceptation
de la démission du ministère de la
Défense, Edmundo Orellana, l'armée
s'est déployée tout autour du palais
présidentiel à Tegucigalpa. Le
Congrès, réuni en urgence jeudi, a
"désapprouvé" la destitution
du général. Quelques heures plus tard,
la Cour suprême ordonnait la
réintégration du chef d'Etat-major. Les
chefs d'état-major de l'Armée de terre,
de la Marine et des forces aériennes ont
également démissionné en signe de
solidarité avec le général Romeo
Vasquez. Ils avaient refusé de
distribuer les urnes en prévision de la
consultation publique proposée pour
dimanche 21 juin 2009 par le président
José Manuel Zelaya visant à modifier la
Constitution et lui permettre de briguer
un deuxième mandat présidentiel le 29
novembre 2009. Selon la Constitution en
vigueur, le président est élu pour un
mandat de 4 ans non renouvelable. Selon
le président Zelaya, il est impossible,
dans le cadre de la Constitution
actuelle, de mener de profondes
transformations sociales. Or, il est
nécessaire, selon lui, de mettre fin à
la misère et aux inégalités et donc
d'appeler le peuple à se prononcer. Le
Conseil civique des organisations
populaires et des peuples autochtones du
Honduras (COPINH, Consejo
Cívico de Organizaciones Populares e
Indígenas de Honduras) a
dénoncé, dans un communiqué, cette
tentative de coup dEtat. Le
communiqué précise : "Il
sagit dune réaction
désespérée de la droite et des forces
qui lui sont alliées pour empêcher
population de sexprimer et de
trouver de nouvelles voies démocratiques
pour transformer le pays". Blogger,
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Lundi 29 juin 2009 : Le
président José Manuel Zelaya Rosalès
a été arrêté dimanche 28 juin
2009 à son domicile par un groupe
d'environ 200 soldats et conduit sur une
base militaire de l'armée de l'air. Le
président avait convoqué les électeurs
dimanche pour un référendum visant à
réviser la Constitution et lui permettre
de briguer un deuxième mandat
présidentiel le 29 novembre 2009. Selon
la Constitution en vigueur, le président
est élu pour un mandat de 4 ans non
renouvelable. Selon le président Zelaya,
il est impossible, dans le cadre de la
Constitution actuelle, de mener de
profondes transformations sociales. Or,
il est nécessaire, selon lui, de mettre
fin à la misère et aux inégalités et
donc d'appeler le peuple à se prononcer.
Lire l'édition de
Fil-info-France du 27 juin 2009. Manuel
Zelaya a été ensuite expulsé vers le
Costa Rica. A son arrivée, il a
déclaré : "Si les Etats-Unis ne
sont pas derrière ce coup d'Etat, les
putschistes ne pourront pas conserver le
pouvoir". Le président du Congrès,
Roberto Micheletti, a été désigné
quelques heures plus tard nouveau chef de
l'Etat du Honduras par le parlement qui
reproche au président déchu "sa
conduite manifestement
irrégulière", ses "violations
répétées de la Constitution et des
lois" et son "non-respect des
résolutions et décisions des organes
institutionnels". Les télévisions
et radios ont cessé d'émettre,
l'aéroport international a été fermé
et les communications et l'électricité
coupées dans la capitale, Tegucigalpa.
La police a réprimé à coups de gaz
lacrymogènes un rassemblement de soutien
au président déchu. Le président
américain, Barack Obama,
s'est dit "profondément préoccupé
par la situation au Honduras, tandis que
la secrétaire d'Etat, Hillary Rodham
Clinton, condamnait ce coup d'Etat
militaire qui "viole les principes
de la Charte démocratique
interaméricaine".
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Mardi 30 juin 2009 : L'Assemblée
générale de l'ONU
s'est réunie lundi 29 juin 2009 en
urgence pour discuter de la situation au
Honduras après le coup d'Etat militaire
qui a destitué le président, José
Manuel Zelaya Rosalès, arrêté dimanche
28 juin 2009 à son domicile par un
groupe d'environ 200 soldats, sur ordre
de la justice, et expulsé vers le Costa
Rica. Le président de l'Assemblée, Miguel d'Escoto
Brockmann, a invité le
président du Honduras à venir
s'exprimer devant l'Assemblée mardi 30
juin 2009. Il a également indiqué que
l'ambassadeur du Honduras auprès de
l'ONU, Jorge Reina Idiaquez, a préparé
un projet de résolution condamnant le
coup d'Etat dans son pays et soutenant le
président Zelaya, qu'il compte faire
adopter mardi. L'ambassadeur de Cuba,
Abelardo Moreno, a également condamné
ce putsch, et appelé tous les Etats, les
organisations internationales et
régionales à "condamner le coup
d'Etat sans ambiguïté" et à
exiger "le retour immédiat et le
rétablissement total" du président
José Manuel Zelaya Rosalès dans ses
fonctions. **
La police a
dispersé lundi 29 juin 2009 à
Tegucigalpa la capitale une manifestation
de partisans du président José Manuel
Zelaya Rosalès, réunis devant le palais
présidentiel. Elle a fait usage de gaz
lacrymogènes. Les manifestants ont
répliqué par des jets de pierre.
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