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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, ARCHIVES, FRANCE, LUNDI 24 JANVIER 2005
- BAVURE
: L'avocat pénaliste réputé
plaidant dans l'affaire des "écoutes de
l'Elysée", d'origine martiniquaise, Alex
Ursulet a déposé plainte pour
"séquestration arbitraire, violences,
discrimination et injures" devant le
Procureur de la République de Paris. Selon Alex
Ursulet, suite à une infraction au code la route
qu'il n'a pas reconnue, (feu rouge-orange
grillé) suivie d'un contrôle d'identité près
de la mairie de Paris, le 6 janvier 2005, 3
policiers en VTT (agent de police, APJ) ont tout
d'abord tutoyé puis empoigné de manière
brutale l'homme de loi et de couleur, qui ne
demandait qu'un peu de respect. Toujours selon la
plainte qu'il a déposée, il a été conduit au
commissariat du 4ème arrondissement où il a
été menotté pendant plus d'une heure à un
radiateur. Précisant avoir été ensuite placé
dans une salle de garde à vue, toujours
menotté, avec interdiction de passer le moindre
coup de fil, (illégal) et se voyant refuser la
possibilité de rencontrer un officier de police
judiciaire (OPJ). Les policiers disent avoir
informé le parquet de Paris (ministère public).
Les services du Procureur ont formellement
contesté avoir été informé de l'arrestation
de l'avocat le jour des faits. Bavure. Non ! Les
policiers expliquent la "procédure"
par l'état d'agitation de l'avocat malmené. Les
papiers du scooter sur lequel il circulait sont
erronés rétorquent les Syndicats des policiers
furieux, Sinergie officier et Alliance :
"mensonges" et "fabulations".
Selon la préfecture de police, l'avocat a
insulté les fonctionnaires. "Si cela est le
cas, pourquoi, rétorque Alex Ursulet, l'absence
de procédure pour "outrage" ? Enfin,
le bâtonnier de l'ordre des avocats, Maître
Jean-Marie Burguburu, a écrit au ministre de
lIntérieur, de la Sécurité intérieure
et des Libertés locales, Dominique Galouzeau de
Villepin, pour dénoncer "les excès de
pouvoir" des policiers. "Je crains que
cette qualité (d'avocat) et ses origines
martiniquaises (...) n'aient conduit les
policiers (...) à se comporter de cette
manière". Alex Ursulet a raconté son
"cauchemar" dans le quotidien Le Figaro
daté de vendredi 21 janvier 2005.
CENSURE : Non, nous
ne sommes pas en République Populaire de Chine
(RPC), mais bien en France : "Désolé, ce
site est fermé temporairement" et
"site bloqué". Ces messages ne
proviennent pas de nous, mais de l'un de nos
hébergeurs "LYCOS", qui ne nous a
fourni à l'heure actuelle, aucune explication.
Fil-info-France n'a donc plus accès à ses
fichiers dont sa base confidentielle de lecteurs,
ni à ses archives, dossiers, ni à ses emails,
tout ayant disparu dans la nuit de samedi à
dimanche 23 janvier 2005. N'ayant plus accès aux
commandes de www.goopress.com/ notre
unique partenaire gratuit (diffusion et gestion
anti-spam des abonnés) ; (Accès des correspondants) ;
(diffusion auprès des webmasters et financement
des sites) ces messages anonymes "ce site
est fermé temporairement" ne peuvent-être
retirés. "C'est un peu comme si vous
rentriez chez vous et que la serrure a été
changée. Vous regardez par la fenêtre et vous
vous apercevez qu'il n'y a plus rien, alors que -
bien entendu - vous n'avez aucune facture en
retard." déclare Pascal Mourot, directeur
de la publication de Fil-info-France, qui entend
"se porter partie civile dès lundi pour vol
de donnée informatique" auprès du Parquet
de Paris et saisir le Président de la Commission
Nationale Informatique et Liberté (CNIL).
"C'est déjà un lourd préjudice".
"Je suis habitué, - avec ma femme Elisabeth
- d'en voir de toutes les couleurs, injures,
violence, diffamation quotidienne... mais là,
c'est plus fort que tout !" "Ca
ressemble à traque sur Internet", sauf que
c'est la réalité cette fois". "Nous
avons simplement été effacés ! Réveillez-nous
!" Le dernier numéro, qui
évoquait la "censure" de tout ce qui
touche au conflit du Proche-Orient (Israël) et
la concentration des médias "Rothschild à Libération ?
"Non merci !" (Sud Libé)" a été
diffusé à des dizaines de milliers d'abonnés
(NDLR. Pour la dernière fois ?) à partir de
l'adresse (supprimée également par Lycos) : vol-noir-censure@goopress.com Insidieux,
parce que cela se produit à un moment de grande
difficulté et que les dizaines de milliers de
messages véhiculés sur Internet par LYCOS
"tendent à faire croire que nous fermons
temporairement". "Je ne crois pas que
cela soit un pur hasard. Nous allons tenter de le
démontrer et trouver les coupables".
Fil-info-France et Goopress.com
"représentent des mois et des années de
travail bénévoles sur l'information vraie des
pays du monde", nous "ressentons
aujourd'hui une grande injustice", d'autant
"que nous n'avons pas d'avocat, ni moyen
pour nous défendre". Pascal Mourot. PS :
Souvenez-vous de la dernière citation
prédestinée : "Se vouloir libre, c'est
aussi vouloir les autres libres." Simone de
Beauvoir, femme de lettres française, 1908-1986,
fut la compagne de Jean-Paul Sartre, fondateur et
premier directeur de publication de
"Libération". Extrait de "Pour
une morale de l'ambiguïté".
MEDIAS : Florence
Aubenas, 43 ans, grand reporter pour le quotidien
français Libération, et Hussein Hanoun
Al-Saadi, âgé d'une quarantaine d'années, son
assistant irakien, ont disparu depuis le mercredi
5 janvier 2005.
La Conférence scientifique
internationale "Biodiversité : Science et
Gouvernance", s'est ouverte lundi 24 et se
déroulera jusqu'au 28 janvier 2005 à Paris à
l'UNESCO. Le
président de la République de Madagascar, Marc
Ravalomanana, Abdullah Badawi, Premier ministre
de Malaisie, Koichirio Matsuura, directeur
général de l'UNESCO, Edward O. Wilson, de
l'Université de Harvard, et Mme
Wangari Maathai, vice-ministre de l'Environnement
et des Ressources naturelles du Kenya y
participeront. Son objectif est, d'une part,
faire le point des connaissances et des besoins
de recherche et d'expertise scientifiques en
matière de biodiversité, d'autre part, analyser
les enjeux pour l'humanité tout entière,
évaluer les responsabilités publiques et
privées, et envisager des modes de gouvernance
visant à la protection de la diversité
biologique. La conférence rassemblera des
scientifiques, des responsables des politiques
publiques internationales, nationales et
régionales, des entreprises et des organisations
non gouvernementales en provenance du monde
entier. 4 séances plénières et 15 ateliers
permettront aux participants de partager leurs
points de vue à travers des exposés, des tables
rondes et des débats. ** A
l'occasion de la conférence sur la
Biodiversité, organisée à Paris à
l'initiative du président de la République
Jacques Chirac, Michel Barnier, ministre des
Affaires étrangères, recevra Mme Wangari
Maathai, Prix Nobel de la Paix 2004 et
secrétaire d'Etat à l'Environnement Kenyan, le
mardi 25 janvier à 16h30.
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