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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2002, ARCHIVES, JUILLET 2002
- Jeudi 4 juillet 2002 : Le
premier ministre Jean-Pierre Raffarin a,
dans un discours devant l'Assemblée
Nationale, annoncé les grandes
orientations du gouvernement, malgré la
morosité des chiffres du budget. La
sécurité est la première avec la
création de 13 500 postes pour la police
et la gendarmerie, 10 000 pour la
justice. Vient ensuite la baisse des
impôts de 5 % pour tous les
contribuables (promise lors de la
campagne électorale) et enfin des
négociations avec les partenaires
sociaux pour assouplir les 35 heures ou
encore de l'instauration d'un service
minimum dans les services publics en cas
de grèves. STRASBOURG : Le
parlement européen a adopté à 280 voix
contre 240 et 28 abstentions le rapport
de la députée socialiste belge Anne Van
Lancker en faveur de la légalisation de
l'avortement en Europe, alors que les
législations des pays membres sont très
différentes, et la non poursuite des
femmes qui iraient se faire avorter
illégalement dans un autre état-membre.
Vendredi 5 juillet 2002 : La
chambre d'instruction de la cour d'appel
de Paris a prononcé jeudi, à la
surprise générale, un non-lieu pour les
30 médecins et conseillers ministériels
poursuivis dans le cadre de l'affaire du
sang contaminé. Ils étaient poursuivis
pour avoir distribué ou prescrit en 1985
des produits sanguins contaminés par le
virus du sida. La Cour de justice de la
République avait condamné en 1999, mais
dispensé de peine, Edmond Hervé,
secrétaire d'état à la santé à
l'époque des faits, et relaxé, le
docteur Garetta, le premier ministre
Laurent Fabius et Georgina Dufoix,
ministre des affaires sociales. Voir : l'historique de
l'affaire du sang contaminé ; le procès du
docteur Garetta
Samedi 6 juillet 2002 : La
chambre d'instruction de la cour d'appel
de Paris a prononcé jeudi, à la
surprise générale, un non-lieu pour
absence d'infraction pour les 30
médecins et conseillers ministériels
poursuivis dans le cadre de l'affaire du
sang contaminé. Ils étaient poursuivis
pour avoir distribué ou prescrit en 1985
des produits sanguins contaminés par le
virus du sida. La Cour de justice de la
République avait condamné en 1999, mais
dispensé de peine, Edmond Hervé,
secrétaire d'état à la santé à
l'époque des faits, et relaxé, le
docteur Garetta, le premier ministre
Laurent Fabius et Georgina Dufoix,
ministre des affaires sociales.
Samedi 13 juillet 2002 : Le
ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy
a conclu un accord avec son homologue
britannique David Blunkett portant sur la
fermeture du centre de réfugiés de
Sangatt fin 2002 et début 2003 sur une
proposition du HCR qui se baserait sur un
retour volontaire des réfugiés afghans
dans leur pays en échange de
compensations financières pour leur
nouvelle vie en Afghanistan.
Lundi 15 juillet 2002 : Un
homme a tenté de tirer sur le président
Jacques Chirac lors du défilé du 14
juillet sur les Champs-Elysées à Paris.
Selon le ministre de l'Intérieur,
l'homme, âgé de 25 ans, fait partie
d'un groupe d'extrême-droite et, après
son interrogatoire, il a affirmé
"avoir voulu assassiner le
président de la République et ensuite
se suicider". Il a été conduit
dans la soirée dans un hôpital
psychiatrique.
Mardi 16 juillet 2002 : Commération
des 60 ans de la rafle du Veld'Hiv, où
les 16 et 17 juillet 1942, 13152 Juifs
dont plus de 4000 enfants ont été
arrêtés par la police française pour
être déportés dans les camps. (Plus de
liens : la rafle du
Vel'd'Hiv - Documents et
photographies)
Jeudi 18 juillet 2002 : La
10ème étape du Tour de France a été
endeuillée mercredi par la mort
accidentelle d'un jeune garçon de 7 ans
qui, après avoir échappé à la
surveillance de ses grands-parents, a
traversé la route, se faisant heurter de
plein fouet par une voiture publicitaire.
L'enfant est mort pendant son transfert
à l'hôpital par hélicoptère. Un
accident similaire avait déjà eu lieu
sur la route du Tour de France en juillet
2000 : un enfant de 12 ans avait été
tué dans les mêmes circonstances sur
une route du Var.
Lundi 22 juillet 2002 : A
l'occasion du 60ème anniversaire de la
rafle du Vel d'Hiv, le premier ministre
Jean-Pierre Raffarin a, sur les lieux du
drame dans le 15è arrondissement de
Paris, réaffirmé "la
responsabilité de l'Etat français dans
la persécution des Juifs pendant la
Seconde Guerre Mondiale".
Jeudi 25 juillet 2002 : Le
premier ministre malgache, Jacques
Scylla, est en visite officielle de 48 H
à Paris dans le but de "renouer les
relations entre les deux pays" mises
à mal après la grave crise politique
qui a ébranlé Madagascar, et qui,
après 6 mois de conflit, ruiné
l'économie de l'île pourtant
florissante. ** Le président égyptien
Hosni Moubarak est également arrivé à
Paris mercredi. Il devrait être reçu
aujourd'hui par le président Chirac.
Leurs discussions vont essentiellement
porter sur une tentative de réglement de
la crise israélo-palestinienne.
La Cour européenne
des droits de l'homme a
jugé hier que la France n'avait pas
garanti à Maurice Papon un procès
équitable. Maurice Papon a été
condamné en avril 1998 à 10 ans de
prison pour complicité de crimes contre
l'humanité. Haut fonctionnaire sous le
régime de Vichy il avait autorisé la
déportation de nombreux Juifs.
Samedi 27 juillet 2002 : Après
la visite jeudi du président égyptien
Hosni Moubarak, qui a accusé le
gouvernement du premier ministre
israélien Sharon de "vouloir
torpiller la paix", le président
Jacques Chirac a reçu vendredi le roi
Abdallah de Jordanie au Palais de
l'Elysée pour un déjeuner d'affaires
portant essentiellement sur la crise
israélo-palestinienne. Le roi Abdallah a
appelé Israéliens et Palestiniens
"à briser l'engrenage de la
violence" et une réunion rapide d'
une conférence internationale sur le
Proche-Orient.
Mardi 30 juillet 2002 : Le
ministre des affaires étrangères
israélien, Shimon Pérès est arrivé
lundi à Paris pour une visite officielle
de 24 heures. Il s'est déclaré
favorable à une conférence
internationale sur le Proche-Orient. Les
dirigeants français ont insisté pour
que des mesures humanitaires rapides
soient prises pour soulager les
populations palestiniennes sous blocus
israélien dans les territoires autonomes
palestiniens.
Mercredi 31 juillet 2002 : L'avocate
tunisienne Radhia Nousraoui en grève de
la faim depuis le 26 juin est arrivée
lundi soir à Paris (Voir les archives).
Elle a qualifié le pouvoir en place de
"régime barbare" et a
critiqué la France et la communauté
internationale qui soutiennent le régime
du président Ben Ali. Le porte-parole du
ministère français des affaires
étrangères a déclaré que "Paris
suivrait avec beaucoup d'attention la
situation de Mme Nasraoui"
poursuivant que le cas de Mme Nasraoui et
de son époux avait été "évoqué
auprès des autorités tunisiennes dans
un but humanitaire".
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